Rues de Tinqueux l-w

L

Lacroix, rue Joseph [1946].

<= Grande-Rue, => impasse vers la Vesle

Ancienne rue du Levant, dont le nom avait été maintenu en 1925.

Résistant, Joseph Lacroix est mort en déportation. Son nom est gravé sur le Monument aux Morts de Tinqueux. Était-il le fils de Louis Lacroix, mécanicien, en 1933, puis chauffeur de taxi, en 1936, demeurant 22, route de Paris ? S’agit-il de Jean Lacroix, dont le nom figure sur le Monument aux Martyrs de la Résistance à Reims ?

Lahaye, rue Maurice [1946].

<= avenue Gabriel-Péri, => rue Diderot

Ancienne rue de la Haute-Borne, pour la partie comprise entre l’avenue Gabriel-Péri et la rue François-Dor.

(1924-1944). Résistant. Né aux Essarts-le-Vicomte (Marne) le 22 janvier 1924, tué en juillet 1944. Maurice Lahaye, dont la famille habitait Tinqueux, fréquenta l’école du Pont-de-Muire, du 1er octobre 1933 au 22 janvier 1938, et obtint son certificat d’études, le 18 juin 1936, à 12 ans. Il rejoignit le maquis dans le Lot et servit, sous le nom de Condorcet, sous les ordres du capitaine Philippe.

Lamartine, rue.

<= rue des Boutréaux, => rue Albert Collet

Lantein, allée Augustin [1988].

<= allée Alphonse-Daudet, => impasse

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1808-1884). Maire de Tinqueux. Né à Mons (Belgique) le 3 février 1808, mort à Reims, 73, rue du Faubourg-Cérès, le 17 septembre 1884. Joseph Augustin Lantein, manufacturier, commissaire du Bureau de bienfaisance de la ville de Reims, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1845 à 1860. Augustin Lantein fit construire une filature à Tinqueux en 1837. Celle-ci fut détruite par un incendie en 1858. Il épousa Flore Marie Marotte (1818-1890) et repose au Cimetière du Sud.

Leimen, école maternelle [1969].

<= rue de Champaubert

Du nom de la ville allemande jumelée, avec la ville de Tinqueux, depuis le 1er octobre 1966, et dont une des voies portait depuis peu le nom de Tinqueux.

Levant, rue du [1925].

<= Grande-Rue, => impasse vers la Vesle

Cette voie, dont le nom avait été maintenu en 1925, prit le nom de rue Joseph-Lacroix en 1946.

L’Herbier, allée Marcel [1981].

<= avenue du Champ-Paveau, => impasse

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1890-1979). Cinéaste. Né à Paris le 23 avril 1890, mort le 28 novembre 1979. Marcel L’Herbier, pionnier du cinéma français, réalisa des films de 1919 à 1953. Il se consacra à la télévision de 1952 à 1973. Sur son initiative fut créé, en 1943, l’Institut des hautes études cinématographiques.

Liberté, rue de la [1925].

<= rue du Général-Kléber, => rue de la Croix-Cordier

Lilas, rue des [1925].

Cette rue de Tinqueux fut rédénommée rue Guy-Mocquet en 1946.

Lorraine, impasse de.

<= rue de Lorraine, => rue des Anémones

Lorraine, rue de [1958].

<= rue de l’Ile-de-France, => rue Roger-Salengro

M

Marais, chemin des [1925].

<= avenue Roger-Salengro, => chemin Auguste-Huart

Avec l’extension de la ville, les jardins maraîchers passèrent de la rive droite à la rive gauche de la Vesle.

Lieudit cadastral.

Marceau, rue du Général [1961].

<= avenue Bonaparte, => rue Danièle-Casanova

(1769-1796). Général. Né à Chartres (Eure-et-Loir) le 1er mars 1769, tué à Altenkirchen le 21 septembre 1796. François Séverin Marceau-Desgraviers, dit Marceau, fut à la tête de l’armée de l’Ouest, en 1793, et se couvrit de gloire à Fleurus en 1794. Ses cendres reposent dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides.

