Les rues de Reims-Métropole - b/bl

Bach, allée Jean-Sébastien [1958].

<= 8, place Mozart, => 6, allée Georges-Bizet.

Cette voie n’existe plus depuis la démolition des immeubles en 2004.

(1685-1750). Compositeur allemand. Né à Eisenach le 21 mars 1685, mort à Leipzig le 28 juillet 1750.

Bachelard, allée Gaston [1977].

<= 49, rue de Turenne, => 14, rue André-Gide.

124 mètres de longueur.

(1884-1962). Philosophe. Né à Bar-sur-Aube le 27 juin 1884, mort à Paris. Gaston Bachelard, simple employé des postes, obtint une licence de sciences. Il enseigna la physique et prépara l’agrégation de philosophie. Docteur ès lettres en 1927, il devint professeur à la Faculté de Dijon puis à la Sorbonne de 1940 à 1954. Membre de l’Académie des sciences morales et politiques en 1955, il reçut le Grand prix national des lettres en 1961. Il repose à Bar-sur-Aube.

Bachelier, rue [1903].

<= 45-73, rue de la Bonne-Femme, => 62, rue de la Maison-Blanche.

Ancienne rue de la Chapelle.

(1611-1672). Né à Reims le 17 juin 1611, mort le 4 mai 1672. Pierre Bachelier de Gentès, rendit de grands services aux blessés et aux malades, lors de la bataille de Sillery en 1657 et de la peste de 1668. Il appartenait à cette famille notable, l’une des plus opulentes de la ville, qui donna, au 16e et 17e siècle, six lieutenants des habitants et compta plusieurs érudits et un grand nombre de magistrats.

Baconnes, rue de.

<= chemin des Hautes-Feuilles, => rue de Saint-Remy [Bezannes].

406 mètres de longueur.

Bacquenois, rue [1886].

<= 35-39, rue des Poissonniers, => 91-93, boulevard Général-Leclerc.

220 mètres de longueur.

Ancienne rue du Cimetière-de-la-Madeleine.

Nicolas Bacquenois, né à Beine près de Reims vers 1510, mort probablement à Verdun, entre 1572 et 1579. Bacquenois s’installa comme imprimeur d’abord à Lyon, puis à Reims en 1551 ou 1552 sur les instances du cardinal de Lorraine. Il y fit paraître, en 1553, son Coustumier de Reims, considéré comme un chef d’œuvre de l’art. Son atelier se trouvait dans la rue Saint-Étienne, à l’enseigne Au Lyon, souvenir de son premier établissement. Il maria sa belle-fille Françoise Gosme à Jean de Foigny (voir ce nom).

Bailla, rue.

<= 209-219, rue du Barbâtre, => 18-24, rue Coquillard.

55 mètres de longueur.

Le nom provient d’un bailla sculpté au-dessus d’une porte de la rue ; c’était également le nom de l’une des 44 tours de l’enceinte de la ville et celui du dragon en osier que l’on conservait dans l’ancienne église Saint-Timothée. A la fin du 19e siècle existait à Reims la Société du Grand Bailla, à but philanthropique.

Bailla, cour.

<= 2, rue Bailla, => impasse.

Bain, rue au.

Cette ancienne voie fut réunie en 1841 à la rue Mignotte et à la rue aux Cailloux, pour former la rue Simon.

Dite aussi rue aux Bains, à cause des étuves qui servaient au ban de Saint-Remi, dès 1328.

Bains, chaussée des (1905).

<= Canal, face Château-d’Eau, => chemin de Cormontreuil.

325 mètres de longueur, en 1905.

Cette voie constitue, en partie l’avenue de Champagne, depuis 1982.

Cette voie conduisait aux bains de rivière. On l’appela aussi chemin des Ânes, car il était utilisé par les maraîchers et leurs montures pour se rendre à leurs jardins. Cette voie porta aussi le nom de rue des Bains-Froids, de l’établissement qu’elle desservait.

Bains-Andreaux, rue des (1905).

Seulement qualifié de « Bains Andreaux » en 1905 et 1925. Voie disparue après 1929.

Cette rue desservait l’établissement de bains froids, tenu par Andreau, école de natattion et professeur de gymnastique, en 1856. Les bains Andreau furent fermés en 1874. L’annuaire Matot-Braine de 1925 précise que le nom vient de l’ancien propriétaire du terrain qui, en 1828, voulut y créer une École de natation. On y trouvait, en 1925, le Chalet des Rosiers, la Villa des Roses et le jardinier-rosiériste Dominique Hengen.

Bains-Froids, chaussée des.

Cette voie devint le rue Ledru-Rollin en 1903.

Bains-Froids, rue des.

Cette voie prit le nom de chaussée des Bains.

Baléares, galerie des [1966].

<= 26-28, rue de l’Adriatique, => impasse vers une tour.

Baltique, rue de la [1966].

<= 17, avenue de l’Europe, => rue Général-Carré.

Balzac, rue Honoré de [1965].

<= 3-7, rue Alfred-de-Musset, => rue Anatole-de-Barthélémy.

(1799-1850). Écrivain. Né à Tours le 20 mai 1799, mort à Paris le 18 août 1850. Honoré-de-Balzac est l’auteur de la Comédie humaine, cette vaste fresque de la société française de la Révolution à la fin de la Monarchie de Juillet. Il était le fils de Bernard François Balssa, dit de Balzac (1746-1829), franc-maçon, directeur des vivres, adjoint au maire de Tours. Balzac épousa à Berditcheff, le 14 mars 1850, la comtesse Éveline Hanska (1801-1882) et repose au Père-Lachaise.

Balzac, rue Honoré de [1967].

<= rue Lucien-Léger, => rue du Moulin-à-vent [Cormontreuil].

384 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement Champagne-Ardennes.

Bans, rue des.

Citée en 1638, elle donnait sur la rue Neuve.

Baraquements, chemin des.

<= avenue de Laon, => place de la Belgique.

Redénommé boulevard Albert-Ier en 1934.

Baraques, rue des.

Connue sous ce nom dès 1856, sa dénomination n’était cependant pas officielle. Elle prit le nom de rue du Bastion avant 1876.

Au milieu du 19e siècle, des ouvriers y auraient édifié des habitations très économiques.

Baratier, rue du Général [1937].

<= 32-38, rue Cérès, => 35-37, rue Eugène-Desteuque.

90 mètres de longueur.

Ancienne rue de l’Hôpital.

(1864-1917). Né à Belfort le 11 juillet 1864, mort à Courcy le 17 octobre 1917. Albert Ernest Augustin Baratier, officier de cavalerie, prit part à la bataille de la Marne. Promu divisionnaire, le général Baratier mourut au moment où il faisait une tournée d’inspection dans les tranchées près de Reims. Après avoir été inhumé dans notre ville, où le cardinal Luçon prononça son éloge funèbre, il repose aujourd’hui, conformément à sa volonté, au milieu de ses noirs, au Cimetière de la Maison-Bleue à Cormicy (Marne).

Barau, rue Émile.

Cette rue a été supprimée lors de la création de l’avenue Paul-Marchandeau en 1968.

(1851-1930). Émile Barau était né à Reims, le 11 mars 1851, d’une famille aisée de laquelle il reçut tous les encouragements que peut souhaiter un artiste à ses débuts. Élève de Jettel et de Gérôme, il se plaisait, dès l’âge de vingt ans, à reproduire le paysage champenois qui restera, pendant sa longue et honorable carrière, le thème préféré de ses tableaux. Les critiques, les historiens de l’art le citent parmi les principaux paysagistes du XIXe siècle. Le Musée de Reims ne possède pas moins de quinze toiles d’Émile Barau, dont douze provenant de la donation Henry Vasnier. La plupart reproduisent des aspects de la région rémoise ; toutes témoignent des brillantes ressources de cet artiste comme de la variété de ses inspirations cherchées aussi dans les pays septentrionaux. À côté d’un rustique et vigoureux Jardinage d’automne à Boult-sur-Suippe, qui est son œuvre maîtresse au Musée de Reims, et du décor lumineux de la Vesle à Sept-Saulx, on peut, en effet, goûter la rude poésie de ses Chaumières dans les dunes, à Skaden (Danemark). Les Musées du Luxembourg, à Paris, et de Tours, exposaient également des toiles du paysagiste rémois. Émile Barau a été honoré, à diverses reprises, de récompenses officielles qui ont consacré sa réputation pour le grand public. Décédé le 19 novembre 1930, à Neuilly, à 80 ans, il a voulu reposer au pays natal. Il a été inhumé à Reims, dans le caveau de famille, au Cimetière du Nord. Il était le fils du marchand de bouchons Gaspard Barau dit Bacou (1799-1872) et de Marie Zénaïde Rafflin (1820-1896). La rue Émile Barau a disparu et une seule de ses toiles, de la collection Henry Vasnier, est exposée au Musée.

