Les rues de Reims-Métropole - u/v

Union, rue de l’.

Redénommée rue Croutelle en 1887.

Union-Foncière, rue de 1’ [1887].

<= 28 ter-30, rue de Courlancy, => 1-3, rue Docteur-Téchoueyres.

270 mètres de longueur, en 1929.

Le nom de cette rue fut maintenu en 1887.

Société mutuelle fondée en 1878 (1870), pour permettre aux ouvriers la construction de maisons payables par annuités. Elle comprenait 1000 membres en 1901 et avait fait construire deux groupes de maisons boulevard Pommery et chemin de Courlancy et d’autres disséminées en ville. Cette rue fut créée par cette société.

Union-Foncière, rue de l’.

Ancienne voie qui fut débaptisée en 1903 pour prendre le nom de rue Jean-Pussot. Elle semblait faire double emploi avec la rue précédente.

Université, rue de 1’.

<= place Carnegie, => 1-2, rue du Barbâtre.

485 mètres de longueur (en 1928).

Cette rue fut prolongée, en 1886, par la rue de la Peirière et la rue Saint-Étienne. Elle partait alors de la place Royale à la rue du Barbâtre. D’une longeur totale de 485 mètres elle fut considérablement réduite après la Grande Guerre lors de la création du cours Anatole-France et reprit sa dimension d’avant 1886 en y incluant l’ancienne rue Saint-Étienne.

En raison des nombreux et glorieux souvenirs qui se rattachaient à l’Université de Reims, fondée en 1537 par Charles de Lorraine ; en raison aussi de l’établissement du Lycée de jeunes filles dans ce même quartier.

Urbain, rue Jean [1965].

<= 11-13, rue de Bétheny, => 32, rue de Verdun.

(1920-1960). Architecte. Né à Ivry-sur-Seine le 26 octobre 1920, mort à Reims, 6, boulevard Lundy, le 18 mai 1960. Jean Pierre Joseph Urbain, architecte diplômé par le gouvernement, ancien élève de l’École supérieure d’architecture. Il travailla d’abord au cabinet de son oncle Robert Jactat, puis en collaboration avec J. Roubert et J.-M. de Tassigny. Il réalisa d’importantes opérations à Reims, dont l’ancienne Clinique mutualiste, rue de l’Université. Jean Urbain épousa à Reims, en 1945, Christiane de Sainte-Marie (1920-1998). Ils reposent tous deux au Cimetière du Nord.

Usine, rue de 1’.

<= 34-36, rue de Taissy, => quai du Pré-aux-Moines.

Il s’agit de l’usine élévatoire d’eau, construite à la suite des travaux du père Féry.

Utrillo, place Maurice [1974].

<= avenue du Maréchal-Juin, => allée Antoine-Watteau.

(1883-1955). Peintre. Né à Paris le 25 décembre 1883, mort à Dax (Landes) le 5 novembre 1955. Maurice Utrillo, fils du peintre Suzanne Valadon, repose au Cimetière Saint-Vincent, de la butte Montmartre.

Vabre-Libersa, rue Germaine [1985].

<= route de La-Neuvillette, => rue André-Voisin [Bétheny].

267 mètres de longueur.

(1911-1982). Résistante, officier de la France Libre. Germaine Vabre vivait à Haïti, avec sa famille, lorsqu’elle entendit l’appel du général de Gaulle. Elle entreprit un long voyage maritime des Antilles à New York, pour rejoindre à Londres, début 1941, les rangs de la France Libre. Décorée de la Croix de guerre, elle tint un poste au Service de contre-espionnage et fut affectée en 1944 aux Missions militaires françaises. Elle arriva à Paris le 25 août 1944 où elle fut nommée sous-lieutenant. Elle reçut la Médaille militaire, la Médaille de la Résistance, la Croix du Combattant volontaire et la Médaille de la France Libre. Elle fut ensuite affectée en qualité de chef du secrétariat particulier du gouvernement français du Land Rhénanie Palatinat. Elle se maria en 1951 avec Roger Libersa, un ancien de la France Libre. Ils vécurent 15 ans au Maroc, puis revinrent en France s’installer à Bétheny. Germaine Vabre Libersa a rejoint au petit cimetière de Bétheny son mari qui y reposait depuis 1978.

Vache, rue de la.

Redénommée rue Nanteuil en 1841.

D’après une ancienne enseigne.

Vaillant, rue Édouard [1925].

<= 5-7, boulevard Pasteur, => 31, boulevard Saint-Marceaux.

(1840-1915). Législateur. Né à Vierzon le 26 janvier 1840, mort à Paris le 18 décembre 1915. Édouard Vaillant, ingénieur et docteur ès sciences, compagnon et ami d’Auguste Blanqui, avec lequel il participa à l’insurrection de la Commune de Paris en 1871, où il répandit les doctrines de l’Internationale, et avec lequel il fonda, en 1880, le journal Ni Dieu, ni maître. Lorsque l’insurrection fut réprimée il parvint à fuir en Angleterre et fut condamné à mort par contumace. Conseiller municipal de Paris en 1884, député du 20e arrondissement de Paris en 1893, il siégea à l’extrême gauche. Il repose à Vierzon, au Cimetière-Ville.

Vaillant, rue Jean-Baptiste [1942].

<= place Roosevelt, => place Charles-de-Gaulle [Saint-Brice-Courcelles].

Le 25 août 1945, il fut décidé de poser une plaque commémorative de l’arrivée des Américains à l’entrée de la rue Jean-Baptiste Vaillant.

Si la délibération du 29 janvier 1942 dénomma la rue Jean-Vaillant, la plaque de rue porte bien le nom de Jean-Baptiste Vaillant.