Marilhou, rue du [1983].

<= place d’Auzers, => impasse

Localité du Cantal où la commune possédait un centre de vacances.

Mirbeau, rue Octave [1925].

<= rue Danièle-Casanova, => rue Henri-Barbusse

(1848-1917). Écrivain. Né à Trévières (Calvados) le 16 février 1848, mort à Paris le 16 février 1917. Octave Mirbeau, journaliste, critique littéraire, imposa certains poètes et artistes modernes. Il fut membre de l’Académie Goncourt en 1896. L’auteur du Journal d’une femme de chambre, porté à l’écran par Buñuel, repose au Cimetière de Passy.

Mocquet, rue Guy [1946].

<= rue Voltaire, => rue de la Haute Borne

Ancienne rue des Lilas.

(1924-1941). Étudiant. Né à Paris le 26 avril 1924, mort à Châteaubriant (Loire-Atlantique) le 22 octobre 1941. Guy Môquet, fils d’un cheminot député communiste, fut militant des Jeunesses communistes du 17e arrondissement de Paris. Arrêté le 13 octobre 1940, emprisonné à la Santé, Fresnes, Clairvaux, puis au camp de Châteaubriant, il fut fusillé, à l’âge de 17 ans, avec 50 otages, à la suite de l’assassinat du lieutenant-colonel Holz, Feldkommandant de Nantes, abattu le 20 octobre par des communistes. Pierre-Louis Basse lui a consacré une biographie, en 2000, sous le titre Guy Môquet, une enfance fusillée, parue chez Stock. De nombreuses rues, lycées, collèges, le stade de Drancy, une station de métro à Paris 18e, portent le nom de Guy Mocquet, ou Guy Moquet.

Mondor, rue Henri [1977].

<= rue Claude-Bernard, => rue Jean-Rostand

Voie du lotissement du Val de Muire.

(1885-1962). Chirurgien et écrivain. Né à Saint-Cernin (Cantal) le 20 mai 1885, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 6 avril 1962. Henri Mondor, chirurgien de premier ordre, fut l’auteur de traités de chirurgie, de biographies de médecins illustres et de nombreux livres d’histoire et de critiques littéraires. Grand officier de la Légion d’honneur, il fut membre de l’Académie française en 1946. Un hôpital parisien porte son nom.

Montmirail, rue de [1961].

<= rue de la Liberté, => impasse

Ville de la Marne, au sud-ouest d’Épernay, où Napoléon remporta une victoire sur les armées russe et prussienne le 11 février 1814. Une colonne commémorative fut érigée en 1866. La première pierre fut posée le 20 juin 1866 et elle fut inaugurée le 11 février 1867. Elle porte les inscription suivantes : 1) 1814/11 février/Montmiral/Marchais ; 2) 1814/10 février/Champaubert/14 février/Vauchamps ; 3) 1814/12 février/ Les Caquerets/Nesles/Château-Thierry ; 4) ,1866/15 août/ce monument a été élevé/par les ordres de Napoléon III/c’est de cette place/que l’empereur Napoléon Ier/a commandé son armée/le 11 février 1814. Elle mesure 18 mètres de hauteur et a été édifiée par Morsaline, archiotecte à Château-Thierry, Demerlé, entrepreneur à Epernay et Brodier, sculpteur à Châlons.

Mont-Saint-Pierre, rue du [1958].

<= place du Commerce, => rue des Boutréaux

Lieudit cadastral. Le Mont-Saint-Pierre était autrefois un village qui fut entièrement détruit par les guerres au milieu du 15e siècle. Seule subsista l’église qui fut démolie en 1675. En 1909, un monument commémorarif de la bataille du 13 mars 1814 y fut érigé. Le terrain, sur la commune de Thillois, appartenait à M. et Mme Routhier-Levarlet, qui en firent don à cette occasion.

Moreno, rue Marguerite [1981].