Barbâtre, rue du.

<= 24-45, rue de l’Université, => 27-30, rue des Créneaux.

Ancien nom d’un faubourg hors la Porte Bazée, dit Barbastrum au Moyen Âge, et qui n’a aucun rapport avec la Via Barbarorum ou Chemin de la Barbarie, faisant le circuit de la montagne de Reims. Sainte Clotilde, par égard pour saint Remi, avait obtenu de Clovis, lors d’une marche militaire, que ses troupes passent à trois lieues de la ville, par le chemin que l’on nomma la Barbarie.

Barbier, rue Commandant [1966].

<= 7-9, rue Émile-Druart, => impasse vers canal.

(1913-1946). Pilote de chasse. Bernard Barbier, le plus jeune capitaine de France, commanda la 2ème escadrille et participa à toutes les missions, 9 victoires de 1939 à juin 1940. Blessé, il fut abattu par la Flak allemande. Il regagna l’Afrique et fit les campagnes d’Italie et de France. Il fut massacré après un atterrissage forcé en Indochine.

Barbusse, rue Henri [1946].

<= 7-9, boulevard Saint-Marceaux, => 42-44, boulevard Pommery.

575 mètres de longueur.

Ancienne rue de Beine, débaptisée par ordre du gouvernement.

(1873-1935). Écrivain. Né à Asnières (Hauts-de-Seine) le 17 mai 1873, mort à Moscou le 30 août 1935. Henri-Barbusse, militant communiste, épousa, en 1898, Hélyonne Mendès, fille du poète Catulle Mendès (1841-1909). Il repose au Père-Lachaise.

Barbusse, rue Henri.

<= rue Voltaire, => C.R. 1 d’Ormes [Tinqueux].

Baron, rue [1903].

<= 62-64, rue de Cernay, => 113, rue Gustave-Laurent.

Ancienne rue des Gaulois.

(1750-1833). Né à Plomion (Aisne), le 7 janvier 1750, mort à Paris le 11 mai 1833. François Louis Jérôme Baron, avocat à Reims, fut président du Tribunal du district de 1791 à 1799, puis siégea au Conseil des Anciens. Il représenta la Marne au Sénat conservateur de 1800 à 1805, devint président de la Cour de justice criminelle de la Marne et, en 1810, conseiller à la Cour d’appel de Paris. Il épousa Marie Jeanne Perette Blavier (1759-1823).

Les élus honorèrent, par la même occasion, la mémoire de son frère cadet, Jean-Baptiste Eustache Baron, né à Plomion, le 28 mars 1760, mort à Reims, 10, place de Ville, le 19 janvier 1839. Avocat, substitut du procureur syndic du district de Reims (1790-1792), officier municipal en l’an III, juge d’instruction de 1800 à 1829 et vice-président du Tribunal civil de Reims de 1829 à 1832. Il épousa Jeanne Charlotte Guénart (1769-1851).

Barot, patinoire Jacques [1991].

<= avenue François-Mauriac.

(1905-1990). Adjoint au maire. Né à Reims, 24, rue de la Justice, le 26 septembre 1905, y est mort, 39, rue Savoye, le 3 septembre 1990. Jacques Bernard François Barot, directeur de cave, fut conseiller municipal dès 1948, pendant 28 ans, adjoint puis 1er adjoint de Jean Taittinger. Il épousa à Reims, en 1929, Marie-Thérèse Louise Geoffroy (1908-1992), du champagne Couvert, dont il eut 9 enfants, parmi lesquels on compte Chantal Maquette, qui fut présidente des Amis de la Cathédrale, Marie-Annick Roger, second adjoint au maire de Reims, et Jean-François Barot, chef de cave de la maison Ruinart, chevalier de la Légion d’honneur. Jacques Barot repose au Cimetière du Nord.

Barre, rue de la.

Ancienne rue du Trésor en 1839. Elle fut débaptisée en 1885 pour devenir rue Ferrand.

Du nom d’un lieudit.

Barrée, place [17e siècle].

<= 1-2, rue Diderot, => 4-7, rue des Cordeliers.

Au 17e siècle, cette place n’était ouverte que d’un côté. Il pourrait aussi y avoir altération du nom place Bary qu’elle portait dès 1250. Au 16e siècle elle portait le nom de place de la Fosse, d’une enseigne portant La fosse aux lions.

Bart, allée Jean.

<= rue Franklin, => impasse [Bétheny].

201 mètres de longueur.

(1650-1702). Marin. Né à Dunkerque le 21 octobre 1650, y est mort le 27 avril 1702. Jean Bart fut corsaire puis officier de la marine royale. Il remporta de nombreuses victoires contre les Anglais et les Hollandais

Barthélémy, rue Anatole de [1932].

<= 310, rue Paul-Vaillant-Couturier, => rue Frédéric-Jacob.

Ce chemin bâti en rue ne portait aucun nom, si ce n’est chemin rural n° 11, jusqu’en 1932.

(1821-1904). Numismate et archéologue. Né à Reims le 1er juillet 1821, décédé à Ville-d’Avray le 27 juin 1904. Anatole Jean-Baptiste Antoine de Barthélémy, élève de l’école des Chartes, conseiller de préfecture, secrétaire général des Côtes-du-Nord, sous-préfet de Belfort en 1854, chevalier de la Légion d’honneur, fut membre de l’Institut en 1887. Il épousa à Paris 8e, en 1861, Marie Aubert. Son frère Édouard de Barthélémy (1830-1888), maire de Courmelois, fut conseiller d’arrondissement du canton de Verzy, en 1870.

Bartholomé, salle Bernard [1979].

<= Gymnase de Bétheny, allée des Pâquerettes [Bétheny].

(1936-1958). Mort pour la France. Né le 16 août 1936, mort le 7 août 1958. Bernard Bartholomé, enfant de Bétheny, est mort pour la France, durant la guerre d’Algérie.

Barthou, boulevard Louis [1935].

<= 65, rue d’Estienne-d’Orves, => 98, rue de Louvois.

En 1935, on sectionna la dernière partie du boulevard Wilson pour honorer Louis Barthou qui venait d’être assassiné.

(1862-1934). Homme politique. Né à Oloron-Sainte-Marie (Pyrénées-Atlantiques) le 25 août 1862, mort à Marseille le 9 octobre 1934. Louis Barthou, avocat, membre de l’Académie française en 1918, fut président du Conseil et sénateur des Basses-Pyrénées. Louis Barthou accompagna le président de la République, Armand Fallières, pour la seconde semaine aéronautique, en juillet 1910, à Bétheny. Veuf depuis 1930, il fut victime de l’attentat contre le roi Alexandre 1er de Yougoslavie et repose au Père-Lachaise. Son fils unique, Max Barthou, fut tué sur le front en 1914.

Bary, impasse de.

<= rue du Champ-de-Mars=> chapelle Foujita.

Emplacement des premières caves édifiées par Victor Clicquot, qui furent ensuite modifiées pour les frères de Bary. Alexandre (1854-1899), Arthur (1856-1913) et Louis (1864-1914) restèrent célibataires. Alexandre de Bary défraya la chronique scandaleuse de la Belle Époque. Il légua de très importantes sommes à ses deux principales maîtresses Clémence Procureur, connue sous le nom de Clémence de Pibrac, et Elvire Boucher, qui devint comtesse de Grammont . Il fit édifier un extraordinaire mausolée dans le parc du château d’Elvire Boucher, à Thuisy. On peut toujours voir celui-ci dans la commune qui porte aujourd’hui le nom de Val-de-Vesle (Marne).

