Table des illustrations 1869-1872

- La dernière lettre d'Eugène Dupont, adressée à ses amis Roby. Le Bon Conteur Rémois mourait trois jours plus tard... le 6 janvier 1941 (Coll. Geneviève Roby, fille des destinataires, † en 2005) ; en frontispice.

- Lucien Anatole Prévost-Paradol (1829-1870), caricaturé par André Gill, alias Gosset de Guines (1840-1885) ; extrait de "L'Eclipse", n° 82, 15 août 1869 (Coll. Ed.) ; p. 11.

- Jules Simon (1814-1896), caricaturé par Montbard, alias Charles Auguste Loye (1841-1905), en 1870 (Coll. Bibliothèque Municipale de Reims) ; p. 13.

- Charles Arnould (1847-1904), portrait-charge par Tristan de Pyègne, alias Charles Bosseux (1860-1915), extrait de l'album "Les Grandes Manœuvres Electorales", publié à Reims en août 1893 (Coll. B.M.R.) p. 15.

- Société royale des chœurs de Gand. Fête donnée en l'honneur du succès obtenu au concours de Reims. Exécution sous la direction de M. de Vos. Gravure signée Coste (Coll. B.M.R.) ; p. 19.

- Exposition de la Société des Amis des Arts, au Cirque de la ville. Gravure d'après le croquis d'Ernest Brunette (1848-1932), en 1869 (Coll. B.M.R.) ; p. 23.

- Menu du 28 mai 1903, dessiné par Eugène Auger (1847-1922). Ext. du bulletin de l' "Association amicale des Anciens Elèves du Lycée de Reims", Reims, Matot-Braine, 1903 (Coll. Ed.) ; p. 27.

- Publicité pour la vente d'une photographie de Troppmann, extrait de "L'Eclipse", n° 105, 23 janvier 1870 (Coll. Ed.) ; p. 33.

- Emile Ollivier (1825-1913), caricaturé par André Gill, extrait de "L'Eclipse", n° 6o, 14 mars 1869 (Coll. Ed.) ; p. 35.

- Publicité Carraud-Mortelette, extrait de "Reims à travers les âges", Reims, Justinart, 1881 (Coll. Ed.) ; p. 41.

- Etienne Saubinet (I793-I869), portrait extrait de l"Al­manach Matot-Braine 1937-38" (Coll. Ed.) ; p. 45.

- Léon Beaujoint (I833-I869), autoportrait en 1868. Ce tableau légué au Musée de Reims par Mlle Beaujoint en I894, a été évacué en juin 1917. Il est la seule oeu­vre subsistante - au Musée Saint-Denis - de cet artiste rémois.

La médiocrité de la reproduction n'est pas due à une mauvaise qualité de l'impression, mais résulte de l'impossibilité d'obtenir le prêt de la photographie conservée au Musée Saint-Denis. Il a donc été nécessaire de rephotographier cette photographie, - afin de ne pas sortir la toile des réserves - pour obtenir ce résultat désastreux pour la mémoire de cet excellent artiste. Néanmoins, les Rémois auront pu admirer ce beau portrait lors de l'exposition "Le portrait au XIXe siècle", présentée au Musée Saint-Denis, de juillet à octobre 1983 ; p. 47.

- Plan du rez-de-chaussée de l'Hôtel de Ville en 1870, extrait de l'ouvrage de V. Diancourt "Les Allemands à Reims, 1870-1871", 2e éd., Reims, Michaud, 1884 (Coll. Ed.) ; p. 53.

- Publicité Emile Mottant, extrait de l' "Annuaire des 50.000 Adresses", Reims, Matot-Braine, 1876 (Coll. Ed.) ; p. 65.

- L'Abbé Aubert (I80I-I870), reprod. photographique du buste en marbre blanc, signé "Wendling 1874", placé au-dessus de son épitaphe, dans la basilique St-Remi :

FRANCOIS NICOLAS AUBERT/ Curé de Saint-Remi de I839 à 1870./ Au bon Pasteur, à l' Apôtre de la charité,/ La paroisse de St-Remi et la ville de Reims,/ ont élevé ce monument.

