Les rues de Reims-Métropole - l

Laage, centre Agnès de [1998].

<= 26, rue Jean-Louis-Debar.

Locaux des circonscriptions de la Solidarité départementale Croix-Rouge et Reims-Ruisselet, réalisés par le Conseil général de la Marne et inaugurés le 9 novembre 1998 par le député-maire Jean Falala.

(1905-1994). Assistante sociale. Née à Poitiers le 3 juin 1905, décédée à Reims le 16 août 1994. Agnès de Laage de Meux, fille d’officier, fit ses études à l’École pratique de Service social, à Paris, et vint à Reims, dès 1934, comme assistante sociale du Champagne Pommery qui avait demandé la meilleure des élèves. En, 1940, elle anima le Secours National et fut la co-fondatrice de l’Entraide de la Marne. Elle fut présidente départementale et régionale de l’Association nationale des Assistants de Service social et présidente nationale de 1952 à 1957. Chevalier de l’ordre de la Santé publique en 1956, elle consacra sa vie aux plus démunis jusqu’en 1976. Elle repose au cimetière de La Clussais au milieu des siens.

Laberte, rue Adolphe [1967].

<= 265, rue de Neufchâtel, => 16-20, rue de Rethel.

(1878-1962). Adjoint au maire. Né à Mirecourt (Vosges) le 6 janvier 1878, décédé à Reims, 254, avenue de Laon, le 26 août 1962. Adolphe Marie Pierre Laberte, vice-président de la commission administrative des Hospices civils dont il réorganisa les services après la guerre 1914-1918, fut conseiller municipal de 1945 à 1959 puis adjoint au maire de Reims de 1945 à 1947 et de 1949 à 1953. Il fut également membre du conseil de gérance du journal L’Union. Croix de guerre 1914-1918, il fut promu officier de la Légion d’honneur. Veuf de Jeanne Séraphine Vogelweid, il épousa Juliette Yvonne Couvret (1893-1979) et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Labori, rue [1924].

<= 47-49, rue des Moissons, => 112-118, boulevard Saint-Marceaux.

(1860-1917). Jurisconsulte et avocat. Né à Reims, à la Gare, le 18 avril 1860, décédé à Paris le 14 mars 1917. Fernand Gustave Gaston Labori, fils d’un inspecteur du Chemin de fer de l’Est, fut conseiller général, député de Seine-et-Marne en 1906, avocat à la cour d’appel de Paris depuis 1883. Il fut le défenseur de l’anarchiste Vaillant, de Mme Dreyfus dans le procès Esterhazy, d’Émile Zola en 1898. Il présenta la défense du capitaine Dreyfus, devant le conseil de guerre, au procès de Rennes en 1899 où il fut victime d’une tentative d’assassinat. Il fut aussi l’avocat de Thérèse Humbert, dans la fameuse affaire de l’héritage Crawford, l’escroquerie du siècle, et de Mme Caillaux en 1914. Ses discours comptèrent parmi les chefs-d’œuvre de l’éloquence judiciaire. Juriste autant qu’orateur, Labori collabora activement à la Gazette du Palais, fonda en 1897 et dirigea la Revue du Palais, qui devint plus tard la Grande Revue. Il repose au Cimetière Montparnasse.

La-Bourdonnais, rue [1966].

<= 47, rue Dumont-d’Urville, => rue Cavelier-de-la-Salle.

(1699-1753). Navigateur. Né à Saint-Malo le 11 février 1699, mort à Paris le 9 novembre 1753. Bertrand François Mahé, comte de La Bourdonnais, fut gouverneur des îles de France et de Bourbon.

La-Bruyère, rue Jean de [1980].

<= rue Pierre-de-Marivaux, => rue Pierre-de-Marivaux.

(1645-1696). Écrivain. Né à Paris, mort à Versailles. Jean de La Bruyère fut membre de l’Académie française en 1693.

La-Carelle-d’Empas, allée de.

<= 29-38, voie des Loups, => impasse [Bétheny].

Lacatte-Joltrois, rue [1934].

<= 191, rue Paul-Vaillant-Couturier, => 130, rue Saint-Thierry.

Ancienne rue du Fossé-Saint-Julien. Cette voie appartenait à l’Association syndicale de Clairmarais qui demanda de procéder à sa dénomination officielle en 1934.

(1776-1859). Annaliste rémois. Né à Reims le 23 août 1776, y est mort, 50, rue Brûlée, le 22 février 1859. Jean François Nicolas Noël Lacatte, fabricant de la manufacture rémoise, grand observateur, laissa de volumineux manuscrits écrits au jour le jour, très précieux pour l’histoire de notre ville au 19e siècle. Il collabora à la Biographie universelle des frères Michaud et publia des Mémoires historiques sur la ville et les faubourgs de Reims, en 1825 (année du sacre de Charles X) des recherches sur la sainte ampoule. Il épousa Marguerite Huraud puis Jeanne Joltrois (1772-1848) et repose au Cimetière du Nord.

Lacroix, rue Joseph [1946].

<= Grande-Rue, => impasse vers la Vesle [Tinqueux].

Ancienne rue du Levant, dont le nom avait été maintenu en 1925.

Résistant, Joseph Lacroix est mort en déportation. Son nom est gravé sur le Monument aux Morts de Tinqueux. Était-il le fils de Louis Lacroix, mécanicien, en 1933, puis chauffeur de taxi, en 1936, demeurant 22, route de Paris ? S’agit-il de Jean Lacroix, dont le nom figure sur le Monument aux Martyrs de la Résistance à Reims ?

Lacs-italiens, allée des [1966].

<= 42, avenue de l’Europe, => impasse.

177 mètres de longueur

Ladame, place du Chanoine [1972].

<= rue Simon, rue Ambroise-Petit, => place Saint-Remi.

Ancienne place de l’Hôpital-Civil dénommée ainsi, en 1903, sous Charles Arnould. Elle s’était appelée précédemment place de l’Hôtel-Dieu, de 1841 à 1903, et cour de l’Hôtel-Dieu en 1827, cour Saint-Remi ou place Saint-Remi en 1765. Elle est pour ainsi dire inconnue du fait qu’elle ne possède pas de plaque indicatrice.

70 x 40 mètres.

(1867-1941). Conseiller municipal. Né à La Croix-aux-Bois (Ardennes) le 7 août 1867, décédé à Reims, 2, place Saint-Remi, le 16 novembre 1941. Jean Adolphe Ladame, ordonné prêtre en 1891, fut professeur au Petit séminaire de Reims, puis supérieur de cet établissement. Il fut nommé en 1926 curé doyen de Saint-Remi, et s’employa alors inlassablement à obtenir des autorités de l’époque la restauration de la basilique qui avait été si gravement endommagée au cours de la Grande Guerre. Chanoine honoraire de Reims et du Mans, il fut conseiller municipal de Reims du 19 mai 1941 à sa mort. Le chanoine Ladame était l’oncle de Monseigneur Jean-Marie Leflon (1893-1979), directeur de recherches au CNRS, membre de l’Institut, professeur honoraire à l’Institut catholique de Paris, qui fut professeur au Petit séminaire de Reims de 1920 à 1930 et curé de Saint-Nicaise de 1935 à 1943.

Laënnec, allée René [1966].

<= rue Louis-de-Broglie, => impasse [La Neuvillette].

(1781-1826). Médecin. Né à Quimper le 17 février 1781, mort à Kerlouanec (Finistère) le 13 août 1826. René Théodore Hyacinthe Laennec, inventeur du stéthoscope, repose au cimetière de Ploaré à Douarnenez.

La-Fayette, rue [1904].

<= rue Simon-Dauphinot, => rue Méhaut-Dupont [Cormontreuil].

186 mètres de longueur.

Ancienne Ruelle, pour la portion de la rue Simon-Dauphinot jusqu’à la rue de Louvois. La partie allant de la rue Chanzy à la rue Simon-Dauphinot fut dénommée rue Lamartine. Elle fut déniommée rue Lafayette en 1904, et aujourd’hui nommée rue La Fayette.

(1757-1834). Général et homme politique. Né au château de Chavagnac (Haute-Loire) le 6 septembre 1757, mort à Paris le 20 mai 1834. Marie Joseph Paul Roch Yves Gilbert Motier, marquis de La Fayette, prit une part active à la guerre d’indépendance en Amérique, et en France, comme royaliste libéral, aux révolutions de 1789 et de 1830. Il repose au Cimetière de Picpus.

Lafite, rue Charles [1966].

<= rue Bertrand-de-Mun, => rue de la Méditerranée.

Cette voie qui se terminait chemin des Moines a été prolongée, par délibération du 26 mai 2008, jusqu’à la rue de la Méditerranée.

(1878-1963). Ingénieur agricole. Né à Reims, 6, rue Bertin, le 8 mai 1878, y est mort, Ferme des Anglais, 281, rue de Cernay, le 7 février 1963. Charles Lafite, agriculteur, régisseur de la Ferme des Anglais, membre de l’Académie d’agriculture, chevalier de la Légion d’honneur, fut président du Cercle agricole rémois, président du Comice agricole de Reims, fondateur de la Coopérative de l’arrondissement de Reims. Son action et sa compétence en matière agricole ont eu une grande influence sur la région champenoise. Charles Lafite anima un certain nombre d’associations agricoles par des techniques nouvelles qui firent le renom de la Ferme desAnglais. Il épousa à Amiens, en 1911, Marianne Léonie Schmidt (1886-1944) et repose au Cimetière de l’Est.

La-Fontaine, rue Jean-de [1886].

<= 20-22, rue des Gobelins, => 125-127, rue de Cernay.

290 mètres de longueur.

Ouverte en 1869, on l’appela d’abord rue Boucton, du nom du premier propriétaire, puis rue d’Alsace en 1873. Elle fut débaptisée en raison de l’incessante confusion avec la rue d’Alsace-Lorraine dans le même quartier.

(1621-1695). Né à Château-Thierry le 8 juin 1621, mort à Paris le 13 avril 1695. Le fabuliste visita plusieurs fois Reims, où il retrouvait le chanoine Maucroix qu’il avait connu à Château-Thierry. Il fut inhumé au cimetière des Innocents, mais on peut voir son tombeau au Père-Lachaise qui est apocryphe.

Laforgue, allée Jules [1978].

<= rue George-Sand, => rue Gustave-Flaubert.

(1860-1887). Poète. Né à Montevideo (Uruguay) le 16 août 1860, mort à Paris le 20 août 1887. Jules Laforgue repose au cimetière parisien de Bagneux.

Voie piétonnière desservant le lotissement La Lézardière et Closerie II.

La-Framboisière, rue de [1937].

<= 16-16 bis, boulevard Pommery, => 11, rue Pierrard-Parpaite.

(1560-1636). Médecin. Né à Guise (Aisne), mort à Reims. Nicolas Abraham, sieur de La Framboisière, fut reçu docteur de la Faculté de notre ville en 1586. Médecin du duc d’Aumale et du duc de Vaudémont il fut aussi médecin consultant d’Henri IV. Il se fixa à Reims où il fut doyen de la Faculté et professeur aux Écoles Furnériennes. En 1613, appelé près du roi Louis XIII comme médecin et conseiller ordinaire, il mêla son nom à toutes les consultations importantes de l’époque. Tombé en disgrâce, il revint dans notre ville où il acheva son existence. Ses ouvrages, nombreux et intéressants, furent écrits la plupart en français, ce qui était une hardiesse pour l’époque. Ils furent traduits en latin, répandus à l’étranger et réimprimés encore 33 ans après sa mort. Il épousa Charlotte Dambraine, fille de Claude Dambraine, avocat, et de Simonne Marlot.

La-Giraudière, rue Jacques-de [2005].

La-Goulette, rue de (voir Goulette).

Lagrange, esplanade Léo [2005].

À la suite du déclassement de la rue.

Lagrange, impasse Léo [2005].

À la suite du déclassement de la rue.

Lagrange, rue Léo [1946].

<= pont de Venise, => 153-157, rue de Courlancy.

Ancienne rue du Pont-Neuf, dont le nom, maintenu en 1887, venait du pont jeté sur la Vesle en 1873. Cette nouvelle dénomination fut imposée par ordre du gouvernement.

485 mètres de longueur.

À la suite de l’agrandissement du Complexe sportif René-Tys, cette voie a été déclassée en partie en 2005. La rue est aujourd’hui comprise entre la chaussée Bocquaine et l’autoroute urbaine.

