Biographies rémoises - G H

Note : Cet essai de Dictionnaire de biographie rémoise comporte, dans un premier temps, les notices principalement extraites des ouvrages cités dans les sources ci-dessous. Il s’enrichira, au fil du temps, d’autres sources et des notices auxquelles vous voudrez bien contribuer dans ce site interactif.

Sources :

LRDR = Les Rues de Reims, mémoire de la ville, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2002.

LRDT = Les Rues de Tinqueux, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2003.

LRDRM = Les Rues de Reims Métropole, par Jean-Yves Sureau, en préparation.

Gaberthon, Maurice.

(1920-1995). Né à Épernay le 2 juin 1920, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 2 septembre 1995. Maurice Jean Gaberthon fut conseiller municipal de Bétheny de 1959 à 1977 et adjoint au maire de cette commune de 1971 à 1977 ; à ce titre, il siégea au Conseil du District de Reims de 1964 à 1977. Très engagé dans la vie associative, Maurice Gaberthon s’était vu décerner la grande médaille d’or de l’Académie nationale du Dévouement. Chevalier de la Légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du Mérite, commandeur de l’ordre de Malte, il fut président régional des Décorés du Travail. Il épousa Rolande Sinzot, puis Jeanne Marthe Coudert et repose au cimetière du Grand Bétheny.

Source : LRDR.

Galloteau, Nicolas.

(1738-1810). Maire de Reims. Né à Reims le 22 avril 1738, y est mort, rue du Couchant, le 8 mai 1810. Nicolas Galloteau-Chappron, marchand drapier, rue des Tapissiers, fut maire de Reims pendant quatre ans à trois reprises, entre 1793 et 1798.

Source : LRDR.

Gand, Henri.

(1809-1873). Manufacturier, bienfaiteur de la Ville. Né à Nancy en 1809, mort à Bühl (Haut-Rhin) le 18 mars 1873. Jean Nicolas Henri Gand, chevalier de la Légion d’honneur, fut l’associé des importants tissages Croutelle et Ch. Rogelet. Il reprit, en 1860, avec son frère Félix Gand, Charles Rogelet, Aimé Grandjean, Ibry & Cie, l’importante manufacture de Bühl. Célibataire, il légua au Bureau de bienfaisance de Reims une très importante somme d’argent. Il repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Gandon, Armande.

(1919-1945). Jeune militante communiste. Née à Saint-Léger-des-Vignes (Nièvre) le 11 août 1919, morte pour la France à Liegnitz (Haute-Silésie) le 22 avril 1945 . Armande Gandon, entra dans la Résistance à Reims en janvier 1941. Elle participa à la diffusion de tracts et journaux clandestins. Recherchée par la Police française pour son activité patriotique, elle passa dans la clandestinité et quitta Reims en juillet 1941 pour se rendre dans l’Aube où elle fut nommée responsable départementale des jeunes patriotes de ce département et membre de l’État-major régional des Francs Tireurs et Partisans. Sur dénonciation, elle fut arrêtée par la Gestapo le 5 mars 1942 à Troyes avec un groupe de partisans. Elle fut internée, déportée le 3 mars 1943 en Allemagne et condamnée à mort par le Tribunal militaire de Breslau. Libérée en février 1945 par les troupes soviétiques, elle mourut d’épuisement. A titre posthume, elle fut promue lieutenant au titre de la Résistance intérieure française, chevalier de la Légion d’honneur et décorée de la Croix de guerre avec palmes. On peut lire son épitaphe : Morte pour que vive la France au Cimetière du Sud où repose sa mère. Cette sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Elle fut reconnue morte en déportation par arrêté du 2 avril 1992.

Source : LRDR.

Gandon, Yves.

(1899-1975). Poète, romancier, critique. Né à Blois. Yves Gandon, romancier, est l’auteur d’une chronique romanesque de la sensibilité française, Le Pré-aux-Dames. Particulièrement attaché à la Champagne, il est décédé président d’honneur de la Société des Écrivains et Artistes de Champagne dont sa famille était originaire de longue date.

Source : LRDR.

Garnier, Francis.

(1930-1989). Né au Rieu (Ille-et-Vilaine) le 10 août 1930, décédé à Somme-sous (Marne) le 24 avril 1989. Francis Alfred René Marie Garnier fut nommé président de la Chambre de métiers de la Marne, en 1988, après en avoir assuré la vice-présidence pendant 13 ans. Il arriva en tant que compagnon du devoir dans notre région. Maître artisan couvreur, meilleur ouvrier de France, il s’installa à Reims en 1959. En 1966, il devint conseiller professionnel puis, en 1969, président de la Chambre syndicale des artisans et petites entreprises du bâtiment et, en 1987, président régional de cette organisation avant d’intégrer son bureau national en 1988. Francis Garnier fut également président fondateur départemental de l’Union professionnelle artisanale. Victime d’un accident de la route, il repose au Cimetière paysager de La Neuvillette.

Source : LRDR.

Gény, Raoul.

(1898-1963). Résistant. Né à Reims, 98, rue de La Neuvillette, le 28 juillet 1898, y est mort, 16, rue Savoye, le 16 mars 1963. Raoul Louis Gény, fils d’un chef de caves d’Ay, se signala en particulier, durant la Première Guerre mondiale, alors qu’il était tout jeune secrétaire de mairie, en sauvant les archives de Cormicy dans des conditions périlleuses. Secrétaire en chef honoraire de la sous-préfecture de Reims, ancien résistant déporté, Croix de guerre 1939-1945, Médaille de la Résistance, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il épousa à Reims en 1922 Antonia Célina Gouverneur (1898-1978) et repose au Cimetière du Sud.

Source : LRDR.

Gérard, Alfred. (1837-1915). Bienfaiteur. Né à Reims, 13, rue du Comte d’Artois, le 23 mars 1837, y est décédé, à la Maison de retraite, 26, rue Simon, le 19 mars 1915. Alfred Gérard, industriel, fut un des premiers Français à s’établir au Japon. Fondateur du Cercle agricole rémois et d’une très riche bibliothèque agricole, qui se trouvaient au 15, rue Chanzy, à l’emplacement de sa maison natale, il fit don au musée des Beaux-Arts, en 1891, d’une collection d’objets d’art japonais réunis pendant son séjour à Yokohama de 1863 à 1878. En 1897, un nouveau don d’Alfred Gérard compléta cette collection qui constituait à elle seule un musée ethnographique de plus de 700 pièces, dont quelques unes de très grande valeur. Elle n’est malheureusement plus visible aujourd’hui et se trouve dans les réserves du musée Saint-Remi. Alfred Gérard, mort célibataire, repose à Bezannes sous l’original monument japonais qu’il fit édifier. Source : LRDR.

Gerbault, Mme.

(1810-1889). Bienfaitrice. Née à Reims, rue Saint-Étienne, dans la maison de l’Écu de France, le 12 juin 1810, décédée le 8 août 1889. Jeanne Félicité Sibire, veuve du négociant Armand Adélaïde Louis Gerbault (1802-1878), fit d’importants dons qui permirent l’agrandissement de la Maison de retraite de Reims ; elle dota également le musée des Beaux-Arts d’une remarquable collection de céramiques et de faïences, et d’une collection de tableaux. En outre, elle fonda un prix de vertu. Elle rejoignit son mari et son fils unique, Jules Gerbault (1830-1878), au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Gerbert.

