Biographies rémoises - I J K

Note : Cet essai de Dictionnaire de biographie rémoise comporte, dans un premier temps, les notices principalement extraites des ouvrages cités dans les sources ci-dessous. Il s’enrichira, au fil du temps, d’autres sources et des notices auxquelles vous voudrez bien contribuer dans ce site interactif.

Sources :

LRDR = Les Rues de Reims, mémoire de la ville, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2002.

LRDT = Les Rues de Tinqueux, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2003.

LRDRM = Les Rues de Reims Métropole, par Jean-Yves Sureau, en préparation.

Jacob, Frédéric.

(1897-1972). Conseiller municipal. Né à Neufchâtel-en-Saosnois (Sarthe) le 18 juillet 1897, mort à Reims, 3, rue Bertrand de Mun, le 1er janvier 1972. Frédéric François Auguste Jacob fut élu conseiller municipal de Reims en 1959 et devint adjoint au maire en 1965. Officier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de guerre 1914-1918 et de la Médaille militaire, il épousa Eugénie Madeleine Rollot (1899-1992) et repose au Cimetière du Nord, dans la sépulture des Médaillés.

Source : LRDR.

Jacques, sculpteurs.

Sculpteurs rémois. Nés et morts à Reims. Pierre Jacques (v. 1520-1596) et son fils Nicolas Jacques (v. 1578-1649), deux sculpteurs qu’on a appelé longtemps et à tort, pense Gustave Laurent, les Frères Jacques. Le père qui fut l’émule de Germain Pilon et de Michel-Ange et qui l’emporta même sur ce dernier lors du concours pour le modèle de la statue de Saint-Pierre de Rome. Tous deux sculptèrent de nombreuses et remarquables statues dans les chapelles et églises de Champagne.

Source : LRDR.

Jacquet, Joseph.

(1821-1877). Manufacturier. Né à Suippes (Marne) le 21 novembre 1821, mort à Reims, 27, rue Saint-Symphorien, le 2 juin 1877. Nicolas Joseph Jacquet créa à Reims un important tissage que dirigea plus tard son gendre Nouvion-Jacquet. Il épousa Célinie Gabreau (1821-1903) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Jacquin, docteur.

(1857-1914). Adjoint au maire. Né à Coincy-l’Abbaye (Aisne) le 30 juin 1857, tué à Reims, rue Thiers, le 19 septembre 1914. Lucien Pierre Auguste Jacquin s’installa à Reims en 1893 comme médecin spécialiste des maladies d’oreille et du larynx. Il partit aux États-unis quelques années pour y créer une grande industrie. De retour à Reims il fut conseiller municipal en 1904 et adjoint au maire en 1912. Il réorganisa le Service des eaux de la Ville et s’occupa du ravitaillement de la cité pendant la guerre. Au cours des premiers et terribles bombardements de la ville, le docteur Jacquin tomba, frappé mor-tellement par un obus, à midi, au moment où il quittait l’Hôtel de Ville. Il épousa Émilie Flore Marie Billuart, puis Léonie Marie Pillière.

Source : LRDR.

Jacquinet, docteur René. (1864-1938). Médecin. Né à Suippes (Marne) le 30 mai 1864, mort à Reims, 35, rue Thiers, le 19 avril 1938. Georges Antoine René Jacquinet fut nommé professeur à l’École de médecine de Reims en 1895 et en fut directeur de 1922 à 1934. Il inspira le personnage du Doyen, du roman de Lucienne Ercole Les Augures en veston, paru en 1932. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa à Reims, en 1894, Marie Louise Jeanne Poullot (1872-1920), fille de l’industriel Jules Poullot (voir ce nom), et repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Jadart, Henri. (1847-1921). Bibliothécaire. Né à Rethel le 17 novembre 1847, décédé à Reims, 12, boulevard de la Paix, le 5 septembre 1921. Charles Henri Jadart fut juge suppléant dans sa ville natale en 1873, puis à Reims en 1878. Il abandonna la magistrature en 1886 et fut nommé conservateur-adjoint de la Bibliothèque. Il succéda à Eugène Courmeaux en 1895, comme conservateur de la Bibliothèque et du Musée, jusqu’en 1914. Il a laissé sur Reims et la Champagne, une véritable mine de travaux (sa bibliographie ne compte pas moins de 359 titres) et de documents historiques de toute nature. Membre très actif de l’Académie nationale de Reims, il en fut, pendant 40 ans, le secrétaire général. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa Louise Marie Givelet (1851-1930) et repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Jaillot, Jules.