(1900-1940). Homme politique. Né à Bourg-sur-Gironde (Gironde) le 28 novembre 1900, mort pour la France à Évergnicourt (Aisne) le 9 juin 1940. Léo Lagrange fut député socialiste SFIO du Nord en 1932, sous-secrétaire d’État aux Sports et Loisirs de 1936 à 1938. Son corps, découvert dans une prairie sur le bord de l’Aisne le 17 février 1941, à la limite des communes d’Évergnicourt et d’Avaux, fut inhumé à Avaux-le-Château (Ardennes), mais une stèle commémorative fut élevée à Évergnicourt, après un différend entre ces deux communes. Ses restes furent transférés le 28 juillet 1947, d’Avaux à Bourg-sur-Gironde.

Lagrange, parc Léo [1970].

<= chaussée Bocquaine, => rue de Courlancy.

Ancien parc Courlancy.

Lagrive, rue [1892].

<= 81-83, rue Ponsardin, => 12-14, rue des Coutures.

60 mètres de longueur.

On dénomma en 1892 la partie de la rue de l’Équerre située entre la rue Ponsardin et le boulevard Gerbert.

(1814-1891). Adjoint au maire. Né à Reims le 6 mars 1814, y est mort, 172, rue du Barbâtre, le 27 avril 1891. Remy Joseph Charles Lagrive, capitaine d’artillerie, chevalier de la Légion d’honneur, conseiller général du 3e canton, fut conseiller municipal et adjoint au maire de Reims. Veuf de Marie-Louise Chalon, il épousa Marie-Antoinette Desvignes. Il reposait au Cimetière du Sud, dans la sépulture à perpétuité Lagrive-Desvignes qui fut reprise par la Ville en 1983 pour état d’abandon.

Lahaye, rue Maurice [1946].

<= avenue Gabriel-Péri, => rue Diderot [Tinqueux].

Ancienne rue de la Haute-Borne, pour la partie comprise entre l’avenue Gabriel-Péri et la rue François-Dor.

(1924-1944). Résistant. Né aux Essarts-le-Vicomte (Marne) le 22 janvier 1924, tué en juillet 1944. Maurice Lahaye, dont la famille habitait Tinqueux, fréquenta l’école du Pont-de-Muire, du 1er octobre 1933 au 22 janvier 1938, et obtint son certificat d’études, le 18 juin 1936, à 12 ans. Il rejoignit le maquis dans le Lot et servit, sous le nom de Condorcet, sous les ordres du capitaine Philippe.

Laïcité, rue de la [2005].

<= ZAC des Bords-de-la-Vesle [Saint-Brice-Courcelles].

Rue dénommée à l’occasion du centenaire de la loi de séparation des Églises et de l’État, inaugurée le 9 décembre 2005, jour anniversaire.

Lallement, rue du Chanoine [1961].

<= 87-93, rue d’Estienne-d’Orves, => 28, rue Alexandre-de-Serbie.

Ancienne impasse de Champfleury, dénommée en 1958, mais dont l’appellation avait déjà été donnée à la voie en impasse créée après la guerre 1914-1918 et qui donnait sur la rue de Champfleury, prolongée en boucle pour desservir un groupe d’habitation construit par l’Effort Rémois.

(1866-1953). Né à Reims, 201, rue du Barbâtre, le 14 août 1866, y est mort, 48, rue du Barbâtre, le 3 octobre 1953. Joseph Étienne Albert Lallement, fils de boulanger, ordonné prêtre en 1880, fut le premier curé de la basilique Sainte-Clotilde où la première messe fut célébrée le 21 décembre 1900. Il y exerça son ministère de 1901 à 1947 et fut promu chanoine honoraire. Il repose dans l’église Sainte-Clotilde.

Lalou, rue René [1976].

<= 458, avenue de Laon, => rue Henri-Matisse, rue Théodore-Géricault.

(1877-1973). Né à Paris, décédé à Neuilly-sur-Seine le 12 août1973. René Lalou, avocat à la cour d’appel de Paris, homme d’affaires, devint président directeur général de la maison Mumm, en 1939, et du Champagne Perrier-Jouët, en 1959. Il favorisa les arts et les lettres et fit don à la Ville de Reims, le 19 juin 1967, de la chapelle Notre-Dame de la Paix. Cette construction fut érigée par ses soins avec le concours bénévole de Léonard Foujita, dont il fut le parrain. Cet ensemble architectural et artistique a atteint une notoriété internationale et a ajouté encore au patrimoine culturel de la cité. Il épousa, en 1904, Marthe Dubonnet et fut ainsi directeur général, puis président, de la maison Dubonnet, de 1940 à 1957. René Lalou, président de l’association les Amis de Léonard Foujita, commandeur de l’ordre de Saint-Grégoire-le-Grand, commandeur du Mérite agricole, fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il repose à Neuilly-sur-Seine.

Lamartine, rue Alphonse-de [1965].

<= 2, rue Théophile-Gautier, => rue Paul-Verlaine.

(1790-1869). Écrivain et homme politique. Né à Mâcon (Saône-et-Loire) le 21 octobre 1790, mort à Paris le 28 février 1869. Alphonse Marie Louis de Lamartine, élu député en 1834, fut l’un des plus grands orateurs de son temps. Il fut candidat à la présidence de la République en 1848. Lamartine épousa à Chambéry (Savoie), en 1820, une jeune Anglaise Mary-Ann Birch. Il repose à Saint-Point (Saône-et-Loire).

Lamartine, rue.

<= rue des Boutréaux, => rue Albert Collet [Tinqueux].

Lamartine, rue [1904].

<= rue Chanzy, => rue Lafayette [Cormontreuil].

118 mètres de longueur.

Ancienne Ruelle, pour la portion de la rue Chanzy à la rue Simon Dauphinot. La partie allant de la rue Simon Dauphinot jusqu’à la rue de Louvois fut dénommée rue Lafayette.

Lambert, boulevard Victor [1913].

<= 8-10, place Saint-Nicaise, => place des Droits-de-l’Homme.

Nouvelle voie ouverte en 1913 en prolongement du boulevard Victo-Hugo.

(1831-1912). Bienfaiteur. Né à Bezannes le 5 juillet 1831, décédé à Reims, 66, rue Dieu-Lumière, le 16 octobre 1912. Jean-Marie Victor Lambert, fut directeur des caves de la maison Pommery jusqu’en 1892. Chevalier de la Légion d’honneur, conseiller d’arrondissement du 3e canton, conseiller municipal, il ne prit pas part aux luttes politiques. D’une grande générosité, il se consacra entièrement aux nombreuses œuvres de bienfaisance et d’instruction de toute nature qui foisonnaient alors. Il fit partie de 158 sociétés locales qu’il dota généreusement. Sa bonté était proverbiale. Il légua une importante somme à la Ville qui permit d’achever le boulevard qui porte son nom. Il épousa Hélène Victorine Molinet, puis Victorine Angélique Antoine (1829-1900) et repose au Cimetière du Sud.

Lambert, impasse Victor.

<= rue Victor-Lambert [Bezannes].

57 mètres de longueur.

Voir ci-dessus. Victor Lambert fut également le bienfaiteur de son village natal.

Lambert, rue Victor.

<= rue Charles-de-Gaulle, => chemin départemental 16 vers François-Mauriac [Bezannes].

574 mètres de longueur.

Lamouche, rue [1925].

<= 42-44, rue Jules-Guichard, => 45-53, boulevard Charles-Arnould.

La rue fut dénommée à la demande du Cercle républicain du quatrième canton, appuyée par les élus de ce canton et par Jules Guichard.

(1845-1909). Né à Agnetz (Oise), décédé à Reims, 27, rue Buirette, le 20 août 1909. Auguste Désiré Lamouche, comptable, président du Cercle républicain, créateur d’œuvres mutualistes, rendit d’appréciables services à la population du 4ème canton. Il épousa Marie Mallinger et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Lamy, rue du Commandant [1936].

<= 181-189, rue de Neufchâtel, => 24-26, rue Docteur-Schweitzer.

Cette rue fut dénommée par les habitants eux-même et prit un caractère officiel en 1936.

(1858-1900). Officier et explorateur. Né à Mougins (Alpes-Maritimes), mort à Kousseri, Baguirmi. François-Joseph Amédée Lamy, attaché à la maison militaire de l’Elysée, fut mis à la tête de l’escorte qui accompagna la mission Foureau dans son trajet de la Méditerranée au lac Tchad. On donna son nom à la capitale du Tchad, Fort-Lamy, aujourd’hui N’Djamena.

Landais, allée des [1972].

<= avenue Général-Bonaparte, => avenue Robert-Schuman.

385 mètres de longueur

Landau, impasse Lev Davidovitch [1978].

<= allée Jacques-Monod, => impasse [Bétheny].

30 mètres de longueur.

(1908-1968). Physicien soviétique. Né à Bacou, mort à Moscou. Lev Davidovitch Landau, spécialiste de physique théorique, en magnétisme, reçut le prix Nobel de physique en 1962.

Landouzy, petite rue [1872].

Ancienne voie qui fut redénommée rue Victor-Rogelet en 1887.

Landouzy, rue [avant 1876].

<= 19-21, rue Lesage, => 44-48, rue Émile-Zola.

275 mètres de longueur.

(1812-1864). Né à Épernay le 6 janvier 1812, mort à Paris le 1er mars 1864. Marc Hector Landouzy, docteur en médecine établi à Reims en 1840, directeur de l’École préparatoire de médecine de Reims à sa fondation en 1853, auteur de nombreux ouvrages médicaux, fut membre correspondant de l’Académie de médecine. Il épousa Louise Zoé Pioche. Leur fils, le professeur Louis Théophile Joseph Landouzy, né à Reims le 27 mars 1845, décédé à Paris 7e le 10 mai 1917, fit ses études au Lycée et à l’École de médecine de Reims. Professeur de médecine, il fut doyen de la Faculté de médecine de Paris, commandeur de la Légion d’honneur et membre de l’Institut. Il recevait, au Faubourg Saint-Germain, sous les lambris dorés du magnifique hôtel d’Aligre, 15, rue de l’Université, que Napoléon Ier fit décorer par Percier et Fontaine pour son cousin Beauharnais. Il épousa Victoire Louise Richet, fille d’Alfred Didier Dominique Richet (1816-1891), professeur de pathologie chirurgicale à la Faculté de médecine de Paris. Le nom de Landouzy reste associé à la myopathie atrophique progressive qu’il décrivit avec Déjerine. Il repose à Reims, avec son père, au Cimetière du Nord.

La-Neuvillette, chemin vicinal de.

<= rue des Berceaux, => vers La Neuvillette [Bétheny].

Le village de La Neuvillette-lès-Reims, forme aujourd’hui un quartier de la ville, depuis le 30 décembre 1970, date de sa fusion avec la ville de Reims.

La-Neuvillette, faubourg de.

Le Faubourg de Mars, qu’on appela aussi Faubourg de Saint-Thomas, puis Faubourg de La Neuvillette, prit officiellement le nom de rue du Faubourg-de-Laon en 1841.

La-Neuvillette, route de.

<= rue des Berceaux, => vers La Neuvillette, route nationale 366 [Bétheny].

786 mètres de longueur.

La-Neuvillette, rue de [1886].

<= 9-11, rue Goulin, => 16-20, rue Danton.

380 mètres de longueur.

Ancienne rue Neuve-de-Courcy, qui était alors de création récente.

La-Neuvillette, rue de.

<= route de Reims, => rue Marguetite-Harang [Saint-Brice-Courcelles].

Une partie de cette voie fut débaptisée, en 1966, pour prendre le nom de rue Émile-Dorigny. Elle commença désormais à cette date du CD 75 pour finir au pont de Courcelles.

Elle menait au village de La Neuvillette-lès-Reims.

Lange, rue de la [1990].

Cette voie, bien que dénommée officiellement le 22 juin 1990, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles].

Langevin, rue Paul.

<= rue Victor-Hugo, => rue Paul-Doumer [Cormontreuil].

250 mètres de longueur.

(1872-1946). Physicien. Né et mort à Paris. Paul Langevin fut directeur de l’Ecole de physique et chimie en 1925, membre de l’Académie des sciences en 1934. Pendant la Grande Guerre il créa une technique de détection des sous-marins par ultra-sons. Il repose au Panthéon.

Langlet, cours Jean-Baptiste [1924].

<= rue Carnot, place Myron-Herrik, => place Jules-Lobet, rue Thiers.

Cette large voie fut créée à l’emplacement de la rue des Deux-Anges, de la rue de la Clef et d’une partie de la rue du Carrouge. Elle fut dénomée du vivant de l’ex-maire de Reims. La fontaine des Boucheries, qui y fut placée en 1935, fut à nouveau déplacée en 2009 pour rejoindre la place Jules-Lobet.

