Les rues de Reims-Métropole - s

Sabine, allée Thierry [1987].

<= rue Saint-Léonard, => rue Émile-Arquès.

(1949-1986). Né à Neuilly-sur-Seine le 13 juin 1949, mort au Mali le 14 janvier 1986. Thierry Sabine, organisateur du Paris-Dakar depuis 1978, périt dans un accident d’hélicoptère au Mali, le 14 janvier 1986, lors du 8e Paris-Dakar, avec quatre autres victimes dont le chanteur Daniel Balavoine (1952-1986). Incinéré à Villetaneuse (Seine-Saint-Denis), ses cendres furent dispersées dans le désert.

Sacy, rue de [1887].

<= 124-130, rue de Courlancy, => 51, boulevard du Président-Wilson.

190 mètres de longueur.

Du village de ce nom dans la Montagne de Reims. Ce nom fut maintenu en 1887.

Sacy, rue de.

<= rue Charles-de-Gaulle, => chemin de Sacy [Bezannes].

447 mètres de longueur.

Saint-André, place.

Débaptisée en 1860 pour prendre le nom de place du Marché-Saint-André.

Saint-André, place.

Cette place de Saint-Brice-Courcelles a été débaptisée en 1927, pour prendre le nom de chemin des Chènevières.

Saint-André, rue [1841].

Ancienne rue des Abreuvoirs, dénommée ainsi populairement. Elle fut débaptisée en 1946 pour devenir rue Raymond-Guyot.

Saint-Antoine, chemin.

Ce chemin conduisait au lieudit Noue Saint-Antoine. Il fut redénommé, entre 1880 et 1884, rue Alexandre-Henrot.

Saint-Benoît, rue [entre 1906 et 1911].

<= 36-38,rue Paulin-Paris, => 17-27, rue de Pontgivart.

La rue longe l’église consacrée à saint Benoît ; celle-ci fut construite de 1911 à 1912, par l’architecte Max Sainsaulieu (1870-1953), gendre d’Alphonse Gosset. Le premier lieu de culte dans le quartier fut la chapelle Saint-Benoît, construite en 1895 et démolie en 1974.

Saint-Benoît, rue.

Cette petite rue était située entre l’avenue Saint-Pol et la rue de Fléchambault. Comme une église avait été édifiée et qu’une rue avait été ouverte, portant le même vocable, à l’autre bout de la ville, dans le 4e canton, il fallut faire cesser cette double dénomination. Elle prit le nom de rue Colasse en 1925.

Elle rappelait une très vieille chapelle qui se trouvait hors les murs.

Saint-Bernard, rue [1972].

<= rue des Moulins, => rue du Ruisselet.

200 mètres de longueur, en 1929.

L’ancienne rue Saint-Bernard fut formée par la rue de ce nom, qui existait en 1765, et la rue de Versailles qui lui fut réunie en 1841. Elle reliait les rues Chanteraine et Tournebonneau et fut supprimée lors de la rénovation du quartier Saint-Remi. On créa une nouvelle voie à proximité de la rue des Capucins.

Prieuré ou hospice de Saint-Bernard, près de la porte Dieu-Lumière, qui fut élevé dans ce quartier au 16e siècle, en remplacement de l’hôpital Dieu-Lumière, extra muros et jugé gênant pour la défense de la ville.

Saint-Brice, chemin de.

Cette voie est devenue rue Bruyant en 1906.

Saint-Brice, quai de (1903).

Saint-Brice, rue de [1840].

<= 46-50, boulevard Louis-Rœderer, => 111, rue du Mont-d’Arène.

385 mètres de longueur.

Saint-Brice, route de [1952].

<= 41, avenue Nationale, => place Jean-Jaurès [La Neuvillette].

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement route de Saint-Brice – La Neuvillette.

Saint-Brice, route de.

Rebaptisée rue Pierre-Maître en 1978.

Saint-Bruno, rue [1887].

<= 137-141, rue de Cernay, => 2-4, place Nicolas-Bergier.

210 mètres de longueur.

Le nom de cette rue fut maintenu en 1887.

(1035-1101). Chanoine de Reims, fondateur des Chartreux. Né à Cologne, mort en Calabre, saint Bruno professa à Reims la grammaire et la théologie. On l’appela quelquefois Bruno de Reims, car il passa la plus grande partie de sa vie dans la capitale de la Champagne septentrionale. Persécuté, il se réfugia au château de Roucy de 1076 à 1080. C'est en 1084 qu'il fonda, près de Grenoble, la Grande Chartreuse, monastère-chef de l'ordre des Chartreux. À Reims, ceux-ci possédaient l'établissement du Mont-Dieu, dans le quartier du Barbâtre. Le 1er de l’an 1894, le cardinal Langénieux remit au Chapitre de la Cathédrale de Reims une belle relique de saint Bruno. Il ne faut pas le confondre avec un autre saint Bruno (925-965), archevêque de Cologne et archiduc de Lorraine, frère de l’empereur Othon, qui mourut à Reims le 17 juillet 965.

Saint-Charles, rue [1894].

<= avenue du halage, => 5-7, rue de la Victoire.

1800 mètres de longueur.

Une statue de ce saint fut érigée dans la rue et existait encore au début du 20e siècle.

Saint-Charles, impasse [1929].

<= rue des Jardiniers, => impasse vers la Vesle.

L’impasse fut dénommée, en 1929, pour faire disparaître de récentes mais désagréables et nauséabondes appellations telles que le Chemin des Dépotoirs et le Chemin des Marais qu’un imprimeur de cartes inventa, vers 1929, au grand scandale et à la réprobation unanime des habitants de ce quartier.

Saint-Crépin, rue.

Cette rue disparut lors de l’agrandissement de la place des Marchés devenue place du Forum en 1932.

D’une ancienne église Saint-Crespin et Saint-Crespinien située près de la porte Cérès. Saint Crépin aurait visité Reims dans son voyage dans les Gaules.

Saint-Denis, impasse.

On ouvrit dans cette impasse une nouvelle voie en 1828 qui allait devenir la rue Libergier.

Saint-Denis, rue.

Cette rue prit le nom de rue du Comte-d’Artois, au 18e siècle.

Sainte-Anne, place [entre 1906 et 1911].

<= 68-71, rue Clovis-Chézel, => rue de la Maison-Blanche.

À côté de l’actuelle place se trouvait, au moins depuis le milieu du 12e siècle, la léproserie Sainte-Anne, réservée aux femmes, qui donna son nom au Faubourg Sainte-Anne.

Sainte-Balsamie, rue [avant 1856].

<= 1-3, rue des Salines, => boulevard Victor Hugo.

45 mètres de longueur.

La rue était l’ancien cul-de-sac de Saint-Nicaise, en 1765. Cette impasse conduisait à l’ancienne église Saint-Martin.

La rue rappelle l’église de ce nom, contemporaine de la cathédrale ; son portail donnait rue des Salines. Collégiale, elle fut restaurée au 13e siècle et démolie à la Révolution. Sainte Balsamie fut la nourrice de saint Remi et l’église fut parfois appelée église de la Sainte-Nourrice, et auparavant Saint-Celsin. La fête de sainte Balsamie était célébrée à Reims le 14 novembre et celle de son fils saint Celsin le 15 octobre.

Sainte-Balsamie, impasse [1843].

<= 8-10, rue des Salines.

40 mètres de longueur.

Tracée sur l’emplacement de l’impasse Saint-Nicaise, en souvenir d’une église placée sous ce vocable et diparue sous la Révolution.

Sainte-Catherine, rue.

Elle fut débaptisée en 1886 pour prolonger la rue Libergier et devint par la suite, en 1936, rue Rockefeller.

Elle tirait son nom de l’aumônerie connue sous le nom d’hôpital Sainte-Catherine, hospice ou asile de nuit, placé sous ce vocable au Moyen Age, près la porte Notre-Dame, en face de l’église Saint-Denis. Cette rue est mentionnée dès 1328.

Sainte-Claire, place [1935].

<= 5, rue de Saint-Brice, => 1, rue Soussillon.

Une rue César, du propriétaire qui l’avait créée dans les marais, dits de Sainte-Claire, prit le nom de rue Sainte-Claire en 1873.

À la suite de transformations aux abords de la cour Sainte-Claire, une véritable place fut créée en 1935. On officialisa le nom de place Sainte-Claire, vieux vocable, déjà usité lorsque dans les années 1840, au-delà des remparts, ce quartier n’offrait encore que des marécages sans habitation autre que le reste d’un prieuré dit de Clairmarais remontant aux premières années du Moyen Age. Une petite statuette fort ancienne, placée dans une niche, consacrait l’appellation de ce lieudit. Celle-ci se voyait encore au début du 20e siècle.

Sainte-Claire, rue.

Ancienne voie débaptisée sous Charles Arnould pour prendre le nom de rue Soussillon en 1903.

Sainte-Clotilde, avenue [entre 1906 et 1911].

<= 38-48, rue Ledru-Rollin, => 2, place Sainte-Clotilde.

(475-545). L’église, dédiée à sainte Clotilde, femme de Clovis 1er, fut construite en 1898, par l’architecte Alphonse Gosset, pour le XIVe centenaire du baptême de Clovis. La première messe y fut célébrée le 21 décembre 1900 par le chanoine Lallement (voir ce nom). La crypte est dotée de plus de 120 reliquaires contenant 1500 reliques. On peut y voir une statue de la Vierge, Marie Reine de France, par la duchesse d’Uzès.

À son propos, J.-K. Huysmans, écrivit à Charles Sarazin (voir ce nom), le 16 juillet 1904 : Je doute, en regardant l’effrayante Sainte-Clotilde, que jamais Diafoirus de l’architecture ait jamais autant mis d’émétique et d’ipéca pour l’œil, dans la pièce montée d’un monument.

Sainte-Clotilde, place.

<= 15-18, avenue Sainte-Clotilde, => 17, rue de Louvois.

Sainte-Geneviève, avenue [1892].

Ancienne rue de Rosnay. Elle disparut 1903 par sa fusion avec la rue du même nom.

Sainte-Geneviève, rue [1903].

<= 12 bis, rue Passe-Demoiselles, => 19-21, rue Cazin.

410 mètres de longueur.

Ancienne rue de Rosnay dénommée en 1892 avenue Sainte-Geneviève. En 1903 furent réunies les rue et avenue Sainte-Geneviève pour ne plus former qu’une seule voie.

Sainte Geneviève, vierge, née à Nanterre vers l’an 422, morte le 3 janvier 512, aida saint Remi et sainte Clotilde à préparer Clovis au baptême. Elle rassura les Parisiens contre les malheurs dont les menaçait Attila. Sur sa demande, Clovis construisit l’église de Saint-Pierre et de Saint-Paul, qui devint plus tard l’église Sainte-Geneviève. Elle fit bâtir l’église Saint-Denis et vint plusieurs fois à Reims rencontrer saint Remi. La Sainte-Geneviève se fête, dans le diocèse de Reims, le 3 février. Au 7e siècle, à Reims, une modeste chapelle fut dédiée à Sainte-Geneviève-aux-champs, et devint lieu de pèlerinage en temps de carême ; elle fut détruite vers 1760. Elle avait pour paroissiens les habitants du château de Muire, du moulin et des maisons environnantes. Élevée sur la montagne donnée par Clovis à sainte Geneviève, on y vendait, le dimanche, des pardons ou figures de la sainte en pain d’épice commun et assez dur. Sur les ruines de la chapelle et du château de Muire, vendu comme bien national et détruit, s’élevèrent des maisons qui disparurent lors de l’invasion de 1815, quand sur cette montagne se croisèrent les boulets russes et français. Puis on y éleva de nouvelles demeures dont l’une d’elles avait, dans une niche, une statue de Sainte-Geneviève. L’église Saint-Geneviève fut élevée en 1877, sur les plans de Narcisse Brunette, par Mgr Langénieux, archevêque de Reims, suivi par quelques généreux donateurs. Elle est située au sommet d’une colline, faubourg Saint-Eloi, dans une position avantageuse, en face de la cathédrale, à l’extrémité de la grande et large avenue, qui devait être prolongée au-delà du port et devenir la voie d’honneur précédant le parvis. Construite avec soin en pierre et briques par assises alternées, elle offre, nous dit Alphonse Gosset, un exemple agréable de variété architecturale du style religieux. Elle fut consacrée en 1881.