<= allée Albert-Préjean, => impasse

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1871-1948). Actrice. Née à Paris le 15 septembre 1871, morte à Touzac (Lot) le 14 juillet 1948. Marguerite Moreno, épouse de Marcel Schwob, fut l’une des plus grandes comédiennes de son temps. Adulée, on la surnomma la Muse du symbolisme, car elle fréquenta de nombreux poètes, dont Verlaine, Mallarmé, Moréas. Elle repose à Touzac.

Motte, rue Jean-Baptiste [1960].

<= rue de la Paix, => rue du Mont-Saint-Pierre

Nouvelle voie, en raison de sa proximité de la mairie, on lui attribua le nom du premier maire de Tinqueux.

(1758-1824). Maire de Tinqueux. Né à Tinqueux, mort à Reims, 14, faubourg de Fléchambault, le 29 février 1824. Jean-Baptiste Thomas Motte, cultivateur et meunier à Tinqueux, puis meunier au moulin de Fléchambault à Reims, fut le premier maire de la commune de Tinqueux, de 1792 à 1808, après en avoir été le syndic dès 1789. Il épousa Marie Joseph Fayet.

Moulin-de-l’Écaille, rue du [1961].

<= rue Général-Marceau, => rue Danièle-Casanova

Muire, impasse de la [1925].

<= avenue Roger-Salengro. Face au chemin des Marais

Nom du ru traversant Tinqueux. Il prend sa source à Bezannes et se jette dans la Vesle.

Muire, rue de la [entre 1933 et 1936].

<= 47-49, avenue Paul-Vaillant-Couturier, => rue Jean-Gutenberg

Primitivement, il existait à Muire un manoir médiéval qui fut reconstruit pour le marquis Vidart de Saint-Clair, de 1773 à 1775, par l’architecte rémois François Lefebvre (1723-1788). Du fait de la Révolution, le château de Muire fut démoli vers 1800.

Muire, parc de la.

Ce parc de 14 hectares appartenait, à l’origine, à la famille Mignot, des Comptoirs-Français. Il fut morcelé en 3 grandes parcelles. 7 hectares et demi appartiennent à la ville de Reims, 4 hectares à la Société de tir de Reims et 2 hectares et demi à la ville de Tinqueux.

N

Noyers, place des [1981].

<= => allée Gabrielle-Dorziat

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

P

Pagnol, allée Marcel.

Cette voie du lotissement du Champ-Paveau à Tinqueux fut absorbée en 1990 par l’avenue Fernandel.

(1895-1974). Écrivain et cinéaste. Né à Aubagne (Bouches-du-Rhône) le 28 février 1895, mort à Paris le 18 avril 1974. Marcel Pagnol fut l’auteur de comédies, de recueils de souvenirs, et le réalisateur de films à l’accent méridional. Angèle, César, La femme du boulanger pour ne citer que les plus connus. Il repose au Cimetière de la Treille à Marseille.

Paix, rue de la [1925].

<= rue Jean-Baptiste Motte, => rue Roger-Salengro

Paré, rue Ambroise [1974].

<= rue Claude-Bernard, => rue Jean-Rostand

Voie du lotissement du Val de Muire.

(v. 1510-1590). Chirurgien. Né à Bourg-Hersent (Mayenne), près de Laval, mort à Paris. Ambroise Paré, chirurgien d’Henri II, de François II, de Charles IX et d’Henri III, découvrit la ligature des artères, qu’il substitua à la cautérisation, dans les amputations.

Pargny, route de.

Ancienne voie de Tinqueux, dont le nom avait été maintenu en 1925 et qui prit le nom d’avenue Gabriel-Péri en 1946.

Pascal, allée Blaise [1996].

<= avenue Roger-Salengro, => rue Claude-Bernard

Voie du lotissement Val-de-Flore.

(1623-1662). Mathématicien, physicien, philosophe et écrivain. Né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), mort à Paris. Blaise Pascal laissa de nombreux travaux scientifiques ainsi que des inventions dont la machine à calculer. Il repose à Paris, dans l’église Saint-Etienne-du-Mont.

Passy, rue Frédéric [2010].