Jules Jaillot, courtier en vins, fut maire de Saint-Brice-Courcelles de 1904 à 1908 et de 1927 à 1929.

Source : LRDRM.

Jamin, Jules. (1818-1886). Né à Termes (Ardennes) le 30 mai 1818, décédé à Paris, 2, carrefour de l’Odéon, le 12 février 1886. Jules Célestin Jamin, fils d’un lieutenant-colonel de cavalerie, fit ses études à Reims. Auteur de travaux originaux sur la lumière et les rayonnements, professeur de physique dans les lycées, puis à l’École polytechnique et à la Sorbonne, il fut membre de l’Institut, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences, doyen de la Faculté des sciences. Commandeur de la Légion d’honneur, titulaire de nombreuses décorations, il fut donateur du musée des Beaux-Arts de Reims. Il épousa à Reims en 1851 Thérèse Joséphine Eudoxie Lebrun-Lepreux (1832-1880), qui mourut à Termes et fut inhumée à Reims, au Cimetière du Nord, durant sept ans avant d’être transférée à Paris, en 1887, auprès de son époux, au Cimetière Montparnasse. Ils eurent un fils Paul Joseph Jamin (1853-1903), artiste peintre, dont le musée de Reims possédait une œuvre, et leur fille Lucie Zoé Marie (1858-1878) épousa le physicien Henri Becquerel. Source : LRDR.

Jamot, Paul. (1863-1940). Peintre, critique d’art. Né à Paris le 22 décembre 1863, mort à Villerville (Calvados) le 13 décembre 1939. Paul Jamot, fit ses études au Lycée de Reims, il devint conservateur des musées nationaux, membre de l’Institut, commandeur de la Légion d’honneur, conservateur honoraire du musée du Louvre, directeur du musée de Reims de 1927 à 1939. Il légua à la Ville une riche collection de tableaux, représentée par Corot, Carpeaux, Courbet, Delacroix, Maurice Denis, Forain, Ingres, Picasso, Renoir, etc. et d’objets de valeur, ainsi qu’aux musées du Louvre, du Luxembourg et Carnavalet. Une salle du musée d’Orsay porte son nom. Il organisa en septembre 1913 la salle du nouveau musée des Beaux-Arts de Reims et, en 1938, la partie artistique des fêtes d’inauguration de Notre-Dame ainsi que les expositions Trésors de Reims à l’Orangerie des Tuileries et au musée des Beaux-Arts de Reims. Paul Jamot n’imposa qu’une condition à la Ville de Reims en terminant son testament, par cette phrase : Enfin je lègue au Musée de Reims les bijoux que j’ai fait faire pour ma femme par René Lalique ; je demande qu’ils soient placés dans la salle où l’on groupera les tableaux légués par moi, le plus près possible et si cela se peut, au-dessous du portrait de ma femme par Ernest Laurent. Ce vœu ne fut pas respecté. Il repose à Paris, au Cimetière Montparnasse, sous le monument qu’il fit élever, par l’architecte Auguste Perret et Maurice Denis, pour son épouse Madeleine Dauphin-Dornès en 1913.

Source : LRDR.

Jantzy, Georges.

(1850-1937). Né à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin) le 30 novembre 1850, mort à Reims, 2, rue des Moulins, le 21 mars 1937. Georges Jantzy, d’une famille alsacienne fixée à Reims en juin 1863, fonda plusieurs fanfares et consacra 67 années de son existence au service de l’art musical. Il se révéla parfois comme compositeur et fut fait chevalier de la Légion d’honneur le 14 juillet 1932. Par ailleurs, entré au service de l’Hôtel de Ville, en août 1884, il parvint au grade de chef de bureau des Contributions. En retraite en mars 1915, il continua cependant à apporter son concours, en 1919, pour la reconstitution des archives de son ancien service. Il épousa Joséphine Augustine Naegelen (1865-1955) et repose au Cimetière du Sud.

Source : LRDR.

Jardelle, Roger.