Bascule, place de la.

<= rue de Reims, => rue Neuve [Bétheny].

Basques, allée des [1972].

<= 20, rue du Dauphiné, => passage vers l’allée des Alsaciens.

112 mètres de longueur.

Basse-du-Rempart, rue (1842).

Bastié, parc Maryse [2004].

Parc inauguré le 5 juin 2004, d’environ un hectare, avec boulodrome. Il a pour thème le monde aquatique et fut créé sur le site de l’ancien collège Maryse-Bastié.

(1898-1952). Aviatrice. Née à Limoges (Haute-Vienne) le 27 février 1898, morte à Saint-Priest (Rhône), près Lyon, le 6 juillet 1952. Marie-Louise, dite Maryse Bombec, épousa en 1918, son filleul de guerre, le pilote Louis Bastié († 1926). Capitaine de l’armée de l’Air, elle traversa seule l’Atlantique sud en 1936. Elle fut détentrice de dix records internationaux et se tua au soir d’une journée aéronautique d’essais. Chevalier de la Légion d’honneur, en 1932, elle fut promue officier, en 1937, et fut la première femme reçue commandeur dans cet ordre, à titre militaire, en 1947. Après des obsèques aux Invalides, Maryse Bastié fut inhumée au Cimetière Montparnasse. Le Rémois Marcel Migeo lui consacra une biographie, parue aux éditions du Seuil, dès 1952.

Bastié, rue Maryse [1956].

<= 48-52, rue Léon-Faucher, => 67-71, rue Gosset.

Bastié, rue Maryse [1971].

<= => rue de Sévigné [Tinqueux].

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Écaille.

Bastion, rue du [entre 1856 et 1876].

<= 108-110, avenue Jean-Jaurès, => 46-48, boulevard Carteret.

250 mètres de longueur.

Ancienne rue des Baraques.

Le nom rappellerait le voisinage de l’ancien chemin de ronde de l’octroi disparu à la fin du XIXe siècle.

Battesti, rue du Général [1921].

<= 14-18, rue de Neufchâtel, => 115-119, rue de Brimontel.

Ancienne rue de l’État-Major. Proposée en 1916, ajournée, la nouvelle dénomination intervint en 1921 à la demande du capitaine de la Gendarmerie de Reims, au nom de ses hommes et en son nom personnel.

(1858-1914). Tué en défendant Reims. Né à Gravelines (Nord) le 6 avril 1858, mort à Reims le 25 septembre 1914. Jules Augustin William Léon Battesti, général de brigade, commandait en 1914, la 52e division de réserve de Reims. Il tomba glorieusement, le 25 septembre 1914, pendant le bombardement, à l’extrémité de la rue de Cernay. Une pierre placée à l’entrée de cette rue, marquait l’endroit où il fut tué et son corps reposa au Cimetière de l’Ouest. Il épousa Dorothée Céline Ernestine Dubourt.

Batteux, tribune Albert [2004].

Stade Auguste-Delaune. Tribune inaugurée le 21 octobre 2006.

(1919-2003). Footballeur. Né à Reims le 2 juillet 1919, mort à Grenoble le 28 février 2003. Albert Batteux repose à Meylan.

Battoir, impasse du.

<= rue du Battoir [Bezannes].

46 mètres de longueur.

Battoir, rue du.

<= rue de l’Ancien-Château, => chemin des Têtes-de-Fer [Bezannes].

212 mètres de longueur.

Baudelaire, rue Charles [1965].

<= 4-6, rue Honoré-de-Balzac, => rue Alphonse-de-Lamartine.

(1821-1867). Écrivain. Né à Paris le 9 avril 1821, y est mort le 31 août 1867. Charles Pierre Baudelaire était le fils de Joseph François Baudelaire (1759-1827), né à La Neuville-au-Pont (Marne), et de Caroline Dufaÿs. Il eut une liaison, en 1852, avec Mme Sabatier, dite la Présidente. Il consacra 18 poèmes des Fleurs du mal à Aglaé Joséphine, dite Apollonie Sabatier, fille naturelle du préfet des Ardennes, née à Mézières le 7 avril 1822, morte le 3 janvier 1890 et inhumée à Neuilly. Son salon fut fréquenté par Théophile Gautier, Flaubert, Balzac, Delacroix, Daumier… Baudelaire repose au Cimetière Montparnasse.

Baudet, stade Arlette.

<= route de Taissy [Cormontreuil].

(1951-1988). Adjointe au maire. Née à Reims le 5 juin 1951, décédée le 22 décembre 1988. Arlette Jacqueline Piotin, épouse de Gilles Baudet, adjointe au maire de Cormontreuil, assura le suivi du dossier du stade qui porte aujourd’hui son nom.

Baur, rue Harry [1984].

<= Champ-Paveau, => allée Henri-Vidal [Tinqueux].

Voie de la ZAC du Champ-Paveau.

(1880-1943). Acteur. Né à Montrouge (Hauts-de-Seine) le 12 avril 1880, mort à Paris le 8 avril 1943. Henri, dit Harry Baur, fut l’un des monstres sacrés du cinéma de l’entre-deux-guerres. Il mourut après avoir été torturé par la Gestapo et repose au Cimetière Saint-Vincent, de la butte Montmartre.

Baussonnet, rue [1887].

<= 35-37, rue Ernest-Renan, => 150, rue du Mont-d’Arène.

270 mètres de longueur.

Ancienne rue Lebrun-Lepreux.

(1577-1644). Dessinateur. Né à Reims, paroisse Saint-Hilaire, le 22 janvier 1577, mort en 1644. Georges Baussonnet, fils de magistrat, fut poète, écrivain, historiographe et décorateur. La Bibliothèque municipale possédait une précieuse collection de ses dessins. Il légua ses biens à l’Hôpital général.

Baussonnet, impasse [entre 1906 et 1911].

<= 46-48, rue Baussonnet.

Bavière, allée de la [1966].

<= 3-5, rue de la Baltique, => allée de Lausanne.

80 mètres de longueur.

Bazelaire, rue Docteur Serge [2000].

<= rond-point Vérel, Legros, Creusat, => route départementale 966.

Cette rue fut inaugurée le 13 janvier 2001 en présence de Mme Bazelaire.

(1922-1991). Président du Stade de Reims. Né à Paris 15ème le 15 juillet 1922, décédé à Reims, 24-44, rue du Colonel-Fabien, le 5 décembre 1991. Serge Jean Bazelaire, résistant, chirurgien gynécologue, obstétricien des Hôpitaux, fut professeur à l’École des Sages-femmes du CHR de Reims. Docteur en médecine en 1952, Serge Bazelaire créa trois établissements d’hospitalisation privée, deux spécialisés en chirurgie générale et obstétricale en 1954 et 1959, puis un troisième la polyclinique Les Bleuets II en 1971. En 1973, il reprit et agrandit la polyclinique Les Bleuets IV qu’il regroupa en 1990 avec Les Bleuets II. En 1966, le docteur Bazelaire fut membre du Comité directeur du Stade de Reims, puis en devint président de 1974 à 1990. Il épousa Éliane Isabelle Pierrette Laplace et repose au Cimetière du Nord.

Bazin, rue [1925].

<= 75-79, rue d’Estienne-d’Orves, => impasse.

Ancienne avenue des Tilleuls.

(1836-1895). Musicien rémois. Né à Lille en 1836, mort à Paris le 19 janvier 1895. Gustave Bazin, courtier en vins, musicien et compositeur, avait suivi à Paris, avec Massenet, les cours de Gounod ; il fut d’abord chef de chant au Théâtre Lyrique de Paris, puis, s’étant fixé à Reims, devint directeur de la Sainte-Cécile. Il reconstitua, en 1865, la Musique municipale à la tête de laquelle il resta jusqu’en 1890 et qu’il conduisit de victoire en victoire, jusqu’à l’Exposition universelle de 1889 où elle fut proclamée première musique civile de France. Il épousa Lucie Anduze et repose au Cimetière du Nord.