Sainte-Marguerite, rue.

Elle fut débaptisée sous Charles Arnould, en 1903, pour prendre le nom de rue Eugène-Desteuque. Ce changement avait soulevé quelques oppositions du fait que cette rue se trouvait dans le centre de la fabrique de Reims et qu’il pouvait en résulter de sérieux inconvénients pour les nombreux commerçants qui y habitaient. Elle avait été formée en 1841 des rues Sainte-Marguerite, du Peigne d’Argent et de la Chasse.

Elle tenait son nom d’une ancienne chapelle placée sous ce vocable, dépendance de l’abbaye de Saint-Basle, mentionnée dès 1328.

Sainte-Marie, rue.

Ce nom provisoire fut donné par les habitants de cette nouvelle rue. Elle prit le nom de rue Forain en 1934.

Sainte-Thérèse, rue [1965].

<= route de Witry, => chemin des Courtes-Martin.

L’église Sainte-Thérèse se trouvant à proximité de cette voie, il parut logique de lui attribuer ce nom.

Sainte-Thérèse, place [1981].

<= rue Sainte-Thérèse, => rue du Canada.

Saint-Étienne, chemin de.

Ancien Chemin de Bourgogne, il devint rue de Saint-Étienne en mars 1873.

Saint-Étienne, chemin de [1979].

<= rue de la Husselle, => vers le pont du boulevard des Tondeurs [Bétheny].

1.483 mètres de longueur.

Ancien chemin de Saint-Etienne-sur-Suippe.

Saint-Étienne, impasse [entre 1906 et 1911].

<= 48, rue Saint-Symphorien.

Rappelle l’église qui se trouvait à l’angle, côté cathédrale, de la place Godinot et de la rue de l’Université. Elle fut détruite en 1795.

Saint-Étienne, pont de.

<= rue Lesage, => rue de la Husselle.

Saint-Étienne, rue.

Cette rue fut réunie à la rue de la Peirière, en 1886, pour prolonger la rue de l’Université.

Citée dès 1304.

Saint-Étienne, rue de [1873].

Ancien chemin de Saint-Étienne, cette rue dénommée en mars 1873, fut débaptisée le mois suivant, du fait du double emploi, pour prendre le nom de rue Lesage.

Saint-Exupéry, allée Antoine de.

<= rue des Terres-Saint-Remi, => 16, allée René-Fonck [Bétheny].

255 mètres de longueur.

(1900-1944). Aviateur et écrivain. Né à Lyon, 8, rue du Peyrat, le 29 juin 1900, disparu le 31 juillet 1944. Antoine Jean-Baptiste Marie Roger de Saint-Exupéry, pilote de reconnaissance, disparut au cours d’une mission aérienne commandée. Il pilota pour l’Aéropostale dès 1926 et publia la même année son premier roman « L’Aviateur », puis « Courrier Sud » (1929), « Vol de Nuit » (1931), « Terre des Hommes » (1938), « Pilote de Guerre » (1942), et « Le Petit Prince » (1943). Il épousa à Nice, en 1931, Consuelo Suncin (1908-1979), veuve d’Enrique Gomez Carillo. Le Rémois Marcel Migeo lui a consacré une biographie, parue chez Flammarion.

Saint-Exupéry, centre culturel.

<= esplanade André-Malraux.

Saint-Exupéry, impasse Antoine de.

<= 19-21, rue des Terres-Saint-Remi, => impasse [Bétheny].

48 mètres de longueur.

Saint-Exupéry, rue [1958].

<= boulevard de Lattre-de-Tassigny, => place de Lattre-de-Tassigny.

Nouvelle voie de contournement du groupe d’habitations formant équerre sur le boulevard de Lattre-de-Tassigny.

Saint-Fiacre, rue [1968].

<= chaussée Bocquaine, => chaussée Saint-Martin.

(v. 610-670). Moine celte, qui se fête le 30 août. Patron des jardiniers, spécialement fêté à Reims, particulièrement dans le quartier Saint-Remi, où existaient de nombreux maraîchers et une vivante société de jardiniers amateurs.

Saint-Fiacre, rue [1980].

Cette voie, bien que dénommée le 6 novembre 1980, ne semble pas avoir d’existence physique [Saint-Brice-Courcelles].

(v. 610-670). Moine celte, qui se fête le 30 août. Patron des jardiniers, spécialement fêté à Reims où existaient de nombreux maraîchers et une vivante société de jardiniers amateurs.

Saint-François-Xavier, parc.

<= rue Simon-Dauphinot, => rue [Cormontreuil].

Saint-Gilles, cour.

<= 117-123, rue du Barbâtre, => 112-116, rue Ponsardin.

Saint-Guillaume, rue [1841].

Ancienne rue de l’Hôpital-des-Filles, au 17e siècle. Les rues des Consuls, de Saint-Guillaume et du Petit-Cerf, prirent en 1841 le nom commun de rue Saint-Guillaume et en 1887 celui de rue des Consuls. En 1929 la voie fut redénommée rue du Général-Sarrail.

De la chapelle dédiée à Saint-Guillaume, qui se trouvait dans l’ancien hôpital des Filles.

Saint-Hilaire, rue.

<= 2, rue du Temple, => 17, boulevard Lundy.

205 mètres de longueur.

L’église de ce nom se trouvait entre les rues Saint-Hilaire, Andrieux et Émile Cazier. De style roman, elle fut remaniée au 14e siècle. C’était la paroisse aristocratique de Reims, on l’appelait l’église de la noblesse. Colbert y fut baptisé en 1619. Elle fut démolie à la Révolution. Saint Hilaire, dont le chef était vénéré à Warke-sur-Meuse et le bras en la cathédrale de Reims, se fêtait le 14 janvier.

Saint-Hubert, rue dite de.

Cette voie fut redénommée rue Guernier en 1925.

Saint-Jacques, impasse [1841].

Ancienne impasse du Renard, elle fut redénommée rue Condorcet en 1924, après son ouverture sur la rue de Talleyrand.

Saint-Jacques, passage.

<= 36-38, rue de Vesle, => 11, rue Condorcet.

40 mètres de longueur.

Après Saint-Remi, Saint-Jacques est l’église de Reims la plus ancienne qui soit encore existante. Consacrée à saint Jacques-le-Majeur, elle fut construite à l’intention des maraîchers qui s’installèrent sur les terrains de la Couture. Sa construction débuta en 1190 et se poursuivit jusqu’au 16e siècle. A la Révolution l’église faillit disparaître, et devint successivement écurie, caserne, prison ; elle fut rendue au culte en 1802. Vers 1860 elle fut décorée de peintures murales et de vitraux par l’architecte Auguste Reimbeau, auteur d’une partie du mobilier. Les sculptures étaient de Wendling et les vitraux de Marquant-Vogel, tous deux rémois. Fortement endommagée pendant la Grande Guerre, la réouverture au culte d’une partie de l’église eut lieu le dimanche 26 mars 1922.

Saint-Jacques, rue [1841].

Ancienne rue des Tranchées. Débaptisée en 1946, sur ordre du gouvernement pour prendre le nom de rue Marx-Dormoy. Dans l’usage, les Rémois l’appellent toujours rue Saint-Jacques, en toute logique.

Saint-Jacques, square [1925].

<= 11-13, rue Condorcet, => passage Saint-Jacques.

Le square fut créé en 1925 derrière l’abside de l’église Saint-Jacques à l’emplacement d’un ancien passage couvert, le passage des Variétés, dit aussi passage Poterlet.

Saint-Jean, square.

<= 74-76, avenue Nationale, => rue Jules-Corpelet [La Neuvillette].

Saint-Jean-Césarée, rue.

<= 17-18, place Saint-Nicaise, => 2, rue Docteur-René-Jacquinet.

155 mètres de longueur.

La rue est ainsi nommée en souvenir de la petite église Saint-Jean qui s’y trouvait, l’épithète Césarée indiquant que la rue formait une partie de la via caesarea, l’une des voies romaines par laquelle on pénétrait dans la ville. L’église fut construite fin du 12e et début du 13e siècle ; elle fut détruite à la Révolution. Trois églises se touchaient presque autour de l’actuelle place Saint-Nicaise : Sainte-Balsamie, Saint-Nicaise et Saint-Jean-Césarée.

Saint-John-Perse, parc [1976].

<= rue Branly, => rue Pierre-Taittinger.

(1887-1975). Poète. Né à Pointe-à-Pitre le 31 mai 1887, mort aux Vigneaux, presqu’île de Giens(Var) le 20 septembre 1975. Alexis Léger, dit Saint-Léger Léger, puis Saint-John Perse, diplomate, obtint le prix Nobel de littérature en 1960. Il épousa en Amérique en 1958 Dorothy Milburn Russel, dite Diane, et repose à Giens.

Saint-Julien, rue [1841].

<= 24-26, place Saint-Timothée, => 2, place Saint-Remi.

80 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Bonne Femme, d’une enseigne qui existait encore au 19e siècle.

La vieille église Saint-Julien, aurait été construite en 534 et brenfermait les reliques de saint Julien. Laissée à l’abandon, elle finit comme auberge et fut démolie à la Révolution. En 1912, la municipalité fit transporter les vestiges de l’église dans le jardin au chevet de Saint-Remi.

Saint-Julien, impasse.

<= 15-17, rue Saint-Julien.

Saint-Just, rue [1903].

<= 6-8, rue de l’Université, => 4, rue Voltaire.

200 mètres de longueur.

Dès 1886, Eugène Wiet demanda qu’une rue soit dénommée Saint-Just, mais il fallut attendre Charles Arnould pour qu’on débaptisa la portion de la rue des Anglais comprise entre les rues de l’Université et ce qui était alors la rue de l’École de Médecine. On conserva cependant en 1903 la partie située entre la rue des Fusiliers et le carrefour des rues Vauthier-le-Noir et de l’École de Médecine. La rue des Anglais disparut complètement après la Grande Guerre.

(1767-1794). Conventionnel. Né à Decize (Nièvre) le 25 août 1767, guillotiné à Paris le 10 thermidor an 2. Louis Antoine Léon de Saint-Just, fut député de l’Aisne. Ses parents, fermiers à Blérancourt (Aisne), le mirent au collège de Soissons, puis l’envoyèrent à Reims, pour y faire son droit. Saint-Just demeura en 1787 et 1788 dans la rue des Anglais, qui porte aujourd’hui son nom. Il se lia très intimement avec plusieurs Rémois avec lesquels il entretint dans la suite, des relations suivies : tel, un jeune théologien de Fère-en-Tardenois, oncle d’Eugène Courmeaux, Nicolas François Henri Leclerc, qui plus tard se maria, s’établit pharmacien dans notre ville et qui logeait alors avec Saint-Just dans sa maison de la rue des Anglais ; tels aussi deux de ses camarades de classe, le grand-père d’Henri Paris et un ancien conservateur des hypothèque, Louis Charles Pierre Tapin, qui mourut centenaire en 1869 ; tel enfin le célèbre chirurgien Noël-Caqué que l’influence du jeune conventionnel fit nommer, en l’an 2, inspecteur-général du Service des Hôpitaux aux armées de l’Intérieur et du Nord.