(1841-1927). Maire de Reims. Né à Reims, 46, rue du Bourg-Saint-Denis, le 7 septembre 1841, y est décédé, 57, rue de Venise, le 7 mars 1927. Jean-Baptiste Nicaise Langlet, docteur en médecine, fut maire de Reims de 1908 à 1919, c’est-à-dire pendant les difficiles et pénibles années de la guerre 1914-1918. Il fut pris comme otage par les Allemands. Jean-Baptiste Langlet était médecin-chef des hôpitaux de Reims, directeur de l’École de médecine, membre de l’Académie de médecine, député de la Marne. De 1914 à 1927 il dirigea le musée des Beaux-Arts et fut promu officier de la Légion d’honneur. Il se retira, avec son épouse, à la Maison de retraite, 26, rue Simon, dès 1920, mais, veuf, il revint habiter chez son fils, dans son ancienne maison. Il épousa en 1872 Louise Marie Lévêque (1842-1926) sœur du docteur Paul Lévêque et repose au Cimetière du Nord. Sur la fontaine des Boucheries, qui se trouvait à l’extrémité du cours Langlet, on pouvait voir un médaillon en bronze du docteur Langlet, par Auguste Coutin ; la fontaine a été déplacée, place Jules-Lobet, en avril 2009, pour laisser le passage au nouveau tramway,

Languedoc, avenue du [1975].

<= boulevard d’Alsace-Lorraine, => rue Jean-Cocteau [Cormontreuil].

339 mètres de longueur.

Lanson, rue [1894].

<= 3-3 bis, rue des Crayères, => rond-point de la Défense.

750 mètres de longueur.

Ancien chemin de Saint-Nicaise.

(1808-1893). Né à Reims le 2 février 1808, y est mort, 10, boulevard Lundy, le 8 janvier 1893. Victor Marie Lanson, négociant en vins de Champagne, conseiller municipal dès 1848, adjoint au maire de Reims en 1864, président de la commission des Hospices, président du Tribunal et de la Chambre de commerce, épousa à Paris, en 1838, Adélaïde Adrienne Kellerhoff (1817-1878). Il reprit la maison de commerce de son père Jean-Baptiste Lanson, avec ses deux frères, en 1843. Fondée en 1760 par François Delamotte (1722-1800), dont le fils Nicolas Louis, dit le chevalier Delamotte (1767-1833), chevalier de l’ordre de Saint-Jean de Jérusalem, conseiller municipal, président du Tribunal et de la Chambre de commerce, s’associa à Jean-Baptiste Lanson en 1828. La maison Lanson prit alors son essor, sous l’impulsion de Jean-Baptiste Lanson (1777-1858), né à Saint-Germainmont (Ardennes), qui épousa à Boult-sur-Suippe (Marne), en 1807, Rosalie Simone Victoire Chabaud (1785-1864), sœur du docteur Chabaud, dont il eut huit enfants. Les Lanson reposent au Cimetière du Nord.

Lantein, allée Augustin [1988].

<= allée Alphonse-Daudet, => impasse [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1808-1884). Maire de Tinqueux. Né à Mons (Belgique) le 3 février 1808, mort à Reims, 73, rue du Faubourg-Cérès, le 17 septembre 1884. Joseph Augustin Lantein, manufacturier, commissaire du Bureau de bienfaisance de la ville de Reims, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1845 à 1860. Augustin Lantein fit construire une filature à Tinqueux en 1837. Celle-ci fut détruite par un incendie en 1858. Il épousa Flore Marie Marotte (1818-1890) et repose au Cimetière du Sud.

Lantiome, rue [1924].

<= 17-19, rue de Chevigné, => 28-30, rue Georges-Boussinesq.

Ancienne rue Lempereur.

(1835-1896). Avocat. Né à Reims le 19 mars 1835, y est mort, 3, rue Noël, le 30 juin 1896. Jules Edmond Lantiome, laissa une réputation qui dépassa les limites de la région où s’exerça habituellement son brillant talent d’orateur. Il fut un certain temps conseiller général du premier canton et légua au musée une superbe collection d’armes qui figura à l’Exposition de 1889. Il épousa Louise Vauthier et repose à Vitry-le-François.

Laon, avenue de [1885].

<= 2, place de la République, => avenue Nationale.

1900 mètres de longueur en 1929 et aujourd’hui 2626 mètres.

Le Faubourg de Saint-Thomas, qu’on appela aussi Faubourg de Mars, puis Faubourg de La Neuvillette, prit officiellement le nom de rue du Faubourg de Laon en 1841.

En 1885 l’ancienne rue du Faubourg-de-Laon fut transformée en rue de Laon. Le quartier de Laon, relié à la ville par une place monumentale, ne pouvait plus être considéré comme un faubourg. Mais quelques jours plus tard il fut décidé de l’appeler avenue de Laon à la suite d’une pétition signée par un grand nombre d’habitants de la rue du Faubourg-de-Laon.

Laon, rue de [1885].

En 1885 l’ancienne rue du Faubourg-de-Laon fut transformée en rue de Laon. Voir ci-dessus.

La-Pérouse, rue [1966].

<= 30-32, rue Dumont-d’Urville, => 120-122, boulevard Vasco-de-Gama.

(1741-1788). Navigateur. Né au Guo, près d’Albi le 22 juillet 1741, mort à l’île de Vanikoro. Jean-François de Galaup, comte de La Pérouse fut chargé par Louis XVI d’un voyage de découverte en 1785. Il partit avec deux frégates, La Boussole et L’Astrolabe, et fut probablement tué par les indigènes de Vanikoro.

Lapie, rue Paul [1935].

<= 9-11, place Sainte-Claire, => rue des Jardins.

Ancienne impasse des Jardins, dont le nom fut maintenu en 1887, et qui venait d’être percée en 1935 pour aboutir en équerre à la rue des Jardins.

(1869-1927). Recteur de l’Université de Paris. Né à Montmort (Marne) le 4 septembre 1869, mort à Paris le 26 janvier 1927. Paul Lapie était fils et petit-fils d’instituteurs marnais. Son père directeur d’école à Ay et secrétaire de l’Œuvre des Voyages scolaires, vécut d’ailleurs dans le quartier de Clairmarais, après sa retraite et y termina ses jours en 1903. Paul Lapie, après avoir fait ses études à l’école communale d’Ay puis au Collège d’Épernay et au Lycée de Reims, conquit rapidement ses grades universitaires et professa aux lycées de Tunis, Pau, à la Faculté des lettres de Rennes, Aix-en-Provence et Bordeaux. Recteur de l’Académie de Toulouse pendant quatre ans, puis directeur de l’enseignement primaire au ministère de l’Instruction publique, il succéda en 1925 à Paul Appell comme recteur de l’Université de Paris.

Laplace, rue Pierre [1967].

<= rue Raymond-Poincaré, => rue Pierre-de-Fermat.

(1749-1827). Mathématicien, physicien et astronome. Né à Beaumont-en-Auge (Calvados) le 23 mars 1749, mort à Paris le 5 mars 1827. Pierre Simon, marquis de Laplace, fut membre de l’Académie des sciences en 1783 et de l’Académie française en 1816. Il fut inhumé au Père-Lachaise mais sa sépulture fut reprise par la Ville de Paris.

La-Pompelle, rue de (voir Pompelle).

Laps, chemin des.

Voir ci-dessous.

Laps, rue des [1988].

<= rue de la Sentelle, => place de la Solidarité [Cormontreuil].

570 mètres de longueur.

Voie créée à la place du chemin des Laps, ancien lieudit cadastral.

Large, rue.

Elle portait déjà ce nom au 14e siècle, du fait de ses belles dimensions. Au 18e siècle elle reçut le nom de rue de la Nouvelle-Promenade à la suited’une superbe plantation d’arbres, mais son nom de rue Large prévalut. C’est en 1873 qu’elle prit le nom de rue Buirette.

La-Salle, impasse de [avant 1856].

<= 1-5, rue de La-Salle.

16 mètres de longueur.

La-Salle, place Jean-Baptiste-de.

Cette place fut créée entre 1880 et 1886. On projetait d’y édifier l’église en l’honneur du fondateur des Frères des Écoles chrétiennes. Elle fut redénommée place Nicolas Bergier en 1887.

La-Salle, rue de [1841].

<= 2-4, place Myron-Herrick, => rue des Élus.

Ancienne rue de la Picarde, au 18e siècle, et auparavant des Châtelains.

(1651-1719). Né à Reims le 30 avril 1651, mort à Rouen le 7 avril 1719. Jean-Baptiste de La Salle, fils de Louis de La Salle et de Nicole Moët de Brouillet, prêtre, fonda à Reims en 1679, puis à Paris en 1688, la congrégation des Frères des Écoles chrétiennes. Appelé à Rouen en 1705 par Mgr Colbert, archevêque de cette ville, il y ouvrit un pensionnat à Saint-Yon et y fit venir, en 1714, le noviciat de Paris. J.-B. de La Salle fut inhumé à Saint-Sever. En 1734 son corps fut ramené à Saint-Yon dans la chapelle de son pensionnat, puis en 1835 dans celle de l’École normale de Rouen. La ville de Rouen lui éleva une statue le 2 juin 1875. Son procès de béatification commença en 1835, et le 8 mai 1840 il fut déclaré Vénérable, béatifié le 1er novembre 1887. Canonisé en 1900, Mgr Langénieux fit construire à Reims, dès 1898, l’église placée sous son vocable. Curieusement, en donnant ce nom à la rue, les édiles voulurent, nous dit Prosper Tarbé, faire d’une pierre deux coups, en honorant un presque homonyme de Jean-Baptiste, Antoine RIVALS de LASALLE, maréchal des camps et armées du roi, savant bibliophile. Ce dernier, mort à Reims le 3 août 1809, fut en outre chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis, gouverneur de la ville de Revel et commandant de la Garde nationale de Reims. On peut regretter que Jean-Baptiste de La Salle, véritable fondateur de l’enseignement populaire en France et dont l’œuvre rayonne toujours de par le monde, avec actuellement des milliers de frères, n’ait pas été honoré d’une rue à la dimension de son œuvre qui en fait une des plus grandes gloires de Reims et de la France. Il y eut bien une place Jean-Baptiste de La Salle, située derrière l’église du même vocable, et qui ne reçut pas de dénomination officielle. On s’empressa de la débaptiser, en 1887, pour honorer Nicolas Bergier, mort depuis plus de deux siècles. Lors de la séance du 21 octobre 1963, un conseiller demanda que l’on donne une voie plus importante à Jean-Baptiste de La Salle, sans écho semble-t-il.

Latham, allée Hubert [1970].

<= allée René-Fonck, => impasse [Bétheny].

28 mètres de longueur.

(1883-1912). Aviateur. Né à Paris le 10 janvier 1883, mort à Fort-Archambaut (Tchad) le 7 juin 1912. Hubert Latham, un des pionniers de l’aviation naissante, fut l’auteur, en 1909, de la première tentative de la traversée de la Manche. Il participa aux deux grandes semaines de l’aviation sur le terrain de Bétheny, en août 1909 et juillet 1910, organisées par le marquis Melchior de Polignac. En août 1909 il battit le record de hauteur avec 155 m. Il mourut au cours d’une exploration en Afrique.

Latham, rue Hubert [1958].

<= 9, rue Nungesser-et-Coli, => rue Général-Carré.

Lattaignant, rue de [1925].

<= 12-14, rue d’Italie, => 213-221, avenue Jean-Jaurès.

En 1887 on proposa en vain de débaptiser la rue Traversière-Saint-André pour le chanoine de Lattaignant. En 1925, on donna son nom à une rue de 12 mètres nouvellement ouverte. Le nom fut déformé en L’Atteignant.

(1697-1779). Né à Paris, y est mort le 10 janvier 1779. Gabriel Charles de Lattaignant, d’une famille originaire de Picardie, fut chanoine de la cathédrale de Reims de 1740 à 1776. Il chanta notre vin de Champagne et fut un poète aimable, léger et d’un style libre et malicieux. C’est à Reims, qu’il affectionnait beaucoup, que Lattaignant écrivit une partie de ses œuvres. Il est l’auteur de J’ai du bon tabac dans ma tabatière, qui est demeuré populaire.

Lattre-de-Tassigny, boulevard de [1956].

<= rue Général-Carré, => rue de Cernay.

Nouvelle voie au travers du très important groupe d’habitations dit de Cernay, qui était en cours de construction par le Foyer Rémois en 1956.

(1889-1952). Maréchal de France. Né à Mouilleron-en-Pareds (Vendée) le 3 février 1889, mort à Paris le 11 janvier 1952. Le général Jean de Lattre de Tassigny fut maréchal de France à titre posthume. Commandant de l’armée en 1944, commandant en chef de l’armée en Indochine en 1950, il repose à Mouilleron-en-Pareds. Il épousa Simone Calary de Lamazière, décédée le 3 juin 2003, âgée de 96 ans. Leur fils unique, Bernard de Lattre de Tassigny, est mort pour la France en Indochine, le 30 mai 1951. Lors de ses obsèques, le général aurait dit à son épouse : Pardonnes-moi de n’avoir pas su le protéger… Durant l’Occupation, fin 1944, Bernard de Lattre de Tassigny fut caché à Reims, par les pères Jésuites, au Collège Saint-Joseph.