Béarn, allée du [1973].

<= rue de Normandie, => passage vers la rue de Champagne-Ardenne [Cormontreuil].

39 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Énelle.

Béarnais, allée des [1972].

<= avenue Général-Bonaparte, => passage vers l’allée des Picards.

100 mètres de longueur.

Beaubras, rue Jean [1973].

<= allée Edmond-Pottelain, => passage vers le boulevard Gay-Lussac.

103 mètres de longueur.

(1906-1944). Résistant. Né à Preigney (Haute-Saône) le 4 février 1906, mort pour la France à Brimont (Marne), lieudit Ancienne Redoute du Cran, le 28 août 1944. Jean Paul Antoine Beaubras, ingénieur adjoint des Travaux publics de l’État (Service de la navigation) à Reims, effectua de nombreux transports d’armes et entreposa le matériel parachuté de la Résistance. Arrêté par la Gestapo le 27 août 1944 avec Henri Midol et Edmond-Pottelain, autres résistants du Service de la navigation, il fut fusillé avec eux le lendemain. Il épousa Jeanne Marie Thérèse Ernestine Villemot (1910-1992) et repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Beaufort, place Pascal Émile [1998].

<= chemin de Saint-Étienne, => allée du Mesnil [Bétheny].

(1874-1955). Pascal Émile Beaufort, agriculteur à Bétheny, était le mémorialiste de son village. Dans Les souvenirs d’un vieux paysan il a notamment consigné les principales phases de l’histoire de Bétheny.

Beaulieu, rue du Lieutenant-Colonel [1969].

<= rue de Salzbourg, => rue de Salzbourg.

Le lieutenant-colonel Beaulieu commandait le 100e régiment d’infanterie qui s’illustra à la défense de Reims, lors de l’offensive allemande de mai et juin 1918.

Beaumarchais, rue [1979].

<= rue Fénelon, => rue Blaise-Cendrars.

(1732-1799). Écrivain. Né à Paris le 24 janvier 1732, y est mort le 18 mai 1799. Pierre Augustin Caron de Beaumarchais, horloger, fut l’inventeur de la montre à échappement. Musicien, maître de harpe des filles de Louis XV, il est surtout connu comme auteur dramatique. Beaumarchais repose au Père-Lachaise.

Beaumont, rue Yves [1966].

<= 15-17, rue Adolphe-Laberte, => 31-33, rue Adolphe-Laberte.

Une réserve municipale des ateliers de la voirie, située rue …, porta le nom de Réserve Yves Beaumont. Elle disparut vers 1985.

(1900-1959). Directeur de la voirie. Né à Saint-Servan-sur-Mer (Ille-et-Vilaine) le 25 novembre 1900, mort à Reims, 1, rue des Jardins, le 12 juillet 1959. Yves Joseph Auguste Louis Beaumont entra au service de la Ville de Reims, en 1923, en qualité d’ingénieur. Il devint directeur des Services de la voirie en 1929. Il prit une part considérable dans la reconstruction de Reims, rendant à ce titre d’éminents services à la Ville. Il épousa Fernande Madeleine Meurant. Il se suicida et repose au Cimetière du Nord.

Beauregard, allée de.

<= rue du Jardin-Petit [Bezannes].

47 mètres de longueur.

Beauregard, impasse [entre 1914 et 1922].

<= 6-8, chaussée Bocquaine, => chemin des Naussonces.

Beauséjour, école maternelle [1967].

<= 1, rue de la Croix-Cordier [Tinqueux].

Beauséjour, école primaire.

<= 35, rue Danièle-Casanova [Tinqueux].

Beccue, allée Georges [1987].

<= rue Louis-Paul-Bocquet, => rue de la Bonne-Femme.

80 mètres de longueur.

(1912-1979). Adjoint au maire. Né à Nieppe (Nord) le 7 mai 1912, décédé à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 10 septembre 1979. Georges Édouard Beccue, arrivé à Reims en 1935, monta un atelier de réparation de poids lourds. Son entreprise employa trente salariés en 1979. Il fut président de la Chambre départementale du cycle et de l’automobile, président de l’Union nationale des évadés de guerre, conseiller municipal et adjoint au maire de Reims de 1959 à 1979, conseiller général de Reims, juge au Tribunal de commerce. Croix de guerre 1939-1945, il fut promu officier de l’ordre national du Mérite. Il épousa Georgette Eugénie Juliette Bodenchatz (1914-1999) et repose au Cimetière du Sud.

Becker, cours Jacques [1981].

<= allée Jean-Grémillon, => allée Albert-Préjean [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1906-1960). Cinéaste. Né à Paris le 15 septembre 1906, y est mort le 21 novembre 1960. Jacques Becker ne réalisa que 13 films, mais de grande qualité, de 1942 à 1960, dont Casque d’or. Le plus français des cinéastes français, dit-on, repose au Cimetière Montparnasse.

Becquerel, impasse Antoine [1978].

<= allée Jacques-Monod, => impasse [Bétheny].

79 mètres de longueur.

Il semblerait que la commission des rues ait voulu honorer son petit-fils, le physicien Antoine Henri Becquerel (1852-1908), gendre de Jules Jamin (voir ce nom), qui reçut le prix Nobel de physique, en 1903, pour avoir découvert la radioactivité. La délibération du 17 octobre 1978 précise bien : Antoine Becquerel, Prix Nobel 1903, et dénomme six autres voies à d’autres Prix Nobel. Il y a eu confusion des prénoms, le prénom usuel du grand physicien est bien Henri et non Antoine.

(1788-1878). Physicien. Né à Châtillon-Coligny (Loiret), mort à Paris. Antoine Becquerel, membre de l’Académie des sciences, est connu pour ses travaux sur les piles. Son petit-fils, fils et père de physicien, tous polytechniciens, tous professeurs de physique au Muséum d’histoire naturelle et tous membres de l’Académie des sciences, Henri Becquerel est le plus célèbre de cette fameuse lignée, grâce à la découverte de la radioactivité.

Becquerel, rue Henri [2006].

<= , => [Tinqueux].

Beethoven, allée [1958].

<= rue Maurice-Ravel, => rue Hector-Berlioz.

195 mètres de longueur.

(1770-1827). Compositeur allemand. Né à Bonn le 15 décembre 1770, Ludwig van Beethoven est mort à Vienne le 26 mars 1827.

Beine, chemin de.

Cette voie fut redénommée rue Général Carré, en 1894.

Beine, rue de.

Débaptisée, en 1946, pour répondre à un ordre du gouvernement, elle est devenue rue Henri-Barbusse.

Cette voie ouvrait sur la route qui conduit à Beine.

Béjot, rue Monseigneur-Georges [2001].

<= rue Maurice-Prévoteau, => route de Reims à Vervins.

Nouvelle voie inaugurée fin septembre 2002.

(1896-1987). Évêque auxiliaire. Né à Besançon (Doubs) le 23 août 1896, mort à Reims, 18, rue de l’Écu, le 25 juillet 1987. Georges Stanislas Jean Béjot, fils de pharmacien, vicaire général à Besançon, y fut sacré évêque auxiliaire en 1947. En 1955, Mgr Béjot arriva à Reims pour y occuper successivement les fonctions d’évêque auxiliaire de Mgr Marmottin, de Mgr Marty en 1960 et de Mgr Maury en 1968 jusqu’en 1971, date à laquelle il prit sa retraite. Il se retira chez les Clarisses de Tinqueux et y exerça pendant 17 ans un ministère d’accompagnement spirituel. Chevalier de la Légion d’honneur, Mgr Béjot était en outre décoré de la Croix de guerre.

Bel-Air, rue du [1887].

<= 23-25, rue de Solférino, => 3, rue Eugène-Godart au Petit-Bétheny.

400 mètres de longueur.

Nom donné à la rue par ses premiers habitants, en raison de sa situation en pleins champs. Elle existait sous ce nom en 1876, mais n’était pas reconnue par l’Administration. Son nom fut maintenu en 1887 et officialisé en 1894.

