Les rues de Reims-Métropole - w/y/z

Wachter, rue [entre 1913 et 1922].

<= rue Marceau, => rue Curie [Bétheny].

254 mètres de longueur.

(1861-1910). Aviateur. Né à Baltimore, Maryland, le 16 septembre 1861, mort à Bétheny le 3 juillet 1910. Frank Charles Wachter se tua lors du second meeting, à Bétheny. Il était l’associé principal de la Compagnie Antoinette et avait aidé son beau-frère Léon Levavasseur (1863-1922) à dessiner les Antoinettes. Lors de la première journée de la Grande Semaine d’Aviation de la Champagne, son monoplan Antoinette perdit ses ailes et Charles Wachter se tua devant le public. Son corps fut transporté à la ferme Modelin puis à la gare de Reims. Il repose à Baltimore au Loudon Park Cemetery.

Wagner, esplanade Richard [1982].

<= rue Camille-Saint-Saëns, => rue Arthur-Honegger.

(1813-1883). Compositeur allemand. Né à Leipzig le 22 mai 1813, mort au palais Vendramin Calergi, à Venise, le 13 février 1883. Guillaume Richard Wagner, épousa à Lucerne en 1870 Cosima Liszt (1837-1930), fille de Franz Liszt et de la comtesse d’Agoult, née Marie de Flavigny. Il repose à Bayreuth, dans le jardin de la villa Wahnfried.

Walbaum, rue Auguste [1967].

<= rue Paul-Vaillant-Couturier, => rue Saint-Thierry.

(1819-1896). Né à Reims le 2 mars 1819, y est décédé, 28, rue Cérès, le 31 décembre 1896. Frédéric Auguste Walbaum, manufacturier, chevalier de la Légion d’honneur, président de la Société industrielle, président du Tribunal de commerce, administrateur de la succursale de la Banque de France, directeur honoraire de la Caisse d’Épargne, fut président de la Chambre de commerce de Reims de 1883 à 1893. Il fonda en 1851 l’usine textile Walbaum & Cie, le long de l’actuelle avenue Georges-Clemenceau, qui était une des plus importantes de la place ; elle possédait entre autres, 510 métiers à tisser de tous genres, pour tissus unis, armurés ou jacquart. Auguste Walbaum, fils du négociant en vins de Champagne Henri Louis Walbaum (1780-1869) et de Caroline Élisabeth Fredericke Heidsieck (1788-1868), épousa Marie-Blanche Bègue (1827-1901). Il repose au Cimetière du Nord.

Wargnier, allée Jean-Baptiste [1988].

<= allée Alphonse-Daudet, => impasse [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1778-1857). Maire de Tinqueux. Né à Prouilly le 1er janvier 1778, mort à Reims, 17, place Drouet d’Erlon, le 6 février 1857. Jean-Baptiste Wargnier, adjoint, fit fonction de maire de la commune de Tinqueux, de 1823 à 1826, avec Henri Dehoche, également adjoint. Puis fut maire, de 1827 à 1845, et était encore adjoint en 1856. Absent de 1835 à 1838, ses fonctions furent exercées par son beau-frère Pierre Alexis Coulmaux, ancien maire (voir ce nom). Cultivateur, il épousa à Tinqueux en l’an V (1797) Marie-Anne Coulmaux (1780-1854) et repose à Reims au Cimetière du Nord, sous une belle stèle finement sculptée d’instruments agraires, dite la tombe du cultivateur.

Warnier, parvis Chanoine [1967].

<= 33-37, avenue Jean-Jaurès, => 2, rue Cardinal-Gousset.

(1902-1966). Curé de Saint-André. Né à Reims, 23, boulevard Gerbert, le 8 décembre 1902, mort à Sézanne le 29 octobre 1966. Paul Warnier, petit-fils de Jules Warnier-David, ordonné prêtre en 1928, vicaire à la cathédrale jusqu’en 1935, directeur des Œuvres de la Centrale de Reims, de 1935 jusqu’au 1er septembre 1951, date à laquelle il fut nommé curé de la paroisse Saint-André après avoir été fait chanoine honoraire en 1948. Il venait d’être porté à la présidence de la Commission du clergé auprès de l’archevêque lorsqu’il fut victime d’un accident de voiture. Il repose au Cimetière du Nord.

Warnier, rue [1903].

<= 5-7, place Aristide-Briand, => 13, rue Cliquot-Blervache.

135 mètres de longueur.

Ancienne rue de l’Esplanade, dans le quartier où Jules Warnier habita et développa son importante maison de commerce.