(1877-1941). Maire de Saint-Brice-Courcelles. Né à Burtoncourt (Moselle) le 9 mars 1877, mort le 17 octobre 1941. Jean-Baptiste Vaillant, après avoir été militaire de carrière pendant 20 ans dans la Légion Étrangère, fut maire de Saint-Brice-Courcelles de 1934 à 1941. En novembre 1941, par reconnaissance, la commune prit à sa charge les frais de ses obsèques On décida d’honorer la mémoire de cet homme de bien et de faire passer son nom à la postérité en donnant le nom de Jean Vaillant à une partie de la rue de la Gare, depuis la place de la Mairie jusqu’à la rue Curie. Jean-Baptiste Vaillant était le fils de Jean Vaillant (1847-1935), médaillé et ancien combattant 1870-71, et de Marie Marly. Son épouse, née Martin, fut sage-femme et leur fille, Anne-Marie Vaillant, épousa Georges Cédelle, pharmacien, qui fut lui aussi maire de Saint-Brice-Courcelles.

Vaillant-Couturier, avenue Paul [1946].

<= avenue de Paris, à Reims, => rue du 29-août-1944 [Tinqueux].

Ancienne route de Paris, de la Haubette au Pont de Muire.

(1892-1937). Homme politique. Né à Paris le 8 janvier 1892, y est mort le 10 octobre 1937. Paul-Vaillant-Couturier, avocat, député de la Seine, maire de Villejuif, fut rédacteur en chef de l’Humanité, de 1928 à 1937. Il repose au Père-Lachaise.

Vaillant-Couturier, rue Paul [1946].

<= 71-77, avenue de Laon, => rue Saint-Thierry.

Ancienne rue de Cormicy, ainsi dénommée en 1840 et débaptisée par ordre du gouvernement. Cette voie était aussi appelée au 19e siècle chemin de Saint-Thierry ou de Thil.

Val-Clair, impasse du [1982].

<= rue du Val-Clair, => rue du Val-Clair.

Anagramme euphémique du nom du lieudit Le Calvaire.

Val-Clair, rue du [1978].

<= chemin de Saint-Léonard, => impasse vers Fort de la Pompelle.

Cette voie desservait divers établissements en zone industrielle Saint-Léonard et se terminait provisoirement en impasse en 1978.

Val-de-Vesle, boulevard du [1967].

<= avenue Hoche, => chemin de Saint-Léonard.

Le village de Val-de-Vesle résulte de la fusion, en 1965, de trois villages : Thuisy, Wez et …. L’église de Thuisy, construite en 1930, désaffectée à cette époque a été démolie en 2004.

Val-d’Or, impasse du.

<= avenue Roger-Salengro, => impasse vers la Vesle [Tinqueux].

À l’origine, ce chemin était privé et desservait plusieurs terres maraîchères. Il fut donné à la commune afin que celle-ci en assure l’entretien. Mme Billa, alors maire, proposa de lui donner le nom d’Édouard Boureau, l’un des propriétaires, qui fut conseiller municipal, mort pour la France en déportation. Son fils, Robert Boureau, préféra que l’on retienne le nom donné par son père à son ancienne propriété : Le Val d’Or.

Valentin, rue.

Ouverte en 1877, cette voie prit du nom de l’entrepreneur qui venait de la créer. Elle fut redénommée rue de Pargny en 1892.

(1822-1899). Entrepreneur de travaux publics. Mort à Reims, 4, faubourg d’Épernay, le 5 août 1899. Jean-Claude Valentin épousa à Ay, en 1852, Joséphine Antoinette Adam et repose au Cimetière de l’Ouest.

Valéry, rue Paul [1976].

<= 53-55, rue Turenne, => 16-18, rue André-Gide.

(1871-1945). Poète. Né à Sète (Hérault) le 30 octobre 1871, Paul Ambroise Valéry, membre de l’Académie française, mort à Paris le 20 juillet 1945, repose à Sète.

Vallée Ancienne, chemin de la.

<= rue de Trois-Puits, => rue François-Mauriac [Cormontreuil].

Valmy, rue de [1892]

<= 54, rue de la Justice, => impasse.

175 mètres de longueur.

En souvenir de la première victoire remportée par les armées de la République en 1792. Dénommée en 1892 lors de la commémoration du centenaire.

Van-Dyck, rue [1925].

<= 57-59, rue Michel-Ange, => 72-74, boulevard Albert-1er.

Rue nouvelle de la Cité Charles Arnould ou des Trois-Fontaines, construite par le Foyer Rémois, et qui se trouvait alors, en 1925, sur la commune de Saint-Brice.

(1599-1641). Peintre flamand. Né à Anvers le 22 mars 1599, Anton van Dyck est mort à Blackfriars, près Londres, le 9 décembre 1641.

Vanel, rue Charles [1989].

<= rue des Frères-Glorieux, => rue Marc-Allégret [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1892-1989). Acteur. Né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 21 août 1892, mort à Paris le 15 avril 1989. Charles Marie Vanel, prépara l’École navale, mais fit carrière au cinéma. À 88 ans, alors qu’il jouait encore, il avait tourné dans plus de 160 films depuis 1919. Il fut le doyen des comédiens français. Ses cendres furent dispersées sur les côtes des Alpes-Maritimes.

Vanette, allée de la [2006].

<= rue de la Bergerie, => impasse [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Van-Gogh, allée [1978].

<= rue Marcel-Forestier, => impasse.

(1853-1890). Peintre. Né à Groot-Zundert (Brabant) le 30 mars 1853, Vincent Willem van Gogh est mort à Auvers-sur-Oise le 29 juillet 1890 et y repose.

Vanlaère, boulodrome J.

<= place Sainte-Claire.

(1901-1965). Né à Vanves le 26 avril 1901, décédé à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 17 mars 1965. Jean Barthélemy Vanlaère, aviateur, puis sous-directeur d’usine, fut promu officier de la Légion d’honneur. Il épousa à Reims en 1933 Simone Léonie Labruyère, puis Émilienne Eugénie Cartier (1917-1996) et repose au Cimetière du Nord.