Saint-Laurent, place [1976].

<= rue Docteur-Camberlein.

Saint Laurent, diacre, martyr en 258, est le patron des verriers, parce qu’il fut, selon la légende, brûlé vif sur un gril.

Saint-Laurent, rue.

<= route de Reims, => route de Reims [Saint-Brice-Courcelles].

Saint Laurent, né en Espagne en 210, diacre à Rome, martyr en 258, est le patron des verriers, parce qu’il fut, selon la légende, brûlé vif sur un gril.

Saint-Léonard, rue [1887].

<= 2, avenue du Général-Giraud, => avenue Hoche.

2500 mètres de longueur.

Autrefois vieux chemin de Sillery.

De la commune de ce nom. Saint Léonard, parent de saint Remi, eut pour parrain Clovis. Il prêcha dans le Berry. En reconnaissance de la dévotion qu’il avait pour saint Remi, on éleva dans ce village, près de Reims, une chapelle en l’honneur du saint pontife.

Saint-Léonard, chemin de.

<= route de Châlons, => pont de Saint-Léonard.

Saint-Louis, chaussée.

À son emplacement fut créé le square Paul-Bocquet en 1950.

Elle tirait son nom d’un ancien hôpital Saint-Louis fondé pour les incurables au 18e siècle.

Saint-Louis, rue.

Cette voie percée après la Grande guerre fut ainsi dénommée provisoirement. Comme elle pouvait prêter à confusion avec la chaussée Saint-Louis, elle prit le nom de rue Georges-Boussinesq en 1929.

Saint-Marceaux, boulevard [1885].

<= 56-66, rue de Cernay, => boulevard de la Paix, boulevard Pasteur.

825 mètres de longueur.

(1790-1870). Maire de Reims. Né à Paris le 4 mars 1790, décédé au château de Limé (Aisne) le 1er avril 1870. Augustin Marie Guillaume de Paul de Saint-Marceaux, fondateur en 1831 d’une maison de vins de Champagne, fut adjoint au maire en 1832, maire du 19 janvier 1835 au 29 octobre 1837, puis le 19 décembre 1839, et du 11 mars 1841 au 19 mai 1845. Il encouragea les Lettres et Sciences, réorganisa le musée des Beaux-Arts et la Bibliothèque municipale, s’intéressa en particulier à la botanique et à l’archéologie préhistorique. Chevalier de la Légion d’honneur, il épousa à Reims en 1810 Charlotte Félicité de Moÿ de Sons (1791-1857). Il repose au Cimetière du Nord sous cette épitaphe : Rheims que j’ai aimé de toutes les forces de mon intelligence, reçois mes cendres et mon nom parmi tes morts.

(1845-1915). Sculpteur. Né à Reims, 8, place Royale, le 23 septembre 1845, mort à Paris le 23 avril 1915. Charles René de Saint-Marceaux, membre de l’Institut, petit-fils du précédent, épousa en 1892 Lucie Marguerite Jourdain (1850-1930), veuve du peintre Eugène Baugnies (1841-1891), dont le salon de musique rivalisa avec celui de la princesse de Polignac. On peut voir de René de Saint-Marceaux, outre les œuvres présentées au musée des Beaux-Arts, dont le célèbre Arlequin qui orna les cheminées de bien nombreuses maisons rémoises, Mousse de champagne dans la cour intérieure de l’Hôtel de Ville, et au Cimetière du Nord l’élévation des âmes du purgatoire, pour la famille David, Sur le chemin de la vie, œuvre qui orne le tombeau de ses parents, et son magnifique gisant de l’Abbé Miroy. Il repose à Cuy-Saint-Fiacre (Seine-Maritime).

Saint-Martin, chaussée.

<= rue Clovis-Chézel, => avenue Paul-Marchandeau.

375 mètres de longueur.

(v. 316-397). Saint Martin, évêque de Tours, passa en 385 à Reims en se rendant à Trèves auprès de l’empereur Maxime. Constatant l’absence de toute église entre Saint-Timothée et Saint-Symphorien, il fonda celle qui fut consacrée à saint Maurice.

Saint-Maurice, place.

Ancienne place Puysieulx en 1765. Elle fut débaptisée en 1903 sous Charles Arnould pour prendre le nom de place Museux.

Établie sur l’ancien cimetière de la paroisse Saint-Maurice.

Saint-Maurice, rue.

<= 118-122, rue du Barbâtre, => 145, rue Gambetta.

85 mètres de longueur.

La première église consacrée à saint Maurice fut créée en 385 par saint Martin, évêque de Tours. L’actuelle église a subi au cours des siècles de multiples remaniements et restaurations. Elle fut reconstruite en grande partie en 1867, aux frais de la Ville, sur les plans de Narcisse Brunette. De l’ancienne église qui remontait au XIe siècle, il ne fut conservé que la chapelle de la Vierge édifiée en 1558 et le chœur constuit par les Jésuites en 1622, ainsi qu’un clocher en charpente, sur le chœur, élégant par l’heureuse combinaison de ses proportions et par les belles courbes formant retraites d’étages jusqu’à la lanterne qui couronnait le tout. Brunette s’inspira du chœur, dans le style du 17e siècle, pour construire les nefs et le portail. Elle subit à nouveau une importante restauration après l’incendie qui la ravagea le 3 mai 1942. Le clocher qui surmontait le portail ne fut pas reconstruit. De 1615 à 1762 elle servit à la fois aux Jésuites et à la paroisse Saint-Maurice. Celle-ci est la plus ancienne des paroisses actuelles de Reims. Le chevet est daté de 1627.

Saint-Nicaise, boulevard.

Celui-ci, de création récente au 19e siècle, fut dénommé boulevard Victor-Hugo en 1885.

Saint-Nicaise, chemin de.

Redénommé rue Lanson en 1894.

Saint-Nicaise, cul-de-sac de.

L’ancien cul-de-sac de Saint-Nicaise, en 1765. Cette impasse conduisait à l’ancienne église Saint-Martin. Elle devint rue Sainte-Balsamie avant 1856.

Saint-Nicaise, place.

<= 38, boulevard Victor-Hugo, => 1, boulevard Victor-Lambert.

60 x 50 mètres.

Au milieu de la place se trouvait encore, en 1880, la fontaine en marbre avec applications de bronze, édifiée en 1750, sur les dessins de Coustou, remarquable par ses sculptures fines et vivantes. Elle fut transportée dans l’ancien Hôtel-Dieu et orne aujourd’hui le centre du cloître de l’abbaye Saint-Remi.

L’église du Foyer rémois (boulevard Pommery), construite en 1925, fut consacrée à saint Nicaise.

Saint Nicaise, 10e évêque de Reims (de 401 à 407), fut décapité par les Vandales, à l'emplacement actuel de la cathédrale, en même temps que sa sœur sainte Eutrope qui avait arraché les yeux du meurtrier de son frère. La statue de saint Nicaise décapité figure sur le portail nord et trois autres statues du saint ornent la cathédrale. L’ancienne église Saint-Nicaise fut construite entre 1229 et 1263 par Hugues Libergier, puis Robert de Coucy ; elle était contemporaine de la cathédrale de Reims, et de style gothique ; on a pu dire qu’elle était la Sainte-Chapelle de Reims. Elle avait pour dimensions, 100 m de longueur, 40 m de largeur, 30 m de hauteur sous voûte. À la Révolution, l’église fut vendue comme bien national et démolie en 1793, malgré les protestations des Rémois qui déploraient la perte de ce joyau de l’architecture.

Saint-Nicaise, rue.

<= 11-13, place Saint-Nicaise, => 32-34, boulevard Henry-Vasnier.

185 mètres de longueur.

Gustave Laurent demanda, en 1903, qu’on donne le nom de Jean-Louis Deville à cette rue.

Saint-Nicaise, square.

<= boulevard Diancourt, boulevard Henry-Vasnier, => rue Docteur-René-Jacquinet.

La butte Saint-Nicaise est le dernier vestige des remparts de la ville. À la suite de leur démolition, ce square fut aménagé et inauguré le 21 septembre 1873. Une œuvre de Paul Landowski, le premier architecte, offerte par la Ville de Paris, orne le haut du square sur la place du Général-Gouraud.

Saint-Nicolas, cour.

<= 9-15, rue Dieu-Lumière, => impasse.

Saint-Nicolas, place.

<= chaussée du Port, =>

Saintonge, rue de [1975].

<= avenue du Languedoc, => rue de Gascogne [Cormontreuil].

182 mètres de longueur.

Saint-Pierre, impasse.

<= rue du Carrouge.

Cette voie disparut lors de la création du cours Jean-Baptiste-Langlet.

De l’église Saint-Pierre-le-Vieil.

Saint-Pierre, place.

Appelée longtemps place Saint-Pierre-les-Dames. Elle fut redénommée place Godinot en 1842.

Saint-Pierre-les-Dames, rue.

<= 6 bis-8, place Godinot, => 3-5, rue des Murs.

145 mètres de longueur.

Rue percée à travers le domaine de la célèbre abbaye bénédictine de ce nom, et dont la création remonte au 6e siècle, appelée sous la Renaissance Saint-Pierre-aux-Nonnains. Cette belle abbaye reçut de nombreux hôtes de haut rang, parmi lesquels la reine de France Marie Stuart, femme de François II, qui y trouva un refuge avant de passer en Ecosse, dont une rue voisine porte le nom.

Saint-Pierre-le-Vieux, rue.

Cette ancienne voie était connue sous ce nom dès 1295. Elle prit ensuite le nom de rue du Cadran-Saint-Pierre.

Saint-Pol, avenue [1887].

<= placedes Droits-de-l’Homme, => rue Tournebonneau.

435 mètres de longueur.

Ancien boulevard intérieur Dieu-Lumière.

(1810-1855). Général. Né à Reims le 16 décembre 1810, mort le 8 septembre 1855. Jules de Saint-Pol fit ses études à Reims et fut tué à l’assaut de la tour de Malakoff, devant Sébastopol, lors de la campagne de Crimée. Une statue du général fut érigée à Nogent-le-Rotrou, sur la place principale, en 1857. Elle fut enlevée par les Allemands en 1943.

Saint-Quentin, impasse de [1929].

<= 2, rue du Mont-Ermé, => impasse vers le chemin de fer.

Cette voie a été prolongée par délibération du 24 septembre 2007.

Voie dénommée, en 1929, pour faire disparaître de récentes mais désagréables et nauséabondes appellations telles que le Chemin des Dépotoirs et le Chemin des Marais qu’un imprimeur de cartes avait inventé, vers 1929, au grand scandale et à la réprobation unanime des habitants de ce quartier.

Saint-Remi, collège.

<= 2, rue Nicolas-Roland.

Saint-Remi, cour.

Cour Saint-Remi ou place Saint-Remi en 1765, elle prit le nom de cour de l’Hôtel-Dieu lors du transfert de cet hôpital dans l’ancienne abbaye Saint-Remi, en 1827.