(1826-1899). Député. Né à Reims le 26 août 1826, y est décédé, 1, rue Werlé, le 21 juin 1899. Jules Warnier fut employé dans le commerce de tissus d’Adolphe David, dont il épousa en 1850 la fille Élisa (1829-1895). Il sut donner une grande extension à la maison qui après la mort de son beau-père passa sous sa direction. Président de la Société industrielle, il obtint de la municipalité la création de l’École professionnelle, l’une des premières ouvertes en France. Juge au Tribunal de commerce, membre de la Chambre de commerce, il fut conseiller municipal de Reims et député de 1871 à 1876. Il légua au musée des Beaux-Arts une belle collection de toiles, parmi lesquelles plusieurs Corot. Il repose au Cimetière du Nord.

Watteau, allée Antoine [1974].

<= place Maurice-Utrillo, => rue Raoul-Dufy.

74 mètres de longueur.

(1684-1721). Peintre et graveur. Né à Valenciennes le 10 octobre 1684, Jean Antoine Watteau, ou Wateau, est mort à Nogent-sur-Marne le 18 juillet 1721.

Wattebault, impasse [entre 1876 et 1880].

<= 69-71, avenue de Laon, => 7, rue Périn.

Une rue Wattebault fut débaptisée pour devenir rue Maillefer. Avant 1867 l’impasse Wattebault était le passage Detroux, et se dénommait encore passage Wattebault en 1935. L’accès à l’avenue de Laon, qui se faisait par une étroite ouverture de 89 centimètres de large, a été condamné il y a quelques années. C’était la voie la moins large de la ville.

(1830-1876). Né à Reims le 19 mai 1830, y est mort, 29, faubourg de Laon, le 24 août 1876. Alphonse Marie Vattebault, ou Wattebault, loueur de chevaux et de voitures, entrepreneur de voitures publiques, et son épouse Clarisse Florentine Degalle, née à Hermonville (Marne) le 27 mars 1829, morte à Reims, 11, rue Périn, le 7 août 1903, possédaient plusieurs maisons et de nombreux terrains dans le quartier.

Wattebault, rue.

Créée par Alphonse Marie Vattebault (voir ci-dessus), en grande partie, sur l’emplacement de l’impasse Saint-Thierry. Elle fut rebaptisée rue Maillefer en 1887.

Wawrzyniak, cours Marc [1985].

<= rue Alexis-de-Tocqueville, => dans les champs, vers Trois-Puits.

(1954-1983). Gardien de la Paix. Né à Bruay-en-Artois (Pas-de-Calais) le 23 mai 1954, mort à Reims, place de la République, le 19 juillet 1983. Marc Hugues Wawrzyniak, rejoignit la Compagnie urbaine de Reims, en mars 1983, il y exerça les fonctions de chef d’équipe à la Compagnie de roulement du Corps urbain. Il fut abattu d’un coup de fusil par un ressortissant belge qui tentait de s’enfuir au volant d’un véhicule volé, et fut nommé brigadier à titre posthume. Il épousa Catherine Hélène Ciemniak.

Wenz, rue Paul.

Inaugurée le 4 février 2008.

Werkeyn, rue Louis [1988].

<= avenue du 29-août-1944, => impasse Léon-Bourgeois [Tinqueux].

Ancienne rue Léon-Bourgeois qui prêtait à confusion avec l’impasse du même nom.

(1895-1956). Maire de Tinqueux. Né à Samoreau (Seine-et-Marne) le 20 juillet 1895, mort à Tinqueux, 14, rue Aristide Briand, le 17 mai 1956. Louis Émile Benoît Werkeyn, artisan modeleur, fut adjoint au maire et fit fonction de maire de la commune de Tinqueux, de 1940 à 1943, assisté d’Auguste Humbert, adjoint. Puis fut maire de 1943 à 1945. Il épousa Marthe Esther Amour (1899-1968) et repose à Reims au Cimetière de l’Est.

Werlé, rue [1887].

<= 24-28, boulevard Lundy, => 15-17, rue Savoye.

Ancienne rue Henriot. Louis Henriot fut autorisé en 1887 à ouvrir une rue dans sa propriété et à la dénommer Werlé, elle fut classée voie publique en 1893.

(1801-1884). Maire de Reims. Né à Wetzlar (Prusse) le 30 octobre 1801, décédé à Reims, en son hôtel, 18, rue du Marc, le 20 juin 1886. Mathieu Édouard, comte Werlé, vint à Reims en 1828 où il débuta comme employé de commerce dans la maison de vins de Champagne Veuve Clicquot-Ponsardin. Par ses heureuses initiatives il sut donner à cette affaire une extension considérable. Il devint directeur commercial, puis associé de Mme Clicquot. Commandeur de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, président du Tribunal de commerce, conseiller général de la Marne, il devint maire de 1852 à 1868 et député de Reims de 1862 à 1870. Il épousa à Reims en 1836 Louise Émilie Boisseau (1815-1876) et repose au Cimetière du Nord.