Variétés, passage des.

Varin, rue Pierre [1887].

<= 147-149, rue de Cernay, => 4, place Nicolas-Bergier.

120 mètres de longueur.

Le nom de cette rue fut maintenu en 1887.

(1802-1849). Historien. Né à Brabant-le-Roi (Meuse) le 17 septembre 1802, mort du choléra, à Paris, le 12 juin 1849. Pierre Joseph Varin, neveu de l’abbé Varin, curé de Ligny-en-Barrois, fut professeur d’histoire de la maison des pages du roi Charles X. Titulaire de la chaire d’histoire au Collège royal de Reims, agrégé d’histoire en 1833, censeur des études la même année, il fut en même temps archiviste municipal jusqu’en 1838. Il publia les Archives administratives et législatives de la ville de Reims, ouvrage monumental en 10 volumes, paru de 1839 à 1853. Ancien secrétaire du Comité des chartes et inscriptions, il fut doyen de la Faculté des lettres de Rennes, de 1838 à 1844, puis conservateur-adjoint de la bibliothèque de l’Arsenal en 1844. Il fut inhumé à Brabant-le-Roi, près de ses parents.

Vasnier, boulevard Henry [1908].

<= 27-32, boulevard Pasteur, => avenue Général-Giraud.

956 mètres de longueur.

On décida de nommer Boulevard Henry-Vasnier la partie du boulevard Gerbert située entre la statue du Maréchal Drouet d’Erlon et la route de Châlons et passant devant la maison Pommery, dont il fut pendant de nombreuses années, l’un des principaux directeurs. Cependant, à la suite de cette délibération, le Conseil autorisa le maire à ester en justice contre Mme Godon, légataire universelle, nièce et exécuteur testamentaire d’Henry Vasnier, qui fit bien délivrance du legs à la Ville, mais sans y comprendre la collection de tapis d’Orient ainsi que diverses autres œuvres d’art…

(1832-1907). Bienfaiteur. Né à Paris le 2 avril 1832, décédé à Reims, 72, boulevard Lundy, le 28 février 1907. Henry Dominique Vasnier, négociant en vins de Champagne, chevalier de la Légion d’honneur, directeur de la maison Pommery, légua sa très riche collection d’œuvres d’art au musée des Beaux-Arts qu’il conservait dans sa galerie du boulevard Lundy : près de 400 tableaux, aquarelles et gravures. Sa générosité ne se borna pas à ce legs. Il apporta encore, par le don d’une somme de 100.000 francs, sa part contributive et posthume à l’édification d’un musée sur la place du Boulingrin, en face son ancienne demeure, projet auquel il s’était intéressé toute sa vie et qui, adopté enfin par le Conseil municipal, dans sa séance du 27 novembre 1907, était sur le point de recevoir un commencement d’exécution. Il créa en outre, en 1891, une crèche dans la rue Saint-Thierry. Célibataire, il repose au Cimetière de l’Est.

Vauban, rue [1976].

<= rue Pierre-Méhault, => rue de Turenne.

(1633-1707). Ingénieur militaire, constructeur de places fortes. Né à Saint-Léger-de-Foucheret (Yonne) le 1er mai 1633, mort à Paris le 30 mars 1707. Sébastien Le Prestre, seigneur de Vauban, repose dans l’église de Bazoches (Nièvre). Son cœur fut déposé aux Invalides en 1808.

Vauchamps, rue de [1961].

<= rue Danièle-Casanova, => rue Général-Marceau [Tinqueux].

Pendant la campagne de France, Napoléon y battit l'armée de Silésie, commandée par Blücher en marche sur Paris, et la rejeta sur Châlons.

Vaugerots, allée des [1982].

<= place de la Chaîne-d’Or, => allée du Tourizet [Bétheny].

90 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Vautes, allée des.

<= rue du Jardin-Petit, => chemin du Moulin-de-l’Écaille [Bezannes].

47 mètres de longueur.

Vauthier-le-Noir, rue [14e siècle].

<= 16-18, rue de l’Université, => 9, rue Saint-Just.

115 mètres de longueur.

La rue fut prolongée par l’ancienne rue Prison de Bonne-Semaine en 1841.

Sur les vieux plans de la ville, la rue est nommée Moûtier-le-Noir, autrement dit le monastère noir. La prison de la Bonne Semaine se trouvait dans cette rue. Vauthier-le-Noir en aurait été le principal geôlier.

Veaux, ruelle aux.

Citée en 1607, faisait angle du Marché-aux-Blé.

Vélodrome, rue du [1925].

Dénommée en 1925, cette voie de Tinqueux devint en 1946 rue de Bir-Hakeim.

Ce vélodrome avait été construit en 1894, sur les plans de Lecœur, ingénieur. Il fut le 2ème construit en France. Le premier Grand Prix de Reims y fut couru en 1895.

Venise, rue de [Moyen Age].

<= 44-48, rue Gambetta, => 79, boulevard Paul-Doumer.

570 mètres de longueur.

La rue traversait le quartier de Venise, compris entre les rues des Moulins et du Jard ; son nom s’expliquerait par les nombreux bras de la Vesle qui le parcouraient, pour en rejoindre le cours principal après avoir irrigué les jardins maraîchers de la Couture. Son nom était connu dès 1240. Un échevin de Reims, Gerbault de Venisse, cité en 1240, aurait bien pu laisser son nom à cette rue.

Ventura, rue Lino [1989].

<= avenue André-Bourvil, => avenue-Fernandel [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1919-1987). Acteur. Né à Parme le 14 juillet 1919, mort à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 22 octobre 1987. Angelo Borrini, dit Lino Ventura, arrivé en France en 1927, fut lutteur et organisateur de matches. Il joua longtemps les rôles de troisièmes couteaux dans les films de série noire. La critique dit qu’il fit une excellente carrière sur le plan commercial, mais d’une honnête médiocrité sur le plan artistique. Le fondateur de l’association Perce-neige, repose au Val-Saint-Germain (Essonne).