Lattre-de-Tassigny, place de [1958].

<= rue Général-Carré, => avenue de l’Europe.

Laurencin, rue Marie [2003].

<= rue Frida-Kahlo, => rue Jean-Decoux [Bétheny].

95 mètres de longueur.

Laurent, rue Gustave [1950].

<= 11-13, boulevard Saint-Marceaux, => 104-108, boulevard Pommery.

590 mètres de longueur.

Ancienne rue de Bétheniville, ouverte et dénommée en 1887. Elle longeait alors l’établissement Lelarge. Une pétition des habitants de la rue, en 1955, demanda le rétablissement de son ancien nom du fait de la confusion avec la rue Jules-Laurent.

(1873-1949). Historien rémois. Né à Paris 8ème le 23 février 1873, mort à Reims, 5, rue Perseval, le 9 novembre 1949. Alexandre Gustave Laurent arriva à Reims en 1897, où sa famille le destinait au commerce des vins de Champagne. Il fut greffier du Tribunal de première instance jusqu’en 1928 et secrétaire du Conseil des prud’hommes. Officier d’Académie en 1903, il fit paraître en 1933 l’Histoire de Reims depuis les origines jusqu’à nos jours, ouvrage né d’un cours d’histoire donné en conférences par Georges Boussinesq. Franc-maçon, conseiller municipal en 1900, il fut adjoint au maire de 1919 à 1935, conseiller d’arrondissement en 1903 et conseiller général en 1925. Chevalier de la Légion d’honneur en 1929, officier de l’Instruction publique, Croix de guerre 1914-1918, il reçut la grande Médaille de la Ligue de l’Enseignement. Il épousa Camille Joséphine Rose Bouteillier, puis Suzanne Marguerite Rousseville, qui, veuve, épousa Roger André Lemmer (1906-1993). Gustave Laurent repose au cimetière de Dormans.

Laurent, rue Jules [1935].

<= 139-149, rue de Neufchâtel, => 2, rue Docteur-Schweitzer.

Ancienne rue de la Ristourne.

(1860-1918). Professeur – savant naturaliste. Né à Bassuet (Marne) le 21 août 1860, mort à Paris, 161, rue Saint-Jacques, le 30 avril 1918. Jules Laurent, instituteur adjoint à Reims, devint professeur agrégé au Lycée et à l’École de médecine et de pharmacie de Reims. Ses travaux sur la géologie, les sciences naturelles, ses recherches climatologiques, agronomiques, le plaçèrent au premier rang des savants de notre région. Il fut chargé de cours aux lycées Buffon et Lakanal, à Paris. Docteur ès sciences, lauréat de l’Institut, chevalier de la Légion d’honneur, il fut en outre officier du Mérite agricole. Jules Laurent repose au cimetière d’Ivry-Parisien.

Laurent-Déramez, rue [1901].

<= 39-49, avenue Jean-Jaurès, => 48-50, rue Camille-Lenoir.

115 mètres de longueur.

Ancienne Cour des Sœurs, en souvenir d’une école tenue, sur la fin du 18e siècle, par les religieuses de l’Enfant-Jésus. Agrandie vers 1900, cette rue nouvelle s’ouvrit juste en face de l’épicerie-buvette tenue par Laurent-Déramez pendant près de 20 ans dans le Faubourg Cérès et justifia ainsi la décision des élus.

(1850-1896). Conseiller municipal. Né à Sainte-Croix (Aisne) le 15 décembre 1850, mort à Reims, 60, Faubourg-Cérès, le 15 mai 1896. Arthur Maximilien Laurent-Déramez vint à Reims, en 1876, en qualité de garçon épicier. Il reprit une épicerie-buvette que tous les conseillers municipaux ont connue dans le faubourg Cérès, dit-on. Conseiller municipal et conseiller d’arrondissement du 2ème canton, il épousa Eugénie Rose Déramez. Une proposition de souscription, en 1896, pour l’érection d’un petit monument au cimetière de Sainte-Croix, fut rejetée par le Conseil municipal.

Lausanne, allée de [1966].

<= avenue de l’Europe, => 20, rue du Danube.

180 mètres de longueur.

La-Varingue, allée du Père.

Voir à Père-La-Varingue [Saint-Brice-Courcelles].

Lavoisier, rue [1973].

<= rue François-Arago, => rue Joliot-Curie.

(1743-1794). Chimiste. Né à Paris le 26 août 1743, y est mort guillotiné le 8 mai 1794. Antoine Laurent Lavoisier, l’un des créateurs de la chimie moderne, contribua à l’établissement de la nomenclature chimique et fut membre de l’Académie des sciences en 1768. Député suppléant aux Etats-généraux de 1789, il fit partie en 1790 de la commission chargée d’établir le système métrique. Nommé fermier général en 1778, il fut à ce titre condamné par la Convention en 1794 et périt le même jour que son beau-père. Il épousa Marie Anne Pierrette Paulze, fille d’un fermier général, qui fut sa collaboratrice. Elle se remaria avec un savant américain, le comte Benjamin de Rumford.

Lebeau, passage [entre 1922 et 1925].

<= 373-375, avenue de Laon, => 242-246, rue Paul-Vaillant-Couturier.

(1858-1921). Né à Reims le 19 juin 1857, y est mort, 373, avenue de Laon, le 1er mai 1921. Marius Alfred Lebeau, horticulteur-fleuriste au 373, avenue de Laon, épousa Zélie Marie Victorine Ravaux (1865-1933). Mme Lebeau habitait encore en 1925 le passage qui porte son nom. Ils reposaient au Cimetière de l’Avenue de Laon jusqu’en 1981, année où fut reprise pour état d’abandon leur concession à perpétuité.

Lebesque, rue Morvan [1980].

<= rue de la Croix-l’Abbesse, => rue Louis-Blanc [Saint-Brice-Courcelles].

(1911-1970). Journaliste. Né à Nantes, mort à Rio-de-Janeiro en juillet 1970. Maurice, dit Morvan Lebesque, directeur d’une entreprise de transports, se lança dans le journalisme et devint rédacteur en chef de l’Écho de la Loire à Nantes. Puis, vint à Paris où il collabora à différents journaux. Il est surtout connu comme l’un des rédacteurs les plus mordants du Canard enchaîné, où il entra en 1952. Il mourut, foudroyé par un infarctus, lors d’un reportage à Rio pour ce même journal. Auteur de talent, on lui doit plusieurs pièces de théâtre et un roman qui obtint en 1947 le prix du Cercle critique.

Le-Boulanger, rue du Colonel [1948].

<= 101-105, rue d’Estienne-d’Orves, => 30-32, rue Alexandre-de-Serbie.

(1872-1925). Défenseur de Reims en 1918. Né le 20 janvier 1872, mort à Paris 15e le 4 novembre 1925. Le colonel Le Boulanger qui commandait le 21e Régiment d’infanterie coloniale, s’installa le 21 janvier 1918 au fort de la Pompelle pour protéger les abords de Reims. Il résista avec acharnement aux différentes attaques ennemies particulièrement violentes et sauva le fort à plusieurs reprises, ce qui préserva Reims d’une nouvelle occupation. Sa bravoure fut légendaire dans toute l’armée. L’héroïque défenseur de Reims mourut au cours d’une opération, sur un lit d’hôpital, au Val de Grâce.

Le-Brun, rue Charles [1935].

<= 13-15, rue Léonard-de-Vinci, => 18-20, rue Raphaël.

Nouvelle rue de la Cité du Foyer Rémois aux Trois-Fontaines.

(1619-1690). Peintre. Né à Paris le 24 février 1619, y est mort le 12 février 1690. Charles Le Brun, premier peintre du roi, fut directeur de la manufacture royale des Gobelins. Sous la direction de Colbert, Le Brun fonda l’Académie française de Rome. Il repose dans l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet.

Lebrun-Lepreux, rue.

Du nom du propriétaire du terrain sur lequel fut percée cette rue. Elle fut débaptisée en 1887 pour prendre le nom de rue Baussonnet.

(1799-1872). Mort à Reims, 10, rue Legendre, le 25 mai 1872. François Joseph Lebrun, négociant, membre du Comice agricole, juge au Tribunal de commerce de Reims, épousa à Reims, en 1828, Zoé Lepreux, née en 1809, morte à Champigny le 15 juin 1889. Une de leurs filles épousa le physicien Jules Jamin (voir ce nom). Ils reposent au Cimetière du Nord.

Leclerc, boulevard Général [1949].

<= 93, place Drouet-d’Erlon, => 1, boulevard Paul-Doumer.

Ancien boulevard des Promenades, puis de la République, qui partait autrefois de la rue du Général Sarrail pour aboutir au pont de Vesle. Il fut tracé en 1841 sur l’emplacement du cours Le-Pelletier. Voir boulevard Foch.

En 1948 on débaptisa la place du Boulingrin en l’honneur du Général-Leclerc, mais l’année suivante on y renonça pour débaptiser cette fois le boulevard de la République.

(1902-1947). Maréchal de France. Né à Belloy-Saint-Léonard (Somme) le 22 novembre 1902, mort à Menebha, près Colomb-Béchar (Algérie), le 28 novembre 1947. Jacques Philippe, comte Leclerc de Hautecloque, popularisé sous le nom de Leclerc. Il fut fait prisonnier en mai 1940. Il s’évada aussitôt et prit part à la lutte, avec la 3ème division de Cuirassiers, sur l’Aisne, à Rethel et aux abords de Reims. Blessé, prisonnier une seconde fois, il s’évada à nouveau et rejoignit l’Espagne. A nouveau prisonnier, il s’échappa une troisième fois et parvint à rejoindre Londres le 25 juillet 1940 et devint chef d’escadron. Puis ce sera l’épopée de la délivrance de l’empire colonial d’abord, en attendant celle du sol de France. Mort dans un accident d’aviation, dans le massif de l’Atlas marocain, il reçut des obsèques nationales et son corps fut inhumé, le 8 décembre 1947, dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides. Il fut maréchal de France à titre posthume en 1952. Son épouse, Thérèse de Gargan (1903-1996), se retira au château de Tailly (Somme). Leur fille, Bénédicte, épousa le comte Gérard de Francqueville et vit au château de Belval à Goudelancourt-lès-Berrieux (Aisne), non loin de Reims.

Leclerc, place du Général [1948].

Ancienne place du Boulingrin qui reprit son ancien nom l’année suivante. On débaptisa en 1949 le boulevard de la République pour honorer le Général Leclerc.

Leclerc, rue du Maréchal.

<= rue du Moulin-à-vent, => rue Chateaubriand [Cormontreuil].

135 mètres de longueur.

Lecointe, rue Sadi [1958].

<= boulevard de-Lattre-de-Tassigny, => 79, rue Général-Carré.

(1891-1944). Aviateur. Né à Saint-Germain-sur-Bresle (Somme), mort à Paris. Joseph Sadi Lecointe, couvreur-zingeur passionné d’aviation, a battu le record français d’altitude en s’élevant à 8.155 mètres le 11 mai 1919, et le record du monde d’altitude à 11.145 mètres en octobre 1923. Il fut huit fois recordman du monde de vitesse et vainqueur de la coupe Gordon-Bennett d’aviation en 1920. Torturé par la Gestapo, il repose à Beaucamps-le-Vieux (Somme).

Lecointre, rue [avant 1876].

<= 54-58, rue Anquetil, => 27-31, boulevard Charles-Arnould.

540 mètres de longueur.

(1788-1868). Conseiller municipal. Né à Coucy-lès-Eppes (Aisne) le 1er décembre 1788, mort à Reims, 2, rue des Carmes, le 13 janvier 1868. Pierre Rose François Éloi Lecointre, négociant, officier de la Légion d’honneur, fut président de la Chambre et du Tribunal de commerce de Reims, conseiller municipal et conseiller d’arrondissement. Il épousa à Reims, en 1813, Angélique Coutier (1794-1860), nièce et fille adoptive de Coutier-Marion (voir ce nom). Il repose au Cimetière du Nord.

Lecompte, rue Henri [1955].

<= 266, rue Paul-Vaillant-Couturier, => 395, avenue de Laon.