(v. 950-1003). Sylvestre II. Né en Auvergne, mort à Rome le 12 mai 1003. Gerbert, moine astrologue du Chapitre de Reims qui, étant trop savant, passait pour sorcier et malgré cette réputation quelque peu diabolique, devint archevêque de Reims de 991 à 997, puis pape, sous le nom de Sylvestre II, de 999 à 1003. On lui doit des ouvrages historiques, des traités d’arithmétique, de géométrie, d’astronomie, la construction d’une sphère céleste reproduisant les mouvements des astres, ainsi que des cadrans solaires. L’étude de la musique le mena à construire un orgue à vapeur. Durant son épiscopat à Reims, il donna un nouvel essor à l’enseignement.

Source : LRDR.

Gerson. (1363-1429). Philosophe – chancelier de l’Université de Paris. Né à Gerson (Ardennes) le 14 décembre 1363, mort à Lyon le 12 juillet 1429. Jean Charlier, plus connu sous le nom de son pays natal, Gerson, dans les Ardennes, fut un théologien célèbre. Il fut chanoine de la cathédrale de Reims, et reconstitua les écoles et la bibliothèque du Chapitre, avec Guillaume Fillastre, sous l’épiscopat de l’archevêque Guy de Roye. Il défendit la mission de Jeanne d’Arc et devint chancelier de l’Université de Paris. Gerson exerça sur son siècle, une influence, une autorité incontestables. Source : LRDR.Géruzez, chanoine. (1764-1830). Né à Reims le 25 novembre 1764, y est mort le 26 mars 1830. Jean-Baptiste François Géruzez, chanoine génovéfain, curé de Sacy, puis professeur au Collège de Reims, laissa un ouvrage d’un grand intérêt sous le titre de Description historique et statistique de la ville de Reims en 1817. Il repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Géruzez, Nicolas Eugène.

(1799-1865). Neveu du chanoine J.-B. F. Géruzez, né à Reims le 15 frimaire an VIII, mort à Paris le 29 mai 1865, professeur d’éloquence à la Sorbonne, auteur de nombreux ouvrages, dont une Histoire de la littérature française jusqu’en 1789, eut pour fils :

Source : LRDR.

Géruzez, Victor Eugène.

(1840-1906). Littérateur et dessinateur humoristique, fils de Nicolas Eugène Géruzez, connu sous le nom de Crafty.

Source : LRDR.

Gilbert, Augustin Hubert.

(1806-1863). Adjoint au maire. Né à Brienne-sur-Aisne (Ardennes) le 4 mars 1806, mort à Reims, 17, rue du Carrouge, le 18 novembre 1863. Augustin Hubert Gilbert, licencié en droit, notaire à Reims , négociant, 1er adjoint au maire de Reims, juge consulaire, membre du Conseil général de la Marne, chevalier de la Légion d’honneur, épousa à Craonne (Aisne), en 1834, Olympe Godet (1814-1893), fille du notaire honoraire dudit lieu. Ils reposent tous deux au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Gilbert-Lecomte, Roger. (1907-1943). Écrivain. Né à Reims, 52, rue Hincmar, le 18 mai 1907, décédé à Paris, à l’hôpital Broussais, le 31 décembre 1943. Roger Gilbert Lecomte, dit Gilbert-Lecomte, dont le musée des Beaux-Arts conserve le portrait par Sima, fut l’un des membres fondateurs, en 1927, de la revue Le Grand-Jeu. Il en décrivait ainsi l’esprit : Le Grand Jeu est irrémédiable : il ne se joue qu’une fois. Il partagea, lycéen, la vie turbulente des Phrères simplistes (René Daumal, Roger Vailland, Pierre Minet) qui fréquentaient, entre autres établissements, Le bar du cirque . Doué comme ses camarades d’une formidable précocité, Roger Gilbert-Lecomte témoigna par son œuvre littéraire d’un engagement poétique rare. Longtemps indisponible aux lecteurs du fait d’une héritière qui n’appréciait pas sa poésie illuminée, qualifiée même de pornographique par certains, l’œuvre de Gilbert-Lecomte fut exhumée grâce à la mobilisation d’une association de défense de ses écrits. On pouvait compter dans ses rangs : André Malraux, Marcel Arland, François Mauriac, André Breton, Roger Caillois, Louis Aragon. Devant la justice et le tribunal de Reims enfin, une autre personnalité, du monde judiciaire et politique : l’avocat Roland Dumas prit la défense de Gilbert-Lecomte le 9 janvier 1969. La plaidoirie du futur président du Conseil constitutionnel emporta l’adhésion et rendit justice à l’œuvre de cristal de celui qui s’était promis, écrivant peu, de n’écrire que l’essentiel. Gilbert-Lecomte, fils des Lecomte-Bombaron, repose au Cimetière de l’Est. Source : LRDR.

Givelet, famille.

Source : LRDRM.

Glorieux, frères. (1920-1944). Maurice Robert Glorieux, né à Houdan (Yvelines) le 26 août 1920, garde des voies de communication, épousa à Reims, en 1944, Madeleine Olga Marie Siméon. (1925-1944). Marceau Jean Glorieux, né le 28 décembre 1925, surveillant élève à l’École des beaux-arts de Reims. Réfractaires au S.T.O. (service du travail obligatoire instauré par l’occupant), tous deux membres des F.F.I., les frères Glorieux furent exécutés à Tinqueux, près de la rue qui porte leur nom, le 29 août 1944 . Ils avaient 24 ans et 18 ans et reposent à Reims au Cimetière du Sud. Leur sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Source : LRDR.

Gobelins.

Gilles et Philibert Gobelin, d’une famille de laveurs de laine teinturiers et drapiers originaires de Reims, s’installèrent en 1443 à Paris. Leurs descendants s’allièrent à des artistes tapissiers venus des Flandres, puis achetèrent des titres et des charges. Ils acquirent de grandes propriétés sur les bords de la Bièvre et laissèrent leur nom au quartier. Colbert qui y intéressa Louis XIV, réunit en 1662 aux Gobelins des ouvriers tapissiers, teinturiers, orfèvres, ébénistes, peintres, sculpteurs, fondeurs, etc. dont le groupement forma la Manufacture royale des meubles et objets d’art de la Couronne. Il a ainsi été dit sans exagération que la famille Gobelin est arrivé à l’immortalité par la « tapisserie » sans avoir jamais fabriqué un mètre de tenture. La Manufacture nationale de tapisserie les Gobelins abrite aujourd’hui les manufactures de Beauvais et de la Savonnerie.

Source : LRDR.

Goderneaux, chanoine.

(1877-1958). Né à Fumay (Ardennes) le 12 septembre 1877, mort à Reims, 6, rue Pol Neveux, le 11 décembre 1958. Louis Auguste Goderneaux, fils d’un ouvrier ardoisier, fut ordonné prêtre en 1901, vicaire à Saint-Jacques puis à la cathédrale il devint curé de la paroisse Saint Jean-Baptiste de La Salle en 1921. Il le resta jusqu’en 1958, quelques mois avant sa mort. Cet homme, d’une bonté exemplaire marqua profondément la vie du quartier Jean-Jaurès-Cernay. Il fut estimé et resta dans le souvenir de tous ceux qui l’ont connu le bon Monsieur Goderneaux. Il repose au Cimetière de l'Est.

Source : LRDR.