Vercingétorix, rue [1897].

<= 2, rue des Courtes-Martin, => 61-63, rue des Gobelins.

325 mètres de longueur.

En 1897, le nom n’était que provisoire et non reconnu officiellement. Henri Jadart fit observer à l’époque, que le nom du guerrier gaulois n’était peut-être pas à sa place dans une cité qui fut et resta l’alliée de César…

(v. 72-45 av. J.-C.). Né en Auvergne vers 72, mort à Rome. Chef gaulois, vaincu et exécuté par César.

Verdi, allée Giuseppe [1982].

<= rue Sully, => rue Camille-Saint-Saëns.

79 mètres de longueur.

(1813-1901). Compositeur italien. Né au Roncole, Giuseppe Verdi est mort à Milan le 27 janvier 1901.

Verdun, rue de [1916].

<= 4-6, rue Docteur-Lemoine, => place Auguste-Blanqui.

Ancienne rue G.-H.-Mumm.

En hommage aux valeureux défenseurs de Verdun.

Vérel, rue Louis [1995].

<= rue Jean-Legros, => rue André-Margot.

(1900-1975). Inspecteur d’Académie. Né à Charleville le 1er juillet 1900, décédé à Reims, 28, rue Voltaire, le 31 octobre 1975. Louis Amour Solange Vérel, inspecteur d’Académie honoraire, chevalier de la Légion d’honneur, commandeur de l’ordre des Palmes académiques, médaillé de la Résistance, Croix du Combattant 1939-1945, commandeur de l’ordre des Arts, Sciences et Lettres, officier du Mérite social, épousa Yvonne Marie Artusse.

Vergnaud, impasse [1954].

<= rue Simon-Dauphinot, => impasse [Cormontreuil].

102 mètres de longueur.

(1857-1925). Édouard Vergnaud, fut commandant des sapeurs-pompiers de Cormontreuil, de 1887 à 1897 et de 1907 à 1921. Il fut également bienfaiteur de la commune.

Verlaine, rue Paul [1965].

<= 8-10, rue Honoré-de-Balzac, => rue Anatole-de-Barthélémy.

(1844-1896). Poète. Né à Metz le 30 mars 1844, mort à Paris le 8 janvier 1896. Paul Verlaine, issu d’une famille originaire des Ardennes, enseigna à Rethel, à l’Institution Notre-Dame de 1877 à 1879 et vécut quelque temps à Juniville (Ardennes), de 1880 à 1882, où il existe un petit musée Paul Verlaine. Il vécut également à Coulommes (Ardennes) en 1883. Il épousa Mathilde Mauté de Fleurville et repose au Cimetière des Batignolles.

Verne, rue Jules [1966].

<= 15-17, rue La-Bourdonnais, => 1, rue Cavelier-de-la-Salle.

(1828-1905). Écrivain. Né à Nantes le 28 février 1828, décédé à Amiens le 24 mars 1905. Jules Verne s’installa à Amiens en 1871, du fait de son mariage avec Honorine du Fraysse de Viane, et fut conseiller municipal de cette ville en 1888. Fils de Pierre Verne, avoué près le Tribunal de commerce de Nantes, il était le petit-fils de Gabriel Verne (1766-1846), juge suppléant au Tribunal civil de Provins, et avait pour cousin germain Henri Garcet, qui fut professeur de mathématiques spéciales au Collège royal de Reims en 1846, puis au lycée Henri IV en 1853. Il sera le confident de Jules Verne lorsque celui-ci sera secrétaire du Théâtre lyrique avant de devenir agent de change à Paris. Jules Verne avait pour grand oncle Auguste Prévost, juge au Tribunal civil de Vitry-le-François. Il repose au Cimetière de la Madeleine à Amiens, sous un monument dû au sculpteur Albert Roze.

Vernier, rue Jacqueline [1981].

<= rue Jean-d’Aulan, => avenue du Maréchal-Juin.

(1928-1979). Conseillère municipale. Née à Carmaux (Tarn) le 5 juillet 1928, décédée à Reims, 37, rue Colonel Moll, le 19 août 1979. Jacqueline France Castanéda, épouse de Jean-François Vernier (1928-2002), employée de bureau, fut une militante syndicale active. Responsable de la Commission féminine de l’Union départementale C.G.T. de la Marne elle fut également membre du Comité fédéral du Parti communiste. Elle devint conseiller municipal en 1977. Jacqueline Vernier repose au Cimetière du Sud.

Vernouillet, rue [1901].

<= 67-69, rue de Courcelles, => 56-58, avenue Brébant.

960 mètres de longueur, en 1929.

Ancienne rue du Ponceau. La partie qui allait de la rue des Romains à la rue de Courcelles, fut aussi appelée rue des Égouts, vers 1880. Cette partie de la rue Vernouilet fut débaptisée pour prendre le nom de rue Édouard-Mignot depuis 1950.

(1831-1900). Conseiller général. Né à Villexanton (Loir-et-Cher) le 19 juillet 1831, mort à Reims, 4, rue de Bétheny, le 17 avril 1900. Léon Vincent Vernouillet, républicain actif, fut envoyé en Afrique par le gouvernement impérial qui lui fit, dit-on, traverser la France entièrement à pied et ne lui épargna pas la prison. Arrivé à Reims en 1868 il s’établit épicier rue du Mont-d’Arène où il resta 30 ans. Elu du 4e canton au Conseil général, il fut un membre influent du mouvement de la Libre pensée. Il épousa Eléonore Léonide Pâques et repose au Cimetière du Nord.

Verrerie, rue de la [entre 1906 et 1911].

<= rue Albert-Thomas, => impasse vers la Verrerie.