(1890-1951). Né à Laon le 6 décembre 1890, mort à Reims, 72, rue Libergier, le 25 septembre 1951. Émile Henri Lecompte, docteur en droit, officier de l’Instruction publique, expert-comptable, fut président fondateur de la Société de comptabilité de Reims et de l’École supérieure de commerce dont il fut longtemps le directeur. Il professa pendant de longues années à l’École professionnelle et au Collège technique. Expert arbitre près les tribunaux, il fut conseiller financier et juridique de nombreuses entreprises rémoises. Il épousa Gabrielle Marguerite Ida Lesne et repose à Chivy-lès-Etouvelles (Aisne).

Lécrinier, stade Serge.

<= rue Simon-Dauphinot [Cormontreuil].

Ancien stade Dauphinot.

(1941-1992). Né à Reims le 8 mars 1941, décédé le 5 janvier 1992. Serge Claude Lécrinier fut l’un des dirigeants de la Maison des Jeunes et d’Éducation Populaire de Cormontreuil (MJEP) et l’un des fondateurs du club de football.

Ledoux, rue du Docteur Alfred [1991].

<= rue de la Maison-Blanche, => impasse.

68 mètres de longueur

(1898-1969). Né à Reims, 3, rue Saint-Bernard, le 8 Juillet 1898, mort à Tinqueux, 24, avenue Roger-Salengro, le 17 septembre 1969. Joseph Alfred Eugène Ledoux, docteur en médecine, devint chirurgien des Hôpitaux de Reims et suppléant du service de l’Hôpital Américain. Vers 1933, il s’installa dans la clinique de la rue Noël, puis à la clinique du boulevard Foch où il avait fait ses débuts et qu’il ne quitta plus jusqu’à la fin de sa carrière. Il fut également expert médical auprès du Tribunal et administrateur des Caisses de sécurité sociale. Chevalier de la Légion d’honneur en 1951, élu conseiller général en 1955, le docteur Ledoux a laissé des souvenirs émouvants, dans un ouvrage intitulé L’humour sous la blouse, paru en 1966 aux Nouvelles Éditions Latines. Il épousa en 1928 Jeanne Elvire Eugénie Goulet (1901-1997), petite-fille des Goulet-Turpin, dont il eut huit enfants. Il repose au Cimetière du Nord.

Ledru-Rollin, rue [1903].

<= 17-19,rue Clovis-Chézel, => Parc de Vesle, à Cormontreuil.

325 mètres de longueur.

Ancienne chaussée des Bains-Froids.

(1807-1874). Homme politique. Né à Paris le 2 février 1807, mort à Fontenay-aux-Roses le 31 décembre 1874. Alors qu’il était ministre de l’Intérieur, en 1848, il s’opposa à la destruction de la statue de Louis XV, de notre place Royale, en raison de sa valeur artistique. Alexandre Auguste Ledru-Rollin repose au Père-Lachaise.

Lefèvre, rue Ernest [1925].

<= 239, avenue Jean-Jaurès, => 116-122, rue du Chalet.

Nouvelle rue ouverte, en 1925, entre la rue du Chalet et le Cimetière de l’Est.

(1853-1913). Compositeur. Né à Reims, 34, rue Marlot, le 7 juin 1853, mort à Thil, près Reims, le 2 novembre 1913. Ernest Onézime Lefèvre, élève d’Étienne Robert et d’Ambroise Petit, fut un musicien de talent. En 1884, il dirigea la Société philharmonique, puis la Musique municipale. En 1901, il quitta notre ville et se fixa à Paris. Il revint à Reims, en 1907, et accepta de réorganiser les concerts de la Société Philarmonique. Le maire lui confia le soin d’élaborer le projet de création d’une école de musique dont il devint le premier directeur et aux destinées de laquelle il ne devait rester qu’une année. Il épousa à Reims en 1893 Louise Dérodé (1870-1952), arrière-petite-nièce de Linguet, et repose au Cimetière du Nord, où l’on peut voir son buste par Eugène Bourgouin.

Lefort, rue Docteur [1956].

<= boulevard Président-Wilson, => 6-8, rue Jean-de-Foigny.

(1875-1951). Directrice de l’American Memorial Hospital. Marie-Louise Lefort, américaine née de parents français, médecin au Bellevue Hospital de New-York, vint en France en avril 1918, avec un groupe de cinq médecins et trente deux infirmières complètement équipé pour soigner les soldats gazés. Le 15 mars 1919, le docteur Lefort vint à Reims où fut ouvert, le 15 avril, au 88 de la rue Chanzy : l’Hôpital temporaire de l’American Memorial Hospital. C’est sur sa demande auprès de ses amis américains qu’un comité fut fondé en Amérique pour la construction d’un hôpital d’enfants. Ce comité, formé par des familles américaines dont les enfants avaient été tués sur le front de France, prit le nom de American Memorial Hospital Committee. En novembre 1924 le docteur Lefort s’occupa de l’installation du nouvel hôpital de la Maison Blanche qui fut remis à la Ville de Reims au mois de mai 1925, et en assura la direction jusqu’au 1er avril 1939, date à laquelle elle quitta l’American Memorial Hospital pour l’Amérique. Chevalier de la Légion d’honneur en 1925, Marie-Louise Lefort fut promue officier. En 1951, on dénomma la plus belle salle de l’American Memorial Hospital en son honneur.

Legendre, rue [1841]

<= 43-45, rue Cérès, => 20-32, rue Jean-Jacques-Rousseau.

125 mètres de longueur.

Ancienne rue du Cheval-Blanc, d’une enseigne du 17e siècle, pour partie, qui fut prolongée au milieu du 19e siècle à l’emplacement de l’ancienne rue du Marché-à-la-Laine.

Né à Valognes (Manche), mort en 1770. Jean Gabriel Le Gendre, écuyer, ingénieur du roi, inspecteur général des ponts-et-chaussées et ports maritimes de commerce du royaume, fut d’abord nommé, en 1744, ingénieur du roi pour les ponts-et-chaussées de la généralité de Châlons. Chargé par Trudaine, en 1755, de la direction des ouvrages de la place Royale, il en fut l’architecte. Il traça également les promenades publiques de Reims et construisit l’hôtel de l’Intendance de Champagne, à Châlons, dont il suivit les travaux de 1759 jusqu’à sa mort. Nous lui devons le magnifique plan de la ville, en 1765, avec divers aménagements qui ne furent malheureusement pas entièrement réalisés. Jean Gabriel Le Gendre épousa la sœur de Louise Henriette, dite Sophie Volland (1716-1784), l’égérie de Diderot, dont le père, Jean Robert Volland, était préposé au fournissement des sels en Champagne.

Léger, rue Lucien [1945].

<= place de la Liberté, => avenue du Roussillon [Cormontreuil].

701 mètres de longueur.

Ancienne rue de Bezannes, dénommée en 1905, à la place du chemin de Bezannes.

(1921-1945). Victime du STO. Lucien Léger, membre des jeunesses catholiques, fut réquisitionné par le Service du travail obligatoire et fut victime des bombardements de l’aviation alliée, en Allemagne, le 23 février 1945.

Légion-d’honneur, promenades de la [2002].

Anciennes Basses promenades, redénommées en 2002 à l’occasion du bicentenaire de la création de l’Ordre de la Légion d’honneur.

La Ville de Reims reçut des mains du président Raymond-Poincaré, le dimanche 6 juillet 1919, la Légion d’honneur et la Croix de guerre, devant l’hôtel de ville calciné. La citation du décret de nomination fut ainsi rédigée : A la ville martyre qui a payé de sa destruction la rage d’un ennemi impuissant à s’y maintenir. Population sublime, qui, à l’image d’une municipalité modèle de dévouement et du mépris du danger, a montré le courage le plus magnifique en restant plus de trois ans sous la menace constante des coups de l’ennemi et en ne quittant ses foyers que sur ordres.

Legros, rue François [1969].

<= avenue du Président-Kennedy, => rue Docteur-Billard.

(1878-1968). Bienfaiteur. Né à Reims, 54, rue Clovis, le 25 avril 1878, y est mort, 45, rue Cognacq-Jay, le 7 août 1968. François Louis Legros, fut fonctionnaire à la Commission des territoires rhénans, en 1923. Il épousa à Fontainebleau, en1922, Marie Conception Françoise Alphonsine Simone de Bruyer (1890-1968). Leur fils unique, Pierre Legros, né à Coblence en 1923, fut victime du massacre d’Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944, alors qu’il séjournait chez une parente. Une plaque sur leur immeuble, au 93, rue du Barbâtre, rappelle son souvenir. François Legros et son épouse reposent au Cimetière du Sud.

Legros, rue Jean [1988].

<= rue du Chanoine-Hess, => rue du Docteur-Robert-Creusat.

(1903-1978). Astronome, compositeur et humaniste. Né à Reims, 17, rue Anquetil, le 7 décembre 1903, mort à Condé-sur-Suippe (Aisne) le 10 août 1978. Jean Louis Léon Legros, pharmacien, mit au point l’impressionnante horloge astronomique présentée dans la salle du Planétarium. Il fut pianiste et compositeur. A sa mort, son épouse légua une somme d’argent afin de récompenser, chaque année, de jeunes pianistes méritants dans le but de leur permettre de poursuivre leurs études. A l’occasion du prix Jean Legros 1988 qui fut décerné le 6 mai, un hommage fut rendu à ce Rémois à l’occasion du 10ème anniversaire de sa disparition et plus particulièrement encore pour le 20ème anniversaire en 1998. Il épousa à Reims en 1935 Jeanne Charlotte Émilienne Lambert, puis à Reims en 1949 Marcelle Aimée Joséphine Pataquis (1923-1980) et repose à Aguilcourt (Aisne).

Leimen, école maternelle [1969].

<= rue de Champaubert [Tinqueux].

Du nom de la ville allemande jumelée, avec la ville de Tinqueux, depuis le 1er octobre 1966, et dont une des voies portait depuis peu le nom de Tinqueux.

Lejeune, cité (1895).

Rue de Cormicy.

Lejeune, rue Alfred [1934].

<= 41-45, rue Saint-Léonard, => 16, rue Bressy.

(1824-1860). Professeur démocrate rémois. Né à Pontoise le 3 mai 1824, mort à Reims, 6, rue Hincmar, le 8 février 1860. Henri Alfred Lejeune, fils du censeur du Lycée de Reims, auteur connu et estimé de la traduction des œuvres de Flodoard. Licencié ès-lettres, professeur de l’Université, il fut révoqué après les événements de 1849, auxquels il avait pris une part très active. Il devint avocat près le Tribunal civil de Reims. Veuf d’Almaïde Gabrielle Collet, il épousa Marie Adeline Sarazin. Il repose au Cimetière du Nord.

Lelarge, rue Henri [2001].

<= rond-point à l’intersection des rues Louis-Vérel, Jean-Legros, Docteur-Robert-Creusat et Docteur-Serge-Bazelaire, => rue Monseigneur-Georges-Béjot.

Cette voie fut inaugurée début octobre 2002.

(1906-1987). Bâtonnier. Né à Reims, 11, rue Bonhomme, le 18 octobre 1906, y est décédé, 72, rue de Courlancy, le 23 janvier 1987. Henri Lelarge, avocat à la cour d’appel de Reims, bâtonnier, président fondateur du Centre de formation professionnel des avocats, enseigna à la Faculté de droit et des sciences économiques de Reims ainsi qu’à l’École supérieure de commerce de Reims. Fondateur, puis président de l’Association internationale du théâtre amateur, il fut animateur du Groupe artistique et littéraire de Reims, membre fondateur de la Maison de la culture. Titulaire de l’ordre national du Mérite et des Palmes académiques, il fut en outre commandeur de l’ordre des Arts et des Lettres. Il était le fils de Pierre Lelarge (1866-1932), vice-président de la Chambre de commerce de Reims et président du Syndicat de l’industrie textile rémoise. Il représentait le 10e degré d’une vieille famille rémoise dont les ancêtres furent orfèvres à Reims depuis le début du 17e siècle et pendant 7 générations avant de s’illustrer dans le textile. Henri Lelarge épousa à Reims en 1941 Monique Alberte Louise Marie Picard et repose au Cimetière du Nord.

Lelièvre, rue Irénée [1908].

<= 181-187, rue de Vesle, => 5-7, boulevard Paul-Doumer.

55 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Tannerie. Gustave Laurent demanda, en 1903, qu’on lui donne le nom de rue Corbineau.

(1832-1899). Né à Reims le 26 avril 1832, y est décédé, 115, rue de Courlancy, le 21 août 1899. Constant Irénée Lelièvre, ouvrier mécanicien, se créa une certaine situation et consacra à l’éducation et à la cause du peuple ses connaissances diverses. Conseiller municipal, puis conseiller d’arrondissement, vice-président du Comité rémois de la Ligue de l’Enseignement, dont il fut un des conférenciers. Lelièvre présenta aux expositions des mémoires et des travaux sur les habitations ouvrières, sur les caisses de retraite et créa à Reims la Société mutuelle immobilière de l’Union Foncière, dont il fut le président pendant 18 ans. Il épousa Virginie Demade et fut inhumé au Cimetière de l’Ouest, en fosse commune.