Godinot, chanoine. (1661-1749). Bienfaiteur. Né à Reims le 21 juillet 1661, y est mort le 15 avril 1749. Jean Godinot, docteur en théologie, chanoine de la cathédrale en 1692, supérieur du Séminaire, grand vicaire de la Sainte-Chapelle de Paris, fut vicaire général de l’abbaye Saint-Nicaise de Reims. Janséniste, exclu du Chapitre, il se consacra à la culture de ses vignes à Bouzy, Taissy et Verzenay. En commercialisant ses vins, Jean Godinot acquit une fortune considérable et contribua ainsi par d’importants dons et legs à l’installation, en 1748, de fontaines publiques alimentées par le château d’eau de la Vesle, à l’assainissement de la ville, à la création d’écoles gratuites, à la fondation d’un hôpital pour cancéreux. Au moyen de ses libéralités le Chapitre fit mettre les ornements de la cathédrale au goût du jour : le jubé fut démoli pour faire place à des grilles en fer forgé, les vitraux des bas-côtés et des chapelles absi-diales furent remplacés par du verre blanc pour laisser pénétrer la lumière. Jean Godinot publia le premier livre sur le champagne en 1718 : Manière de cultiver la vigne et de faire le vin en Champagne et ce qu’on peut imiter dans les autres provinces, pour perfectionner les vins. La première fontaine publi-que installée par Godinot se trouvait à l’angle des rues Saint-Sixte et des Créneaux (place Saint-Timothée), où l’on peut toujours voir une plaque commémorative.

Deux fontaines ont été érigées successivement à la gloire de Godinot, la première, en 1843, par Narcisse Brunette, dont le groupe en fonte est toujours visible à Tinqueux, avenue Bonaparte. La seconde, en 1903, est due au sculpteur Léon Chapelain (1855-1904). Comme la précédente, cette fontaine ne coule pas, et l’on peut répéter mot à mot ce qu’en 1885 Henri Jadart écrivait à son propos : L’honneur qu’elle décerne à Godinot ne sera pleinement digne de lui qu’au jour où l’eau jaillira sans relâche, comme un bienfait permanent de ses libéralités.

Source : LRDR.

Goguel, Jean-Jacques.

(1902-1987). Résistant. Né à Reims, 13, rue de Mâcon, le 17 février 1902, y est décédé, 11, rue Alexis-Carrel, le 6 octobre 1987. Jean-Jacques Goguel, inspecteur principal de l’enseignement technique honoraire, ancien déporté résistant au camp de concentration de Neuengamme, ancien président de l’Association marnaise de l’Ordre des palmes académiques, fut promu officier de la Légion d’honneur. Il épousa à Boult-sur-Suippe en 1928 Germaine Eugénie Clémence Guillaume et repose au Cimetière du Nord, dans la sépulture des parents de Blanche Cavarrot, dont il était le petit-neveu.

Source : LRDR.

Goïot, Claude.

(1807-1892). Bienfaiteur. Né à Saint-Thierry (Marne) le 12 octobre 1807, décédé à Châlons-sur-Marne le 9 janvier 1892. Claude Goïot, architecte métreur, expert, conseiller municipal socialiste en 1884, initiateur et premier président de la ligue rémoise de la Libre pensée. Goïot légua à la Ville les sommes nécessaires à l’établissement d’un four crématoire, qui fut construit en 1903 au Cimetière de l’Est et fonctionna jusqu’en 1972. Il épousa Antoinette Pauline Charloteau (1816-1839). Le corps de Claude Goïot fut incinéré au Père-Lachaise et ses cendres, divisées en 4 portions, furent inhumées au Cimetière du Nord, au Cimetière de l’Est, à Saint-Thierry et à Quatre-Champs (Ardennes), son pays maternel.

Source : LRDR.

Gonzalle, Jean-Louis. (1815-1879). Poète ouvrier. Né à Reims le 12 juillet 1815, y est mort, 26, rue Simon, à la Maison de retraite, le 29 septembre 1879. Jean-Louis Gonzalle, issu d’une famille de tisseurs et de jardiniers de Fléchambault, cordonnier, puis employé de l’administration des Hospices de Reims, se qualifiait homme de lettres. Poète, quelque peu oublié en 1928, ses œuvres eurent cependant, à leur époque, un certain retentissement. Son premier ouvrage, La Muse prolétaire (1843), pour lequel Lamartine daigna rédiger une lettre-préface ; ses Euménides, en 1847 ; ses Coups de Fouet, A bas les Masques, de 1859 ; son poème lyrique en huit chants sur le Vin de Champagne, en 1860, valurent à l’auteur une certaine célébrité qui dépassa les limites de notre cité. Il écrivit aussi d’intéressants articles sur les hospices et les hôpitaux de Reims ; il prépara pour l’histoire des administrations hospitalières de la ville de Reims vingt volumes manuscrits qu’il légua, paradoxalement et probablement par dépit, à la Bibliothèque de Châlons-sur-Marne. Il épousa Marie Anne Victoire Mauclaire. Gonzalle reposait au Cimetière du Sud, sous une colonne brisée sculptée d’une lyre, que son ami Eugène Courmeaux fit édifier. Ce monument fut détruit inutilement par la Ville. Source : LRDR.

Gosset, Alphonse. (1835-1914). Architecte. Alphonse Gosset, fils de Pierre Louis Gosset, né à Reims, 10, rue Saint-Étienne, le 9 mai 1835, mort à Paris, 37, rue Vaneau, le 11 novembre 1914, également architecte, établit les plans du théâtre de Reims, construit de 1867 à 1873, et de l’église Sainte-Clotilde. Conseiller municipal de Reims, de 1888 à 1892, il épousa à Reims en 1868 Augustine Cécile Élisa Francart (1846-1909). Il repose au Cimetière du Nord sous un mausolée à colonnes. Source : LRDR.

Gosset, Pierre Louis.

(1802-1875). Adjoint au maire. Né à Soissons le 2 août 1802, mort à Reims, 14, rue du Cimetière Saint-Hilaire, le 18 mars 1875. Pierre Louis Gosset, architecte, ancien élève à l’école des Beaux-Arts, vint s’établir à Reims en 1827. Adjoint de Serrurier, architecte de la ville, il fut chargé du cours municipal de dessin et de l’établissement du plan d’alignement ordonnancé en 1839. Conseiller municipal de 1848 à 1874, il fut adjoint au maire à deux reprises. Architecte civil réputé, il construisit de nombreux hôtels particuliers et des établissements industriels. Il eut pour élève Narcisse Brunette. Bienfaiteur des pauvres, il fonda à l’Hôpital général un lit en faveur d’un infirme ou paralytique qui aurait travaillé à Reims dans l’industrie du bâtiment. Il épousa à Reims en 1834 Françoise Aubert (1813-1882). Il repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Gosset, Pol. (1868-1942). Érudit. Le docteur Pol Gosset, fils du pharmacien de la rue Cérès, né à Reims, le 16 mars 1868, décédé 12, rue des Templiers, le 15 novembre 1942, secrétaire général de l’Académie nationale de Reims, de 1924 à 1942, président de la Société des Amis du Vieux Reims, de 1937 à 1942, auteur de nombreux travaux d’érudition, n’avait pas de lien de parenté les architectes de ce nom. Il légua à la Ville de Reims une importante collection de précieux manuscrits et autographes. Il repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Goulet, Modeste. (1851-1928). Né à Jonchery-sur-Suippe (Marne) le 7 avril 1851, décédé à Reims, 28, boulevard Louis Roederer, le 27 juillet 1928. Octave Modeste Goulet, ouvrier de culture, vint à Reims où il fut apprenti épicier. Il loua en 1874 son premier magasin et, en 1880, il racheta un magasin situé à l’angle de la rue de Vesle et de la rue Saint-Jacques qui devint un des premiers Goulet-Turpin. Il développa ensuite un secteur demi-gros, puis installa sa première succursale à Montaigu (Aisne) qui sera suivie de nombreuses autres. En 1900, Modeste Goulet fonda une société anonyme. Entre 1905 et 1914, l’affaire ne cessa de prospérer, portant à 304 le nombre de succursales. La guerre vint anéantir la majeure partie d’entre elles mais, dès 1928, leur nombre s’éleva à 500. Il épousa à Reims, en 1874, Eugénie Angélique Turpin (1856-1922). Chevalier de la Légion d’honneur il repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Goulin, Jean.