200 mètres de longueur.

Rue privée, menant à la verrerie fondée en 1870 par Pol et Firmin Charbonneaux. Devenue, depuis 1966, B.S.N. (Boussois, Souchon et Neuvesel).

Verrier, rue [1894].

<= 67-69, boulevard Pommery, => rue de Brazzaville.

300 mètres de longueur.

On choisit cette voie qui était entre les deux casernes de cavalerie.

(1773-1837). Né à Châtillon-sur-Marne (Marne) le 20 août 1773, mort à Reims, 23, rue du Petit-Four, le 7 décembre 1837. Marie Claude Bernard Verrier, maréchal de camp d’artillerie dans les armées de la Révolution et de l’Empire, commanda la Garde nationale de Reims en 1830. Officier de la Légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis, il épousa Françoise Armande Moreau (1788-1832). Sa sépulture, à l’entrée du Cimetière du Nord, est remarquable par la figuration de tous les symboles d’un officier de l’Empire.

Versailles, rue de.

Vert, chemin.

Cette voie s’appela rue du Chemin-Vert à partir de 1894.

Verte, place [entre 1926 et 1933].

<= 103-140, rue Paul-Vaillant-Couturier, => 16-28, boulevard Charles-Arnould.

Verte, voie.

<= place de l’Égalité, => route de Taissy [Cormontreuil].

Verzenay, avenue de (avt 1876).

Redénommée avenue de Sillery, avant 1876.

Verzy, rue de [1892].

<= 62-78, rue Ledru-Rollin, => impasse.

170 mètres de longueur. La sortie sur la rue de Louvois at été supprimée à la suite de la construction d’un ensemble immobiliier, il y a quelques années, et a été réduite de moitié. Un accès a été créé sur l’avenue Sainte-Clotilde.

Chef-lieu de canton de la Montagne de Reims. Près de ce village se trouvait l’abbaye de Saint-Basle, détruite à la Révolution, sur le site des célèbres faux.

Vesle, faubourg de.

Le faubourg de Vesle devint en 1841 faubourg de Paris.

Vesle, impasse de la.

<= rue de la Victoire, à Reims, => impasse vers la Vesle [Saint-Brice-Courcelles].

L’impasse tire son nom de la rivière qui arrose Reims, et pour laquelle on trouve de nombreuses formes latines : Vesula, Vidula, Vitula.... Elle prend sa source à Somme-Vesle, en Champagne pouilleuse, et se jette dans l’Aisne à …. Elle arrose les départements de la Marne et de l’Aisne sur une longueur de 143 kms.

Vesle, rue de.

<= 24, place Myron-Herrick, => rue du Colonel-Fabien.

1260 mètres de longueur, en 1929. Elle comprenait alors la rue du Colonel-Fabien.

En 1841 furent réunies la rue de la Porte-aux-Ferrons, la rue de Vesle et la rue du Bourg-de-Vesle, sous la seule dénomination de rue de Vesle.

La rue tire son nom de la rivière qui arrose Reims, traverse la ville sur une longueur de 7 kms et mesure 143 kms. Elle s’appela rue Bourg-de-Vesle, en 1765.

Veuves, allée des.

<= rue de Tinqueux, => chemin des Bons-Malades.

313 mètres de longueur

Quatre veuves y habitaient, d’où le nom.

Vian, rue Boris [1980].

<= rue Louis-Blanc, => chemin du Milieu [Saint-Brice-Courcelles].

(1920-1959). Écrivain. Né à Ville d’Avray le 10 mars 1920, mort à Paris le 23 juin 1959. Boris Vian, ingénieur, trompettiste et critique de jazz, parolier et compositeur, fut une figure du Saint-Germain-des-Prés de l’après-guerre. Il publia sous un pseudonyme, en 1946, son premier roman J’irai cracher sur vos tombes. Sa chanson Le déserteur fut interdite pendant la guerre d’Algérie. L’auteur de L’écume des jours repose à Ville-d’Avray.

Vian, place Boris.

<= rue Mendès-France, => rue Boris-Vian [Saint-Brice-Courcelles].

Cette place n’a pas reçue de dénomination officielle.

Victimes-de-la-Gestapo, square des [1987].

<= rue Jeanne-d’Arc.

Square aménagé à l’emplacement du jardin et de l’ancien hôtel particulier de la famille Demay, occupé par la Gestapo.

Victimes-de-toutes-les-guerres, place des [1982].

[Saint-Brice-Courcelles]

À la suite des propositions formulées par M. Lambin tendant à donner à des voies communales un nom rappelant les illustrations « belliqueuses ou défensives » de la France à travers les âges ; le Conseil décide qu’aucune guerre n’est à glorifier et que seules les victimes doivent être honorées. En conséquence la prochaine place (au Mont-Hermé) sera dénommée « place des victimes de toutes les guerres ». Le Conseil unanime adopta cette proposition le 15 juin 1982, mais elle ne semble pas avoir eu de suite.

Victoire, rue de la [1929].

<= rue Pierre-Maître, => rue Pasteur (Saint-Brice-Coucelles)

Ancien chemin vicinal. Lors de la délivrance de Reims, en 1914, les troupes françaises sont entrées dans la Ville, le 12 septembre, en suivant cette voie. En rappelant ce petit souvenir de la recente histoire locale, en 1929, la commission de dénomination des voies voulut être agréable aux habitants du quartier.

Vidal, allée Henri [1981].

<= rue des Frères-Glorieux, => allée Marc-Allégret [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1919-1959). Acteur de cinéma. Né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 26 novembre 1919, mort à Pontgibaud (Puy-de-Dôme) le 10 décembre 1959. Henri-Vidal, jeune premier sportif et sympathique, joua dans L’Ange de la nuit, dès 1942. Il devint célèbre avec Les Maudits de René Clément, en 1946. Il épousa, en 1950, Michèle Morgan et repose à Pontgibaud.