Le-Loup, rue Jean [1981].

<= rue Jean-d’Orbais, => impasse (îlot Paul-Doumer).

(13e siècle). Jean Le Loup fut le deuxième architecte de la cathédrale de Reims, successeur de Jean d’Orbais. Il y travailla de 1228 à 1244.

Lemaire, espace de loisirs Marcel [1988].

<= avenue John-Kennedy, quartier de La Neuvillette.

(1906-1985). Sénateur. Né à Saint-Thierry (Marne) le 7 mai 1906, mort à Reims, 1, rue de l’Université, le 15 novembre 1985. Marcel Louis Arnould Joseph Lemaire, maire de Saint-Thierry de 1945 à 1985, sénateur de la Marne de 1948 à 1983, fut président de la Société d’horticulture de 1’Arrondissement de Reims de 1970 à 1985. Fondateur, avec Roger Menu, en 1952, il fut premier président de l’Union amicale des maires de la Marne, président de la Chambre d’agriculture pendant 16 ans, président de la Caisse locale du Crédit agricole pendant 15 ans, président de la S.A.F.E.R. aussi pendant 15 ans, président de la Société des Courses et président de la Fédération départementale des Syndicats d’Exploitants agricoles, dont il fut le co-fondateur en 1946. Chevalier de la Légion d’honneur il épousa Thérèse Marie Angèle Forest, fille d’Henri Forest, maire d’Hermonville. Il repose à Saint-Thierry.

Le-Men, rue Jean [1985].

<= rue Sully, => coisant le cours Marc-Wawrzyniak, reliant la rue Professeur-René-Franquet.

(1923-1978). Né à Lisieux (Calvados) le 27 avril 1923, mort à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 4 octobre 1978. Jean Georges Le Men, docteur ès sciences, agrégé de pharmacie, s’installa à Reims dès 1955. Chercheur au CNRS, il fut doyen de la Faculté de pharmacie et administrateur de l’Université de Reims. Chevalier de la Légion d’honneur et chevalier de l’ordre national du Mérite, il épousa Louisette Marie Thérèse Olivier et repose au Cimetière du Sud.

Lemmer, jardins familiaux Maurice [1978].

<= rue André-Huet, rue Saint-Thierry, => boulevard Albert-1er.

Ensemble des jardins familiaux situés entre les rues de Saint-Thierry, Paul-Vaillant-Couturier et André Huet.

(1913-1976). Né à Reims, 103, avenue de Laon, le 8 février 1913, y est décédé, à Reims-La Neuvillette, 25, allée André-Messager, le 29 février 1976. Maurice Marie Paul Antoine Lemmer, fut président-fondateur et animateur de la Société des jardiniers des Trois Fontaines. Il épousa à Reims en 1932 Suzanne Schleiss et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Lemoine, rue [1882].

Ancienne voie, percée en 1882, et qui fut dénommée rue Poulain en 1887, puis rue César-Poulain.

Du nom du propriétaire du terrain.

Lemoine, rue Docteur [1913].

<= 39 bis, rue du Champ-de-Mars, => pont Huet, boulevard Robespierre.

On dénomma en 1913, la partie de la rue Jacquart située entre la rue du Champ-de-Marset le pont Huet, rue Victor-Lemoine.

(1837-1897). Né à Reims le 12 avril 1837, mort à Paris le 24 mars 1897. Amand Victor Lemoine, docteur en médecine en 1866, fut professeur à l’École de médecine de Reims dès 1869. Il étudia la géologie et la paléontologie et publia un atlas inachevé des caractères scientifiques de la flore parisienne et de la flore rémoise. Appelé à Paris en 1889 il s’y fixa et mourut au moment où ses découvertes sur la micrographie allaient lui ouvrir les portes de l’Académie des sciences. Beau-fils du docteur Maldan, il épousa à Vitry-le-François en 1867 Charlotte Marie Chevillion (1854-…), fille du docteur Chevillion, et fut le grand-père du docteur Jean Lemoine (1911-1956). Il repose au Cimetière du Nord.

Lempereur, rue.

Ainsi dénommée par les habitants, du nom d’un entrepreneur sur les terrains desquels elle fut ouverte. Elle prit le nom de rue Lantiome en 1924.

Il s’agit probablement de Barthélemy Lempereur, entrepreneur de maçonnerie, qui épousa à Reims en 1881 Marie Mandet (1849-1907), veuve de Philippe Mauvigny. Il habitait 44, rue David en 1908. Sa fille épousa le marchand de lait du faubourg Cérès, Charles Bruno Rêve.

Le-Nain, rue Louis [1934].

<= 115-117, boulevard Charles-Arnould, => rue Philippe-de-Champaigne.

Nouvelle rue située autour du pavillon de l’administration du Foyer Rémois.

(1593-1648). Peintre. Né à Bruyères-et-Montbérault, près Laon, mort à Paris le 26 mai 1648. Louis Le Nain, dit le Romain, fut le plus illustre de trois frères artistes peintres. René Druart publia une petite étude sur les frères Le Nain en 1925, dont le musée des Beaux-Arts conserve deux œuvres : Vénus dans la forge de Vulcain et Repas de paysans d’après Mathieu et Louis Le Nain.

Lenoir, rue Camille [1932].

<= 4-6, boulevard Lundy, => place Docteur-Knœri, boulevard Jamin.

Ancienne rue de Bétheny, débaptisée pour la partie comprise entre le boulevard Lundy et la place du Docteur-Knœri, dans le quartier où Camille Lenoir habita une grande partie de sa vie.

(1859-1931). Député de Reims. Né à Montcornet (Aisne) le 4 mai 1859, décédé à Reims, 50, rue Jeanne-d’Arc, le 17 mars 1931. Camille Valery Aristide Lenoir, ouvrier mécanicien, fut débitant de tabacs au 73, rue d’Alsace-Lorraine. Conseiller d’arrondissement, conseiller municipal, adjoint au maire de 1900 à 1908, il fut député socialiste de Reims de 1905 à 1925 et secrétaire de la Chambre des députés. Chevalier de la Légion d’honneur, conseiller général de la Marne, il représenta le canton de Ville-en-Tardenois, de 1919 à 1931. Il épousa Aline Marie Florentine Jarot, puis Anna Célestine Alphonsine Baudère (1876-1954). Libre penseur, son corps fut incinéré au crématorium du Cimetière de l’Est et ses cendres inhumées au Cimetière du Nord.

Lenoncourt, place [avant 1843].

<= place Saint-Remi, => rue Ambroise-Petit.

25 x 15 mètres.

Anciennes places de l’Écaille et de la Quille-au-Bâton.

Robert de Lenoncourt, archevêque de Reims de 1509 à sa mort en 1532. Il sacra François Ier, apporta des embellissements à la basilique Saint-Remi et acheva la construction de la salle du Tau, au palais des archevêques. On lui doit les admirables tapisseries de la Très-Sainte-Vierge qui ont orné longtemps la Cathédrale et qui sont aujourd’hui exposées au Musée Saint-Remi.

Le-Nôtre, allée [1978].

<= rue Marcel-Forestier, => allée Van-Gogh.

(1613-1700). Architecte paysagiste. Né à Paris le 12 mars 1613, y est mort le 15 septembre 1700. André Le Nôtre, créateur du jardin à la française, fut inhumé dans l’église Saint-Roch.

Lépagnol, cour [avant 1856].

<= 106-110, rue Ponsardin, => 97-103, rue du Barbâtre.

Lépagnol ou Lespagnol viendrait du nom d’un propriétaire ou locataire.

Lépagnol, place Charles [1979].

<= rue Louis-Pichon, => rue François-André-Antombrandi.

(1886-1979). Adjoint au maire. Né à Reims, 27, route de Cernay, le 21 novembre 1886, y est mort, 11, rue Alexis-Carrel le 28 mars 1979. Charles Zéphir Lépagnol, instituteur, devint directeur de l’école de la rue Anquetil et de l’établissement scolaire de la rue Simon où il termina sa carrière en 1946. Elu au conseil municipal de Reims le 13 mai 1945, il fut adjoint au maire de 1945 à 1959. En 1964, il reçut la cravate de commandeur des Palmes académiques. Il épousa à Reims en 1907 Émilienne Clotilde Lheureux, puis à Reims, en 1940, Joséphine Férauge et repose au Cimetière de l’Est.

Le-Pelletier, cours (1731-33).

Redénommé boulevard des Promenades en 1841.

Lepelletier, rue (1793).

Ce nom fut donné à la rue Bertin durant la Révolution.

Lepointe, allée Marcel [1965].

<= rue Odette-Sohier, => impasse.

(1899-1962). Conseiller municipal. Né à Matougues (Marne) le 14 janvier 1899, mort à Reims, 4, place Aristide Briand, le 1er avril 1962. Marcel Paul Marie Lepointe, sorti sous-lieutenant de l’École de Saint-Maixent, se porta volontaire pour la guerre du Rif, et après des séjours en Afrique et au Tonkin rejoignit la France Libre. Il participa à la campagne de Cyrénaïque et rejoignit la 2ème DB avec laquelle il débarqua sur les côtes normandes en 1944. Il participa, avec le grade de commandant, à la campagne de France et ira jusqu’à Berchtesgaden. Il termina sa carrière avec le grade de lieutenant-colonel, officier de la Légion d’honneur. Comptable, il fut élu conseiller municipal de Reims le 15 mars 1959. Il épousa Julia Hélène Françoise Coppolani, puis Juliette Valentine Mathieu, et repose au Cimetière de l’Est.

Le-Rouet, esplanade [1981].

<= 256, avenue Jean-Jaurès, => rue Galloteau.

Ce nom est celui du lieudit où se situe le lotissement.

Le-Roy, rue [entre 1886 et 1905].

<= 6-8, boulevard Robespierre, => 7-11, rue Blondel.

Rue nouvellement percée en 1903.

(1760-1832). Né à Saulces-Champenoise (Ardennes) le 13 juin 1760, mort à Reims le 31 août 1832. Nicolas Marie Le Roy, avocat, officier municipal (1792-an III), procureur syndic du district de Reims en l’an III, député aux Cinq Cents (an IV-an VII), administrateur du département de la Marne (an VII), fut le premier sous-préfet de Reims (an VIII-1815). D’opinions très modérées, Le Roy fut un administrateur remarquable et sut se rendre indispensable sous tous les régimes, de 1792 à 1815. Il fut la cheville ouvrière de la municipalité sous la Révolution. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa Marie Joséphine Gérardin. Leur fils Simon Le Roy-Myon, né le 14 octobre 1790 et mort à Reims le 16 août 1839, fut aussi député de Reims de 1830 à 1837. Il épousa Adèle Flore Julie Myon (1795-1862) et repose, comme son père, au Cimetière du Nord.

Lesage, rue [1873].

<= 2, avenue de Laon, => rue de la Husselle, pont de Saint-Étienne.

1000 mètres de longueur.

Ancienne rue de Saint-Étienne.

(1815-1868). Né à Suippes (Marne) le 7 juin 1815, décédé à Reims, 43, rue du Barbâtre, le 29 septembre 1868. Étienne Lesage, ouvrier tisseur, fondateur et président de la Société mutuelle de prévoyance pour la retraite en 1849, vice-président de la Société fraternelle de la Fabrique de Reims, fut le fondateur des Établissements économiques des sociétés mutuelles de la ville de Reims en 1866. Il mourut ancien président du conseil d’administration et directeur gérant de ces établissements à succursales multiples qui prirent un essor prodigieux et furent suivis par d’autres créations tels que les Docks Rémois, Comptoirs Français, Goulet-Turpin. Il reposait avec son épouse Francine Cliquot (1823-1883) au Cimetière du Sud. Leur sépulture à perpétuité a été reprise, il y a quelques années, par la Ville pour état d’abandon.

Lesage, impasse [entre 1906 et 1911].

<= 86, rue Lesage, => impasse vers le chemin de fer.

80 mètres de longueur.

Lescuyer, rue Émile [1989].

<= rue Sully, => rue Professeur-Dropsy.

(1865-1941). Conseiller municipal. Né à Vendeuil (Marne) le 19 octobre 1865, mort à Reims, 14, rue du Docteur Lemoine, le 20 septembre 1941. Émile César Lescuyer, instituteur honoraire, fut conseiller municipal de 1925 à 1941, administrateur puis receveur du Bureau de bienfaisance. Il épousa à Reims, en 1892, Aimée Antoinette Sépierre (1869-1942) et repose au Cimetière du Nord.

Le-Sidaner, rue Jean-Marie [1995].