(1728-1799). Né à Reims le 10 janvier 1728, mort à Paris le 11 floréal an VII. Jean Goulin, professeur d’histoire médicale à l’École de médecine de Paris, se distingua dans la littérature médicale.

Source : LRDR.

Gousset, cardinal. (1792-1866). Archevêque de Reims. Né à Montigny-lès-Cherlieu (Haute-Saône), mort à Reims le 22 décembre 1866. Thomas Marie Joseph Gousset, fut évêque de Périgueux, puis archevêque de Reims le 26 mai 1840. Nommé cardinal en 1851, sénateur en 1852, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il fit édifier, près de l’emplacement des arènes romaines, l’église Saint-Thomas où il fut inhumé, selon ses vœux. Son tombeau est orné d’un orant en marbre, dû au sculpteur Bonnassieux. Il eut des obsèques grandioses. 17.500 billets de décès furent distribués en ville. Son cœur fut embaumé le 14 mars 1867 par les soins d’Ernest Goubaux, pharmacien rue de Tambour. Source : LRDR.

Goussiez, Antoine.

(1831-1920). Bienfaiteur de la Ville. Né à Reims le 20 février 1831, y est décédé, 51, rue de Châtivesle, le 20 novembre 1920. Antoine Goussiez, négociant, légua une collection de 23 tableaux dont un Troyon et deux Ziem, une somme importante pour l’édification du groupe scolaire des Belges et la mise en état de viabilité de la rue de Fresne, avec canalisation d’eau et d’éclairage, sans qu’il en coûte rien, dit le testament, aux propriétaires riverains. Il fonda également aux Hospices deux lits affectés aux travailleurs ayant été dans la culture. Mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord avec ses parents Goussiez-Coutier.

Source : LRDR.

Grandremy, Pierre. (1908-1944). Résistant. Né à Reims, 9, rue de Charleville, le 31 octobre 1908, disparu à Bergen-Belsen. Pierre Louis Grandremy, négociant en confection, sergent mitrailleur au 169e R.I., fut fait prisonnier le 20 juin 1940, près de Saint-Dié, et s’évada presque aussitôt. Il passa en zone libre pour se faire démobiliser et entra en relation avec un officier des services de renseignements clandestins dont il devait être pendant deux ans l’un des agents les plus actifs. Rentré à Reims, il favorisa l’évasion de plusieurs prisonniers français et, dès l’hiver 1940-41, il fondait avec son beau-frère, le docteur Jean Quentin, et plusieurs camarades un groupe qui devint plus tard Ceux de la Résistance. Le mouvement scout dont il avait été pendant 10 ans un des principaux animateurs et qui fut interdit par les Allemands, lui fournit beaucoup d’excellents éléments. Son réseau de renseignements était un des plus efficaces et, quand le commandant Bertin prit à Londres la direction du B.C.R.A., il trouva les plans et croquis dressés par Pierre Grandremy. Sur dénonciation, la Gestapo l’arrêta le 28 avril 1943, devant sa femme et ses deux enfants, dans leur appartement 2, rue des Capucins. Il supporta sans parler huit mois de prison à Châlons, dont six mois au secret et deux effroyables séjours dans les sous-sols de la Gestapo. Puis il fut déporté à Compiègne, Buchenwald, Dora, Bergen-Belsen. Il disparut au mois d’avril 1944. Le groupement des déportés et internés politiques de Reims nomma Pierre Grandremy président d’honneur à titre posthume. Il épousa à Reims, en 1933, Germaine Marie Lucile Quentin, fille du docteur Georges Quentin et de Madeleine Michaud.

Source : LRDR.

Grandval, Jean-Baptiste.

(1803-1877). Pharmacien. Né à La Houblonnière près Lisieux (Calvados) en 1803, mort à Reims, 29, rue Dieu-Lumière, le 28 octobre 1877. Jean-Baptiste Grandval, chimiste, pharmacien en chef des Hospices, fut professeur de chimie et de pharmacie à l’École de médecine de Reims. Esprit remarquablement inventif, Grandval imagina en 1849 son appareil à évaporer dans le vide, qui fit une révolution dans l’art de préparer les extraits pharmaceutiques et industriels. Il épousa Louise Albertine Pellieux (1808-1889). Leur fils Louis Alexandre, né à Reims le 13 janvier 1848, y est mort, 8, rue Perseval, le 10 avril 1923, sera également pharmacien, professeur à l’École de médecine et de pharmacie de Reims, et aussi fabricant de produits chimiques. On peut voir au 14, rue Féry, l’immeuble des Laboratoires Grandval. Il épousa à Reims en 1871 Clara Marie Damide (1852-1932). Les Grandval reposent au Cimetière du Sud.

Source : LRDR.

Grigny, Nicolas de.

(1672-1703). Musicien. Né et mort à Reims. Nicolas de Grigny, organiste de l’abbaye Saint-Denis puis de la cathédrale de Reims en 1698, était le fils et le petit-fils de musiciens rémois. Il eut son heure de célébrité. Compositeur épris d’ordre et de clarté, à la nature mystique et passionnée, son œuvre sera recopiée intégralement par Jean-Sébastien Bach qui en fera un recueil.

Source : LRDR.

Guernier, Émile Ernest.

(1865-1923). Conseiller municipal. Né à Auménancourt-le-Grand (Marne) le 8 octobre 1865, décédé à Reims, 2, rue Ferrand, le 10 août 1923. Émile Ernest Guernier, ouvrier tisseur, syndicaliste, secrétaire du Syndicat du textile de 1892 à 1914, secrétaire général, pendant 16 ans, de la Bourse du travail dont il fut l’un des fondateurs. Conseiller prud’homme de 1896 à 1903, conseiller municipal de 1908 à 1923, il fut conseiller général du 4e canton de 1919 à 1922. Restaurateur, chevalier de la Légion d’honneur, il est mort célibataire.

Source : LRDR.

Guéry, Armand. (1853-1912). Artiste peintre. Né à Reims, 43, rue du Barbâtre, le 4 mars 1853, décédé à Gueux (Marne) le 25 mai 1912. Armand Guéry, fils d’un fabricant qui devint courtier en vins, fut le paysagiste de notre ciel champenois ; mais il fut aussi l’évocateur saisissant des paysages alpestres. Il débuta en 1882 et depuis cette date il obtint des prix aux Salons de 1885, de 1891, de 1894, à l’Exposition universelle de 1900. Le musée de Reims possède plusieurs toiles de ce peintre d’un véritable talent et n’en expose aucune. Armand Guéry habita 5, rue de Charleville et eut son atelier à Paris au 135 bis, rue de Rome, en 1905. Il possédait une belle propriété à Pontgivart. Veuf depuis 1900, il repose au Cimetière du Nord, sous une modeste dalle à l’abandon.

Guggiari, Charles. (1908-1992). Né à Senonnes (Vosges) le 5 novembre 1908, décédé à Exermont (Ardennes) le 12 mai 1992. Charles André Guggiari, ancien déporté à Neuengamme et à Bergen Belsen, fut fondateur-gérant du journal l’Union, fondateur du COPPLOR et de l’Effort Rémois. Il fut membre de la commission exécutive de la Presse française et du bureau du Syndicat national des Quotidiens régionaux. Il fut commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-1940, Croix de la Résistance, Croix des Combattants volontaires de la Résistance, médaillé de la Déportation et Internement, Croix du Dévouement national. Il épousa à Bourges en 1929 Jeanne Durondeau (1895-1972) et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon. Source : LRDR.

Guichard, Jules.