Belfort, rue de [avant 1876].

<= 74-78, rue de Cernay, => 19-23, rue Henri-Barbusse.

70 mètres de longueur.

En souvenir de l’héroïque résistance de Belfort en 1870-1871.

Belges, boulevard des [entre 1926 et 1933].

<= 360-368, avenue de Laon, => 77, rue de Brimontel.

Belges, place des [après 1936].

<= 174, boulevard Albert-Ier, 360-374, avenue de Laon, => 1-2, boulevard des Belges.

Belgique, place de la [1925].

Cette place fut débaptisée en 2001 pour prendre le nom de place Max-Rousseaux.

Dénommée ainsi en 1925 pour conserver le souvenir du dévouement et de la fidélité du petit peuple belge dont l’héroïque attitude, en 1914, contribua à retarder la marche de l’envahisseur et à rendre moins terribles pour notre pays les conséquences de l’invasion.

Belin, rue [avant 1876].

<= 102-104, rue Émile-Zola , => rue Émile-Senart.

360 mètres de longueur.

(1793-1865). Maire de Reims. Né à La Ferté Milon (Aisne) le 7 novembre 1793, mort à Reims, impasse du boulevard du Temple, le 28 juin 1865. Théodore Denis Belin, notaire et banquier, remplit les fonctions de maire de Reims du 27 janvier 1850 au 22 septembre 1852. Il épousa à Reims, en 1819, Jeanne Louise, dite Jenny Clicquot et repose au Cimetière du Nord.

Bellay, allée du [1965].

Voir à Du Bellay.

Belle-Humeur, allée de la [entre 1922 et 1925].

<= 25, allée de l’Argonne, => impasse.

68 mètres de longueur.

Foyer Rémois.

Belle-Image, rue de la [dès le 13e siècle].

<= 7-9, rue Jean-Jacques-Rousseau, => 1, rue du Temple.

75 mètres de longueur.

Nom dû à une statue de la Vierge, à l’angle de cette rue et de la rue du Temple. La rue était connue sous ce nom dès 1290. Son nom pourrit venir aussi d’une ancienne enseigne peinte.

Belle-Tour, place.

Ainsi dénommée en 1840, elle fut débaptisée en 1941 pour prendre le nom de place Paul-Jamot.

Belle-Tour, rue [1840].

<= 25-27, rue Montoison, => 62-64, rue Ponsardin.

25 mètres de longueur.

La Belle-Tour faisait partie de l’enceinte de la ville bâtie de 1502 à 1522, elle se trouvait approximativement à l’angle du boulevard de la Paix et de la rue de l’Isle. C’était la plus vaste et la plus importante du système de défense ; les murs y atteignaient une épaisseur de 5 m 80. Elle fut démolie en 1817. Sur son emplacement on édifia le couvent de l’Adoration Réparatrice, lui-même démoli pour faire place à une résidence.

Bellevue, boulevard.

Celui-ci devint avenue du 18-juin-1940 en 1969.

Belly, rue [1892].

Ancienne rue Brébant. Cette voie disparut entre 1933 et 1935.

En souvenir de Mme Belly qui légua plus de 100.000 Francs aux établissements de bienfaisance de la ville.

Benoist-Malot, rue [1937].

<= 162-164, rue Ledru-Rollin, => impasse.

Ancien chemin de l’Enfance.

(1780-1836). Conseiller municipal. Né à Reims le 23 juin 1780, y est mort, 8, rue de Berry, le 30 octobre 1836. Pierre Roland Benoist-Malot, manufacturier, contribua à développer dans notre ville la fabrication du mérinos. Attaché à la première des filatures, celle de Jobert-Lucas à Bazancourt, il fonda en 1804 l’établissement du Mont-Dieu (rue du Barbâtre). Il fut juge au Tribunal de commerce et conseiller municipal de Reims. Il épousa Françoise Hélène Malot (1782-1846) et repose au Cimetière du Nord.

Bérenger, passage (1922).

<= 15-17, chaussée Bocquaine => 14, rue Polonceau..

Bérenger, rue (1925).

<= 15-17, chaussée Bocquaine => 14, rue Polonceau..

Berceaux, chemin des.

<= rue des Berceaux, => rue Marguerite-Yourcenar [Bétheny].

537 mètres de longueur.

Berceaux, rue des.

<= place des Tilleuls, => rue de Courcy [Bétheny].

438 mètres de longueur.

Ancienne rue de derrière-les-Berceaux, en 1919.

Bérégovoy, rue Pierre [1993].

<= Collège Reims-Sud [Cormontreuil].

245 mètres de longueur.

Voie nouvelle desservant le collège Reims-Sud au lieudit Les Grands Godets.

(1925-1993). Homme politique. Né à Déville-lès-Rouen, mort entre Nevers et Paris au cours de son transfert. Pierre Bérégovoy, socialiste, fut ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, puis ministre de l’Economie, et enfin premier ministre en 1992-93. Il se serait suicidé.

Berger, rue Daniel [1978].

<= rue Pasteur, => rue Léon-Blum [La Neuvillette].

(1937-1960). Né à La Neuvillette le 23 décembre 1937, mort pour la France à Levasseur, Constantine, Algérie, le 4 mars 1960. Daniel Marcel Berger, maréchal des logis, fut tué quatre mois avant sa libération et fut décoré à titre posthume de la Croix de la valeur militaire avec palme ainsi que de la Médaille militaire.

Bergerie, rue de la [2006].

<= rue Victor-Lambert, => rue de Saint-Remi [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Bergeronnettes, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 2, allée de la Mésange, => impasse.

53 mètres de longueur.

Foyer Rémois.

En 1925 et 1936, cette voie se nommait allée de la Bergeronnette.

Bergier, place Nicolas [1887].

<= 30-31, rue des Gobelins, => 35-40, rue des Gobelins.

100 x 70 mètres.

Ancienne place Jean-Baptiste-de-La-Salle.

(1567-1623). Historien. Né à Reims le 1er mars 1567, mort au château de Grignon le 18 août 1623. Nicolas Bergier, licencié ès lois, procureur de l’échevinage, avocat, homme de lettres, jurisconsulte, enseigna au Collège des Bons-Enfants et à la Faculté de droit de l’Université de Reims. Il fut nommé, grâce à son ami le président de Bellièvre, historiographe de France, et fut l’auteur du Dessein de l’histoire de Reims et de l’Histoire des Grands Chemins de l’Empire Romain. Il épousa à Reims, en 1597, Marie Quatresols, veuve de Gérard Queutelot, procureur au siège présidial de Reims. Il repose dans l’église de Thiverval (Yvelines).

Bergson, rue [1973].

<= rue Pierre-Taittinger, => impasse vers les Facultés de Droit et de Lettres.

(1859-1941). Philosophe. Né à Paris le 18 octobre 1859, y est mort le 4 janvier 1941. Henri Bergson, professeur au Collège de France, fut membre de l’Académie française et obtint le prix Nobel de littérature en 1927. Il repose à Garches (Hauts-de-Seine).

Berlioz, rue Hector [1958].

<= 102-161, rue de la Bonne-Femme, => impasse.

Une partie de cette rue a pris le nom de rue Gioacchino-Rossini, en 2005, dans le cadre de la restructuration du quartier Wilson.

(1803-1869). Compositeur. Né à La Côte-Saint-André (Isère) le 11 décembre 1803, mort à Paris le 9 mars 1869. Hector-Berlioz, membre de l’Institut en 1856, repose au Cimetière Montmartre.

Berlioz, boulevard Hector.

<= avenue John-Kennedy, => allée Frédéric-Chopin [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement boulevard Hector-Berlioz – La Neuvillette.

Bernanos, rue Georges [1975].

<= rue George-Sand, => rue Bergson.

(1888-1948). Écrivain. Né à Paris le 20 février 1888, mort à Neuilly-sur-Seine, hôpital américain, le 6 juillet 1948. Georges Bernanos, catholique intransigeant, repose à Pellevoisin (Indre).

Bernard, rue Claude [1970].