Après avoir été inhumé au Cimetière du Sud, le corps de l'Abbé Aubert a été réinhumé un mois plus tard dans l'église St-Remi (Coll. B.M.R.) ; p. 71.

- Marie Angélique Lespagnol de Bezannes, veuve de Monsieur Alexandre Hyacinthe de Beffroy, en religion, Sœur Caroline de Chantal, Fondatrice et Première Supérieure générale de la Communauté de la Divine Providence de Reims. Portrait lithographié par Alphonse Chamoüin (i8o8- ap. 1841) d'après une peinture de Zier. Lith. Becquet frères, Paris (Coll. B.M.R.) ; p. 73.

- Mgr Louis-Marie Baye (1830-1901), curé-doyen de Saint-Remi. Portrait phototypique, don de M. Lucien Monce, imprimeur, le 9.12.1902 (Coll. B.M.R.) ; p. 75.

- Augustin Marie Guillaume de Paul de Saint-Marceaux (1790-1870), lith. signée Mulnier (Coll. B.M.R.) ; p. 79.

- Gustave Bazin (I836-I895), portrait-charge par Tristan de Pyègne, extrait de "La Vie Champenoise illustrée", n° 2, 7 octobre 1893, rééd. en 1985 par les Editions "A l'Ecart" (82, rue du Dr Thomas, à Reims) ; p. 81.

- Publicité Gribaumont, extrait de "La Vie Champenoise illustrée", op. cit. ; p. 83.

- Victor Diancourt (1825-1910), dessin par Tristan de Pyègne extrait de la planche "Le Tout-Reims" (avril 1896), don de Mme Guédet (Coll. A.V.R.) ; p. 87.

- Lithographie anonyme, imprimée à Reims par Matot-Braine, illustrant la chanson : RIEN N'ME DEGOUTE COMME UN PRUSSIEN, paroles de THIEBAULT Léandre.

AIR : Rien n'est sacré pour un sapeur.

1

Si vous saviez ce qui se passe

En France depuis l'envahissement,

Dans l'coeur français rien ne s'efface,

Si tout est calme pour le moment,

Ca reprendra assurément, (bis)

M'disait Pierre su l'pas d'ma porte,

En me réveillant le matin ;

Grands dieux ! que le diable t'emporte,

Rien n'me dégoûte (bis) comme un prussien.

2

Quand je pense que depuis dix mois

Je suis leur très-humble serviteur,

I s'sont rendus maîtres chez moi,

Puis le soir ils rentrent à toute heure

Tout en faisant les tapageurs (bis).

Puis avant d'se coucher ils disent

D'leur faire le café le matin,

C'est la besogne de mam'selle Lise,

Rien n'la dégoûte (bis) comme un prussien.

3

Quand je les vois se mettre à table

Dans ma p'tite maison de campagne

Mangeant l'plus beau veau d'mon étable,

Puis buvant mon vin de Champagne

Comme ils n'en boivent pas en All'magne. (bis)

Mais depuis qu'j'les ai vus bouffer

A deux plus que mes quatre chiens,

J'en fus si tellement étonné,

Rien n'me dégoûte (bis) comme un prussien.

4

Mais l'on dit qu'ils vont repartir

En Prusse manger leur pain noir,

C'est l'sous-préfet qui vient de dire

Q'la paix est signée d'hier soir,

D'eux nous aurons bonne mémoire. (bis)

Mais c'que j'n'entends pas la musique,

Et j'vois leurs lauriers en sapin,

Qu'ils enlèvent donc toute leur boutique,

Rien n'me dégoûte (bis) comme un prussien.

5

J'viens d'apprendre qu'not'pauvr' Champagne

En trois années consécutives

Logera ces oiseaux d'All'magne,

Vrai ! la douleur est un peu vive

D'avoir chez soi ces gros massifs. (bis)

Quant aux dames, il n'y a rien à dire,

Si c'n'est quelques mauvaises catins,

C'est l'seul bien d'eux que l'on puisse dire,

Rien n'me dégoûte (bis) comme un prussien.

(Coll. B.M.R.) ; p. 89.

- 1870-1871. - Comment un trône s'écroule, - Comment un trône s'élève. Gravure signée D. Hennecart (Coll. B.M.R.) ; p. 93.