(1894-1959). Maire de Reims. Né à Reims, 165, avenue de Laon, le 30 janvier 1894, y est mort, 48, rue Paul-Vaillant-Couturier, le 8 juin 1959. Roger Gérasime Jardelle, Croix de guerre 1914-1918, médaillé militaire, élu conseiller municipal en 1929, siégea à l’Hôtel de Ville jusqu’au mois de mai 1957, successivement adjoint au maire, premier adjoint et enfin maire de Reims du 26 juillet 1949 au 26 avril 1953. Le 15 juin 1944 il fut arrêté avec plusieurs de ses collègues de la mairie, déporté au camp de Neuengamme ; il fut rapatrié le 18 mai 1945. Chevalier de la Légion d’honneur en 1950, officier de l’Instruction publique, chevalier de la Santé publique, officier de la Couronne de chêne du Luxembourg, il reçut les Palmes académiques en 1931 et la Médaille d’honneur communale en 1952. Roger Jardelle métreur-architecte en 1929, devint architecte-expert. Il épousa à Reims en 1920 Jeanne Marie Hermance Appelle, qui se présenta aux élections municipales, en 1944, sur la liste du parti radical. Il repose au Cimetière du Nord et sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Source : LRDR.

Jazeron, André et Marcel.

1899-1945). Patriote. Né à Épernay le 20 septembre 1899, mort pour la France à Bergen-Belsen le 21 avril 1945. André Jazeron, mécanicien, épousa Charlotte Jeanne Albertine Massy (1902-1969). Il fut reconnu mort en déportation par arrêté du 7 juillet 1994.

(1923-1944). Résistant. Né à Reims, 88, rue Chanzy, le 4 septembre 1923, mort pour la France à Champlat (Marne), ferme de Chantereine, le 28 août 1944 . Marcel André Jazeron, fils du précédent, garagiste, appartenait aux F.F.I. Il épousa à Reims en 1943 Huguette Étiennette Marie Charreau et re-pose au Cimetière du Sud. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Source : LRDR.

Jeunehomme, Jean-Baptiste.

(1737-1806). Maire de Reims. Né à Reims le 7 août 1737, y est mort le 11 décembre 1806. Jean-Baptiste Jeunehomme, imprimeur, président du Conseil municipal de Reims, de 1799 à 1800. On voulut également perpétuer le souvenir de Gabriel Auguste Jeunehomme (1783-1866) qui légua au musée de Reims vingt-cinq œuvres dont la majeure partie était signée des maîtres hollandais et flamands. Il épousa à Reims en 1829 Charlotte Albertine Adzéline de Cambray (1808-1830) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Jobert-Lucas, Pierre Marie.

(1766-1841). Maire de Reims. Né à Reims le 24 avril 1766, décédé à Paris le 27 mai 1841. Pierre Marie Jobert fut à deux reprises maire de la ville de Reims (1796 et 1800) et eut aussi l’honneur de la représenter, sous la Restauration, à la Chambre des députés. Manufacturier, Jobert-Lucas introduisit la filature mécanique à Reims (1816). Sous le Directoire, il fonda l’usine de Bazancourt. Il épousa Marguerite Lucas (1765-1829), veuve de Claude Charles de Récicourt, et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Jolicœur, Henri. (1839-1895). Né à Reims le 3 avril 1839, y est mort, 13, boulevard de la République , le 16 janvier 1895. Henri Charles Jolicœur, fils de pharmacien, fut élève du Collège de Reims, puis de l’École de médecine. Il fut reçu, en 1861, l’un des premiers au concours pour l’externat des Hôpitaux de Paris. Docteur en 1868, il revint à Reims et fut médecin du Bureau de bienfaisance et médecin du Dispensaire. D’abord chef des travaux anatomiques à l’École de médecine, il y fut chargé, en 1878, du cours d’histoire naturelle et de zoologie. Il fut élu conseiller général en 1889. Lorsque le phylloxéra envahit la Champagne, le docteur Jolicœur se fit l’ardent propagateur des moyens de défense contre ce fléau, multipliant les conférences, les articles de presse et les publications. Il fut nommé chevalier de la Légion d’honneur le 1er janvier 1893. Mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Joly, François.

(1815-1891). Maire de Tinqueux. Né à Ludres (Meurthe-et-Moselle) le 24 septembre 1815, décédé à Tinqueux le 24 avril 1891. François Joly, rentier, fut maire de la commune de Tinqueux de 1878 à 1881. Il épousa Marie Nicole Piplère. Leur fille, Louise Henriette, épousa en 1868 Louis Monfeuillart, loueur de voitures et chevaux à Reims, 20, rue de Vesle.