<= rue Henri-Becquerel, => rue Pierre-Destouches

Péri, avenue Gabriel [1946].

<= place du Général-de-Gaulle, => route de Dormans

Ancienne route de Pargny, dont le nom avait été maintenu en 1925, du Pont de Muire au lieudit « l’équarrissage ». Les plaques de voirie indiquent « rue Gabriel Péri ».

(1902-1941). Homme politique. Né à Toulon (Var) le 9 février 1902, mort au Mont-Valérien le 15 décembre 1941. Gabriel Péri, secrétaire général des Jeunesses communistes, fut chef du service de la politique étrangère à L’Humanité. Député de Seine-et-Oise, il fut arrêté en 1941 et fusillé comme otage par les Allemands.

Préjean, allée Albert [1981].

<= rue du Général-Kléber, => avenue Sarah-Bernhardt

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1893-1979). Acteur. Né à La Varenne-Saint-Hilaire (Val-de-Marne) le 27 octobre 1893, mort à Paris le 1er novembre 1979. Albert-Préjean, aviateur pendant la première guerre mondiale, décoré de la Croix de guerre et de la Légion d’honneur à 24 ans, fut l’un des acteurs de tout premier plan du cinéma européen des années 20 et 30. Il repose au Cimetière d’Auteuil.

R

Raimu, place Jules [1990].

<= avenue Bourvil, => avenue Fernandel

(1883-1946). Comédien. Né à Toulon (Var) le 17 décembre 1883, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 20 septembre 1946. Jules Muraire, dit Raimu, fit ses débuts au café-concert avant 1914. Sa création du rôle de César, dans le Marius de Marcel Pagnol, en 1929, le rendit célèbre. Il repose à Toulon.

Richard, allée Jacques [1984].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => allée Jean-Grémillon

Voie de la ZAC du Champ-Paveau.

Jacques Richard, président directeur général de l’Effort Rémois, fut l’aménageur de Tinqueux.

Richard, résidence Jacques [1985].

Résidence pour personnes âgées, inaugurée en 1985.

Rolland, rue Romain [1946].

<= rue Guy-Mocquet, => rue de la Haute-Borne

Ancienne rue de la Gaieté.

(1866-1944). Écrivain. Né à Clamecy (Nièvre) le 29 janvier 1866, mort à Vézelay (Yonne) le 30 décembre 1944. Romain Rolland, auteur de Jean-Christophe, premier roman-fleuve de la littérature contemporaine, reçut le prix Nobel de littérature en 1915. Il repose à Brèves (Nièvre).

Rostand, rue Jean [1977].

<= rue Claude-Bernard, => rue Ambroise-Paré

Voie du lotissement du Val de Muire.

(1894-1977). Biologiste et écrivain. Né à Paris le 30 octobre 1894, mort à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 3 septembre 1977. Jean Rostand, fils du dramatuge Edmond-Rostand, auteur d’une œuvre scientifique exceptionnellement abondante, fut élu membre de l’Académie française en 1959. Il repose à Ville-d’Avray (Hauts-de-Seine).

S

Schuppel, allée Margaret [1982].

<= rue Madeleine-Brès, => impasse

Voie du Lotissement de la Vanette.

(1926-1979). Margaret Schuppel, née le 25 mars 1926, décédée le 8 février 1979, œuvra pour le jumelage de la ville de Leimen avec la ville de Tinqueux, qui fut réalisé officiellement le 1er octobre 1966. La plaque porte les prénoms d’Eric (sic) et Margarete (sic) Schuppel, bien que la délibération ne concernait à l’origine que Margaret Schuppel. Erich Schuppel, son époux, décédé en octobre 1982, fut président du comité de jumelage de la ville de Leimen (Allemagne) dont il était adjoint au maire. Margarete Schuppel fut trésorière générale du Nord-Baden pour le SPD (parti socialiste allemand). À sa mort, son mari créa une fondation Margaret Schuppel dont les fonds sont destinés à de jeunes Français désireux de vivre quelque temps en Allemagne pour parfaire leur acquisition de la langue.