Saint-Remi, place.

<= 10-17, rue Saint-Julien, => place Lenoncourt.

80 x 40 mètres.

(v. 437-v.533). 15e archevêque de Reims, apôtre de la France. Né à Cerny ou à Laon ? mort à Reims le 13 janvier, âgé de 96 ans. Il fut élevé à Aubigny-les-Pothées (Ardennes) dont son père était seigneur. Remi fut évêque de Reims pendant trois quarts de siècle, il succéda à Bennade, 14e archevêque de Reims, en 459, à l’âge de 22 ans. Il appartenait à une famille de saints : saint Montan annonça sa naissance à sainte Cilinie sa mère, épouse de saint Émile, comte de Laon. Frère de saint Principe, évêque de Soissons, il eut pour nourrice sainte Balsamie et pour frère de lait saint Celsin qui eut lui-même pour fils saint Loup et saint Génébaud. Remi travailla à la conversion de Clovis de concert avec sainte Clotilde, saint Waast et sainte Geneviève. Le 25 décembre 496, il baptisa le roi des Francs, dont il demeura le conseiller. L’actuelle basilique est le quatrième lieu de culte érigé à cet endroit. Fondée en 1005, elle est de deux siècles antérieure à la cathédrale ; commencée par Thierry, abbé de Saint-Remi, en 1041, elle fut achevée en 1050. L’architecte Pierre de Celles construisit l’abside en 1170. Elle fut restaurée en 1827 et 1839. Très endommagée durant la guerre de 1914, la basilique fut restaurée et inaugurée officiellement en octobre 1958. Elle reçut de nouvelles orgues en 2000. La couronne aux 96 cierges, offerte par Charles Givelet, marque exactement la place où fut déposé le corps de saint Remi qui était alors le cimetière Saint-Christophe. En 1537, le cardinal de Lenoncourt lui fit élever un nouveau tombeau, détruit en 1793. Seules les statues furent sauvées et replacées sur le mausolée actuel, édifié en 1847. Trois rois, Carloman, Louis IV et Lothaire ; deux reines, Frédéronne et Gerberge, ainsi qu’un grand nombre de princes et de seigneurs furent inhumés dans la basilique. La saint Remi se fête le 13 janvier. En France, plus de 300 paroisses furent placées sous le vocable de Saint-Remi, sans compter les 85 paroisses du diocèse de Reims.

Saint-Remi, rue.

Rebaptisée rue Navier en 1924.

Saint-Remi, rue de.

<= rue Victor-Lambert, => rue Raymond-Mathieu [Bezannes].

332 mètres de longueur.

Saint-Saëns, rue Camille [1982].

<= rue Sully, => rue Mazarin.

(1835-1921). Compositeur. Né à Paris le 9 octobre 1835, mort à Alger le 16 décembre 1921. Camille Saint-Saëns, titulaire de l’orgue de la Madeleine à Paris, vint à Reims avec sa jeune épouse, en 1878, et y perdit son fils Jean-François, âgé de 8 mois. Celui-ci fut inhumé au dépositoire du Cimetière du Nord le 10 juillet 1878, où il resta jusqu’au 23 juillet 1879. Saint-Saëns, qui fréquenta le salon de Mme de Saint-Marceaux, repose au Cimetière Montparnasse.

Saint-Sébastien, allée [1971].

<= route de Reims, => route de Reims [Bétheny].

294 mètres de longueur.

Saint patron de la paroisse de Bétheny.

Saint-Sixte, rue.

<= place Saint-Timothée, => rue des Salines.

75 mètres de longueur.

Un oratoire fut élevé près de cette rue par saint Sixte, premier évêque de Reims (vers 260). Il cessa de servir au culte vers 1700, et fut démoli en 1726. Saint Sixte fut envoyé à Reims par le pape Sixte II pour y répandre le christianisme. Il fut enseveli dans l’église qu’il avait créée ; à côté de lui furent ensevelis ses trois premiers successeurs Sinice, Amanse et Bétause. Leurs restes furent par la suite transférés à la cathédrale.

Saint-Symphorien, rue.

<= 4-6, rue Eugène-Desteuque, => 5, place Godinot.

Anciennes rue Saint-Symphorien et rue du Bois-de-Vincennes, qui furent réunies en 1841.

L’église Saint-Symphorien se trouvait entre les actuelles rues Saint-Symphorien et des Trois Raisinets ; elle aurait été érigée à la place d’une chapelle édifiée par saint Sixte, premier évêque de Reims. Celle-ci fut reconstruite vers 314 par l’évêque Bétause qui y transféra le siège épiscopal. La façade de l’église datait d’avant 1100, de même le beffroi qui était très haut et servait de tour de guet. Le chœur était gothique, une riche mosaïque garnissait le sol. L’église fut démolie à la Révolution.

Saint-Thierry, chemin de.

<= rue Gutenberg, => pont de Saint-Thierry [Saint-Brice-Courcelles].

De la commune de ce nom. À la suite de l’incendie du monastère de Saint-Thierry, Mgr de Talleyrand-Périgord y fit bâtir un château pour sa résidence à la campagne. En 1898, on y visitait encore la salle capitulaire, qui avait gardé ses voûtes et ses chapiteaux du 12e siècle, et on y voyait, rappelant le palais épiscopal qui avait si peu duré, une des quatorze colonnes qui en formaient le péristyle. Ce château fut en effet en grande partie détruit à la Révolution.

Saint-Thierry, chemin de.

Cette voie était ainsi appelée, également chemin de Thil, au 19e avant de prendre le nom de rue de Cormicy en 1840.

Saint-Thierry, impasse.

Sur son emplacement fut créée la rue Wattebault.

Saint-Thierry, rue [1840].

<= 58-63, rue Marie-Clémence-Fouriaux, => 1-2, rue Paul-Vaillant-Couturier.

740 mètres de longueur.

Une partie de la rue Saint-Thierry, située alors entre la rue Jolicœur et le carrefour des rues Lecointre, Anquetil, Saint-Thierry, fut redénommée rue Marie-Clémence-Fouriaux en 1932.

Saint-Thomas, faubourg de.

Le Faubourg de Saint-Thomas, qu’on appela aussi Faubourg de Mars, puis Faubourg de La Neuvillette, prit officiellement le nom de rue du Faubourg-de-Laon en 1841.

Saint-Thomas, place.

<= 71-77, avenue de Laon, => rue Paul-Vaillant-Couturier.

43 x 20 mètres.

Une église dédiée à saint Thomas et datant de saint Remi se trouvait à l’emplacement de l’actuelle place de la République. Elle donna son nom à tout le quartier et à l’artère principale qui le traverse, devenus faubourg et avenue de Laon. L’actuelle église Saint-Thomas fut édifiée en 1847, dans le style gothique de transition du 14e siècle, par le cardinal Gousset et à ses frais, sur les plans de Narcisse Brunette. Lorsque la Ville en prit possession, elle fut agrandie en 1866, de deux bras de la croix, ce qui modifia son caractère de chapelle donné par son fondateur. Son élégant portail, décoré de sculptures par Wendling, ses belles proportions et les soins donnés à sa construction, en pierre dure, en font un monument intéressant, nous dit Alphonse Gosset. Le cardinal Gousset y fut inhumé sous un beau tombeau, élevé par souscription. Il est surmonté d’une statue du prélat en prière, réalisée en marbre blanc par le sculpteur Bonassieu, membre de l’Institut.

Saint-Thomas, rue.

L’ancienne rue Saint-Thomas, débaptisée sous Charles Arnould, devint en 1903 rue Docteur-Thomas.

Saint-Timothée, place [1841].

<= rue du Grand-Cerf, rue des Créneaux, => 1-2, rue Dieu-Lumière.

45 x 35 mètres.

Ancienne place de la Halle-Saint-Remi.

Une église dédiée à saint Timothée et à saint Apollinaire se trouvait à proximité de la place, le portail donnant sur la rue des Créneaux, presque en face de la rue des Martyrs. C’était une des plus anciennes églises de Reims. Très endommagée au 10e siècle, elle fut restaurée et embellie du 11e au 13e siècle, puis démolie à la Révolution. Saint Timothée était venu d’Asie au 2e siècle pour évangéliser les Rémois ; il fut martyrisé à la Pompelle en même temps que saint Apollinaire et une cinquantaine de prosélytes.

Saint-Vincent-de-Paul, place [1966].

<= rue de Brazzaville, => place Jean-Moulin.

(1581-1660). Né à Ranquines, dépendance de Pouy (Landes), le 24 avril 1581, mort à Paris le 27 septembre 1660. Vincent de Paul, aumônier général des galères, fonda la congrégation des Filles de la Charité, l’institut missionnaire des prêtres de la Mission, ou Lazaristes, et institua l’Œuvre des Enfants trouvés. Il fut béatifié le 12 août 1729 et canonisé le 16 juin 1737.

Saint-Yon, rue [avant 1765].

<= 24-26, rue Eugène-Desteuque, => 27, rue Voltaire.

50 mètres de longueur.

Vocable d’origine inconnue. Serait plutôt Saint-Thion, nom d’un disciple de saint Thierry, et à cause du voisinage de la maison de refuge de l’abbaye de Saint-Thierry.

Salaire, rue [1925].

<= 12, boulevard Louis-Barthou, => 15-23, rue Bazin.

Nouvelle rue ouverte, en 1925, dans le Lotissement de Champfleury.

(1866-1914). Commandant le bataillon de sapeurs-pompiers. Né à Reims, 9, rue de l’Université, le 12 mars 1866, y est mort, à l’hôpital temporaire n° 5, 38, rue de Courlancy, le 22 novembre 1914. Maurice Léon Salaire, négociant en tissus, sous-lieutenant en 1894, lieutenant en 1902, capitaine en 1907, chef du bataillon des sapeurs-pompiers de Reims à la mort de Charles Clignet. Il fut administrateur des Hospices, de la Caisse d’Épargne, vice-président d’honneur de la Compagnie des sauveteurs, etc. Il fut tué par un éclat d’obus pendant le bombardement de Reims. Il épousa Catherine Hortense Aubert et repose au Cimetière du Nord.

Salengro, avenue Roger [1946].

<= Grande-Rue, => rue de Tinqueux, à Reims [Tinqueux].

Ancienne route de Tinqueux, de la rue de la Concorde à la place du village.

(1890-1936). Homme politique. Né à Lille le 30 mai 1890, y est mort le 17 novembre 1936. Roger Henri Charles Salengro, franc-maçon, journaliste, conseiller municipal de Lille, conseiller général du Nord, maire de Lille en 1925, député socialiste du Nord de 1928 à 1936, ministre de l’Intérieur en 1936. Il se suicida à la suite d’accusations portées contre lui sur son passé militaire. Il repose au Cimetière de l’Est à Lille.

Salengro, rue Roger [1946].

<= 51, place Luton, 63, rue Danton, => 48-54, boulevard des Belges.

160 mètres de longueur, en 1929.

Ancienne rue de Courcy, dénommée en 1903 en place du chemin de Courcy, qui avait été dénommé ainsi en 1840. Ce changement de dénomination fut imposé par le gouvernement en 1946.

Salengro, rue Roger [1945].

<= rue Chanzy, => rue Carnot [Cormontreuil].

193 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Gare.

Salin, rue [1768].

<= rue Docteur-Jacquin, => 1, rue des Boucheries.

57 mètres de longueur.