Vieille, rue Paul [1966].

<= 257, rue de Neufchâtel, => 85, rue Adolphe-Laberte.

(1893-1944). Résistant. Né à Dunkerque. Paul Vieille, professeur agrégé de philosophie, enseigna au Lycée de garçons de Reims de 1928 à 1937, puis à Paris. Entré dans la Résistance, alors qu’il enseignait à Paris, au lycée Buffon, il fut arrêté par la Gestapo en mai 1944 et transféré en Allemagne où il mourut au mois de décembre de la même année au camp de Stassfurth.

Vieille-Bouteille, rue de la.

Citée en 1626, s’y trouvait l’enseigne des Trois-Maures.

Vieille-Couture, rue.

Située entre la rue de l’Étape et la rue Noël, elle prit le nom de rue de Gueux en 1785 pour devenir rue de Talleyrand en 1816.

Citée dès 1294, connue aussi sous le nom de Vielle-Couture-des-Bains, dès 1328, à cause des bains publics qui s’y trouvaient.

Viellart, rue [1903].

<= 5-7, place Nicolas-Bergier, => 60-62, rue d’Alsace-Lorraine.

Ancien chemin des Gobelins.

(1754-1809). Jurisconsulte. Né à Reims le 17 août 1754, mort à Paris le 23 février 1809. René Louis Marie Viellart, avocat du roi au Présidial, fut professeur de droit, docteur régent et procureur général à l’Université de Reims, lieutenant du bailliage ducal. Dès 1791, il fut élu par le département de la Marne, membre du Tribunal de cassation ; il fit partie de cette Cour suprême jusqu’à sa mort. Ses travaux sur l’élaboration du code civil et du code criminel en l’an IX, sa réputation de jurisconsulte l’ont fait considérer comme un des fondateurs de notre organisation judiciaire. Viellart, franc-maçon, fut nommé, en l’an XII, inspecteur général des Facultés de droit, membre de la Légion d’honneur et promu commandeur en 1804.

Vierne, allée Louis [1961].

<= boulevard Docteur-Roux, => impasse.

(1870-1937). Compositeur. Né à Poitiers le 8 octobre 1870, mort à Paris le 2 juin 1937. Louis Vierne, organiste aveugle, mourut aux claviers du grand orgue de la cathédrale de Paris, alors qu’il donnait un concert. Il épousa à Paris en 1899 Arlette Taskin et repose au Cimetière Montparnasse.

Vieux-Colombier, rue du [1894].

<= 310-312, avenue de Laon, => 87-91, rue de Neufchâtel.

150 mètres de longueur.

Un colombophile avait là son pigeonnier, quand la rue fut amorcée.

On officialisa cette appellation en 1894 où elle était connue et désignée.

Vieux-Coq, rue du [1887].

<= 328-330, avenue de Laon, => 105-107, rue Roger-Salengro.

125 mètres de longueur.

Le nom de la Cité du Vieux Coq fut maintenu en 1887, mais sans l’appellation rue. En 1928 les habitants adressèrent une réclamation pour que la rue des Beaux-Séjours ne forme plus qu’une seule rue et que l’on conserve la dénomination ancienne du Vieux-Coq.

D’après l’enseigne d’une maison.

Vigée-Lebrun, rue Louise-Élisabeth [2003].

<= rue Frida-Kahlo, => impasse [Bétheny].

105 mètres de longueur.

Vignau, rue Alfred [1970].

<= avenue Président-Kennedy, => rue Lucien-Doyen.

(1889-1963). Adjoint au maire. Né à Reims, 84, rue des Moulins, le 11 juillet 1889, décédé accidentellement à Auve (Marne) le 17 juillet 1963. Pierre Alfred Joseph Vignau prit part aux deux dernières guerres mondiales et fut prisonnier à Nuremberg. De retour à Reims, il remit en marche, avec son père, l’usine de teinture. Vice-président du Cercle nautique rémois, il fut un des fondateurs de l’Escadron de Reims qui deviendra l’Étrier de Champagne. Dès 1939, Alfred Vignau fut vice-président de l’Union des officiers de réserve de Reims, vice-président d’honneur de la Société hippique, président du Rotary-Club de Reims. Conseiller municipal en 1947, il fut adjoint au maire de 1947 à 1953. Chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de guerre 1914-1918, il épousa en 1919 Marguerite Marie Guillermain (1889-1972) et repose au Cimetière du Nord.

Vignes, impasse des.

Ancienne voie qui prit le nom de rue Sutaine en 1903.

Vignette, rue de la.

Ancienne voie qui prit le nom de rue de Pouilly en 1842.

D’une enseigne sculptée

Vignoble, allée du [1974].

<= rue Joliot-Curie, => rond-point de Champagne.

387 mètres de longueur

20 mètres, allée ou boulevard des.

Nom provisoire de cette voie qui fut dénommée en 1935 avenue Alexandre-de-Serbie.

Vigny, rue Alfred-de [1965].

<= 463, avenue de Laon, => 2, rue Théophile-Gautier.

(1797-1863). Écrivain. Né à Loches (Indre-et-Loire) le 27 mars 1797, mort à Paris le 17 septembre 1863. Alfred de Vigny, chevalier de la Légion d’honneur, repose au Cimetière de Montmartre. Le musée Saint-Remi fit l’acquisition, il y a quelques années, du shako lui ayant appartenu.

Vieira da Silva, allée Maria Helena [2003].

<= rue Frida-Kahlo, => rue Frida-Kahlo [Bétheny].

36 mètres de longueur.