Schwartzmann, rue Famille [1983].

<= place d’Auzers, => rue de la Muire

Cette rue fut choisie en raison de sa proximité de la rue Gutenberg où vivait cette famille au destin tragique.

Famille déportée en janvier 1944. Michel Schwartzmann, ancien combattant de la Grande Guerre, naturalisé français en 1916, était ouvrier menuisier-ébéniste à Reims et demeurait à Tinqueux, 16, rue Gutenberg. Cette famille était très honorablement connue et jouissait de l’estime publique. Lors de la fête des Mères françaises, le 17 mai 1941, le Conseil municipal de Tinqueux récompensa Mme Schwartzmann d’une médaille d’or et d’une somme de 150 F. Les époux Schwartzmann et 12 de leurs 13 enfants furent arrêtés à Tinqueux et à Reims le 27 janvier 1944. Transférés au camp de Drancy, puis déportés à Auschwitz le 3 février 1944. Il n’en reviendra que deux survivants, Suzanne et Léa, les filles aînées.

  • Michel Schwartzmann, né à Ouman (Russie) le 21 février 1893, mort à Auschwitz (Pologne) le 9 février 1944. Il épousa à Vincennes en 1918

  • Henriette Moschkowitz, née à Reims, 20, rue Croutelle, le 24 novembre 1898, morte à Auschwitz le 9 février 1944.

  • Suzanne, bouchonnière, née à Reims, 81, avenue de Paris, le 15 juillet 1921.

  • Léa, bouchonnière, née à Tinqueux le 20 mars 1925.

  • Simone Caroline, née à Paris 15e le 6 juin 1927, morte à Auschwitz le 9 février 1944.

  • Robert Jacob, né à Tinqueux le 26 février 1929, mort à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Antoinette, née à Tinqueux le 18 avril 1931, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Jeanne, née à Tinqueux le 18 juin 1932, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Pierre, né à Tinqueux le 29 novembre 1933, mort à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Marcel Raymond, né à Tinqueux le 5 septembre 1936, mort à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Maurice, né à Tinqueux le 5 mars 1938, mort à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Madeleine Berthe, née à Tinqueux le 16 mai 1939, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Ginette Thérèse, née à Tinqueux le 19 août 1941, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Marie-France, née à Tinqueux le 22 février 1943, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

Furent tous conduits à la chambre à gaz, dès leur arrivée au camp de Auschwitz-Birkenau.

Sévigné, rue de [1971].

<= chemin des Femmes, => impasse vers le chemin de Ville-en-Tardenois

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Écaille.

(1626-1696). Femme de lettres. Née à Paris le 5 février 1626, morte au château de Grignan (Drôme) le 18 avril 1696. Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, petite-fille de sainte Jeanne de Chantal, connue pour sa correspondance avec sa fille Mme de Grignan. Elle repose dans l’église Saint-Sauveur de Grignan.

Soissons, route de.

<= avenue du 29-août-1944, => RN 31 vers Thillois

Sureau, rue Jean-Nicolas [1960].

<= => rue du Mont-Saint-Pierre

Nouvelle voie, en raison de sa proximité de la mairie on lui attribua le nom du second maire de Tinqueux.

(1763-1820). Maire de Tinqueux. Mort à Tinqueux le 25 décembre 1820. Jean Nicolas Sureau, cultivateur à Montloué (Aisne), puis à Tinqueux dès 1804, fut nommé par l’Empereur maire de la commune de Tinqueux, en 1808, et le resta jusqu’en 1817. Il épousa Catherine Jobart (1767-1841) dont il eut 10 enfants. Celle-ci, veuve, se retira à Roizy (Ardennes).

Surelle, rue René [1946].

<= Grande-Rue, => impasse vers la Vesle

Ancienne impasse de l’Abreuvoir, dont le nom avait été maintenu en 1925.

(1901-1945). Résistant. Né à Couvrelles (Aisne) le 10 mai 1901, mort pour la France à Flossenburg (Allemagne) le 15 janvier 1945. René Virgile Surelle, jardinier, fut déporté politique. Il épousa Paulette Suzanne Henriette Bagary, giletière.