<= rue Roger-Salengro, => avenue Paul-Vaillant-Couturier [Tinqueux].

Voie du lotissement du Val de Muire.

(1813-1878). Physiologiste. Né à Saint-Julien (Rhône) le 13 juillet 1813, mort à Paris le 10 février 1878. Claude Bernard, membre de l’Académie française, définit les principes fondamentaux de la recherche scientifique. Il repose au Père-Lachaise.

Bernex, rue de [1978].

<= place des Trois-Fontaines, => rond-point hypermarché Leclerc [Saint-Brice-Courcelles].

Cette rue, bien que dénommée officiellement le 30 juin 1978, fut à nouveau dénommée le 22 juin 1990.

Commune de Haute-Savoie, près d’Evian-les-Bains, dans laquelle le SIVOM Saint-Brice-Courcelles-Cormontreuil fit l’acquisition de la maison familiale de l’Aucale. Y sont organisées des classes de neige depuis 1977.

Bernhardt, avenue Sarah [1981].

<= rue du 29-août-1944, => rue de la Croix-Cordier [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1844-1923). Tragédienne. Née à Paris le 25 octobre 1844, y est morte le 26 mars 1923. Henriette Rosine Bernard, dite Sarah Bernhardt, sociétaire de la Comédie-Française, excella aussi au Boulevard avant de fonder son propre théâtre. Ses interprétations de Phèdre, de La Dame aux camélias et de L’Aiglon sont demeurées fameuses. On dut l’amputer d’une jambe en 1915. La Divine repose au Père-Lachaise.

Berriot, rue.

Redénommée rue Maldan en 1887.

Du nom de l’entrepreneur qui contribua à sa création. Probablement Jean-Baptiste Alphonse Berriot qui était peintre en bâtiments dans cette rue en 1897. Né à Saint-Erme (Aisne) le 24 novembre 1843, il épousa Louise Joséphine Lemerle, d’Hermonville, puis Thérèse Pincebourde, veuve Legrand.

Berru, rue de [entre 1876 et 1880].

<= 51-53, boulevard Carteret, => 43-45, rue Henri-Barbusse.

225 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Lune.

Village des environs de Reims.

Berry, allée du [1973].

<= rue de Normandie, => rue de Champagne-Ardenne [Cormontreuil].

39 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Énelle.

Berry, rue de [1722].

Ancienne rue du Trou-du-Cul. Redénommée en mémoire de la visite que fit à Reims la célèbre duchesse de Berry au sacre de Louis XV. Elle fut comprise en 1841 dans la rue de Monsieur.

Berry-au-Bac, rue de (entre 1922 et 1925).

<= 377-379, avenue de Laon, => rue de Cormicy.

Redénommée rue Émile-Maupinot, en 1929.

De la commune de ce nom située dans l’Aisne, entre Reims et Laon.

Bert, écoles Paul.

<= 100, route de Witry (école primaire).

<= 2, rue Sidi-Bel-Abbès (école maternelle).

(1833-1886). Physiologiste et homme politique. Né à Auxerre le 17 octobre 1833, mort à Hanoï (Indochine) le 11 novembre 1886. Paul Bert, franc-maçon, préfet, député de l’Yonne de 1872 à 1886, fut ministre de l’Instruction publique et des Cultes, de novembre 1881 à janvier 1882, gouverneur de l’Annam et du Tonkin. Membre de l’Académie des sciences, il étudia la physiologie de la respiration. Paul Bert repose à Auxerre.

Bert, rue Paul [entre 1911 et 1913].

<= route de Bétheny, => rue Alain-Colas [Bétheny].

328 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Procession, en 1911.

Berthelot, boulevard Marcelin [1972].

<= place du Souvenir-Français, => allée Paul-Halary, boulevard des Tondeurs.

(1827-1907). Chimiste et homme politique. Né à Paris le 25 octobre 1827, y est mort le 18 mars 1907. Pierre Eugène Marcelin Berthelot, chimiste, membre de l’Académie de médecine (1863), de l’Académie des sciences (1873) et de l’Académie française (1900). Franc-maçon, il fut sénateur inamovible (1881-1907), ministre de l’Instruction publique (1886-1887), puis des Affaires étrangères (1895-1896). Grand’croix de la Légion d’honneur, il repose au Panthéon.

Bertin, rue (1762).

<= 11-13, place Royale, => 4-6, place du Forum.

40 mètres de longueur.

Bien que dénommée dès 1762, elle ne fut construite qu’en 1769, sur l’emplacement de l’ancienne rue de l’Épicerie. Le nom de Bertin se lisait encore, en 1897, gravé sur la pierre à trois angles de cette rue. Aux deux angles vers le marché, on lisait aussi les noms de Marché aux Draps et de rue de la Pâtisserie. Elle prit le nom de rue Lepelletier durant la Révoultion.

(1720-1792). Ministre. Né à Périgueux le 24 mars 1720, mort à Spa (Belgique) le 16 septembre 1792. Henri Léonard Jean-Baptiste Bertin, comte de Bourdeille, ministre de Louis XV, fut contrôleur général des Finances, secrétaire d’Etat de 1763 à 1780. Il favorisa la construction de la place Royale, suivant les projets de Legendre, en 1772 et mourut célibataire.

Bertin, impasse.

<= 2, rue Bertin.

Ancienne impasse du Commerce, au 19e siècle, dont le nom viendrait des maisons de commerce des rues Nanteuil, Bertin et Cérès qui y avaient une sortie.

Berton, rue Louis [1903].

<= 18-20, rue des Murs, => 21, rue des Augustins.

Ancienne rue des Petits-Augustins, dénommée Berton, sous Charles Arnould, deviendra par la suite Louis Berton.

(1746-1811). Né à Reims le 6 mars 1746, y est mort, rue Dieu-Lumière, le 20 juillet 1811. Louis Sébastien Berton, principal de l’École militaire de Brienne, directeur du Collège de Compiègne, fut premier proviseur du Lycée, créé à Reims par décret du 16 floréal an XI, de 1804 à 1808.

Bertonnerie, rue de la [1952].

<= 65, rue Albert-Thomas, => 1, rue Charles-Hiltgen.

La Bertonnerie est un lieudit bien connu des routiers et des chasseurs, tout près du carrefour de la route nationale 44 de Reims à Châlons et de l’embranchement de la route de Sainte-Menéhould. De là le regard s’étend vers la montagne de Reims au Sud et la grande plaine de Champagne à l’Est. Situé à proximité du terrain d’aviation de Reims-Prunay, sur la route de Sainte-Ménehould, on y trouve l’ancien pavillon de chasse de la famille Olry-Rœderer.

Bertrand, rue Louis [1971].

<= rue Curie, => rue de Luzarches [Saint-Brice-Courcelles].

(1890-1971). Maire de Saint-Brice-Courcelles. Né à Saint-Pierre Bénouville (Seine-Maritime) le 27 janvier 1890. Octave Louis Sylvain Bertrand, ancien combattant 1914-1918, Croix de guerre, fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1950 à 1970. Établi charron, puis menuisier à Saint-Brice, veuf de Marie Louise Renée Marcelle Boillet, il y épousa, en 1935, Marie Augustive Fauvet († 1953), veuve de Jules Constant Julien Fauvet († 1926), lui aussi charron à Saint-Brice.

Bétheniville, rue de [1887].

Rue ouverte et dénommée en 1887. Elle longeait alors l’établissement Lelarge. Elle fut débaptisée en 1950 pour devenir rue Gustave-Laurent. Une pétition des habitants de la rue, en 1955, demanda le rétablissement de son ancien nom du fait de la confusion avec la rue Jules-Laurent.

Bétheny, avenue de.

Cette voie fut réunie à la rue de Bétheny en 1903 pour ne plus former qu’une seule rue qui commençait alors boulevard Lundy.

Bétheny, chemin de.

Cette voie prit, en 1841, le nom de rue du Champ-de-Mars.

Bétheny, place de.

Elle fut redénommée place du Docteur-Knoëri, en 1927.

Bétheny, route de.

<= 79, rue de Bétheny, rue du Chalet, à Reims, => pont SNCF [Bétheny].