(1870-1932). Adjoint au maire. Né à Bourmont (Haute-Marne) le 12 octobre 1870, décédé à Reims, 7, rue Landouzy, le 22 juillet 1932. Marie François Jules Guichard, sorti de l’École normale de Châlons-sur-Marne en 1891, fut nommé instituteur-adjoint à l’École de l’avenue de Laon, puis professeur à l’École pratique de commerce et d’industrie, de 1903 à 1925, date de sa re-traite. Administrateur des Hospices depuis 1903 il devint vice-président de la commission administrative des Hospices civils en 1907, conseiller municipal depuis 1919, premier adjoint au maire en 1925, conseiller général de la Marne. Veuf de Marie Astérie Louise Janin, il épousa Émilie Maria Luigi. Croix de guerre, officier de la Légion d’honneur, il repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.


Guillaumet, Henri.

(1902-1940). Aviateur, pionnier de l’Aéropostale. Né à Bouy (Marne) le 29 mai 1902, disparu le 27 novembre 1940. Henri Guillaumet fut l’un des créateurs, avec Mermoz et Saint-Exupéry, de la ligne aérienne de l’Atlantique-Sud. Il disparut en mer Méditerrannée. Un monument fut érigé dans son pays natal en 1954. Le Rémois Marcel Migeo lui consacra une biographie, parue chez Arthaud. Source : LRDR.Guillemont, Paul.

(1881-1956). Adjoint au maire. Né à Hombleux (Somme) le 16 janvier 1881, mort à Reims, 1, rue Boulard, le 12 avril 1956. Paul Alphonse Edmond Hippolyte Guillemont, professeur à l’École pratique de commerce et d’industrie, fut premier adjoint au maire de Reims. Chevalier de la Légion d’honneur en 1913, il reçut la Croix de guerre avec palme. Il épousa Marie Zélie Augustine Roux.

Source : LRDR.

Guillochin, Jules.

(1838-1900). Adjoint au maire. Né à Reims le 4 février 1838, mort à Saint-Brice-Courcelles le 23 octobre 1900. Pierre Jules Guillochin, tenait un important établissement de blanchissage de linge à Saint-Brice, créé en 1820, qui existait encore en 1914. Il y épousa, en 1863, Adèle Augustine Baudon (1840-…) et fut élu adjoint au maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles le 17 mai 1896.

Source : LRDRM.

Guyard, François.

(1927-1972). Conseiller municipal. Né à Laon le 16 décembre 1927, décédé à Reims, 4, place Godinot, le 30 mai 1972. François Auguste Guyard, docteur-vétérinaire, fut président de l’Association rémoise des amis des bêtes. Il fut élu conseiller municipal en mars 1971. Veuf de Geneviève Marie Thérèse Confland, il épousa Bernadette Reine Lasne.

Source : LRDR.

Guyot, Raymond. (1908-1945). Résistant. Né à Vertus (Marne) le 17 avril 1908, mort pour la France au camp de Mathausen le 30 avril 1945. Raymond Georges Guyot, conseiller général socialiste S.F.I.O. de la Marne, membre fondateur de Libération-Nord, fut commandant F.F.I. Entré dans la Résistance, il fut trahi et arrêté le 4 janvier 1944, déporté aux camps de Buchenwald puis de Mathausen où il mourut deux jours avant la libération. On peut lire son épitaphe au Cimetière du Sud où reposent ses parents, les Guyot-Haumont. Cette sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Il épousa Louise Richard. Il fut reconnu mort en déportation par arrêté du 1er juin 1994. Source : LRDR.

Halary, Paul.

(1871-1948). Sapeur-pompier. Né à Reims, 24, rue Brûlée, le 13 décembre 1871, y est mort, 52, rue Raymond Guyot, le 27 décembre 1948. Paul Charles Halary, imprimeur, fut adjudant-chef du corps des sapeurs-pompiers de Reims. Le 26 novembre 1914, lors du violent bombardement qui détruisit une grande partie de l’hospice Noël-Caqué, rue de Sébastopol, il assura le sauvetage des blessés ensevelis sous les décombres. Ancien administrateur des hospices civils, vice-président de la Société des secours mutuels des Sapeurs-pompiers de Reims, chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre, Médaille du travail, il épousa Victorine Léontine Letellier (1877-1962) et repose au Cimetière de l’Est.

Source : LRDR.

Halbwachs, Maurice. (1877-1945). Sociologue. Né à Reims, 25, rue Petit-Roland, le 11 mars 1877, mort à Buchenwald (Allemagne) le 16 mars 1945. Fils d’un professeur d’allemand au Lycée de Reims, Louis Maurice Halbwachs, agrégé de philosophie, docteur en droit et ès lettres, fut maître de conférences de philosophie à la faculté de lettres de Caen puis, en 1919, professeur de sociologie à la faculté de Strasbourg. En 1935, il obtint une chaire à la Sorbonne et le 10 mai 1944 celle de psychologie collective au Collège de France. Il voyagea beaucoup et fut nommé président de l’Institut français de sociologie en 1938. Le 23 juillet 1944, il fut arrêté par la Gestapo, quelques jours après son fils Pierre, quelques mois après l’assassinat de ses beaux-parents M. et Mme Victor Basch. Il fut interné à Fresnes puis déporté en Allemagne. Auteur de nombreux ouvrages de sociologie, son œuvre est marquée par l’influence de Bergson dont il fut l’élève. Il épousa à Paris 16e, en 1901, Alice Joséphine Mathilde Barrère, puis à Paris 16e, en 1913, Yvonne Basch. Source : LRDR.

Hallet, Guy.

(1925-1992). Philanthrope. Né à Reims, 79, avenue Jean-Jaurès, le 22 mars 1925, y est décédé, 18, rue de l’Écu, le 3 janvier 1992. Guy René Bernard Hallet, magasinier, fut président du comité des fêtes et président du comité de jumelage avec la ville de Leimen de 1979 à 1990. Il œuvra beaucoup pour la réalisation de cette salle. Il épousa à Reims, en 1946, Pierrette Marthe Gauché et repose à Reims au Cimetière du Sud.

Source : LRDT.

Hamaide, Michel.

(1935-1992). Né à Mohon (Ardennes) le 25 avril 1935, décédé à Reims, 1, rue Général-Kœnig, le 1er février 1992. Michel Alfred Hamaide fut directeur des écoles primaires Courtes-Martin et Tournebonneau, président des Amicales de ces deux écoles, président de la M.J.C. Cercle Carré, président de la Société des fêtes scolaires, président du Comité central des fêtes de la Ville de Reims, et vice-président de l’Association de la sauvegarde des cirques stables en France. Il fut surtout le créateur du Cirque éducatif à Reims. Il épousa Liliane Germaine Lucienne Hennin et repose à Pauvres (Ardennes).

Source : LRDR.

Hannequin, docteur.

(1795-1875). Adjoint au maire. Né à Château-Porcien (Ardennes), y est mort le 23 juin 1875. Félix André Hannequin fit ses études au Lycée de Reims. Docteur en médecine à Paris, il revint à Reims et y soigna le choléra lors de la grande épidémie de 1832. Il reçut à ce titre la médaille d’or du gouvernement. Médecin de l’Hôtel-Dieu et du Lycée, puis professeur à l’École de médecine dont il fut directeur pendant deux ans. Il mourut directeur honoraire de l’École de médecine et de pharmacie de Reims, chevalier de la Légion d’honneur. Hannequin fut adjoint au maire et maire de Reims par intérim. Son épouse, Rose Émilie Hubert (1808-1873), repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Hanriot, René.