T

Tamaris, allée des [1970].

<= avenue Bonaparte, => impasse vers RN 380

Voie du lotissement de la Haute-Borne.

Thiéry, allée Jacques [1988].

<= avenue André-Bourvil, => place Jules-Raimu

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1814-1893). Maire de Tinqueux. Né à Reims, rue Neuve, le 29 avril 1814, y est mort, 29, rue Hincmar, le 8 juillet 1893. Jacques Thiéry fut maire de la commune de Tinqueux de 1860 à 1878, puis de 1881 à 1892. Limonadier à Reims, 72, rue de Vesle, en 1856, il est mort, propriétaire, ancien négociant en vins, conseiller municipal et ancien maire de Tinqueux, commissaire du Bureau de bienfaisance de la ville de Reims. Il épousa Marie Nicole Adèle Thullier (1818-1856), puis Honorine Adélaïde Bouilly (1812-1892) et repose à Reims au Cimetière du Nord. Sa fille, Nicole Félicie Thiéry (1832-1871), épousa Jean Eugène Charles Drouet, loueur de chevaux à Reims, 20, rue de Vesle, et son fils Alphonse Thiéry-Picotin (1852-1884) fut aussi loueur de voitures et chevaux à Reims, 72, rue de Talleyrand et 47, rue des Telliers.

V

Vaillant-Couturier, avenue Paul [1946].

<= avenue de Paris, à Reims, => rue du 29-août-1944

Ancienne route de Paris, de la Haubette au Pont de Muire.

(1892-1937). Homme politique. Né à Paris le 8 janvier 1892, y est mort le 10 octobre 1937. Paul-Vaillant-Couturier, avocat, député de la Seine, maire de Villejuif, fut rédacteur en chef de l’Humanité, de 1928 à 1937. Il repose au Père-Lachaise.

Val-d’Or, impasse du.

<= avenue Roger-Salengro, => impasse vers la Vesle

À l’origine, ce chemin était privé et desservait plusieurs terres maraîchères. Il fut donné à la commune afin que celle-ci en assure l’entretien. Mme Billa, alors maire, proposa de lui donner le nom d’Édouard Boureau, l’un des propriétaires, qui fut conseiller municipal, mort pour la France en déportation. Son fils, Robert Boureau, préféra que l’on retienne le nom donné par son père à son ancienne propriété : Le Val d’Or.

Vanel, rue Charles [1989].

<= rue des Frères-Glorieux, => rue Marc-Allégret

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1892-1989). Acteur. Né à Rennes (Ille-et-Vilaine) le 21 août 1892, mort à Paris le 15 avril 1989. Charles Marie Vanel, prépara l’École navale, mais fit carrière au cinéma. À 88 ans, alors qu’il jouait encore, il avait tourné dans plus de 160 films depuis 1919. Il fut le doyen des comédiens français. Ses cendres furent dispersées sur les côtes des Alpes-Maritimes.

Vauchamps, rue de [1961].

<= rue Danièle-Casanova, => rue Général-Marceau

Pendant la campagne de France, Napoléon y battit l'armée de Silésie, commandée par Blücher en marche sur Paris, et la rejeta sur Châlons.

Ventura, rue Lino [1989].

<= avenue André-Bourvil, => avenue-Fernandel

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1919-1987). Acteur. Né à Parme le 14 juillet 1919, mort à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 22 octobre 1987. Angelo Borrini, dit Lino Ventura, arrivé en France en 1927, fut lutteur et organisateur de matches. Il joua longtemps les rôles de troisièmes couteaux dans les films de série noire. La critique dit qu’il fit une excellente carrière sur le plan commercial, mais d’une honnête médiocrité sur le plan artistique. Le fondateur de l’association Perce-neige, repose au Val-Saint-Germain (Essonne).

Vidal, allée Henri [1981].