La rue s’appelait autrefois cour Salin, fief et lieudit le Quarrel de Coursalin, cité dans le registre de la taille de 1328. Lors du percement de la rue Rouillé, cette cour fut ouverte en 1768 et prit le nom de rue Salin.

Salines, rue des.

<= 182-229, rue du Barbâtre, => 1-2, place Saint-Nicaise.

115 mètres de longueur.

Le nom semble indiquer la présence d’un dépôt où l’on vendait le sel aux habitants du quartier Saint-Remi.

Salmon, voir Pierre-Salmon.

Salpêtrerie, rue de la [1793].

Ancienne rue des Augustins qui reprit son nom antérieur après la Révolution.

Salzbourg, rue de [1969].

<= rue Jean-Baptiste-Clément, => rue Lieutenant-colonel-Schock.

Ville d’Autriche jumelée avec Reims depuis 1964.

Sampaix, rue Lucien [1955].

<= 24-26, rue Émile-Maupinot, => 27-29, rue Champeaux.

Nouvelle voie attribuée à Lucien Sampaix à la suite du rétablissement de la dénomination de la rue Thiers qui avait été débaptisée après la Libération, sur la pression du gouvernement.

(1899-1941). Militant syndicaliste et journaliste. Né à Sedan le 13 mai 1899, mort à Caen le 15 décembre 1941. Lucien Sampaix, ouvrier mécanicien ajusteur, syndicaliste, milita à Reims et dans la région. Il dirigea à Reims le journal L’exploité. Agitateur, il fut enfermé à Reims puis à Clairvaux d’où il sortit en 1932 à la suite d’une amnistie. Il devint secrétaire général de rédaction à L’Humanité. Condamné aux travaux forcés à perpétuité, il fut fusillé comme otage par les Allemands.

Sand, rue George [1975].

<= rue Lieutenant-colonel-Schock, => rue François-Mauriac.

(1804-1876). Femme de lettres. Née à Paris le 1er juillet 1804, morte à Nohant (Indre) le 8 juin 1876. Armandine Lucie Aurore Dupin, dite George Sand, de passage à Revin, séjourna quelques jours dans un château entre Laifour et Deville et en tira une nouvelle intitulée Malgré-Tout, du nom du mont Malgré-Tout qui domine Revin. Elle épousa en 1822 le baron Dudevant et repose dans le parc de sa propriété à Nohant, acquise en 1793 par sa grand-mère, fille naturelle du maréchal de Saxe.

Sansonnets, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 17, allée du Rouge-Gorge, => chemin des Moines.

71 mètres de longueurSantos-Dumont, allée [1976].

<= Grande-Rue, => rue Marguerite-Yourcenar [Bétheny].

134 mètres de longueur.

Santos-Dumont, allée Alberto [1987].

<= rue Alberto-Santos-Dumont, => Marché de gros.

141 mètres de longueur.

Santos-Dumont, rue Alberto [1980].

<= avenue Henri-Farman, => avenue Dieudonné-Costes.

(1873-1932). Ingénieur et aéronaute brésilien. Né à Palmyra, aujourd’hui Santos Dumont, Minas Gerais, le 20 juillet 1873, mort à Sao Paulo le 24 juillet 1932. Alberto Santos-Dumont, venu très jeune en France, il participa activement à l’essor de l’aérostation et de l’aviation. Chevalier de la Légion d’honneur en 1903, promu officier dans le même ordre en 1909. Il construisit, en 1906, le premier en Europe, un appareil qui put s’élever seul et faire un vol de 10 mètres.

Sanzio, rue Raphaël.

Voir à Raphaël.

Sarazin, square Charles.

<= 2, rue du Marc, => 1, rue Pluche.

(1879-1953). Historien rémois. Né à Reims, 52, rue Cérès, le 25 décembre 1879, y est décédé, 11, rue Werlé, le 21 novembre 1953. Joseph Alexandre Charles Sarazin, fils d’un négociant en tissus, fut l’auteur de nombreux ouvrages sur l’histoire locale. Il fut secrétaire général de la Société des Amis du Vieux Reims et fondateur du Groupe Artistique et Littéraire. Parmi ses nombreux articles, c’est dans le Triptyque rémois : trois images de la vie locale aux environs de 1900, que l’on retrouve le mieux sa tournure d’esprit. Mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord.

Sarrail, rue du Général [1929].

<= place de l’Hôtel-de-Ville, => boulevard Foch.

Ancienne rue des Consuls.

(1856-1929). Né à Carcassonne (Aude) le 6 avril 1856, mort à Paris. Maurice Paul Emmanuel Sarrail, commanda la 12e division d’infanterie à Reims et y habita 35, rue Courmeaux, en 1911. Il commanda la 3e armée lors de la bataille de la Marne. Il repose dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides.

Satie, rue Erik [1982].

<= rue Sully, => rue Richard-Wagner.

(1866-1925). Compositeur. Né à Honfleur le 17 mai 1866, mort à Paris le 1er juillet 1925. Alfred Erik Leslie-Satie, dit Erik Satie, repose à Arcueil (Val-de-Marne).

Saubinet, rue [1894].

<= rue, => rue.

(1792-1869). Décédé à Jouy-lès-Reims le 17 août 1869. Etienne Saubinet, juge au Tribunal de commerce, membre du Conseil municipal, membre de l’Académie impériale de Reims, gérant de la Société des déchets de la Fabrique de Reims, il donna 20.000 francs aux Hospices pour la fondation de deux lits au profit d’ouvriers en laine, dont l’un pour un aveugle et l’autre pour un paralytique, et laissa à l’École de médecine un magnifique herbier, et à la Ville une partie de ses livres et une curieuse collection de tableaux et de gravures intéressant Reims. – Sa famille était alliée aux Colbert et aux Tronsson. Il était le neveu du maire de Reims Tronsson-Lecomte dont il offrira à la Ville, en 1853, le portrait peint par Darjou.

Saules, chemin des.

<= rue Lucien-Léger, => rue des Campanules [Cormontreuil].

500 mètres de longueur.

Saules, rue des.

<= rue Docteur-Roux, => rue Lucien-Léger [Cormontreuil].

67 mètres de longueur.

Savin, rue Nicolas [1974].

<= rue Morvan-Lebesque, rue Louis-Blanc, => rue Pasteur [Saint-Brice-Courcelles].

Nicolas Savin fut nommé maire de la commune Saint-Brice-Courcelles le 1er janvier 1808 et le resta jusqu’en 1816. Il succéda à André Charles Louis Divory, propriétaire à La Malle, avait été nommé maire le 28 pluviôse an 8 et dont Nicolas Savin avait été l’adjoint à la même date. Nicolas Savin eut pour successeurs Emery Bouilly, propriétaire, nommé maire le 27 mars 1816 jusqu’en 1831.

Savin, square Paul.

<= route de La Neuvillette, => cimetière [Bétheny].

Savoyards, rue des [1972].

<= rue Joliot-Curie, => rue Lavoisier.

Savoye, rue [1841].

<= 43-45, rue Camille-Lenoir, => 15, rue du Champ-de-Mars.

450 mètres de longueur.

Ancienne rue de l’Ouest. Elle est fréquemment déformée en rue de Savoye.

(1731-1807). Né à Paris en février 1731, mort à Reims, rue du Cadran-Saint-Pierre, le 23 juin 1807. Jean-Baptiste Savoye, négociant en vins, président de la justice consulaire, membre du Conseil de commerce de Reims, collabora à la rédaction du cahier général du Tiers-Etat de Reims en 1789 et prit l’initiative, le 19 messidor an 3, d’une pétition demandant le rétablissement du culte à la cathédrale dont il fut nommé administrateur. Son portrait, par Lié-Louis Périn, est à la Chambre de commerce.

Sayen, rue Robert [1991].

<= rue Igor-Stravinsky, => rue Camille Saint-Saëns.

(1913-1987). Né à Condé-lès-Herpy (Ardennes) le 23 juin 1913, mort à Reims, 140, rue des Capucins, le 13 mai 1987. Robert Jean Sayen, après des études à Reims entra à l’École normale en 1929. Nommé dans la région, en sportif fervent il instaura des activités physiques dans son enseignement. En 1940, il fut fait prisonnier. A son retour de captivité, il fut nommé instituteur, puis directeur à Reims. En 1947, il créa l’Union sportive des Amicales laïques. Président d’honneur de la Fédération nationale des Offices municipaux des sports en 1986, Croix de guerre 1939-1945, officier des Palmes académiques, Médaille d’or de l’UFOLEP, Médaille d’or Jeunesse et Sports, il reçut la Grande médaille de la Ville de Reims. Il épousa Jeannine Elisabeth Marie Piccone.

Schleiss, rue Paul [1971].

<= rue André-Schneiter, => rue Jacques-Détré.

(1913-1944). Résistant. Né à Reims, 78, rue Lecointre, le 27 mars 1913, tué à Tournes (Ardennes) le 29 août 1944. Paul Lucien Schleiss, résistant de Libé-Nord. Convoyeur de réfractaires, chef militaire, saboteur, agent de liaison, militant de la CGT clandestine. Il fut arrêté le 6 juillet 1944 et échoua dans la prison de Charleville. Emmené avec douze malheureux compagnons, il fut exécuté au lieudit Bois de la Rosière à Tournes. Il épousa à Reims en 1933 Yvonne Gilberte Garinois (1909-2002), qui se présenta aux élections municipales, en 1944, sur la liste du parti socialiste. Il repose au Cimetière du Nord et sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Schneiter, rue André [1971].

<= rue Gilberte-et-Jean-Droit, => rue Paul-Schleiss.

(1914-1944). Résistant. Né à Reims, 3, rue de la Renfermerie, le 27 juin 1914, tué à Tournes (Ardennes) le 29 août 1944. Marie François André Schneiter, courtier en vins de Champagne, fut lieutenant, cité en 1939-1940. Chef du bureau des opérations aériennes, il participa à de nombreux parachutages et transports d’armes. Dénoncé à la Gestapo, il réussit à lui échapper et continua son action. Il effectua personnellement des sabotages dans la région. Arrêté en juillet 1944, il fut exécuté par la Gestapo au lieudit Bois de la Rosière, à Tournes. Décoré de la Légion d’honneur à titre posthume, il était le frère de Pierre Schneiter et l’oncle de l’actuel maire de Reims. La sépulture de sa famille, au Cimetière du Nord, est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Schneiter, jardin Pierre [1982].

<= boulevard Louis-Rœderer.

Ancien Jardin d’horticulture.

(1905-1979). Député-maire de Reims. Né à Reims, 67, rue Chanzy, le 13 mai 1905, y est décédé, 11 bis, rue des Templiers, le 18 mars 1979. François Charles Pierre Schneiter, HEC, courtier en vins de Champagne, ancien résistant, fut compagnon de son frère André. Sous-préfet de Reims à la Libération, il fut député de la Marne MRP de 1946 à 1958, sous-secrétaire d’État aux Affaires étrangères en 1946, secrétaire d’État aux Affaires allemandes en 1947-48, ministre de la Santé publique et de la Population de 1948 à 1951, président de l’Assemblée nationale en 1955. Conseiller municipal, premier adjoint au maire de Reims, puis maire de Reims de 1957 à 1959. De toutes ses fonctions, c’est celle de maire qui lui donna le plus de satisfaction, car, disait-il, il n’y a pas de mandat plus humain. Officier de la Légion d’honneur, Médaille de la Résistance, il fut promu commandeur de l’ordre du Mérite de la République Fédérale Allemande. Il épousa à Reims en 1931 Marguerite Marie-Thérèse Fandre (1909-1993), fille de Charles Fandre (1878-1959), ingénieur directeur de tissage, dont est issu Jean-Louis Schneiter, maire de Reims. Il repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Schock, rue Lieutenant-Colonel [1974].