756 mètres de longueur.

Bétheny, rue de [1903].

<= 7, place du Docteur-Knoëri, => 137, rue du Chalet.

645 ou 628 mètres de longueur.

La rue et l’avenue de Bétheny furent réunies en 1903 pour ne plus former qu’une seule rue qui commençait alors boulevard Lundy. Au milieu du 19e siècle la rue de Bétheny prenait fin à l’emplacement de l’ancien marché Saint-André, puis absorba l’ancien chemin de Boult. Le début de la rue de Bétheny jusqu’à place du Docteur-Knoeri fut débaptisé en 1932 pour prendre le nom de rue Camille-Lenoir.

Bétheny, rue de [1952].

<= 46-48, avenue Nationale, => chemin vicinal de Bétheny [La Neuvillette].

1500 mètres de longueur.

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue de Bétheny à La Neuvillette fut nouvellement dénommée officiellement rue de Bétheny – La Neuvillette.

Bethléem, rue de [1958].

<= 24-26, rue Jacquart, => 15-19, rue Ferrand.

En souvenir de l’Orphelinat de Bethléem, fondé en 1837 par l’abbé Charlier (voir à ce nom), et qui occupait les vastes terrains donnant sur les rues Jacquart et Camille Lenoir. Il pouvait recevoir 150 garçons. Ce nom fut peu à peu étendu à la désignation du quartier lui-même. En septembre 1914, les bâtiments furent détruits. Les terrains furent acquis en 1957 par l’Effort rémois qui y édifia l’importante cité Jacquart. Le Foyer Saint-Remi de la rue Féry est issu de l’Orphelinat de Bethléem.

Bettignies, rue Louise de [1971].

<= => rue de Sévigné [Tinqueux].

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Écaille.

(1880-1918). Héroïne. Née à Saint-Amand-les-Eaux (Nord) le 15 juillet 1880, morte à Cologne (Allemagne), hôpital Sainte-Marie, le 17 septembre 1918. Louise Marie Jeanne Henriette de Bettignies organisa à Lille, dès octobre 1914, en accord avec l’Intelligence Service, un vaste réseau de renseignements. Elle devint chef du Service secret, pour le Nord de la France, où elle dirigea près de 250 agents. Trahie, elle fut arrêtée à Tournai, par les Allemands, en 1915. Internée à Bruxelles, puis à Cologne, où elle fut mise au cachot, elle mourut en captivité. Ses restes furent transportés à Saint-Amand le 20 février 1920.

Bettinger, rue Docteur-Lucien [1963].

<= 430-434, avenue de Laon, => rue Docteur-Schweitzer.

(1884-1945). Résistant. Né à Reims, 35, rue de Vesle, le 17 janvier 1884, mort pour la France au camp de Dachau le 2 février 1945. Charles Lucien Bettinger, fils de médecin, s’installa à Reims en 1909, passionné d’entomologie, il possédait une collection de plus de 20.000 coléoptères européens. Sous l’Occupation allemande, il aida les jeunes gens à se soustraire au service du travail obligatoire et donna ses soins aux parachutistes blessés. Arrêté par la Gestapo en 1944, il fut déporté et soigna ses camarades atteints de typhus, il le contracta lui-même et en mourut. Il fut reconnu mort en déportation le 13 février 2001. Il épousa à Paris, en 1909, Lucie Thérèse Jacquemart (1887-1952). Rémoise, elle repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Bey, rue du [entre 1913 et 1922].

<= 51-53, rue de Tunis, => 52, rue de la Goulette.

Titre du souverain de Tunisie.

Bezançon-Perrier, rue [1903].

<= 54, rue de Bourgogne, => 5-7, rue Blondel.

Rue nouvellement percée en 1903. Le nom fut déformé en Bezançon.

(1745-1811). Député. Né à Reims, paroisse Saint-Denis, le 28 juillet 1745, y est décédé, rue des Capucins, le 28 février 1811. Charles-Euphrasie Bezanson-Perrier, commissaire de voiture et cultivateur, fut officier municipal en 1790. Envoyé par le département de la Marne à l’Assemblée législative (1791-1792), Bezanson s’occupa surtout des questions agricoles et militaires. Il organisa le camp de Soissons. À son retour à Reims en 1792, il fut nommé commissaire des guerres. En l’an II il devint administrateur du district et fit partie de la société des Jacobins. Il épousa à Reims, en 1782, Claude Pérette Martine Perrier (1749-1819). Le philosophe Hippolyte Taine, né à Vouziers, appartenait à cette famille par sa mère.

Bezannes, chemin de.

Cette voie de Cormontreuil fut dénommée rue de Bezannes en 1905.

Bezannes, impasse de [1958].

<= 55 ter-57, rue de Bezannes.

Bezannes, route de [1987].

<= rue François-Mauriac, => Bezannes.

Bezannes, route de.

Celle-ci est devenue rue de Bezannes, en 1892, pour ne plus faire confusion avec une autre route de Bezannes qui partait de Fléchambault et fut alors appelée rue de la Maison-Blanche.

Bezannes, route de.

Rebaptisée rue de la Maison-Blanche en 1892.

Bezannes, rue de [1892].

<= 44-46, avenue d’Épernay, => rue Lieutenant-colonel-Schock.

800 mètres de longueur.

Ancienne route de Bezannes.

Bezannes, rue de [1905].

Ancien chemin de Bezannes, cette voie de Cormontreuil fut dénommée rue Lucien-Léger en 1945.

Biébuyck-Chauvet, rue [1963].

<= 68-80, rue de Louvois, => 9-11, boulevard Louis-Barthou.

Voie desservant un immeuble de l’Effort Rémois.

(1840-1924). Bienfaitrice. Née à Reims, 55, rue du Barbâtre, le 15 février 1840, y est décédée, 48, rue du Barbâtre, le 10 juillet 1924. Fille du boulanger Chauvet-Sépierre, Constance Chauvet, épousa à Reims, en 1872, le négociant en tissus Charles Louis Biébuyck (1832-1903). Elle légua à la Ville de Reims un immeuble et un capital. Les Biébuyck-Chauvet reposent au Cimetière du Sud.

Bienfait, rue du Docteur [1903].

<= 28-30, avenue de Paris, => 1, chemin des Bons-Malades, impasse.

225 mètres de longueur.

Ancien chemin des Bons-Malades, dénommé en 1903 rue Bienfait, devenue par la suite rue du Docteur-Bienfait.

(1819-1897). Adjoint au maire. Né à Reims le 12 octobre 1819, y est décédé, 37, boulevard de la République, le 30 décembre 1897. Nicolas Jules Bienfait, docteur en médecine, chevalier de la Légion d’honneur, fut adjoint au maire, conseiller général de la Marne, vice-président du Conseil général de la Marne. Il épousa Aimé Tassin (1826-1883), puis en 1885 Cécile Ragot (1837-1897), veuve de Charles Didier. Il repose au Cimetière du Nord.

Billa, collège Paulette [2001].

<= 1, rue du Général-Kléber [Tinqueux].

Ce collège fut inauguré le 10 décembre 2001, en place de l’ancien collège Paul Éluard.

(1908-2000). Maire de Tinqueux. Née à Vineuil (Loir-et-Cher) le 8 décembre 1908, décédée à Reims, 48, rue de Sébastopol, le 27 février 2000. Paulette Madeleine Billa, maraîchère, puis secrétaire, fut maire de la commune de Tinqueux d’avril 1945 à 1983. Résistante, elle siégea au Conseil municipal dès 1944. Elle se dévoua pendant 38 ans pour la commune. Avec Mme Léon Schiffer, née Marie-Thérèse Fossas (1910-2001), elle fonda en 1973 le Club du 3ème Âge. Chevalier de la Légion d’honneur en 1976, elle fut promue commandeur de l’Ordre national du Mérite. Paulette Billa fut l’épouse de Pierre Alexandre Girard, dont elle eut un fils, Raymond Girard, mort pour la France, en Algérie, en 1956. Elle repose à Tinqueux auprès de ses parents.

Billard, rue du Docteur [1969].