- Alfred de Tassigny, dessin par Tristan de Pyègne, extrait de la planche "Le Tout-Reims", op. cit. ; p. 95.

- Bismarck (1815-1898), caricaturé par Charles Gilbert-Martin (1839-1905), ext. du journal "Le Philosophe", 1867 (Coll. B.M.R.) ; p. 97.

- Heutrégiville, 25 août 1870, gravure par André Lançon (1836-1887), qui, en 1870, entra dans les ambulances de la Presse et servit comme sergent dans un bataillon de marche (Coll. B.M.R.) ; p. 103.

- François Menecier (1828-1915), portrait-charge par Tristan de Pyègne, extrait de "La Vie Champenoise illustrée", n° is, 6 janvier 1894, op. cit. ; p. 105.

- Affiche "Proclamation Aux Habitants de Reims", non datée, imp. Gérard (Coll. B.M.R.) ; p. 107.

- Affiche "Aux Habitants", du 6 septembre 1870, Imp. Gérard (Coll. B.M.R.) ; p. 113.

- Affiche "Avis aux habitants", du 27 septembre 1870, Imp. Gérard (Coll. B.M.R.) ; p. 117.

- Affiche "Avis aux habitants", du 27 septembre 1870, Imp.

- Lithographie satirique contre Guillaume et Bismarck, par Emile Breyer, rue Terre Neuve, 38, à Bruxelles (Coll. B.M.R.) ; p. 119.

- Lithographie satirique contre Guillaume et Bismarck, par Emile Breyer, rue Terre Neuve, 38, à Bruxelles (Coll. B.M.R.) ; p. 119.

- Affiche "Aux Habitants", du 9 septembre 1870, Imp. Gérard (Coll. B.M.R.) ; p. 125.

- Tableau des Ambulances installées dans la ville de Reims, du 1er août 1870 au 31 mai 1871, extrait de "Les Allemands à Reims", op. cit. ; p. 129.

- Billet de réquisition, du 19 octobre 1870, à l'adresse de M. Leblanc, avoué, pour Meinrats, architecte à Berlin (Coll. B.M.R.) ; p. 133.

- Tableau des Ambulances installées dans la ville de Reims, du 1 août 1870 au 31 mai 1871, extrait de "Les Allemands à Reims", op. cit. ; p. 129.- Billet de réquisition, du 19 octobre 1870, à l'adresse de M. Leblanc, avoué, pour Meinrats, architecte à Berlin (Coll. B.M.R.) ; p. 133.

- Affiche de désarmement de la Ville, du 4 septembre 1870, Imp. Gérard (Coll. B.M.R.) ; p. 135.

- Dessin satirique représentant Guillaume, Bismarck et Jules Favre, lith. par E. Breyer (Coll. B.M.R.) ; p. 137.

- Dessin satirique représentant Guillaume, Bismarck et Jules Favre, lith. par E. Breyer (Coll. B.M.R.) ; p. 137.

- Affiche "Proclamation", du 23 octobre 1870, par le Gouverneur Général. Frédéric François Grand-Duc de Mecklembourg-Schwerin (Coll. B.M.R.) ; p. 143.

- Photographie ancienne du gisant de l'Abbé Miroy (Coll. B.M.R.) ; p. 145. Cette œuvre du sculpteur René de Saint-Marceaux (I845-I9I5) fut exposée en 1872, mais fut exclue du Salon pour motifs politiques et néanmoins récompensée.

Ce bronze, au Cimetière du Nord, repose sur un soubassement en granit belge sur lequel a été gravée cette épitaphe : A L'ABBE MIROY/ CURE DE CUCHERY/ FUSILLE A REIMS PAR LES PRUSSIENS/ LE XII FEVRIER MDCCCLXXI/ PENDANT L'ARMISTICE QUI PRECEDA LA PAIX.