(1908-1992). Artiste peintre. Née à Lisbonne le 13 juin 1908, morte à Paris le 6 mars 1992. Maria Elena, ou Maria Helena Vieria da Silva, artiste française d’origine portugaise, installée en France en 1928. Elle épousa, en 1930, le peintre d’orignie hongroise Arpad Szenes. Naturalisée en 1956, elle reçut le Grand Prix national des Arts du gouvernement français en 1966 et fut nommée chevalier de la Légion d’honneur en 1979. Elle réalisa les vitraux du chœur de l’église Saint-Jacques à Reims.

Vikings, galerie des [1966].

<= avenue de l’Europe, => impasse.

Navigateurs scandinaves qui parcoururent les mers d’Europe du 9e siècle au 12e siècle.

Vilar, rue Jean [1980].

Cette voie, bien que dénommée le 6 novembre 1980, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles].

(1912-1971). Acteur et metteur en scène. Né et mort à Sète. Jean Vilar, créateur du Festival d’Avignon, fut l’animateur du Théâtre national populaire de 1951 à 1963. Il repose à Sète.

Villa-des-Célibataires, chemin de la.

<= rue Camille-Guérin, => impasse [Bétheny].

Villageoise, rue de la [1931].

<= 192-194, rue Ledru-Rollin, => 131-133, rue de Louvois.

Dénomination donnée par l’Association syndicale de Moza, ratifiée officiellement en 1931.

Villedommange, rue de [1887].

<= 114-118, rue de Courlancy, => 35-37, boulevard du Président-Wilson.

335 mètres de longueur.

Ancienne rue Brachet-Bouton.

Du village, célèbre pour ses vignobles.

Ville-en-Tardenois, chemin de.

<= rue François-Mauriac, => route de Dormans.

Ville-en-Tardenois, chemin de.

Devenu rue François-Mauriac en 1971.

Villeminot-Huard, rue [1887].

<= 21, avenue de Laon, => 8, boulevard Joffre.

233 mètres de longueur.

Ancienne rue Jules-Houzeau.

(1805-1877). Né à Paris le 29 août 1805, décédé à Merfy (Marne) le 26 septembre 1877. Antoine Barthélemy Villeminot, constructeur-mécanicien, introduisit dans la construction des machines appliquées à l’industrie lainière, de nombreux et importants perfectionnements. Il épousa Marie-Rose Huard (1806-1870) et fit construire le château de Merfy (maison bourgeoise) en 1866 par l’architecte Gosset, où il décéda. Il repose au Cimetière du Nord.

Villers-Franqueux, rue de [1894].

<= 48-50, rue Alexandre-Henrot, => 119-121 ter, rue Pierre-Brossolette.

200 mètres de longueur.

Ancienne rue Antonin-le-Pieux, créée entre 1880 et 1884. Elle fut prolongée par l’impasse de Villers-Franqueux au-delà du boulevard Charles-Arnould, et à nouveau prolongée, en 1958, au travers du lotissement d’habitation créé par la Ville dans la propriété du 119, rue Pierre-Brossolette. L’ensemble de ces trois éléments de voies porte la désignation unique, depuis 1958, de rue de Villers-Franqueux.

Villers-Franqueux, rue de.

Ancienne voie qui avait fait l’objet de réclamations du fait de l’existence d’une autre rue de Villers-Franqueux, située entre la rue Alexandre-Henrot et le boulevard Charles-Arnould. Elle fut redénommée en 1928 rue Léonard-de-Vinci.

Villon, allée François [1976].

<= rue Turenne, => 10-12, avenue Edmond-Michelet.

(1431-ap. 1463). Poète. Né à Paris. François de Montcorbier, dit François Villon, mena une vie aventureuse et risqua plusieurs fois la potence. Il fut condamné à mort, mais sa peine fut commuée en dix années de bannissement. Il quitta Paris le 5 janvier 1463.

Vilmorin, rue Louise de [1971].

<= => rue de Sévigné [Tinqueux].

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Écaille.

(1902-1969). Écrivain. Née à Verrières-le-Buisson (Essonne) le 4 avril 1902, y est décédée le 24 décembre 1969. Louise Lévêque de Vilmorin, de la célèbre famille des grainetiers, fut fiancée à Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944), puis amie et épouse d’André Malraux (1901-1976). L’auteur de Madame de…, roman porté à l’écran par Max Ophuls, en 1953, repose dans le parc du château de Verrières-le-Buisson, propriété de sa famille depuis le début du 19e siècle. Elle y recevait le Paris mondain autour de son « pot au feu » le dimanche soir depuis 1956.

Vinci, rue Léonard de [1928].

<= 112-114, boulevard Charles-Arnould, => 122-126, boulevard Albert-1er .

Ancienne rue de Villers-Franqueux qui avait fait l’objet de réclamations du fait de l’existence d’une autre rue de Villers-Franqueux, située entre la rue Alexandre Henrot et le boulevard Charles Arnould, et que ce nom n’était pas en rapport avec ceux déjà donnés qui rappelaient le souvenir d’artistes peintres des écoles flamande, hollandaise et italienne.

(1452-1519). Peintre et sculpteur. Né à Vinci, en Toscane, le 15 avril 1542, mort au château d’Amboise le 2 mai 1519.

29-août-1944, avenue du [1946].

<= place du Général-de-Gaulle, => route de Soissons, rue des Frères-Glorieux [Tinqueux].

Ancienne route de Soissons, du Pont de Muire à la ferme Fayet.

Date commémorative de la libération de Tinqueux.

Violettes, allée des [entre 1922 et 1925].

<= avenue de la Marne, => impasse.

43 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Violettes, impasse des [1971].

<= route de Reims, => impasse [Bétheny].

67 mètres de longueur.

Visitation, rue de la (16e siècle).

Cette rue et celle de la rue du Corbeau furent réunies en 1841 en rue de Lorraine.

Vivaldi, rue Antonio [1976].

<= rue Louis-de-Broglie, => allée Frédéric-Chopin.