<= rue Pierre-Taittinger, => rue François-Legros.

(1893-1968). Maire de Reims. Né à Malesherbes (Loiret) le 24 février 1893, mort à Reims, 21, rue Savoye, le 3 juillet 1968. Jean Jacques Auguste Billard, officier de la Légion d’honneur, chirurgien, professeur honoraire de clinique chirurgicale à la Faculté de médecine et chef du service de chirurgie des hôpitaux de Reims. Résistant, il fut maire de Reims de 1944 à 1945. Fils et petit-fils de médecin, il épousa à Reims, en 1925, Anne-Marie Antoinette Lardennois (1900-1964), fille du docteur Henry Lardennois. Ils reposent tous deux au Cimetière du Nord.

Bir-Hakeim, rue de [1961].

<= boulevard Général-Leclerc, => boulevard Louis-Rœderer.

Cette dénomination fut proposée dès 1956.

Rappelle la localité dans laquelle, du 27 mai au 11 juin 1942, les troupes françaises libres, commandées par le général Kœnig, furent encerclées pendant 16 jours par l’Armée allemande de Libye (Rommel).

Bir-Hakeim, rue de [1946].

<= avenue Gabriel-Péri, => impasse de la Muire [Tinqueux].

Ancienne rue du Vélodrome.

Bizerte, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 122, rue du Chalet, => 15-17, rue de Philippeville.

Ville de Tunisie.

Bizet, allée Georges [1958].

<= allée Jean-Sébastien-Bach, => rue Hector-Berlioz.

196 mètres de longueur.

(1838-1875). Compositeur. Né à Paris, mort à Bougival le 3 juin 1875. Georges Bizet épousa, en 1869, Geneviève Halévy (1849-1928) qui convola avec l’avocat Émile Straus et tint un salon littéraire célèbre à l’instar de celui de la comtesse de Loynes. Bizet repose au Père-Lachaise.

Blanc, boulevard Louis [1925].

Ce boulevard, dénommé à Reims par Gustave Laurent, mais ne fut jamais réalisé.

(1811-1882). Homme politique. Né à Madrid le 28 octobre 1811, mort à Cannes le 6 décembre 1882. Jean Joseph Charles Louis Blanc, franc-maçon, socialiste, il contribua à la chute de la Monarchie de Juillet et fut membre du gouvernement provisoire en 1848. Député de Paris de 1876 à 1882, il avait pour frère le critique d’art Charles Blanc (1813-1882), fondateur de la Gazette des beaux-arts, membre de l’Académie française. Les frères Blanc reposent au Père-Lachaise.

Blanc, rue Louis [1980].

<= rue Nicolas-Savin, => rue de la Commune [Saint-Brice-Courcelles].

Blanchisserie, impasse de la [1887].

<= 5-7, rue Clovis-Chézel.

185 mètres de longueur.

Cette voie menait à un lavoir public. Le nom fut maintenu en 1887.

Blancs-Monts, rue des [1988].

<= rue du Commerce [Cormontreuil].

695 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Blanqui, place Auguste [1925].

<= 54, rue de Sébastopol, 17, rue de Bétheny, => rue de Verdun, rue Léon-Faucher.

(1805-1881). Révolutionnaire. Né à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) le 18 février 1805, mort à Paris le 1er janvier 1881. Louis Auguste Blanqui, fut toute sa vie un révolutionnaire ardent. Il passa trente-six années de son existence en prison, d’où son surnom : l’Enfermé. Franc-maçon, il fonda le journal Ni Dieu, ni maître. Il repose au Père-Lachaise.

Blavier, rue [1903].

<= 288-294, avenue de Laon, => 28-40, rue Antoine-Goussiez.

305 mètres de longueur.

Ancienne rue d’Hermonville.

(1756-1819). Né à Reims le 11 septembre 1756, y est mort, 12, rue de l’Écossois, le 1er juin 1819. L’ancien chanoine Jean-Baptiste Blavier, partisan de la Révolution, renonça à son état, devint officier municipal et fonda à Reims en 1791, la Caisse patriotique dont les nombreuses émissions de billets de minime valeur fut d’un grand secours pour les opérations commerciales et les relations journalières. En 1793, il fut chargé, avec les citoyens Grigot et Mora, de l’attribution des noms de rue républicains. Il devint contrôleur des contributions de l’arrondissement de Reims.

Blériot, allée Louis [1967].

<= 3-5, rue Clément-Ader, => impasse des Berceaux [Bétheny].

71 mètres de longueur.

(1872-1936). Aviateur. Né à Cambrai le 1er juillet 1872, mort à Paris le 2 août 1936. Louis Charles Joseph Blériot fut le premier à traverser la Manche en avion, le 25 juillet 1909, entre Calais et Douvres. Il participa à la première grande Semaine de l’aviation sur le terrain de Bétheny, en août 1909, organisée par le marquis Melchior de Polignac. Ingénieur-constructeur, il obtint, en 1909, par moitié avec Gabriel Voisin, le prix Osiris, décerné par l’Institut, pour avoir créé un type d’aéroplane monoplan et fut fait chevalier de la Légion d’honneur la même année. Industriel, il construisit le Spad utilisé, pendant la guerre 1914-1918, par Guynemer. Louis Blériot repose au Cimetière des Gonards à Versailles.

Blériot, rue [1873].

Ouverte en 1873, elle s’appela d’abord rue Blériot, ou petite rue de Neufchâtel, puis fut rebaptisée rue Pierret en 1887.

Du nom du propriétaire du sol. Il s’agit probablement de Blériot-Charlemagne, rentier, qui habitait petite rue de Neufchâtel en 1876.

Blériot, rue Louis [1958].

<= boulevard de-Lattre-de-Tassigny, => 6-8, rue Henri-Guillaumet.

Bleuets, allée des [entre 1922 et 1925].

<= avenue de la Somme, => 23-25, allée de l’Argonne.

98 mètres de longueur.

Foyer Rémois.

Blondel, rue [1903].

<= 130-132, rue Émile-Zola , => 32, boulevard Robespierre.

(1733-1810). Avocat et jurisconsulte. Né à Reims le 20 avril 1733, mort à Paris. Jean Blondel, professeur de droit et doyen de la Faculté de Douai, président de la Cour impériale de Paris, mourut conseiller à la Cour de Cassation en 1810. Il fut, avec l’ancien constituant de la Marne Viellart, un des rédacteurs du Code criminel et laissa de nombreux ouvrages de droit et de jurisprudence. Il plaida dans l’affaire du Collier de la Reine où il défendit la demoiselle Oliva.

Blondet, rue René [1994].

<= rue Roger-Raulet, => rue Pierre-Flandre.

Cette rue fut inaugurée le 31 octobre 1997.

(1912-1991). Né à Reims, 6, rue de l’Abbé-de-l’Épée, le 2 novembre 1912, y est décédé, 9, rue Guillaume-de-Machault, le 9 février 1991. René Gaston Antoine Blondet, président directeur général de l’entreprise de travaux publics Blondet, vice-président de la Fédération nationale du Bâtiment de 1965 à 1972, président de la Chambre de commerce et d’industrie de Reims et d’Épernay de 1961 à 1968, fut promu officier de la Légion d’honneur. Il épousa à Reims, en 1936, Nicole Marthe Marguerite Marie Andrée Chatin de Chastaing et repose au Cimetière du Sud.

Blum, avenue Léon [1971].

<= avenue Général-Bonaparte, => rue Joliot-Curie.

(1872-1950). Homme politique. Né à Paris le 9 septembre 1872, mort à Jouy-en-Josas le 30 mars 1950. Léon-Blum, chef du parti socialiste SFIO, constitua un gouvernement dit du Front Populaire en 1936. Il fut déporté en Allemagne en 1943, puis devint chef d’un gouvernement socialiste homogène en 1946. Il repose à Jouy-en-Josas.

Blum, rue [1952 et 1978].

<= 30-32, avenue Nationale, => rue Bertrand-Russel [La Neuvillette].

La rue Léon-Blum fut prolongée en 1978 jusqu’à la rue Bertrand Russel.