(1867-1925). Pionnier de l’aviation. Né à Vaité (Haute-Saône) le 11 juin 1867. René Hanriot, négociant à Châlons, où il construisit, dès la fin de 1907 un premier modèle d’aéroplane. Puis, il installa à Reims, en 1909, une usine de construction aéronautique, la Société des Monoplans Hanriot, créa l’Aérodrome de la Champagne qui fut alors célèbre dans le monde entier. Celui-ci, sur le territoire de Bétheny, Brimont et Courcy, comptait en 1911 : 42 hangars, hôtel, ateliers, etc. et avait pour directeur général le vicomte de Boismenu. Les bureaux se trouvaient à Reims 17, boulevard de la République. René Hanriot épousa Marie-Louise Dupuis. Ils habitaient 11, rue Noël, en 1910. René Hanriot devint un important constructeur d’avions de guerre et son usine fut réinstallée en région parisienne après la Grande Guerre. Son fils, Marcel Hanriot (1894-1961) lui succéda en 1925 et en resta directeur jusqu’en 1938. L’usine, devenue très importante, avait été nationalisée en 1936 et absorbée par la société Nationale de Constructions Aéronautiques du Centre. Résistant,

Marcel Hanriot, officier de la Légion d’honneur, fut à 16 ans le benjamin de l’aviation mondiale et fit ses premiers essais de vol sur le terrain de Bétheny.

Source : LRDR.

Hansen, Jules.

(1876-1947). Directeur du Conservatoire. Né à Reims, 12, impasse Bailla, le 4 mars 1876, y est mort, 18, rue Eugène-Desteuque, le 25 avril 1947. Jules Eugène Hansen consacra toute sa carrière à l’enseignement et au développement de la musique et du chant. Aussitôt après la Grande Guerre, il reconstitua la Chorale, la Société des concerts symphoniques, recréa l’École nationale de musique devenue, par la suite, le Conservatoire. Il organisa l’enseignement de la musique dans les écoles primaires de la ville. Jules Hansen a écrit des ouvrages de pédagogie de l’art musical et des œuvres lyriques et symphoniques. Il épousa à Reims en 1899 Blanche Hélène Choubry (1878-1975). Chevalier de la Légion d’honneur, il mourut quelques jours après avoir pris sa retraite et repose au Cimetière du Sud.

Source : LRDR.

Harang, Marguerite.

Marguerite Harang fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1945 à 1947.

Source : LRDRM.

Harman, docteur.

(1834-1922). Chirurgien des hôpitaux. Né à Reims le 15 novembre 1834, décédé à Neuflize (Ardennes) le 9 janvier 1922. Léon Jean Harman, fut professeur d’anatomie à l’École de médecine. Pendant l’occupation allemande et le siège de la ville en 1914, bien qu’âgé de plus de 80 ans, le docteur Harman reprit le poste de chirurgien en chef de l’Hôpital civil, et assura régulièrement la tâche qu’il s’était assignée. Il reçut tardivement la Légion d’honneur et après la guerre se retira à Neuflize. Célibataire, il repose au Cimetière du Nord avec ses parents Harman-Camus.

Source : LRDR.

Hattat, Paul.

(1867-1933). Maire de La Neuvillette. Né à Bussy-Lettrée (Marne) le 3 dé-cembre 1867, mort à La Neuvillette, route nationale, le 18 février 1933. Paul Henri Hattat, instituteur honoraire à La Neuvillette, fut maire de cette commune de 1929 à sa mort. Veuf de Marie Ludovique Berriot, il épousa Orélie Jacquart, et repose au Cimetière ancien de La Neuvillette.

Source : LRDR.

Havé, Adrien Joseph.

(1739-1817). Journaliste. Né à Romain (Marne) le 4 septembre 1739, mort à Reims, 10, rue de l’Échauderie, le 8 juillet 1817. L’avocat Adrien-Joseph Havé, fils d’un huissier du Châtelet, épousa Elisabeth Jacob Denizart. Il lança, dès 1772, sous le long titre de Journal de Champagne, ou affiches, annonces et avis divers de Reims et Généralité de la Champagne, le premier organe régulier et hebdomadaire de publicité dans notre ville. Le journal vécut trente-trois ans, jusqu’en 1805.

Source : LRDR.

Hébert, Georges.

(1875-1957). Éducateur. Né à Paris le 27 avril 1875, mort à Tourgéville (Calvados) le 2 août 1957. Georges Hébert fut le promoteur d’une méthode d’éducation physique naturelle, l’hébertisme, opposée à la gymnastique suédoise et à la spécialisation sportive. Lieutenant de vaisseau, il devint directeur des exercices physiques dans la marine en 1910 et fut nommé en 1913 directeur technique du Collège d’athlètes de Reims qu’avait fait construire le marquis Melchior de Polignac. Bien que son action fut généralement ignorée, critiquée ou combattue par les pouvoirs publics, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur.

Heidsieck, famille.

Cet hommage fut rendu à la généreuse famille en raison du don de 100.000 francs fait à la Ville, en 1885, à l’occasion du centenaire de la fondation de la maison Heidsieck, et du don de pareille somme, aussi à la Ville en 1889, par le pasteur Charles Auguste Goulden (1830-1912), président du consistoire de l’église réformée de Sedan, époux de Anna Elisabeth Heidsieck (1843-1878). Les Heidsieck reposent au Cimetière du Nord.

Hellart, Jean.

(1618-1685). Peintre. Né à Reims en 1618, y est mort le 12 janvier 1685. Jean Hélard ou Hellart fut l’élève de Jean Harmant puis de Lebrun qu’il connut à Rome et dont il devint l’ami. Hellart était aussi intimement lié avec La Fontaine qui en fit, dit-on, le héros de son joli conte : Les Rémois. Hellart fut l’auteur de la décoration de la belle galerie du château d’Étoges, laquelle comptait plus de mille portraits. Il obtint le titre officiel de peintre de la Ville en 1660 ; reçu à l’Académie royale en 1677, il organisa la même année à Reims une école ou académie de peinture et de sculpture, l’une des plus anciennes de France. Ses enfants furent Marie, qui deviendra Mme Bona, née à Reims le 24 mars 1656, y est morte en 1740 ; Claude, né à Reims le 13 juillet 1660, décédé le 9 octobre 1719 ; Jacques, né à Reims le 10 juin 1664, mort à Paris le 17 juin 1719. Notre musée possède plusieurs œuvres de ces peintres ainsi que l’ancien Collège des Jésuites.

Source : LRDR.

Henriot, Nicolas.

(1797-1860). Bienfaiteur. Né à Reims le 3 décembre 1797, y est décédé, 14, rue de l’École-de-Médecine, le 5 janvier 1860. Nicolas Henriot, négociant, lieutenant-colonel de la Garde nationale, légua des sommes importantes aux Hospices et à l’Orphelinat de Bethléem. Mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord. Fils des Henriot-Godinot, il était allié aux Marguet et Demaison.

Source : LRDR.

Henrot, Alexandre. (1820-1863). Conseiller municipal. Né à Reims le 4 juillet 1820, y est mort, 73, rue Neuve, le 12 août 1863. Alexandre Henrot, docteur en médecine, fut conseiller municipal. Professeur suppléant à l’École de médecine, il fut un des chefs socialistes de Reims sous la seconde République. Emprisonné après 1851, il s’exila en Belgique après 1852, où il retrouva son cousin germain Eugène Courmeaux. Il repose au Cimetière du Sud, où l’on pouvait voir son buste en bronze, œuvre anonyme, qui fut volé en 1997. Source : LRDR.

Henrot, docteur Henri. (1838-1919). Maire de Reims. Né à Reims le 22 mai 1838, décédé à Paris le 25 février 1919. Henri Alfred Henrot, frère d’Alexandre Henrot, conseiller municipal depuis 1870, fut maire de Reims de 1884 à 1896. Il entra à l’École de médecine comme professeur suppléant en 1875, et en fut directeur de 1896 à 1902. Il appartint au Conseil supérieur de l’Assistance publique au ministère de l’Intérieur et en fut le vice-président. Il mourut subitement en assistant à une de ses séances. Il épousa Nelly Marguerite Bonnaire (1850-1878) et re-pose au Cimetière du Sud. Leur fille épousa Émile Charbonneaux. Source : LRDR.