Sur le mur nord du cimetière, le long du boulevard Jules-César, une plaque de marbre blanc a été scellée pour rappeler le lieu même de l'exécution : AU PATRIOTE/ L'ABBE MIROY/ CURE DE CUCHERY (Marne)/ FUSILLE EN CET ENDROIT PAR LES PRUSSIENS/ LE 12 FEVRIER 1871 PENDANT L'ARMISTICE/ QUI PRECEDA LA PAIX./DON DE LA SOCIETE AMICALE DES ANCIENS/ SOUS OFFICIERS BRIGADIERS ET CAPORAUX/ DE L'ARMEE DE TERRE/ DE L'ARRONDISSEMENT DE REIMS/ 1896.

- Impression de voyage : Depuis que je suis en France je n'ai jamais été si emm... mon cher Chancelier. Je suis Reimssé = Sir ! ... il faut vous torch...

Caricature originale en couleurs, non signée, représentant l'empereur Guillaume et Bismarck, à propos de l'incident évoqué p. 178 (Coll. B.M.R.) ; p. 147.

- Publicité pour la maison Quénot, extrait de l' "Almanach Matot-Braine, I9I8-I92I" (Coll. Ed.) ; p. 152.

- Affiche du 15 mars 1871, Imp. Gérard (Coll. B.M.R.) p. I55.

- Monument aux morts - Tombes militaires, Loi du 4 avril I873 - au Cimetière du Nord, canton 16 (Coll. S.O.S. Reims, Urbanisme et Nature) ; p. 157 :

A NOS MORTS 1870-1871

GERMAIN Isidore

BERGERIN Louis

ROUX

RAT Jean Nicolas

LABORDE Renard

RIGUIDEL Pierre

PIN Jean Marie

BRAGEON Louis

HAULTECOUR Alphonse

MONY Théophile

OUSTEAUX Barthélemy

FRIART Charles Clément

PIOLET Auguste

SCHAUB Henri

CASTEL Pierre

LEGEAI Henri

HANG Egidius

GUERIPEL Frédéric

DUHAMEL Benjamin

VIVIER Merle Claude

ROUX Cyprien

LAMOUREUX Jean

GASSELY Edouard

JONET Henri

BARTHELEMY Jules

HUTIGNIERES Jean

MARAYE Jean

TERSOLE Nicolas

ERIGE PAR LE SOUVENIR FRANÇAIS

- Souvenir et Espérance, 1871. Vers écrits "Par un vieux Rémois de la vieille". Imp. Matot-Braine (Coll. B.M.R.) ; p. 159.

- Monument funéraire du peintre Hubert Rêve (1805-1871), gendre de Perseval (1745-1837), au Cimetière du Sud (Coll. S.O.S. Reims, Urbanisme et Nature, cliché Arlette Rémia, juin 1980) ; p. 161.

- Monument funéraire du peintre Hubert Rêve (1805-1871), gendre de Perseval (1745-1837), au Cimetière du Sud (Coll. S.O.S. Reims, Urbanisme et Nature, cliché Arlette Rémia, juin 1980) ; p. 161.

Dès I98I, la statuette en bronze du "Christ à la co­lonne", oeuvre d'Hubert Rêve, a été volée... Peut-être pour la sauver de la destruction ? En effet, cette sépulture fait l'objet d'une reprise pour état d'abandon, et doit disparaître dans le courant de l'année 1988, sauf intervention des pouvoirs publics, déjà alertés par "S.O.S. Reims, Urbanisme et Nature" lors de la démolition du monument du poète Gonzalle (1815-1879), élevé en 1881, par son ami Eugène Courmeaux (1817-1902), député de Reims.

Outre son intérêt historique, l'aspect artistique de ce monument n'est pas négligeable.

Placée dans l'allée centrale, à droite en entrant, la stèle, en pierre blanche finement sculptée d'une palette de peintre, devait comporter un médaillon qui a lui aussi disparu depuis longtemps. Une plaque de marbre blanc insérée dans la pierre, nous livre son épitaphe : Ci-gît/ Jean-Hubert Rêve/ artiste peintre/ membre de l'Académie de Reims/ professeur de dessin au Lycée/ et à la Société industrielle/ veuf de Marie-Marguerite Perseval/ né à Bourgogne le 24 juin 1805/ décédé à Reims le 22 septembre 1871/ Priez Dieu pour lui.