<= rue Alphonse-de-Lamartine, => rue Paul-Verlaine.

(1947-1992). Écrivain. Né à Reims, 99, rue des Capucins, le 24 mai 1947, mort à Verzy (Marne), aux Faux de Verzy, le 25 février 1992. Jean-Marie Maurice Le Sidaner enseigna la philosophie à Charleville-Mézières. Il publia des anthologies, des essais sur l’art et participa avec Michel Butor au film de William Mimouni, Le Fantôme de l’enfant marcheur, consacré à Rimbaud. Le prix Roger Caillois 1992 lui fut décerné à titre posthume pour l’ensemble de son œuvre. Il épousa à Reims, en 1970, Annick Danièle Mousty. Il fut inhumé au Cimetière du Sud, mais repose, depuis mai 1993, à Argenteuil avec son père.

Létis, rue des.

<= rue de Sacy, => rue Pierre-Salmon [Bezannes].

354 mètres de longueur.

Léty, chemin du.

<= chemin des Têtes-de-Fer, => rue de Sacy [Bezannes].

Levant, impasse du.

<= 8-10, rue Marie-Stuart.

55 mètres de longueur.

Cette impasse prend sur la rue Marie-Stuart qui s’appelait autrefois rue du Levant. En effet, celle-ci est sensiblement dirigée vers l’Est et faisait pendant à la rue du Couchant devenue rue des Jacobins.

Levant, rue [avant 1919].

<= rue du Commerce, => rue Robert [Bétheny].

162 mètres de longueur.

Levant, rue du.

Ancienne voie, percée en 1795, dans la direction de l’est, d’où son appellation, sur les ruines de l’église de l’abbaye de Saint-Pierre-les-Dames. Elle fut redénommée rue Marie-Stuart en 1925.

Levant, rue du [1925].

<= Grande-Rue, => impasse vers la Vesle [Tinqueux].

Cette voie, dont le nom avait été maintenu en 1925, prit le nom de rue Joseph-Lacroix en 1946.

Lévy-Souplet, rue Docteur Jean [1972].

<= rue de Salzbourg, => rue des Frères-Montgolfier.

(1895-1958). Chirurgien. Né à Troyes le 7 mai 1895, mort à Reims, 2, rue Piper, le 9 juillet 1958. Jean Joseph Lévy, interne des Hôpitaux de Paris, lauréat de la Faculté de médecine, s’installa chirurgien à Reims en 1929 et devint médecin-chef de l’Hôpital américain. Membre actif de la Résistance, recherché par la Gestapo, il put néanmoins, pendant la période 1942-44, alors qu’il était caché dans sa clinique, opérer et donner des soins à des officiers aviateurs alliés et prodiguer même à leur domicile des soins aux réfractaires du travail ou résistants. Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre et médaillé de la Résistance, le docteur Lévy-Souplet mourut en pleine activité. Il épousa Marcelle Renée Souplet (1897-1983) et repose au Cimetière du Nord.

L’Herbier, allée Marcel [1981].

<= avenue du Champ-Paveau, => impasse [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1890-1979). Cinéaste. Né à Paris le 23 avril 1890, mort le 28 novembre 1979. Marcel L’Herbier, pionnier du cinéma français, réalisa des films de 1919 à 1953. Il se consacra à la télévision de 1952 à 1973. Sur son initiative fut créé, en 1943, l’Institut des hautes études cinématographiques.

Lhotelain, allée Henri [1969].

<= rue Robert, => rue Robert [Bétheny].

261 mètres de longueur.

Nouvelle rue.

(1864-1933). Maire de Bétheny. Mort au Grand-Bétheny le 25 mars 1933. Henri Lhotelain fut maire de Bétheny, en 1905 et 1925. Officier du Mérite agricole, il était en outre officier d’Académie. Henri Lhotelain épousa Marie Angèle Marcelet.

Libération, rue de la [1945].

<= place Roosevelt, => route de Champigny [Saint-Brice-Courcelles].

Ancienne rue de Champigny.

On décida, par la même délibération du 25 août 1945, qui dénomma cette voie, de poser une plaque commémorative de l’arrivée des Américains à l’entrée de la rue Jean-Baptiste Vaillant.

Les Américains arrivèrent par cette rue, le 30 août 1944, pour libérer la commune.

Libergier, rue [1836].

<= 8-12, rue Chanzy, => 13-15, boulevard Paul-Doumer.

700 mètres de longueur.

La rue fut nouvellement ouverte dans l’impasse Saint-Denis en 1828. Elle fut tracée au 19e siècle à travers le jardin des Carmélites, ouvrant ainsi une belle perspective sur la cathédrale. En 1853 fut établi le projet de prolongement jusqu’au canal. Lorsqu’en 1886 on débaptisa la rue Sainte-Catherine pour prolonger la rue Libergier jusqu’à la cathédrale, on exprima le regret que le nom de Robert de Coucy ne fut pas donné à la grande et large voie qui s’étendait du parvis au canal. C’est le nom qu’elle eût dû porter ; l’histoire l’imposait, dit-on. En débaptisant à nouveau ce tronçon, en 1936, en l’honneur de Rockefeller, la rue Libergier retrouva ses dimensions d’avant 1886.

(XIIIe siècle). Hugues Libergier, architecte de l’église Saint-Nicaise, de 1229 à sa mort en 1263, et non de la cathédrale. Libergier était un laïc et non un moine comme l’a longtemps indiqué la plaque de rue, encore en 1933, malgré les réclamations de Gustave Laurent.

Liberté, passage de la.

Ce passage était dénommé parfois rue de Guignicourt-prolongée, et son nom fut changé suite à une pétition des habitants qui se plaignaient de la confusion avec la rue de la Liberté, qui lui était parallèle et avec la rue de Guignicourt dont elle n’était aucunement le prolongement. Il prit le nom de rue de Grigny en 1924.

Liberté, place de la.

<= rue Chanzy, rue du Docteur-Roux, => rue Aristide-Briand [Cormontreuil].

En avril 1933, on planta sur cette place un arbre de la Paix.

Liberté, rue de la [entre 1912 et 1913].

<= 67-69, rue de Neufchâtel, => 60-62, rue Roger-Salengro.

Liberté, rue de la.

<= 25, rue Jean-Jaurès, => avenue John-Kennedy [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue de la Liberté – La Neuvillette.

Liberté, rue de la [1975].

<= rue Curie, => chemin de Ponton [Saint-Brice-Courcelles].

Le 15 avril 1975, on dénomma rue de la Liberté une nouvelle voie en prolongement de la rue de la Liberté déjà existante. On voulut ainsi commémorer le souvenir des victimes du nazisme par l’apposition d’une plaque rappelant un épisode connu sous le nom du « Train de la mort » ; épisode rapporté dans un livre de C. Bernadac auquel, dit-on, il sera utile de se référer pour la rédaction du texte de la plaque commémorative. L’idée de M. Lambin était de perpétuer le souvenir douloureux de la dernière guerre dont ce secteur fut le théâtre, mais en évitant les risques d’ambiguïté ou de confusion pour les services de secours. Cette portion de rue longe effectivement la voie ferrée, et le dernier convoi pour le camp de Dachau, le 2 juillet 1944, s’arrêta en gare de Saint-Brice. Malgré l’aide des habitants, beaucoup de déportés moururent de soif, d’épuisement et d’étouffement durant le voyage.

Liberté, rue de la [1925].

<= rue du Général-Kléber, => rue de la Croix-Cordier [Tinqueux].

Lilas, rue des [entre 1906 et 1911].

<= 97, rue de Courcelles, => 10-12, rue Bruyant.

Lilas, rue des.

<= place Charles-de-Gaulle, => rue Paul-Millot [Saint-Brice-Courcelles].

Lilas, rue des [1969].

<= avenue des Sorbiers, => rue Jean-Giono [Cormontreuil].

162 mètres de longueur.

Voie nouvelle desservant le lotissement Champagne-Ardennes, et le lotissement Les Logis du Moulin à Vent, qui fut prolongée en 1979.

Lilas, rue des [1925].

Cette rue de Tinqueux fut rédénommée rue Guy-Mocquet en 1946.

Limoges, rue de [1930].

<= 3-5, rue de Bourges, => 34, rue de la Seine-Maritime.

Voir place du Souvenir.

Limousin, rue du [1975].

<= rue Lucien-Léger, => rue de la Croix-Bonhomme [Cormontreuil].

169 mètres de longueur.

Limousins, allée des [1972].

<= rue Lavoisier, rue François-Arago, => passage vers l’allée des Picards.

157 mètres de longueur

Linguet, rue [1841].

<= 16-18, rue du Marc, => 19-21, boulevard Lundy.

265 mètres de longueur.

Anciennes rues du Pied-de-Bœuf, des Bouchers et Monginglon réunies. La rue fut prolongée en 1849 jusqu’aux anciens remparts, à partir de la rue des Bouchers.

(1736-1794). Né à Reims le 14 juillet 1736, mort sur l’échafaud à Paris le 27 juin 1794. Issu d’un père d’origine ardennaise, avocat au Parlement, greffier-en-chef de l’Élection de Reims, et d’une mère rémoise, descendante de Nicolas Bergier, Simon Nicolas Henri Linguet, avocat célèbre, eut une carrière des plus orageuses. Expulsé du barreau, polémiste redouté, journaliste ardent et infatigable, réfugié en Suisse, en Hollande, en Angleterre, à Bruxelles, enfermé deux ans à la Bastille, pensionnaire de l’empereur Joseph d’Autriche, défenseur des noirs de Saint-Domingue à l’Assemblée constituante, il publia plus de cinquante ouvrages et fonda les Annales politiques, civiles et judiciaires (1777). Il fit l’objet de nombreuses études, dont la plus ancienne est peut-être celle de Charles Monselet dans Les Oubliés et les Dédaignés. Linguet repose au Cimetière de Picpus.

Lisbonne, allée de [1966].

<= rue de la Méditerranée, => allée de l’Espagne.

161 mètres de longueur.

Lisieux, place de [1961].

<= 32, boulevard des Bouches-du-Rhône, => rue d’Avranches.

Dans sa séance du 19 mai 1930, le Conseil municipal décida de donner aux rues de la Cité de la Maison-Blanche les noms des villes et départements qui, par leur généreux concours, permirent la construction de la Cité. Seule la ville de Lisieux (voir rue de Dunkerque) n’avait pas encore sa voie, on proposa en 1961 de dénommer Place de Lisieux l’ensemble des constructions qui formaient le Centre alimentaire (sic) de la Cité.

Lisieux, rue de.

Bien que dénommée ainsi sur le plan primitif, elle était appelée rue de Dunkerque depuis plusieurs années lorsqu’elle fut dénommée officiellement en 1952.

Lobet, place Jules [1925].

<= 50-57, cours Jean-Baptiste-Langlet, => 25-33, rue Thiers.

Nouvelle petite place qui venait d’être tracée en 1925 à l’intersection des rues Thiers, du Petit-Four et du cours Jean-Baptiste-Langlet. La fontaine des Boucheries, qui avait été placée en 1935 cours Jean-Baptiste-Langlet, fut à nouveau déplacée en 2009 pour rejoindre la place Jules-Lobet.

(1871-1925). Député socialiste. Né à Ay (Marne) le 31 juillet 1871, mort à la Villa d’Ay le 28 avril 1925. Jules Lobet fut employé, pendant 22 ans, aux ateliers de la Compagnie de l’Est comme ouvrier frappeur puis, comme mécanicien. Il développa le syndicat des agents du réseau de l’Est, devint secrétaire général de cette organisation ouvrière qu’il fit adhérer à la Fédération nationale des syndicats de cheminots. Vice-président de la commission des Travaux publics, membre du Comité consultatif des Chemins de fer, conseiller municipal d’Ay depuis 1912, il fut élu député de la Marne en 1919.

Lobet, allée Louis [1974].

Cette allée dans le quartier de la Verrerie, entre la rue Adolphe Cambien et la rue Saint-Léonard, disparut à la suite de nouvelles constructions. C’était une voie privée. La famille s’en est émue et l’on attribua une nouvelle voie à Louis Lobet en 1994.

Lobet, rue Louis [1994].

<= rue Sully.

(1881-1938). Né à la Villa d’Ay (Marne) le 1er janvier 1881, mort à Reims, 134, cité de la Verrerie, le 18 janvier 1938. Louis Lobet fut employé de la Verrerie Charbonneaux de 1893 à 1938. Il épousa Léontine Palamaringue, puis Louise Lobet (1874-1939) et repose au Cimetière du Sud.

Loges-Coquault, place des [1903].

<= rue Voltaire, rue Chanzy, => rue Gambetta, rue de Contrai.