(1678-1741). Compositeur et violoniste italien. Né à Venise, mort à Vienne. Antonio Vivaldi fut complètement oublié. C’est le Rémois Charles Marq qui contribua à sa redécouverte en organisant son premier festival mondial en 1949 dans la Salle des Cordeliers à Reims.

Viviers, chemin des.

<= rue de la Malle, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

Vogüé, rue Bertrand de [1991].

<= rue de Taissy, => impasse.

(1901-1987). Conseiller municipal. Né à Paris 8e le 13 février 1901, décédé au château de Miromesnil, près de Dieppe, en 1987. Bertrand de Vogüé entra en 1932 comme fondé de pouvoir dans la maison de champagne Veuve Clicquot-Ponsardin. En 1951, il fut nommé gérant et fut président directeur général de 1963 à 1971. Il épousa en 1926 Simone de Mun, fille du comte Bertrand de Mun et de Marcelle Werlé, dont il eut neuf enfants. Décoré de la Légion d’honneur, chevalier de l’Économie nationale, il fut déporté pendant la dernière guerre. Président national des Grandes marques de champagne de 1956 à 1970, il fut conseiller municipal de Reims pendant 20 ans, ainsi qu’adjoint au maire. Il fonda alors et présida le Comité d’études pour l’aménagement de Reims et sa région. Il était le fils du marquis Louis de Vogüé, président de la Société du Canal de Suez, et de la princesse Louise d’Arenberg.

Voie-des-Loups, allée de la [1979].

<= allée de la Pierre-Madame, => route de La Neuvillette [Bétheny].

L’allée de la Voie des Loups est devenue la voie des Loups en 1982.

Ancien lieudit cadastral. Les animaux utilisaient toujours le même passage.

Voisin, rue André [1975].

<= rue de Courcy, => CR 9 de Courcy [Bétheny].

175 mètres de longeur.

Voisin, rue Gabriel [1974].

<= avenue Henri-Farman, => boulevard du Val-de-Vesle.

(1880-1973). Ingénieur. Né à Belleville-sur-Saône (Rhône) le 5 février 1880, mort à Ozenay (Saône-et-Loire) le 25 décembre 1973. Gabriel Voisin fut l’inventeur du biplan sur lequel Farman réussit, le 30 octobre 1908, la première liaison de ville à ville de Bouy à Reims (27 km). Constructeur d’appareils d’aviation, il obtint, en 1909, par moitié avec Gabriel Voisin, le prix Osiris, décerné par l’Institut, pour avoir construit un type d’aéroplane biplan et fut fait chevalier de la Légion d’honneur la même année. Gabriel Voisin vint à Reims avec Henri Farman, en 1958, commémorer le cinquantenaire de cet événement. Il fut promu grand officier de la Légion d’honneur et commandeur du Mérite sportif. Il repose au Villars (Saône-et-Loire). Son frère Charles Voisin (1882-1912), né à Lyon, mort à Corcelles (Rhône) dans un accident d’automobile, fut son associé dans la construction d’aéroplanes en 1908.

Voltaire, rue [1924].

<= 81, rue Chanzy, => 2-4, place Aristide-Briand.

Dès 1903, Gustave Laurent tenta de faire débaptiser le boulevard Cérès au profit de Voltaire. Ce fut en vain et il dut attendre 1924.

(1694-1778). Philosophe. Né à Paris le 21 novembre 1694, y est décédé le 30 mai 1778. François Marie Arouet, dit Voltaire, était le fils d’un notaire au Châtelet de Paris. Reims le compta parmi ses hôtes illustres, car il fut reçu, en 1742, avec Mme du Châtelet, 1748 et 1749, par un de nos philosophes rémois, le lieutenant des habitants Lévesque de Pouilly, dans son hôtel, qui se trouvait à l’emplacement des numéros 25 et 27 actuels de la rue de Vesle. C’est lors d’un de ces séjours, en 1749, que le Rémois Ponce Simon Tinois (1726-1753), répétiteur du fils de L. J. Lévesque de Pouilly, fut présenté à Voltaire et devint son secrétaire pendant quelques années.Voltaire repose au Panthéon.

Voltaire, rue [1925].

<= avenue Paul-Vaillant-Couturier, => rue Henri-Barbusse [Tinqueux].

À l’origine, cette voie fut dénommée avenue, en 1925.

Voos-Tasté, rue [1963].

<= 104, rue Vernouillet, => impasse.

La voie desservant la Cité Voos-Tasté fut dénommée en 1963 en exécution des délibérations du Conseil municipal des 28 mars et 18 juillet 1958.

(1873-1939). Bienfaiteurs. Né à Lambermont (Belgique) le 8 juin 1873, mort à Reims, 3, boulevard de la Paix, le 4 février 1939. Edmond Henri Prosper Iwan Voos, industriel (feutre, usine rue Vernouillet), consul de Belgique, officier de l’ordre de Léopold, officier de l’ordre de la couronne de Belgique, chevalier de la Légion d’honneur, et son épouse née Laure Catherine Mélanie Jeanne Hortense Tasté, née à Verviers le 26 octobre 1873, décédée à Reims, 14, rue du Général Sarrail, le 7 janvier 1966, firent donation du terrain de cette voie à la Ville.

Voyageurs, cour des (1863).

Cour de la gare, qui était alors un espace privé fermé par des grilles.

Vrigny, chemin de [1925].

Cette voie de Tinqueux fut rebaptisée rue Danièle-Casanova en 1946.

Vrilly, chemin de.

<= rue de la Cerisaie, => impasse.

Ancien chemin, vers le moulin de ce nom sur la Vesle.

Vrilly, chemin de.

<= rue de Vrilly, => en impasse [Cormontreuil].

324 mètres de longueur.

Vrilly, rue de [1992].

<= rue Victor-Hugo, => chemin de Vrilly [Cormontreuil].

141 mètres de longueur.

Nouvelle voie dans le lotissement du chemin de Vrilly.