Herbé, Edmond.

(1864-1960). Architecte. Né à Épernay le 22 mai 1864, décédé à Reims, 18, rue Léon Mathieu, le 6 novembre 1960. Edmond Joseph Baptiste Herbé, prit une part active à la reconstruction de la ville de Reims. Vice-président de la Société des Architectes de la Marne, il fut architecte des Monuments historiques, président de l’Union champenoise des Arts décoratifs et doyen des architectes de France. Il épousa à Reims, en 1896, Marie Élise Berthe Jallade (1870-1921) puis à Paris, en 1932, sa belle-sœur, Rose Henriette Lucie Jallade (1873-1956) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Herbé, Jacques.

(1898-1993). Architecte. Né à Reims le 15 juillet 1898, mort à Épernay le 7 mars 1993. Félix Paul Jacques Herbé, fils d'Edmond Herbé, fut l'élève de son père, son associé et son successeur en 1930. Jacques Herbé épousa à Reims, en 1924, Geneviève Censier (1900-1985) et repose au Cimetière du Nord.

Herbé, Paul.

(1903-1963). Architecte. Né à Reims le 15 octobre 1903, mort à Paris le 25 août 1963. Paul Charles Auguste Herbé, fils d’Edmond Herbé, élève de Pontremoli à l’École des beaux-arts de Paris, il réalisa, avec Robert Camelot, le collège de Beaune en 1933. Collaborateur de Zehrfuss en Tunisie en 1943, il est nommé, en 1948, urbaniste du Soudan et du Niger. Il sera associé à Jean Le Couteur jusqu’à sa mort. Architecte-conseil du Service d’architecture du ministère de la Reconstruction. Il succéda à Auguste Perret comme chef d’atelier à l’École nationale des beaux-arts. Il réalisa principalement le pavillon de la céramique à l’Exposition de 1937 (avec Camelot), le palais des expositions de Lille en 1931 (avec J. Prouvé), l’hôpital de Fort-Lamy en 1953 (avec Le Couteur), la basilique d’Alger en 1955, plusieurs groupes de logements à Bagneux, Massy, Louveciennes, Sevran, Ermont, etc. Il est l’auteur du premier plan d’aménagement du quartier de la Défense, avec Auzelle, Camelot, Mailly et Zehrfuss.

Source : DBF.

Herduin, lieutenant.

(1881-1916). Tué devant Verdun. Né à Reims, 161, rue du Barbâtre, le 5 juin 1881, fusillé le 11 juin 1916. Gustave Henri Valentin Herduin, fut exécuté, avec le lieutenant Milan, à la suite d’une faute grave de tactique, sans jugement, sans enquête et sans interrogatoire. Le lieutenant Herduin fut officiellement réhabilité et le ministre de la Guerre, Louis Barthou, écrivit le 16 novembre 1921 à sa veuve : Votre mari, très bien noté et décoré, au cours même de la guerre, de la médaille militaire, était un officier courageux dont vous pouvez, votre fils et vous, porter le nom avec honneur ! Il épousa en 1907 Fernande Renée Nivoix et repose au Cimetière de l’Est depuis le 11 novembre 1920.

Source : LRDR.

Hess, chanoine. (1900-1986). Directeur de la Maîtrise. Né à Reims, 7, rue de la Grue, le 7 juin 1900, y est décédé, 7, rue Guillaume de Machault, le 12 Avril 1986. Lucien Marie Hess, fut ordonné prêtre et nommé maître de chapelle à Notre-Dame en 1927. Ancien petit chanteur de la Maîtrise de la cathédrale, il en devint directeur pendant 30 ans. En 1957, il quitta la Maîtrise pour devenir aumônier de la Congrégation de L’Enfant-Jésus. Le chanoine Hess fut mobilisé en 1939. De retour à Reims, il cacha des résistants et des juifs. Recherché à son tour, il fut arrêté par la Gestapo en 1944 et déporté au Struthoff puis à Dachau d’où il fut libéré en 1945. Chevalier de la Légion d’honneur en 1950, il fut promu officier en 1970. Il repose au Cimetière du Sud avec ses parents Hess-Simon. Source : LRDR.

Hiltgen, Charles.

(1880-1951). Né à Reims le 29 mai 1880, y est décédé, 29, boulevard Jamin, le 23 janvier 1951. Charles Hiltgen créa à Reims, en 1923, une industrie qui prospérera et procura du travail à près de cent familles rémoises. Il fut président fondateur de la Chambre syndicale des confectionneurs de Reims, et reçut la Médaille d’or de la Mutualité. Président du Stade de Reims, de l’Union sportive des amicales laïques, président de l’Office municipal des Sports, il fut aussi conseiller prud’homme et délégué cantonal. Il épousa Emmélie Jeanne Koob (1887-1978) et repose au Cimetière de l’Est.

Source : LRDR.

Hiltgen, Georges.Hincmar.

(805-882). Mort à Épernay le 21 décembre 882. Hincmar, archevêque de Reims de 845 à 882, conseiller de Charles le Chauve, théologien, administra l’Université et créa le Collège des Bons-Enfants. Il poursuivit et acheva la construction de la cathédrale d’Ebbon.

Source : LRDR.

Hodin, Georges.

(1875-1951). Adjoint au maire. Né à Reims, 59, rue Clovis, le 22 janvier 1875, y est mort le 22 juin 1951. Émile Georges Hodin, représentant de comme, fut conseiller municipal en 1919, adjoint au maire, conseiller d’arrondissement puis conseiller général de la Marne. Inspecteur de l’enseignement technique, il fut membre de la Chambre de commerce britannique et allemande. Au cours de la guerre 1940-1945, incarcéré à trois reprises, il fut relâché en raison de son âge. Il reprit ses fonctions d’adjoint au maire en 1944. G. Hodin épousa à Reims, en 1904, Marie Vinkel (1884-1906), puis à Reims, en 1912, Henriette Marie Louise Miel (1889-1974) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Holden, Jonathan. (1828-1906). Industriel, bienfaiteur de la Ville. Né à Bradford (Angleterre), décédé à Reims, 29, boulevard de la République, le 4 février 1906. Jonathan Holden fonda en 1880 une usine de textiles, les Nouveaux Anglais, et implanta dans la cité rémoise la première peigneuse circulaire, remplaçant le travail à la main et favorisa ainsi le développement de l’industrie des tissus. Parmi tant d’autres œuvres, créées ou subventionnées par lui, en 1887, il fit bâtir entièrement à ses frais l’élégant pavillon de la bibliothèque populaire du quartier Cérès (place Alfred Brouette), devenue annexe de la Bibliothèque municipale. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa Tamar Gill (1828-1892), puis Sarah Ellen Sugden. Il fut inhumé au Cimetière du Nord puis transféré, ainsi que son fils Isaac Holden, à Bradford. Source : LRDR.

Hollande, Maurice.

(1885-1968). Né à Valenciennes le 15 juin 1885, décédé à Reims, 33, cours Langlet, le 22 novembre 1968. Maurice Hollande, docteur en droit, fut secrétaire général de la Chambre de commerce de Reims pendant 40 ans, secrétaire du Syndicat patronal de l’industrie textile (1912-1941) et de l’Union des négociants en laine de Reims et de la région (1925-1936). Secrétaire et directeur des cours d’enseignement technique de la Société Industrielle de Reims (1912-1950), il fut ensuite professeur de droit civil et commercial à l’École supérieure de commerce. Érudit et historien, il publia Trésors de Reims, Portraits champenois, etc. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa à Reims en 1909 Suzanne Marie Berthe Leclerc (1886-1966) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Holste, Max.