Source : LRDT.

Joussier, Serge.

(1936-1995). Inspecteur de l’Éducation nationale. Né à Maisons-en-Champagne (Marne) le 19 juin 1936, mort à Reims, 38, rue de Courlancy, le 12 octobre 1995. Serge René Michel Joussier, professeur de lettres et de linguistique à l’École normale d’institutrices de Châlons-sur-Marne, fut reçu en 1976 inspecteur de l’Éducation nationale et nommé à Reims en 1978. Il mit en place les classes d’environnement, au sein de la Caisse des écoles. En qualité d’enquêteur social dans les prisons, il aida à la réhabilitation des détenus. Serge Joussier, président de l’association du Centre médico-psychopédagogique de Reims, président de l’association Vivre et apprendre à Orgeval, était officier de l’ordre national des Palmes académiques. Il épousa Françoise Germaine Paulette Coueille, inspectrice de l’Éducation nationale à Reims, puis à Toulouse. Serge Joussier repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Jovin. (v. 310-370). né à Reims. Flavius Jovin, général, lieutenant de Julien, fut commandant de la cavalerie romaine dans les Gaules. Acquis au christianisme, il fit édifier vers 365 à l’emplacement de la future basilique Saint-Nicaise, une église dédiée à saint Agricola, son parent mort martyr. Il reçut le titre de consul en 368. Un sarcophage, dit Tombeau de Jovin, est conservé au musée Saint-Remi. Il est taillé dans un bloc de marbre blanc apporté d’Italie, pèse 7 tonnes et représente sur sa face principale une magnifique scène de chasse, traitée en haut relief. Cette attribution à Jovin fut réfutée dès 1880. Source : LRDR.

Kalas, Ernest. (1861-1928). Architecte. Né à Reims, 16, rue de Contrai, le 10 février 1861, y est décédé, 23, rue Gambetta, le 9 décembre 1928. Philippe Ernest Kalas, architecte-décorateur, fut un savant d’une vaste érudition. Pendant la guerre, il fut l’architecte du palais de Fontainebleau. En 1922 il fonda l’Union rémoise des Arts décoratifs. Nous lui devons le Palais du Champagne, pavillon réalisé pour l’Exposition universelle de 1900, et surtout la remarquable mosaïque du travail du champagne, pour les celliers Mumm, que l’on peut toujours admirer rue de Mars. Il épousa à Reims en 1886 Blanche Honorine Truchon (1866-1934), elle-même artiste peintre, et repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Kiener, Louis.

(1866-1934). Né à Strasbourg le 12 janvier 1866, mort à Reims, 29, boulevard Foch, le 7 janvier 1934. Louis Charles Edmond Kiener, ancien capitaine de cavalerie, officier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1914-1918, s’illustra en proposant courageusement, en septembre 1914, d’accompagner Léon de Tassigny, maire de La Neuvillette, qui s’était engagé à retrouver deux parlementaires allemands dont on avait perdu la trace, ce qui avait valu à la ville de Reims un bombardement de représailles et la menace d’une forte amende (cinquante millions si les deux officiers n’étaient pas retrouvés dans les 24 heures, cent millions s’ils ne l’étaient pas dans les 48 heures). Il épousa Louise Charlotte Martzloff. Leur fille adoptive, Odette Hanhart (1902-1996), veuve en 1ères noces de Roland Édouard Henri Kiener, veuve en secondes noces du général Vidal, légua de très beaux meubles au musée du Vieux Reims. De son côté le général de brigade Robert Marcel Joseph Vidal (…-1984), commandeur de la Légion d’honneur, légua 1437 volumes de sa collection de livres à la bibliothèque Carnegie.

Source : LRDR.

Kinet, Fernand.