Autrefois en cet endroit, la maison du carrefour qui regarde la rue Chanzy portait sur quatre arcades semblables à celles qui faisaient le tour de la place d’Erlon. Là se trouvait, au 17e siècle, l’hôtel de la famille de l’historien Pierre Coquault (15..-1645) et de son neveu l’annaliste Oudart Coquault. Ici, en 1654, le lendemain de son sacre, le jeune roi Louis XIV, en se rendant à Saint-Remi, s’arrêta quelques instants dans leur hôtel. En reconstituant la place, en 1903, on voulut rappeler ces faits et faire revivre, sous son ancien nom des Loges Coquault, mais seulement pour les deux maisons faisant face à la rue Chanzy, entre les rues de Contrai et Gambetta, la place vulgairement désignée alors, et encore aujourd’hui, sous le titre des Six-Cadrans. En 1888, Coutançon, horloger à Creil, demanda la concession d’un emplacement circulaire pour y établir un kiosque-horloge-réclame, donnant l’heure à six cadrans. L’horloge aux six cadrans, qui avait le défaut, dit-on, de donner une heure différente sur chaque cadran, a disparu depuis longtemps, mais le nom, rappelé par l’enseigne de la pharmacie, a la vie dure. En 1925, un jardin projeté à cet endroit devait s’appeler Square des Anglais en souvenir de la rue des Anglais disparue (voir rue Saint-Just).

Loiseau, rue Marcelle [1973].

<= boulevard Gay-Lussac, => rue Marie-Ognois.

(1924-1945). Résistante. Née à Reims, 15, boulevard Saint-Marceaux, le 11 juin 1924, morte pour la France, au cours de son transfert de Ravensbrük à Bergen-Belsen le 26 mars 1945. Marcelle Pierrette Loiseau, jeune étudiante à l’École des beaux-arts, fut affectée le 1er septembre 1941 au groupe F.T.P.F.. de Reims et fut une des premières animatrices des mouvements de résistance de la Marne. Elle assura régulièrement la diffusion de la presse clandestine. Arrêtée le 4 mai 1943, elle fut déportée à Ravensbrück.

Londres, rue de [1966].

<= 13-15, rue de Brazzaville, => allée de l’Irlande.

Longs-Fossés, allée des [2006].

<= rue de la Bergerie, => impasse [Bezannes].

Voie du lotissement « La Bergerie ».

Longpré, rue de.

Redénommée rue Jacques-Cellier en 1931.

Lorrain, rue Claude [1934].

<= 111-113, boulevard Charles-Arnould, => 22, rue Louis-Le-Nain.

Nouvelle rue située autour du pavillon de l’administration du Foyer Rémois.

(1600-1682). Graveur. Né à Chamagne (Vosges), Claude Gellée, dit Lorrain ou Le Lorrain mourut à Rome le 23 novembre 1682.

Lorraine, impasse de.

<= rue de Lorraine, => rue des Anémones [Tinqueux].

Lorraine, rue de [1958].

<= rue de l’Ile-de-France, => rue Roger-Salengro[Tinqueux].

Lorraine, rue de [1841].

Anciennes rue du Corbeau et rue de la Visitation réunies en 1841. Rebaptisée rue du Cardinal-de-Lorraine en 1844.

Lorraine, rue du Cardinal-de [1844].

<= 2, place Carnegie, => place Cardinal-Luçon.

Ancienne rue de Lorraine.

(1524-1574). Archevêque de Reims. Né à Joinville (Haute-Marne), mort à Avignon le 26 décembre 1574. Charles de Lorraine, nommé archevêque de Reims en 1538 à l’âge de 14 ans, n’en exerça les fonctions qu’à partir de 1545 et les conserva jusqu’en 1574, c’est-à-dire pendant près de 30 ans. Il fut nommé cardinal à 23 ans. Le cardinal de Lorraine fut un ardent défenseur de l’Église, combattant avec acharnement la Réforme. Il se consacra à la réorganisation de l’Université. Les cours étaient donnés dans les bâtiments situés dans l’actuelle rue de l’Université, à l’emplacement toujours occupé par des constructions scolaires. Charles de Lorraine favorisa l’installation à Reims des premiers imprimeurs, se préoccupa du captage de sources au profit des teinturiers, et de bien d’autres problèmes économiques. Il fut inhumé derrière l’autel du cardinal qu’il avait fait construire lui-même et qu’il avait enrichi de dons précieux.

Lorrains, allée des [1972].

<= rue du Dauphiné, => impasse.

58 mètres de longueur

Loti, rue Pierre [1970].

<= rue Jean-Giono, => rue François-Mauriac [Cormontreuil].

108 mètres de longueur.

(1850-1923). Écrivain. Né à Rochefort, mort à Hendaye. Julien Viaud, dit Pierre Loti, officier de marine, tira de ses nombreux voyages une série de romans baignés dans l’atmosphère du désenchantement. Il fut membre de l’Académie française en 1891. Il repose à Saint-Pierre d’Oléron.

Loups, voie des [1982].

<= allée de la Pierre-Madame, => route de La-Neuvillette [Bétheny].

Ancienne allée de la Voie-des-Loups. Prolongée en 1983.

Louvois, route de [1990].

<= place de l’Égalité, => limite Sud de Cormontreuil [Cormontreuil].

468 mètres de longueur.

Portion du CD9 comprise entre le carrefour de la Fraternité et la limite Sud de la commune.

Louvois, route de.

Devenue rue de Louvois en 1904.

Louvois, rue de [1904].

<= place Sainte-Anne, => rue Docteur-Roux, à Cormontreuil.

600 mètres de longueur, en 1929.

Ancienne route de Louvois.

Luçon, place du Cardinal [1931].

<= rue Robert-de-Coucy, => rue Rockefeller.

70 x 42 mètres.

Ancienne place du Parvis, ou du Parvis-Notre-Dame, débaptisée en 1931 par 16 voix contre 12.

(1842-1930). Archevêque de Reims. Né à Maulévrier (Maine-et-Loire) le 28 octobre 1842, décédé à Reims, 9, rue du Cardinal-de-Lorraine, le 28 mai 1930. Louis Henri Joseph Luçon fit ses études au séminaire d’Angers et à Rome où il acquit les grades de docteur en théologie et en droit canon (1875). Après avoir été curé dans son pays natal, il fut nommé en 1887 évêque de Belley (Ain), archevêque de Reims en 1906 ; il accéda au cardinalat en 1907. Il mourut en plein exercice de son sacerdoce, après avoir assisté à la dévastation puis à la reconstitution de son diocèse. Le cardinal Luçon fut nommé chevalier de la Légion d’honneur en 1917 et promu officier en 1922. Il repose dans le caveau des archevêques sous le maître-autel de la cathédrale. Pierre Lyautey lui consacra une biographie parue chez Plon en 1934. Afin d’élever un monument à la mémoire du Cardinal Luçon, un timbre à son effigie, dessiné par Adrien Sénéchal, fut vendu en 1931 par le comité formé par le comte Bertrand de Mun. Ce comité fit ériger, avec les fonds recueillis, l’église Saint-Louis pour réaliser l’un des derniers vœux du cardinal qui souhaitait faire édifier une chapelle dans le quartier de la Maison-Blanche.

Ludes, rue de [1892].

<= 58-62, rue de Louvois, => boulevard Louis-Barthou.

390 mètres de longueur.

Lulli, allée Jean-Baptiste [1961].

<= 64, rue d’Estienne-d’Orves, => passage vers le boulevard Wilson.

(1632-1687). Compositeur. Né à Florence, mort à Paris le 22 mars 1687. Jean-Baptiste Lulli, fut nommé, en 1661, surintendant de la musique de chambre de Louis XIV. Il repose dans l’église Notre-Dame-des-Victoires.

Cette voie n’existe plus depuis la démolition, en 2001, des immeubles qu’elle desservait.

Lundy, boulevard [1887].

<= 7-9, place Aristide Briand, => place de la République.

800 mètres de longueur.

Ancien boulevard du Temple. Il fut un temps où quelque esprit facétieux, voir quelque peu jaloux, le surnomma Boulevard des Epiciers. En effet, après qu’Édouard Mignot, propriétaire des Comptoirs Français, y fit édifier un somptueux hôtel particulier en 1911, Paul Pigeon et Albert François, tous deux administrateurs des Docks Rémois, se firent construire eux aussi, en 1913, de magnifiques demeures.

(1809-1886). Né à Reims le 18 octobre 1809, mort à Paris, 74, boulevard Haussmann, le 27 décembre 1886. Jean-Pierre Lundy, négociant en tissus, contribua par un legs important à la construction, en 1890, de la maison de convalescence, rue de Sébastopol, et de crèches. Il fit don de sa remarquable collection de tableaux, dont quelques Corot, au musée des Beaux-Arts. Jean-Pierre Lundy, reposait avec son frère Jules et leurs deux domestiques au Cimetière de Passy. Leur caveau fut repris par la Ville de Paris, en 1997, pour état d’abandon, l’année même où la Ville de Reims lui rendait hommage en exposant La collection Lundy, 100 tableaux du XIXe siècle.

Lundy, impasse [1903].

<= 8 b-10, boulevard Lundy.

85 mètres de longueur.

Ancienne impasse de l’Esplanade.

Lune, rue de la.

Elle prit le nom de rue de Berru entre 1876 et 1880.

Ce nom viendrait de ce que les ouvriers venaient y construire leurs maisonnettes à la clarté des rayons lunaires, après leur travail.

Lune, rue de la.

Cette voie de Bétheny fut débaptisée, entre 1911 et 1913, pour prendre le nom de rue Eugène-Godart.

Luthuli, rue Albert [1978].

<= avenue Edmond-Michelet, => impasse vers l’avenue du Général-Kœnig.

(1898-1967). Homme politique sud-africain. Né près de Bulawayo, en Rhodésie, mort à Stanger, Natal, le 21 juillet 1967. Albert John Luthuli, chef d’une tribu zoulou, puis professeur d’histoire et de littérature zoulou, reçut le prix Nobel de la paix, en 1960, pour son militantisme contre l’apartheid et la ségrégation raciale qui sévissaient alors en Afrique du Sud.

Luton, place [1899].

<= 111, rue Émile-Zola , => rue Danton, boulevard Robespierre.

80 x 80 mètres.

Ancienne place Parmentier.

(1830-1896). Médecin. Né à Reims le 13 février 1830, y est mort, 1, rue des Augustins, le 16 avril 1896. Étienne Alfred Luton, docteur en médecine, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Instruction publique, directeur de l’École de médecine et de pharmacie de Reims, médecin des Hôpitaux, poète, amateur d’art, fut un des premiers à vulgariser en France l’usage des injections hypodermiques. Il épousa Louise Olympe Angéline Tonnelet et repose au Cimetière du Nord. Son arrière-petite-fille, Monique Luton, épousa le diplomate Alain Peyrefitte, membre de l’Académie française, garde des sceaux, maire de Provins.

Luxembourg, rue de [1684].

<= 21-23, rue Cérès, => 6-8, rue Courmeaux.

75 mètres de longueur.

Ancienne cour Chalon, d’une puissante famille rémoise au 14e siècle, précédemment fermée.

Elle fut percée après décision du Conseil de ville du 9 août 1684 et nommée rue de Luxembourg en l’honneur de la prise de cette ville en 1684.

Luxemburg, rue Rosa [1978].

<= avenue Benoît-Frachon, => rue Docteur-Schweitzer.

(1871-1919). Socialiste allemande. Née à Zamosc, près de Lublin, le 5 mars 1870, morte à Berlin le 15 janvier 1919. Rosa Luxemburg prit part à la révolution russe de 1905. Emprisonnée, elle fut assassinée dans sa prison lors de la révolution spartakiste.

Luzarches, rue de.

<= place Roosevelt, => rue Robespierre [Saint-Brice-Courcelles].

Dans cette rue, une plaque rappelle sur l’ancienne école, aujourd’hui la Poste, que l’école fut reconstruite avec l’aide d’un prêt des habitants du canton de Luzarches en 1924. Un don de Luzarches, en faveur des familles nombreuses, fut institué par décision du 18 février 1926. Il fut attribué chaque année à 3 familles, puis à une seule jusqu’en 1961, puis il fallut attendre 1968 pour une nouvelle attribution, qui semble avoir été la dernière. Le prix fut probablement réduit à néant du fait de l’inflation de la monnaie.

Commune du Val-d’Oise, autrefois Seine-et-Oise, dans l’arrondissement de Montmorency.

Lyon, rue de [1930].

<= 1, rue de Dijon, => 16, rue de Cherbourg.

Voir place du Souvenir.

Lys, allée des [1978].

<= chemin de La-Neuvillette, => impasse [Bétheny].

Lotissement La Damoiselle.