<= rue de Salzbourg, => rue de Bezannes.

(1914-1973). Compagnon de la Libération. Né à Saint-All (Meurthe-et-Moselle) le 22 avril 1914, mort à Meudon le 12 octobre 1973. André Schock, fut condamné à mort par contumace, en 1940, pour activité gaulliste. Après avoir rejoint Londres, il fut parachuté en France en 1943. Gravement blessé, il fut arrêté en janvier 1944, déporté à Dora et libéré en 1945. Il organisa le mouvement Armes Secrètes dans la Marne. Ancien Compagnon de la Libération, il fut titulaire de la Military Cross et commandeur de la Légion d’honneur.

Schœlcher, rue Victor [1998].

<= rue des Laps, => en impasse sur la rue Toussaint-Louverture [Cormontreuil].

167 mètres de longueur.

(1804-1893). Homme politique. Né à Paris, mort à Houilles. Victor Schoelcher, député de la Martinique et de la Guadeloupe, sous-secrétaire d’Etat à la Marine, prépara le décret d’abolition de l’esclavage dans les colonies en 1848.

Il fut inhumé au Père-Lachaise et ses cendres furent transférées au Panthéon en 1949.

Schuppel, allée Margaret [1982].

<= rue Madeleine-Brès, => impasse [Tinqueux].

Voie du Lotissement de la Vanette.

(1926-1979). Margaret Schuppel, née le 25 mars 1926, décédée le 8 février 1979, œuvra pour le jumelage de la ville de Leimen avec la ville de Tinqueux, qui fut réalisé officiellement le 1er octobre 1966. La plaque porte les prénoms d’Eric (sic) et Margarete (sic) Schuppel, bien que la délibération ne concernait à l’origine que Margaret Schuppel. Erich Schuppel, son époux, décédé en octobre 1982, fut président du comité de jumelage de la ville de Leimen (Allemagne) dont il était adjoint au maire. Margarete Schuppel fut trésorière générale du Nord-Baden pour le SPD (parti socialiste allemand). À sa mort, son mari créa une fondation Margaret Schuppel dont les fonds sont destinés à de jeunes Français désireux de vivre quelque temps en Allemagne pour parfaire leur acquisition de la langue.

Schuman, avenue Robert [1972].

<= avenue d’Épernay, => avenue Président-Kennedy.

(1886-1963). Homme politique. Né à Luxembourg le 29 juin 1886, mort à Scy-Chazelles (Moselle) le 4 septembre 1963. Robert Schuman a été plusieurs fois président du Conseil et ministre des Affaires étrangères. On le surnomma le Père de l’Europe. A ne pas confondre avec le compositeur allemand Robert Schumann (1810-1856). Il repose à Scy-Chazelles.

Schuman, collège Robert.

<= 1, rue Bertrand de Mun.

Schwartzmann, rue Famille [1983].

<= place d’Auzers, => rue de la Muire [Tinqueux].

Cette rue fut choisie en raison de sa proximité de la rue Gutenberg où vivait cette famille au destin tragique.

Famille déportée en janvier 1944. Michel Schwartzmann, ancien combattant de la Grande Guerre, naturalisé français en 1916, était ouvrier menuisier-ébéniste à Reims et demeurait à Tinqueux, 16, rue Gutenberg. Cette famille était très honorablement connue et jouissait de l’estime publique. Lors de la fête des Mères françaises, le 17 mai 1941, le Conseil municipal de Tinqueux récompensa Mme Schwartzmann d’une médaille d’or et d’une somme de 150 F. Les époux Schwartzmann et 12 de leurs 13 enfants furent arrêtés à Tinqueux et à Reims le 27 janvier 1944. Transférés au camp de Drancy, puis déportés à Auschwitz le 3 février 1944. Il n’en reviendra que deux survivants, Suzanne et Léa, les filles aînées.

  • Michel Schwartzmann, né à Ouman (Russie) le 21 février 1893, mort à Auschwitz (Pologne) le 9 février 1944. Il épousa à Vincennes en 1918

  • Henriette Moschkowitz, née à Reims, 20, rue Croutelle, le 24 novembre 1898, morte à Auschwitz le 9 février 1944.

  • Suzanne, bouchonnière, née à Reims, 81, avenue de Paris, le 15 juillet 1921.

  • Léa, bouchonnière, née à Tinqueux le 20 mars 1925.

  • Simone Caroline, née à Paris 15e le 6 juin 1927, morte à Auschwitz le 9 février 1944.

  • Robert Jacob, né à Tinqueux le 26 février 1929, mort à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Antoinette, née à Tinqueux le 18 avril 1931, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Jeanne, née à Tinqueux le 18 juin 1932, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Pierre, né à Tinqueux le 29 novembre 1933, mort à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Marcel Raymond, né à Tinqueux le 5 septembre 1936, mort à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Maurice, né à Tinqueux le 5 mars 1938, mort à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Madeleine Berthe, née à Tinqueux le 16 mai 1939, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Ginette Thérèse, née à Tinqueux le 19 août 1941, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

  • Marie-France, née à Tinqueux le 22 février 1943, morte à Auschwitz le 8 février 1944.

Furent tous conduits à la chambre à gaz, dès leur arrivée au camp de Auschwitz-Birkenau.

Schweitzer, rue Docteur [1965].

<= 13-15, boulevard des Belges, => rue Jacques-Murgier, rue Francis-Garnier.

Cette rue fut prolongée en 1978 jusqu’à la rue de Bétheny.

(1875-1965). Né à Kaysersberg (Haut-Rhin), mort à Lambaréné (Gabon) le 4 septembre 1965. Albert Schweitzer, pasteur protestant, musicologue, organiste et médecin, fondateur de l’hôpital de Lambaréné, fut prix Nobel de la paix en 1952.

Schweitzer, rue Docteur [1969].

<= rue de La Liberté, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

Scott, rue [1966].

<= 13-15, avenue Cook, => 14-16, rue Amundsen.

(1868-1912). Explorateur anglais. Né à Devonport. Robert Falcon Scott, dirigea deux expéditions en Antarctique et périt au cours d’un raid.

Sculpteurs-Jacques, rue des.

Voir Jacques.

Sébastopol, rue de [1887].

<= 173-175, avenue Jean-Jaurès, => place Auguste-Blanqui.

285 mètres de longueur.

Cette rue existait déjà en 1876 sous ce nom et il fut maintenu en 1887.

Durant la guerre de Crimée, cette ville fut prise par les armées franco-britanniques en 1855.

Sébastopol, allée de [1995].

<= rue de Sébaspotol, => avenue Jean-Jaurès.

Sécherie, rue de la.

Cette rue, dite aussi rue de la Chasserie fut réunie en 1841 à la rue Folle-Peine.

Sedan, rue de.

Ancienne voie qui existait au 17e siècle, agrandie en 1841 de la rue de l’Écossais, et qui fut redénommée rue Albert-Réville en 1949.

D’une ancienne enseigne, citée en 1547.

Ségal, rue Jankel [1965].

<= 8, rue des Crayères, => avenue Henri-Farman.

(1887-1945). Médecin. Né à Borissoff (Russie) le 15 janvier 1887, mort pour la France fin janvier 1945, lors de l’évacuation forcée du camp d’Auschwitz par les nazis. Le docteur Jankel Ségal, engagé volontaire pendant la guerre 1914-1918, s’installa à Reims après la guerre et y devint radiologiste des hôpitaux. Sa générosité lui valut d’être appelé le Médecin des pauvres. Il fut arrêté le 27 janvier 1944 avec son épouse Eidla Kisan (1890-1944) et mourut au camp d’Auschwitz, ainsi que son épouse qui fut gazée dès son arrivée. Ils eurent deux fils bien connus à Reims, Max Ségal (1911-1987), lui aussi radiologue, et Sacha Ségal, gastroentérologue.

Segalen, rue Victor [1991].

<= rue Audiberti, => rue du Dauphiné [Cormontreuil].

49 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

(1878-1919). Écrivain. Né à Brest le 14 janvier 1878, mort à Huelgoat le 21 mai 1919. Victor Segalen, médecin de la marine, passionné d’art, d’ethnographie et d’archéologie.Il repose à Huelgoat (Finistère).

Seguin, rue Désiré [1954].

<= rue Simon-Dauphinot, => impasse vers la Vesle [Cormontreuil].

248 mètres de longueur.

(1896-1948). Maire de Cormontreuil. Né à Reims le 4 février 1896, décédé à Cormontreuil le 9 janvier 1948. Désiré Lucien Seguin, sans profession, fut maire communiste de la commune de Cormontreuil de 1945 à 1947. Sa veuve, Geneviève Sohier, sera élue au Conseil municipal en 1953.

Seine-Inférieure, rue de la.

Le département de la Seine-Inférieure prit en 1961 le nom de Seine-Maritime, il fallut également modifier le nom de la rue.

Seine-Maritime, rue de la [1961].

<= 4-6, boulevard du Chili, => 1, rue de Lyon.

Ancienne rue de la Seine-Inférieure.

16e-et-22e-Dragons, rue des [1967].

<= 13-15, boulevard Saint-Marceaux, => 132-134, boulevard Pommery.

Ancienne rue de Pontfaverger qui fut ouverte et dénommée en 1887. Elle longeait alors l’établissement Collet.

Régiments qui ont pendant de longues années tenu garnison à Reims (casernes contiguës sur le boulevard Pommery : Jeanne d’Arc et Louvois, cette dernière démolie vers 1920) qu’ils ont quitté le 31 juillet 1914 pour prendre part à la guerre dans des conditions qui leur ont valu à chacun plusieurs citations et la fourragère. Le 24 octobre 1898, le 22e dragons, de Sedan, vint former brigade avec le 16e dragons en garnison à Reims.

Sémard, rue Pierre [1947].

<= 67-69, boulevard des Belges, => impasse vers la rue Edme-Moreau.

(1887-1942). Mort à Évreux le 7 mars 1942. Pierre-Sémard, secrétaire général de la Fédération nationale des cheminots, secrétaire général du PCF de 1924 à 1930, fut fusillé par les Allemands, comme otage, en représailles des attentats contre eux. Il repose au Père-Lachaise.

Senart, rue Émile [1934].

<= 26, rue de Pontgivart, => 64-66, boulevard Robespierre.

(1847-1928). Savant orientaliste. Né à Reims, 23, rue de Talleyrand, le 26 mars 1847, décédé à Paris 8e le 21 février 1928. Émile Charles Marie Senart, membre de l’Académie des inscriptions et belles lettres depuis 1882, se plaça au premier rang des indianistes contemporains ; ses travaux et ses écrits furent universellement connus. Fils du négociant Senart-Colombier, il épousa à Paris, en 1874, Marguerite Joséphine Louise Richard.

Sénéchal, rue Adrien [1975].

<= allée Jacques-Simon, => avenue du Maréchal-Juin.