(1914-1981). Adjoint au maire. Né à Troyes le 18 Septembre 1914, mort à Reims, 11, rue Alexis-Carrel , le 4 février 1981. Fernand Eugène Kinet, fit toute sa scolarité à Reims. Employé aux Docks Rémois, il fut réquisitionné par le S.T.O. Il refusa de partir en Allemagne et travailla dans une ferme de la région de Fismes. Par la suite, il s’engagea dans la Résistance et, à la veille de la Libération de Reims, fut nommé président du Comité local de Libération. Après le départ des Allemands, il fut 1er adjoint au maire. En 1945, il fut élu conseiller général du 4ème canton. Après les grèves de 1951, il quitta l’usine Laval où il était chef-comptable, et ouvrit un cabinet de comptabilité. Fernand Kinet assura, dès sa création, la présidence de l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance. Il épousa Jeanne Angèle Guistel et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Source : LRDR.

Knoëri, docteur. (1857-1925). Adjoint au maire. Né à Wintzenheim (Haut-Rhin), le 27 novembre 1857, mort à Reims, 2, rue Rogier, le 8 novembre 1925. Jean Knoëri fit ses études à la Faculté de Paris. Jeune médecin, il vint à Reims en 1886, auprès de l’importante colonie de ses compatriotes, plus particulièrement fixés dans le deuxième canton après la guerre de 1870. Conseiller municipal en 1892 et 1900, adjoint au maire en 1904, il fut conseiller général de la Marne en 1895. Officier de la Légion d’honneur, il est mort célibataire. Source : LRDR.

Kochman, Serge. (1939-2004). Premier adjoint au maire. Né à Reims le 16 mars 1939, y est décédé accidentellement le 31 mars 2004. Serge Elian Kochman, interne des hôpitaux de Paris (1960), docteur en médecine (1963), chef de clinique à la faculté et professeur agrégé de médecine (1970), fut le plus jeune doyen de faculté de médecine de France (1974). Adjoint au maire (1983), puis premier adjoint au maire de Reims (1999), conseiller général du 1er canton de Reims (1992) et vice-président du Conseil général, il fut candidat aux élections législatives en 2002. Doyen honoraire de la Faculté de médecine de Reims, ancien directeur de l’Institut Jean-Godinot, Serge Kochman siégea au Conseil supérieur de l’hygiène industrielle de France. Chevalier de la Légion d’honneur (1996), chevalier de l’ordre national du Mérite, officier des Palmes académiques, il reçut en outre la médaille Jeunesse et Sports. Célibataire, il légua la totalité de ses biens à la Ville de Reims et leur usufruit à sa compagne Maryvonne Riva-Girardin. Il repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Krafft, Hugues. (1853-1934). Bienfaiteur. Né à Paris 1er le 1er décembre 1853, mort à Reims, en son hôtel, 36, place du Forum, le 10 mai 1935. Chrétien Pierre Guillaume Hugues Krafft, d’une famille attachée au négoce du vin de Champagne, fut élève au Lycée de Reims de 1865 à 1875, puis partit pour Paris et de lointains voyages. Revenu à Reims en 1908, il y fonda en 1909 la Société des Amis du Vieux Reims qu’il présida de 1909 à 1935. L’hôtel Le Vergeur qu’Hugues Krafft acquit en 1910 afin d’y installer son musée, fut réduit en ruine pendant la Grande Guerre. Il dépensa sans compter sa fortune et son temps pour restaurer l’hôtel avec le plus exact respect des formes du passé. Il légua cet ensemble unique à la Société des Amis du Vieux Reims. Il légua également au musée des Beaux-Arts une collection de 570 dessins, études et tableaux du peintre Brascassat. Chevalier de la Légion d’honneur, mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Krug, Joseph.

(1869-1967). Bienfaiteur. Né à Reims, 36, boulevard du Temple , le 13 octobre 1869, y est mort, 40, boulevard Lundy, le 6 août 1967. Joseph Samuel Krug, négociant en vins de Champagne, juge au Tribunal de commerce, fit don à la Ville de Reims, en 1953, du terrain sur lequel fut édifiée, vers 1970, la cuisine collective des écoles, desservie par cette allée. Il épousa à Paris en 1904 Jeanne Hollier-Larousse (1880-1954), petite-nièce et héritière de Pierre Larousse, qui se consacra à de multiples activités sociales, dont la création de la Goutte de lait et consultation de nourrissons. Elle assura pendant la Grande Guerre la direction d’un hôpital pour soldats blessés et après la guerre, participa à la création du Retour à Reims qu’elle présida de 1935 à 1954. Croix de guerre, chevalier de la Légion d’honneur, médaille de la Résistance, elle reçut la médaille de la Reconnaissance. Les Krug reposent au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.