<= rue des Frères-Glorieux, => allée Marc-Allégret

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1919-1959). Acteur de cinéma. Né à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 26 novembre 1919, mort à Pontgibaud (Puy-de-Dôme) le 10 décembre 1959. Henri-Vidal, jeune premier sportif et sympathique, joua dans L’Ange de la nuit, dès 1942. Il devint célèbre avec Les Maudits de René Clément, en 1946. Il épousa, en 1950, Michèle Morgan et repose à Pontgibaud.

Vilmorin, rue Louise de [1971].

<= => rue de Sévigné

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Écaille.

(1902-1969). Écrivain. Née à Verrières-le-Buisson (Essonne) le 4 avril 1902, y est décédée le 24 décembre 1969. Louise Lévêque de Vilmorin, de la célèbre famille des grainetiers, fut fiancée à Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944), puis amie et épouse d’André Malraux (1901-1976). L’auteur de Madame de…, roman porté à l’écran par Max Ophuls, en 1953, repose dans le parc du château de Verrières-le-Buisson, propriété de sa famille depuis le début du 19e siècle. Elle y recevait le Paris mondain autour de son « pot au feu » le dimanche soir depuis 1956.

29-août-1944, avenue du [1946].

<= place du Général-de-Gaulle, => route de Soissons, rue des Frères-Glorieux

Ancienne route de Soissons, du Pont de Muire à la ferme Fayet.

Date commémorative de la libération de Tinqueux.

Voltaire, rue [1925].

<= avenue Paul-Vaillant-Couturier, => rue Henri-Barbusse

À l’origine, cette voie fut dénommée avenue, en 1925.

(1694-1778). Philosophe. Né à Paris le 21 novembre 1694, y est décédé le 30 mai 1778. François Marie Arouet, dit Voltaire, était le fils d’un notaire au Châtelet de Paris. Reims le compta parmi ses hôtes illustres, car il fut reçu, en 1742, avec Mme du Châtelet, 1748 et 1749, par un de nos philosophes rémois, le lieutenant des habitants Lévesque de Pouilly, dans son hôtel, qui se trouvait à l’emplacement des numéros 25 et 27 actuels de la rue de Vesle. C’est lors d’un de ces séjours, en 1749, que le Rémois Ponce Simon Tinois (1726-1753), répétiteur du fils de L. J. Lévesque de Pouilly, fut présenté à Voltaire et devint son secrétaire pendant quelques années.Voltaire repose au Panthéon.

W

Wargnier, allée Jean-Baptiste [1988].

<= allée Alphonse-Daudet, => impasse

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1778-1857). Maire de Tinqueux. Né à Prouilly le 1er janvier 1778, mort à Reims, 17, place Drouet d’Erlon, le 6 février 1857. Jean-Baptiste Wargnier, adjoint, fit fonction de maire de la commune de Tinqueux, de 1823 à 1826, avec Henri Dehoche, également adjoint. Puis fut maire, de 1827 à 1845, et était encore adjoint en 1856. Absent de 1835 à 1838, ses fonctions furent exercées par son beau-frère Pierre Alexis Coulmaux, ancien maire (voir ce nom). Cultivateur, il épousa à Tinqueux en l’an V (1797) Marie-Anne Coulmaux (1780-1854) et repose à Reims au Cimetière du Nord, sous une belle stèle finement sculptée d’instruments agraires, dite la tombe du cultivateur.

Werkeyn, rue Louis [1988].

<= avenue du 29-août-1944, => impasse Léon-Bourgeois

Ancienne rue Léon-Bourgeois qui prêtait à confusion avec l’impasse du même nom.

(1895-1956). Maire de Tinqueux. Né à Samoreau (Seine-et-Marne) le 20 juillet 1895, mort à Tinqueux, 14, rue Aristide Briand, le 17 mai 1956. Louis Émile Benoît Werkeyn, artisan modeleur, fut adjoint au maire et fit fonction de maire de la commune de Tinqueux, de 1940 à 1943, assisté d’Auguste Humbert, adjoint. Puis fut maire de 1943 à 1945. Il épousa Marthe Esther Amour (1899-1968) et repose à Reims au Cimetière de l’Est.