(1895-1974). Artiste peintre. Né à Reims, 17, rue Saint-Symphorien, le 5 juillet 1895, y est décédé, 20, rue Saint-Symphorien, le 28 août 1974. Élève de l’École nationale des arts décoratifs à Paris et de Jules Adler, Adrien Sénéchal réalisa un grand nombre d’affiches et de portraits. Sa série de 18 pastels représentant l’incendie de la cathédrale fut présentée à Paris, en 1919, à la galerie Georges Petit, en la présence du président de la République Raymond Poincaré et du président des États-unis Thomas Wilson. En 1925, il décora entièrement la chapelle des Filles de la Charité, rue Féry, peinture et conception du mobilier, avec la participation d’Eugène Bourgouin. De cette œuvre il ne reste plus que la statue de la Vierge de ce dernier. Il épousa à Ligny-en-Barrois en 1937 Yvonne Germaine Simon. Son monument funéraire, au Cimetière du Nord, est orné d’un buste-médaillon en bronze par Guéry, le représentant de profil.

Senefelder, rue Aloys [1968].

<= chemin de Saint-Léonard, => impasse vers l’ancienne Imprimerie Debar.

(1771-1834). Inventeur allemand. Né à Prague, mort à Munich. Aloys Senefelder imagina la technique de la lithographie, en 1796, qu’il utilisa commercialement.

Senselette, impasse de la [1982].

<= allée du Tourizet, => impasse [Bétheny].

119 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral. Il existait en 1919 le chemin de la Censelette.

Sentelle, rue de la [1987].

<= boulevard d’Alsace-Lorraine, => impasse [Cormontreuil].

517 mètres de longueur.

Voie créée sur l’emplacement du chemin de la Sentelle.

7-et-8-mai-1945, allées des [1965].

<= place de la République, => rue Colonel-Driant.

Dates de la capitulation de l’armée allemande, le 7 mai à Reims, et de la ratification de cet acte, le lendemain à Berlin. Afin de commémorer la capitulation nazie de 1945, consacrée dans notre ville, les anciennes Hautes Promenades reçurent cette nouvelle dénomination lors du 20e anniversaire de cet événement. L’inauguration eut lieu le 8 mai 1965.

Sept-Maisons, rue des.

Elle fut débaptisée en 1889 pour prendre le nom de rue Brébant, puis à nouveau en 1892 pour devenir rue Belly.

Serbie, allée Alexandre-de [1992]

<= rue Alexandre-de-Serbie, => impasse.

80 mètres de longueur.

Serbie, avenue Alexandre-de [1935].

<= 110, rue de Louvois, => 123-127, rue d’Estienne-d’Orves.

Cette avenue reçut le nom provisoire d’Allée ou Boulevard des 20 mètres.

(1888-1934). Roi de Yougoslavie. Né à Cettigné, dans le Monténégro, le 17 décembre 1888, assassiné à Marseille le 9 octobre 1934. Alexandre 1er de Yougoslavie succéda à son père, Pierre Ier de Serbie, sur le trône royal, le 27 août 1921. On se rappela son attitude héroïque pendant la guerre et sa fidélité à notre pays.

Serbie, place Alexandre-de.

<= rue Machet, => rue Jules-Bruneau.

Serbie, passage Alexandre-de [1956].

<= place Alexandre-de-Serbie, => avenue Alexandre-de-Serbie.

Serbie, allée Alexandre-de [1992].

<= avenue Alexandre-de-Serbie, => impasse.

Serres, rue Olivier-de [1932].

<= 35-37, avenue Georges-Clemenceau, => rue de la Pompelle.

L’appellation de la rue fut choisie par les habitants du quartier et fut officialisée en 1932 à la demande des associations syndicales des Coutures et de la Tunisie. La rue fut d’ailleurs baptisée simplement rue de Serres, le prénom fut adjoint ultérieurement.

(1539-1619). Fondateur de l’Agronomie française. Né à Villeneuve-de-Berg (Ardèche) vers 1539, Olivier de Serres est mort au Pradel, près de Villeneuve-de-Berg, le 2 juillet 1619.

Sévigné, rue de [1971].

<= chemin des Femmes, => impasse vers le chemin de Ville-en-Tardenois [Tinqueux].

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Écaille.

(1626-1696). Femme de lettres. Née à Paris le 5 février 1626, morte au château de Grignan (Drôme) le 18 avril 1696. Marie de Rabutin-Chantal, marquise de Sévigné, petite-fille de sainte Jeanne de Chantal, connue pour sa correspondance avec sa fille Mme de Grignan. Elle repose dans l’église Saint-Sauveur de Grignan.

Sèze, rue Charles-de [1986].

<= rue de Bezannes, => rue François-Dor.

(1919-1984). Éducateur. Né à Bordeaux le 21 janvier 1919, décédé à Reims, 37, rue de Venise, le 25 avril 1984. Charles Maurice Marie Paul de Sèze effectua ses études secondaires au collège Stanislas de Paris et au collège Saint-Joseph de Reims. Ordonné prêtre le 29 juillet 1951, après une formation religieuse et théologique qui se déroula en Belgique et en France, il fut successivement, préfet des équipes (expérience éducative et pédagogique), recteur, préfet du deuxième cycle et directeur-adjoint au collège Saint-Joseph de Reims de 1953 à 1984. Il repose au Cimetière de l’Est dans le caveau des Pères Jésuites.

Sfax, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 2, rue Ernest-Lefèvre, => 44, rue de Tunis.

Ville de Tunisie.

Shakespeare, rue William [1989].

<= rue Edmond-Rostand, => rue Edmond-Rostand.

(1564-1616). Poète dramatique anglais. Né à Stratford-on-Avon et y est mort le 23 avril 1616.

Sicre, rue Michel [1974].

<= rue Marcelle-Loiseau, => impasse.

(1901-1972). Maire de Reims. Né à Leychert (Ariège) le 29 septembre 1901, mort à Montgaillard (Ariège) le 5 décembre 1972. Michel-Sicre, ancien secrétaire permanent de la CGT, fut amené dans notre région par la Résistance. En 1944, il fut président du comité départemental de Libération et fut élu maire de Reims le 19 mai 1945. Il le restera jusqu’en septembre 1947. Il épousa à Paris en 1925 Madeleine Minard (1906-1999) et repose à Montgaillard. Son fils, Guy Sicre, vit à Reims.

Sidi-Bel-Abbès, rue de [1929].

<= 100-102, route de Witry, => chemin des Courtes-Martin.

Les habitants de cette rue en construction, en 1929, longeant la nouvelle école projetée sur la route de Witry, demandèrent qu’elle soit appelée ainsi. La commission de dénomination des rues ne vit aucun inconvénient à donner cette petite satisfaction à nos compatriotes, dans ce quartier quasi-africain où toutes les rues rappelaient le souvenir des villes et même des villages noirs de nos possessions algériennes, tunisiennes et autres.

Ville d’Algérie qui fut le centre de recrutement de la Légion étrangère française de 1843 à 1962.

Siégel, rue Jean-Marie [1988].

<= rue Louis-Paul-Bocquet, => rue de la Bonne-Femme.

108 mètres de longueur.

(1912-1982). Adjoint au maire. Né à Reims, 7, rue Jeunehomme, le 10 décembre 1912, décédé à Tinqueux le 21 juin 1982. Jean-Marie Siegel, issu d’une famille d’enseignants, fut instituteur puis directeur de nombreuses écoles de la région, à Venteuil, Hautvillers, Boult-sur-Suippe puis à Reims, rue Simon et rue Jean Macé. Il fut président de l’Office d’HLM de Reims, président des Anciens combattants de Tinqueux et membre du Conseil d’administration du CROUS. Il fut élu en 1971 au Conseil municipal, sur la liste de Jean Taittinger, et fut adjoint au maire chargé des œuvres sociales et scolaires jusqu’en 1977. Officier de l’ordre national du Mérite, officier d’Académie, titulaire de la Croix du combattant 1939-1945, médaillé de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, il épousa à Pouillon en 1935 Yvonne Honorine Ginette Renaud, puis à Rethel en 1948 Paulette Marthe Maria Haller (1908-1996) et repose au Cimetière de l’Ouest.

Siegfried, rue Jules [1925].

<= 18, rue de Mulhouse, => 6-8, rue Docteur-Téchoueyres.

Nouvelle rue ouverte par le Foyer Rémois dans la Cité de Mulhouse, dans le quartier de Courlancy.

(1837-1922). Député, créateur d’œuvres d’habitations à bon marché. Né à Mulhouse le 12 février 1837, décédé à Paris le 26 septembre 1922. Jules Siegfried a œuvré pour l’habitation à bon marché. Député, il fut maire du Havre de 1878 à 1885.

Sillery, avenue de (1876).

Ancienne avenue de Verzenay.

Sillery, rue de [1887].

<= boulevard Pasteur, boulevard Henry-Vasnier, => 214-216, boulevard Pommery.

635 mètres de longueur.

Ancienne avenue de Sillery, qui s’appela avenue de Verzenay avant 1876.

Nom d’une commune proche de Reims, dont la seigneurie appartenait à la famille Brûlart de Sillery.

Sillery, vieux chemin.

Ancienne voie dénommée rue Saint-Léonard en 1887.

Simon, rue [avant 1856].

<= rue du Ruisselet, => place du Chanoine-Ladame.

420 mètres de longueur, en 1929, époque où elle commençait rue des Moulins.

Cette voie fut formée en 1841 par la réunion des rue Mignotte, rue au Bain et rue aux Cailloux.

(1782-1830). Né à Machault (Ardennes) en 1782, mort à Reims, 7, rue de la Poissonnerie, le 9 février 1830. Charles-Marie Simon, docteur en médecine de la Faculté de Paris, professeur à l’École secondaire de médecine de Reims, officier de l’Université, chirurgien en chef adjoint de l’Hôtel-Dieu de Reims, fut bienfaiteur des hospices, auxquels il légua une somme de 40.000 francs, affectée à la construction d’un asile pour les aliénés. Il mourut célibataire et repose au Cimetière du Nord. Il était fils de chirurgien. Son grand-père Jean-Baptiste Simon, maître en chirurgie à Machault, fut le parrain de Jean-Baptiste Caqué.

Simon, allée Jacques [1974].

<= rue Raoul-Dufy, => rue Joliot-Curie.

200 mètres de longueur.

(1890-1974). Maître verrier. Né à Reims, 53, rue de l’Université, le 10 mars 1890, y est mort, 9, rue Montoison, le 10 mars 1974. Jacques Paul Simon fut le créateur et restaurateur des vitraux de la cathédrale de Reims, de la basilique Saint-Remi et d’autres édifices. Les vitraux de la cathédrale de Metz, par Chagall, ont été conçus dans ses ateliers qui furent repris par sa fille Brigitte et son gendre Charles Marq. Il épousa à Villedommange en 1920 Marie Madeleine Roussin (1892-1978) et repose au Cimetière du Nord. Aujourd’hui son petit-fils, Benoît Marq, poursuit l’œuvre familiale.

Simon, rue Michel [1977].

<= rue Jacques-Prévert, => rue Jacques-Bénigne-Bossuet.

(1895-1975). Acteur de cinéma. Né à Genève le 9 avril 1895, mort à Bry-sur-Marne le 30 mai 1975. François Joseph Michel, dit Michel Simon, repose en Suisse.

Simonin, rue Lieutenant-Colonel [1968].

<= rue Auguste-Walbaum, => rue Auguste-Walbaum.

(1893-1968). Né à Fère-en-Tardenois (Aisne) le 20 avril 1893, décédé à Reims, 10, rue Ernest-Renan, le 18 août 1968. Marcel Émile Gabriel Simonin, conseiller commercial, s’illustra durant la guerre 1914-1918 dans les rangs du 132e R.I. auquel il fut incorporé comme simple soldat. Il y termina la guerre comme capitaine. Président départemental de l’Union nationale des combattants, il se passionna pour le sport et se vit confier la vice-présidence générale de la Ligue du Nord-Est de football. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il fut à nouveau mobilisé et promu lieutenant-colonel. Croix de guerre avec palmes, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur en 1956. Il épousa Marie Marguerite Deligne (1899-1956) et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Sœurs, cour des.