Sur cet artiste, voir "Nicolas Perseval, peintre rémois (1745-1837), sa vie, ses œuvres et celles de son gendre Hubert Rêve", par Henri Jadart, Paris, Plon-Nourrit, 1908.

- Le critique Pierre Ogée, d'après un dessin satirique de Tristan de Pyègne, extrait de "La Vie Champenoise illustrée", n° 42, Io novembre I894 ("Au Théâtre. Une Soirée de Grand Opéra"), op. cit. ; p. 163.

- Etienne Robert (1816-1896), buste en bronze, d'après photographie, par Léon Chavalliaud (1858-1919), en 1898, sur sa sépulture au Cimetière du Nord (Coll. S.O.S. Reims, Urbanisme et Nature) ; p. 173.

- Les exploits du roi chilit à l'Archevêché de Reims (Coll. B.M.R.) ; p. 179.

Il existe une 3ème version de cette caricature, où la scène est la même, avec en plus un soldat allemand armé d'un balai et qui aide Bismarck. Le domestique s'écrie : "Sapristi, quelle relique". Dans la première gravure présentée, il s'écrie : "Sapristi quelle prise" ; et dans la deuxième : "Sapristi quelle peste". Cette dernière, comme la troisième provient de l'atelier li­thographique E. Breyer, rue Terre-Neuve, 38, à Bruxelles.

La première gravure, semble être une contrefaçon sortie d'un atelier rémois. Elle est accompagnée d'une chanson imprimée :

Air du Roi Dagobert

Guillaume s'en va-t-en guerre !/ Armé de son paratonnerre, /A Napoléon/ Monte l'bourrichon,/ Dans un guet-apens,/ L'empoigne à Sedan,/ Puis à Bismarck il dit :/ Il nous faut filer à Paris.

Ce fut le six septembre/ Qu'à Reims arriva ce Sicambre, A l'archevêché,/ Il était logé/ Boir', manger, dormir,/ Etait son loisir,/ Quand son ventre était plein,/ Il ronflait et cuvait son vin./ On assur' que Guillaume/ Ne sentait pas toujours le baume,/ Car toute la nuit/ Il ch.... au lit,/ Puis torchait l'bas d'son dos/ Avec les rideaux,/ Son domestique atteste,/ Que sa chambre puait la peste.

Bismarck avec Guillaume/ Avaleraient bien un royaume,/ Car ces deux ivrognes/ A la rouge trogne,/ Buvaient comm' des trous/ Jusqu'à c'qu'ils soient soûls !/ Dieu ! que c'est bon l'Champagne/ On n'en fait pas en Allemagne.

En Prusse dit Guillaume/Jamais le cabaret ne chôme :/ Je m'soûle au Palais/ Comme un porte-faix,/ Je donne l'exemple/ Chacun me contemple,/ Je suis parol' d'honneur/ Des pochards le plus grand empereur.

Sur ces dessins, voir "La caricature en 1870-1871", par Louis Guédet, Reims, Lucien Monce, 1913.

- Un Concert à Reims, croquis d'après nature. Musée burlesque, n° 4. Lithographie (Coll. B.M.R.) ; p. 181.

- Ex-libris d'Henri Senot. Timbre humide appliqué dans un exemplaire de "La Vie Rémoise en l'An 1877", par Eugène Dupont, Reims, 1928 (Coll. Ed.) ; p. 185.

- "Le Grognard", réplique en plâtre du bronze de l'autoportrait de Paul-Hippolyte Pottier (1792-1852), photographié par Antoine Esparcieux, à Provins (Coll. A.V.R.) ; p. 189.

Du bronze, qui date de 1834 et dont on ne trouve plus trace, P.-H. Pottier a écrit dans son autobiographie "Mes Loisirs à l'Hôpital", en 1845 :

Pour tant esprit fort que l'on soit, chacun recule effrayé devant cette idée macabre d'un anéantissement de l'être. Cet effroi est une des raisons pour lesquelles nous désirons ne pas être oubliés de nos contemporains survivants ou de la Postérité, quand nous serons rentrés, pour l'éternité, dans le néant même des choses qui furent. Ce sentiment a enfanté la gloire, mot sonore et chose éphémère : celui qui travaille pour cette gloire ne le fait qu'avec la pensée que son nom lui survivra. J'ai éprouvé, moi, l'une de ces joies qui emplissent le coeur et en débordent quand j'ai vu l'un de mes bustes coulé en bronze ! Je ne pouvais me lasser de lire mon nom gravé dans l'airain. Je me disais : "Toi, pauvre pioupiou de la Statuaire, te voilà, - du moins ton nom, - à l'abri de l'oubli pour des siècles ! Ce nom sera prononcé par des hommes qui dorment encore dans la nuit de l'avenir !"