Wiesenthal, rue Simon [2005].

Wiet, rue Eugène [1903].

<= 126-128, rue du Barbâtre, => 151-161, rue Gambetta.

Ancienne rue de Normandie, qui existait déjà en 1765, et s’était appelée auparavant ruelle du Point-du-Jour, d’une maison à cette enseigne.

165 mètres de longueur.

1828-1897). Conseiller municipal. Né à Reims le 15 mars 1828, y est mort, 25, rue des Moulins, le 16 décembre 1897. Edmond Eugène Wiet, chef d’institution à Reims, céda son pensionnat vers 1864. Militant socialiste, conseiller municipal en 1882, conseiller d’arrondissement en 1888, conseiller général de la Marne en 1890. Il épousa Elisabeth Bouquet (1834-1889). Il repose au Cimetière du Sud et son épouse fut inhumée au Chesne (Ardennes). Leur fils, le docteur Edmond Wiet, né à Reims, 1, rue de la Clef, le 16 juin 1856, fut l’élève de Paul Bert et préparateur de physiologie à la Faculté de médecine de Paris, ancien chef des travaux de physiologie de l’École de médecine de Reims et médecin de la prison. Adjoint au maire de Reims pendant douze ans, il fut élu conseiller général du 3e canton, puis fut consul de France au Tonkin, résident-maire de la ville de Haïphong en 1907.

Wilson, boulevard du Président [1925].

<= avenue du Général-de-Gaulle, => 86, rue d’Estienne-d’Orves.

Ancienne rue Marlin, déviée et prolongée.

On dénomma en 1925 un nouveau boulevard de 24 mètres de largeur, qui reliait la rue de l’Union-Foncière à la route de Cormontreuil par la rue Marlin.

(1856-1924). Président des États-Unis. Né à Staunton (Virginie) le 28 décembre 1856, mort à Washington le 3 février 1924. Thomas Woodrow Wilson, président des États-Unis d’Amérique de 1913 à 1921, créateur de la Société des Nations. Il apporta un appui efficace à la France et fut plus particulièrement un bienfaiteur pour notre cité dévastée.

Witry, route de.

<= 255, avenue Jean-Jaurès, => vers Witry-lès-Reims.

Witry, rue de [1886].

<= 224-226, avenue Jean-Jaurès, => 47-51, rue des Gobelins.

Ancienne rue Trieu-Kaisin.

Yser, avenue de l’.

<= 71-73, boulevard Pommery, => 1, rond-point de la Défense.

Foyer Rémois.

La bataille de l’Yser, fut gagnée en octobre 1914 par les Belges sur les Allemands.

Zay, rue Jean.

<= rue Curie, => rue Curie [Saint-Brice-Courcelles].

(1904-1944). Homme politique. Né à Orléans le 6 août 1904, assassiné près de Cusset (Allier) le 20 juin 1944. Jean Élie Paul Zay, avocat, publiciste, député du Loiret de 1932 à 1942, sous-secrétaire d’État à la présidence du Conseil en 1936, ministre de l’Éducation nationale du 4 juin 1936 au 10 septembre 1939. Jean Zay, franc-maçon, était le fils de Léon Zay, franc-maçon lui aussi, directeur du Progrès du Loiret. Jean Zay vint à Reims en 1938 pour les fêtes d’inauguration de la Cathédrale. Partisan de la Résistance, il fut assassiné par la Milice et repose à Orléans.

Zola, rue Émile [1921].

<= 60-62, avenue de Laon, => place Luton.

500 mètres de longueur.

On débaptisa en 1921 la partie de la rue de Neufchâtel comprise entre l’avenue de Laon et la place Luton pour n’en conserver que la partie allant de cette dernière place jusqu’aux limites de l’octroi d’alors.

(1840-1902). Littérateur. Né à Paris le 2 avril 1840, y est mort, accidentellement ou assassiné, le 29 septembre 1902. Émile Zola entretint des relations d’affectueuse sympathie avec le sénateur Diancourt, ancien maire de Reims. Zola fut souvent l’hôte de Victor Diancourt, à Reims, avec lequel il échangea une correspondance suivie. Émile Zola reposait au Cimetière de Montmartre avant son transfert au Panthéon en 1912.