(1913-1998). Constructeur rémois d’avions. Né à Nice le 12 septembre 1913, décédé à Toulon le 19 août 1998. Max Holste, ingénieur aéronautique, travailla à la réalisation du Broussard dont le premier vol eut lieu en 1952. L’Armée de l’air en acheta près de 300. La Société des Avions Max Holste, devenue aujourd’hui Reims-Aviation, a construit plus de 1000 avions, en particulier les Broussard et Super-Broussard. Un avion de type Broussard fut cédé gratuitement à la Ville de Reims en 1989 par le ministère de la Défense pour être exposé sur le site de Reims-Aviation. Max Holste, chevalier de la Légion d'honneur, se retira à Hyères (Var) où il repose.

Source : LRDR.

Hourelle, docteur.

(1758-1832). Médecin. Né à Reims le 5 avril 1758, y est mort le 15 mai 1832. Pierre François Hourelle était médecin des hôpitaux de Reims en 1832 au moment de la terrible épidémie de choléra morbus qui dévasta alors toute la France et fit de nombreuses victimes, dont le président du Conseil, Casimir Perrier. Victime de cette épidémie, le docteur Hourelle repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Hourlier, Léon. (1885-1915). Cycliste, champion de France et d’Europe. Né à Reims, 1, rue Tronsson-Ducoudray, le 16 septembre 1885, mort pour la France à Châlons-sur-Marne le 10 avril 1915. Léon Hourlier, fils d’un gendarme à cheval, fut à diverses reprises, de 1903 à 1914, le champion cycliste de France et même d’Europe. A ce titre il contribua à répandre notre gloire sportive dans le monde entier. Il épousa à Paris en 1907 Alice Anna Joséphine Cômes et périt, au cours d’un combat aérien, alors qu’il conduisait un avion militaire sur le front de Champagne. Source : LRDR.

Housset, général Marcel.

(1906-1994). Aviateur. Né à Provins le 2 juin 1906, décédé le 9 décembre 1994. Spécialisé dans les essais en vol, Marcel Housset vola sur 250 appareils différents et totalisa 5000 heures de vol. Dès décembre 1945, il effectua le premier vol du quadrimoteur allemand Heinkel 274, construit durant l’Occupation et dont la mission était de bombarder New York. Colonel, il fut nommé commandant de la Base aérienne de Reims, en 1951, où il accueillit les premiers F 84 remis à la France par le général Eisenhower. Promu général de brigade, en 1957, il fut président directeur général de la Construction et réparation du matériel aérien à Issy-les-Moulineaux. Commandeur de la Légion d’honneur, il fut décoré de la Croix de guerre 39-45 et reçut la médaille de l’aéronautique. Il épousa une Rémoise.

Source : LRDR.

Houzeau-Muiron. (1801-1844). Député. Né à Reims le 17 juin 1801, y est décédé, en sa maison, près la porte Mars, le 19 octobre 1844. Jean Nicolas Houzeau, pharmacien, fabricant de produits chimiques, fut adjoint au maire en 1839, député de la Marne de 1838 à 1844. Il fit d’importantes découvertes sur la fabrication des produits chimiques et l’épuration des huiles. Il dut sa célébrité à l’idée qu’il eut de recueillir les eaux de lavage des laines, d’en extraire l’huile qu’elles contenaient pour en fabriquer un gaz d’éclairage. Chevalier de la Légion d’honneur, franc-maçon, il fonda à l’Orient de Reims la loge La Sincérité dont il fut le vénérable. Il épousa Marguerite Françoise Muiron (1807-1874) et repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Huart, Auguste.

(1817-1894). Propriétaire. Né à Reims, rue d’Artois, le 19 avril 1817, mort à Tinqueux, en sa propriété de Muire, le 18 août 1894. Auguste Huart épousa Marie-Jeanne, dite Maria Brion (1831-1913). Il fut inhumé à Reims au Cimetière du Nord, puis au Cimetière de l’Ouest en 1902. Il eut pour gendre Char-les Maximilien Hurault (1850-1917), avocat, puis président du Tribunal de commerce de Reims, conseiller général du 1er canton de Reims, qui fut adjoint au maire de Tinqueux en 1887. Sa petite-fille, Andrée Hurault (1881-1975), épousa à Tinqueux, en 1903, Jean Marie Joseph Marcotte de Sainte-Marie (1877-1915), secrétaire du Comice agricole, mort pour la France à la Ferme de Navarin (Champagne). Auguste Huart créa une magnifique propriété, qui fut embellie par Charles Hurault et qui est aujourd’hui occupée par le prestigieux restaurant l’Assiette Champenoise.

Source : LRDT.

Huet, Alexandre.

(1816-1890). Bienfaiteur. Né à Bezannes, mort à Reims, 18, rue Chanzy, le 14 mars 1890. Pierre Félix Alexandre Huet, employé de commerce, dota la ville du pont qui porte son nom et fonda un prix de vertu en 1890 : le Prix Alexandre Huet-Troyon de 500 francs était décerné chaque année. Dans le billet du service anniversaire, célébré à Saint-Jacques le 14 mars 1891, Alexandre Huet est qualifié de Bienfaiteur de la Ville de Reims et des Pauvres. Célibataire, fils des Huet-Troyon, il repose au Cimetière du Nord. La Ville est tenue d’entretenir sa sépulture.

Source : LRDR.

Huet, André.

(1886-1940). Né à Voipreux (Marne) le 3 août 1886, mort à Reims, 3, rue de la Renfermerie, le 7 février 1940. André Édouard Huet, chef de bureau à la préfecture de la Marne, fut nommé secrétaire général de la mairie de Reims le 1er mars 1920. Chevalier de la Légion d’honneur, il prit une part importante dans la reconstruction de la ville après la Première Guerre mondiale. Il épousa Berthe Henriette Amélie Potel.

Source : LRDR.

Huet, René.

(1896-1946). Adjoint au maire. Né à Reims, 78, place Drouet-d’Erlon, le 19 juillet 1896, y est mort, 108, rue de Vesle, le 31 mai 1946. René Alexandre Huet, après des études au Lycée de Reims, fut avocat à Reims et plusieurs fois bâtonnier, chevalier de la Légion d’honneur. Il épousa en 1920 Suzanne Simonne Weil, puis Marie Josèphe Gilberte Macquart. Conseiller municipal en 1929 puis adjoint au maire en 1944, c’est à ce titre qu’il fut déporté à Neuengamme le 10 mai 1944. Il mourut des suites de sa déportation et repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Humbert, Auguste.

(1863-1946). Né à Malaucourt (Moselle) le 3 avril 1863, mort à Tinqueux, Grande-Rue, le 23 juillet 1946. Auguste Humbert, concierge, puis cultivateur, fut adjoint au maire et fit fonction de maire de la commune de Tinqueux, de 1940 à 1943, assisté de Louis Werkeyn, également adjoint. Il épousa Berthe Eugénie Michelot.

Source : LRDT.

Hurtault, Nicolas.

(1732-1810). Maire de Reims. Né à Reims le 19 novembre 1732, y est mort le 26 mai 1810. Nicolas Hurtault, docteur en droit, avocat en parlement, agrégé de la Faculté de droit de l’Université de Reims, professeur à la Faculté de droit, conseiller du roi auprès du bailliage de Reims, receveur des consignations et commissaire aux saisies réelles, fut maire de Reims du 26 novembre 1790 au 9 janvier 1793. Il épousa à Reims, en 1763, sa cousine germaine, Marguerite Pinchart (1732-1810). Franc-maçon, il fut vénérable de la loge La Triple Union en 1784-85 et 1790-91.

Source : LRDR.