Hélas ! peut-être avant que j'aie terminé ma carrière, ce buste qui m'a causé tant de joie sera entré, pour sa part, dans la fonte d'un canon qui pourrait me punir de ma vanité, ou d'une cloche qui rirait et chanterait en volée ma nullité en me voyant porté en terre ! Qui sait ? peut-être sera-t-il acheté au poids par un chaudronnier et transformé en marmite où la servante de M. Jourdain fera mijoter son pot-au-feu l'un de ces jours !

- Antoine Renard (1825-1872), portrait par Etienne Carjat, gravé par Gillot, extr. des "croquis biographiques" par Etienne Carjat "A. Renard, de l'Opéra", Paris, 1858 (Coll. Geneviève Roby, arrière-petite-nièce du ténor de l'Opéra) ; p. 191.

Il existe aussi un buste en bronze d'Antoine Renard, exécuté par Etienne Marin Mélingue (1808-1875), en 1856, et conservé au Musée du Havre.

- Jean-Baptiste Langlet (1841-1927), portrait par son neveu Paul Bocquet (1868-1947), conservé à l'Hôtel de Ville de Reims ; p. 195.

- Publicité Véron, extrait de "La Vie Champenoise illustrée" (1893-95), op. cit. ; p. 197.

- Léon Plumet (1838-1918), cliché Boyer, Paris, extrait de l'ouvrage sur "Le Comptoir d'Escompte de Reims, Chapuis & Cie", Reims, 1925 (Coll. Ed.) ; p. 199.

- Léon Hécart (1840-1918), photographie par F. Auctor, (Coll. Denis Henry, son petit-fils) ; p. 201.

- Inauguration de la statue du Cardinal Gousset, dans l'église Saint-Thomas. D'après le croquis d'Ernest Brunette (Coll. B.M.R.) ; p. 207.

- Publicité Wisner, extrait de "Reims à travers les âges", op. cit., 1881 (Coll. Ed.) ; p. 209.

- Affiche du 5 novembre 1872, Imp. Gérard (Coll. B.M.R.) ; p. 211.

- Revue de la gendarmerie mobile à Reims, sur le Parvis de la Cathédrale. D'après un bois gravé par Alexandre Ferdinandus ( ...-1888), extrait de "L'Univers illustré", sans date (Coll. B.M.R.) ; p. 213.

- Revue de la gendarmerie mobile à Reims, sur le Parvis de la Cathédrale. D'après un bois gravé par Alexandre Ferdinandus ( ...-1888), extrait de "L'Univers illustré", sans date (Coll. B.M.R.) ; p. 213.

- Les villes délivrées. Reims, le 6 novembre à 4 heures du soir. La foule acclame les airs nationaux exécutés sur la place de l'Hôtel de Ville par la Musique municipale et la Fanfare des Régates. D'après le croquis d'Hippolyte Mailly (1829-…), gravé par Frédéric Lix (1830-1897) et Amédée Daudenarde (18..-1907), extr. du "Monde Illustré", du 16 novembre 1872 (Coll. B.M.R.) ; p. 215.

- Rentrée des troupes françaises à Reims, le 20 novembre 1872. Le colonel du 79e de ligne faisant le salut militaire. Vue prise du balcon de l'Hôtel de Ville. Bois signé Miranda et Smeeton-Tilly, extrait de "L'Illustration" du 30.11.1872 (Coll. B.M.R.) ; p. 217.

- Les villes délivrées. Le retour du drapeau tricolore. Scène de l'entrée du 79e, à Reims. Bois gravé par Amédée Daudenarde, d'après une compositicn de Frédéric Lix, novembre 1872 (Coll. B.M.R.) ; p. 219.