En souvenir d’une école tenue, sur la fin du 18e siècle, par les religieuses de l’Enfant-Jésus. Agrandie vers 1900, cette cour devint la rue Laurent-Déramez en 1901.

Sohier, rue Odette [1965].

<= rue des Essillards, => rue de Couraux.

(1920-1964). Conseillère municipale. Née à Reims, 1, place Luton, le 24 mai 1920, y est décédée, 3, rue Tronsson-Lecomte, le 19 avril 1964. Odette Adrienne Vaillant épousa à Reims, en 1937, Jules Paul Sohier (1918-1985) et fut élue au Conseil municipal en 1959. Mère de 12 enfants, elle mena de pair ses tâches de mère de famille nombreuse et celles consacrées à toutes les affaires sociales pour le mieux être de ses concitoyens. Elle reçut le prix Cognacq-Jay et la Médaille d’or de la Famille française. Odette Sohier repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Soissons, route de.

<= avenue du 29-août-1944, => RN 31 vers Thillois [Tinqueux].

Soissons, route de.

L’ancienne route de Soissons, à Tinqueux, du Pont de Muire à la ferme Fayet, prit le nom d’avenue du 29-août-1944 en 1946.

Soissons, rue de.

Ancienne rue de la Magdeleine. En 1892, une pétition tendant à obtenir le changement de nom de leur rue, fut faite par les habitants en raison de la mauvaise réputation qui restait attachée à son nom. Elle reprit son nom d’orignine en 1947.

Solférino, rue de.

<= 46-50, rue de Bétheny, => 69 bis-85, rue du Chalet.

La bataille de Solférino fut livrée par l’armée franco-sarde de Napoléon III contre l’armée autrichienne le 24 juin1859. Particulièrement sanglante, elle fit 17.000 morts franco-sardes et 22.000 morts autrichiens. Ce carnage inspira à Henri Dunant la fondation de la Croix-Rouge en 1864.

Solidarité, place de la [1988].

<= boulevard d’Alsace-Lorraine, => boulevard d’Alsace-Lorraine [Cormontreuil].

180 mètres de longueur.

Carrefour giratoire situé sur le boulevard d’Alasace-Lorraine.

Solidarité, place fontaine de la [1982].

(voir à fontaine).

Somme, avenue de la [entre 1922 et 1925].

<= 6-8, avenue de la Marne, => avenue de l’Yser.

Foyer Rémois.

Offensive franco-britannique, de juillet à novembre 1916. Après l’enfer de Verdun, succéda l’enfer de la Somme.

Sommer, allée Roger [1970].

<= allée René-Fonck, => impasse [Bétheny].

27 mètres de longueur.

(1877-1965). Pionnier de l’aviation. Né à Pierrepont (Meurthe-et-Moselle) le 4 août 1877, mort à Sainte-Maxime. Roger Sommer, ingénieur, ancien élève de l’Ecole des Arts et Métiers de Châlons, fut pilote et constructeur d’aéroplanes de 1908 à 1912. Il fut recordman du monde de durée de vol (2 heures 27 minutes 15 secondes), exploit réalisé le 7 août 1909 sur le terrain de Mourmelon. Il vendit 182 biplans en 2 ans, construits à Mouzon, et eut parmi ses clients Charles Rolls, l’associé de Royes. Il était le fils d’Alfred Sommer, fondateur de l’importante fabrique de feutre à Mouzon (Ardennes), auquel il succéda. Roger Sommer repose à Mouzon.

Son, rue Nicolas-de [1937].

<= 28-30, boulevard Pommery, => impasse.

(1601-1630). Artiste graveur. Né à Reims en 1601, mort vers 1630. Nicolas de Son compte parmi les meilleurs représentants de la remarquable école de gravure française du 17e siècle. Ses œuvres les plus connues sont les belles planches reproduisant le portail de la cathédrale et le portail de Saint-Nicaise ; dans de nombreuses autres pièces représentant des scènes champêtres, il s’apparente de très près à Jacques Callot dont il copia des estampes.

Sorbiers, avenue des [1969].

<= rue Lucien-Léger, => rue du Limousin [Cormontreuil].

272 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement Champagne-Ardennes.

Sorbon, rue.

<= route de Reims, => rue Marguerite-Harang [Saint-Brice-Courcelles].

(1839-1910). Maire de Saint-Brice-Courcelles. Né à Vandy (Ardennes) le 18 octobre 1839, mort à Saint-Brice-Courcelles le 9 juin 1910. Prosper Lucien Sorbon fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1896 à 1904. Il fut également conseiller général du 4ème canton de Reims. Ancien pharmacien à Reims, 34, rue de Vesle, Lucien Sorbon, propriétaire rentier, acheta en 1890 un des quatre châteaux, ou grosses propriétés, de Courcelles. Cette propriété comprenait une maison de campagne et diverses dépendances sur 24.000 m². Ce domaine lui fut cédé par le négociant en épicerie Eugène Bonant, qui aura pour associé et successeur Édouard Mignot, fondateur des Comptoirs Français. Lucien Sorbon repose à Reims au Cimetière du Nord auprès de son épouse Pauline Duterre (1849-1895).

Sources, allée des [1958].

<= 47, rue Saint-Léonard, => impasse.

70 mètres de longueur

Nouvelle voie desservant la cité d’habitation créée par l’Effort Rémois.

Rappelle la proximité des terrains dits des Sources dans lesquels ont été creusés les premiers puits d’alimentation en eau potable de la ville de Reims.

Sousse, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 27-33, rue d’Italie, => 10-12, rue de Bizerte.

Ville de Tunisie. Voir Sidi Bel Abbès.

Soussillon, rue [1903].

<= 21, place Sainte-Claire, => 54 bis, avenue Brébant.

370 mètres de longueur, en 1929.

Ancienne rue Sainte-Claire débaptisée sous Charles Arnould. Prolongée jusqu’à la rue de Clairmarais en 1925.

(1835-1903). Philanthrope. Né à Alland’huy (Ardennes) le 27 octobre 1835, décédé à Reims, 9, rue Noël, le 1er octobre 1903. Jean-Pierre Lucien Soussillon, négociant en tissus, 8, rue d’Anjou, a donné l’exemple de solidarité sociale par ses nombreuses libéralités. Fils des Soussillon-Chausson, mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord.

Soussillon, impasse.

<= 11-13, rue Soussilon.

250 mètres de longueur.

Souvenir, place du.

<= 17-18, avenue du 18-juin-1940, => 6-11, boulevard des Bouches-du-Rhône.

Ce nom, comme ceux des voies avoisinantes du Foyer Maison-Blanche, évoque la solidarité apportée par les villes ou départements lors de la création de la Cité-Jardin, après la guerre de 1914-1918.

Souvenir, place du.

Cette place de Saint-Brice-Courcelles fut redénommée place Charles de Gaulle. Le 14 mars 1948 y fut planté un peuplier d’Italie, à droite du monument aux morts, pour commémorer le centenaire de la Révolution de 1848 et répondre ainsi au vœu du gouvernement.

Souvenir-Français, place du [1989].

<= route de Witry, => boulevard Marcelin-Berthelot, boulevard Gay-Lussac.

Souyn, rue [1903].

<= pont sur la Rivière-Brûlée, => rue de Courlancy.

Ancienne rue de Gueux. Une partie de cette rue fut débaptisée en 1935 pour devenir la rue Eugène-Guillaume, puis elle disparut complètement lors de création de l’avenue du Général-de-Gaulle en 1970.

Soweto, allée de [1978].

<= rue Vauban, => impasse.

40 mètres de longueur.

Ville d’Afrique du Sud, où la répression de manifestations antiracistes causa la mort de plusieurs centaines de personnes.

Square-Amélie-Doublié, rue du.

Cette rue, ouverte en 1875, traversait alors la place Amélie-Doublié (voir à ce nom), à l’état de square. Elle fut rebaptisée rue Mennesson-Tonnelier en 1887.

Staat, rue Jules [1987].

<= route de Witry, => impasse.

(1896-1980). Né à Strasbourg le 2 Janvier 1896, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 26 décembre 1980. Jules Frédéric Henri Staat, docteur en droit, président honoraire du Tribunal de commerce de 1955 à 1959, chevalier de la Légion d’honneur, fut directeur général de la Sarlino de 1940 à 1952, puis président directeur général de la même société de 1953 à 1961. Il fut également président du service médical et social de la Région de Reims, de 1945 à 1958, et vice-président de l’Association paroissiale de l’Église réformée de Reims. Il épousa Valérie Madeleine Mathis (1907-1987) et repose au Cimetière du Nord.

Stalingrad, place [1946].

<= 180-173, rue de Vesle, => rue Payen, rue de la Magdeleine.

Ancienne place de la Magdeleine.

(1943). En souvenir de la terrible bataille entre les Russes et les Allemands. La délibération se permet une comparaison audacieuse et hors de proportions en précisant que : L’unité qui règne au sein du Conseil municipal, et qui permet de résoudre les problèmes très complexes qui se posent lorsqu’il s’agit de la population rémoise, cette même unité permit alors à la vaillante armée rouge et au peuple soviétique de gagner la première bataille du monde contre les hordes allemandes qui voulaient l’asservir.

Stendhal, rue [1980].

<= rue Pierre-de-Marivaux, => rue Miguel-de-Cervantès.

(1783-1842). Écrivain. Né à Grenoble le 23 janvier 1783, mort à Paris le 23 mars 1842. Marie Henri Beyle, dit Stendhal, fut officier de dragons sous l’Empire, puis intendant militaire. Il repose au Cimetière de Montmartre.

Strasbourg, rue de [avant 1876].

<= rue des Gobelins, => rue Henri-Barbusse.

470 mètres de longueur.

Voir rue d’Alsace-Lorraine.

Stravinsky, rue Igor [1982].

<= rue Sully, => rue Camille-Saint-Saëns.

(1882-1971). Compositeur. Né à Oranienbaum prés de Saint-Petersbourg le 17 juin 1882, mort le 6 avril 1971. Igor Stravinsky, russe, fut naturalisé français, puis américain.

Stuart, rue Marie [1925].

<= 10, place Godinot, => 70-72, rue Ponsardin.

148 mètres de longueur.

Ancienne rue du Levant, percée en 1795, dans la direction de l’est, d’où son ancienne appellation, sur les ruines de l’église de l’abbaye de Saint-Pierre-les-Dames.

(1542-1587). Reine de France et d’Écosse. Née à Linlithgow le 7 décembre 1542, décapitée à Fotheringhay le 8 février 1587. C’est à titre de souvenir local que la belle et triste figure de Marie Stuart fut rappelée. Après avoir été reine d’Écosse à 7 ans, depuis la mort de son père, Jacques V, Marie Stuart fut reine de France en 1558, à 15 ans, par son mariage avec le dauphin qui devint l’année suivante (10 juillet 1559), roi, sous le nom de François II. Le 6 décembre 1560, Marie Stuart était veuve. Elle se retira dans le monastère de l’abbaye de Saint-Pierre-les-Dames dont sa tante, Renée de Lorraine, sœur du duc de Guise et de l’archevêque de Reims, Charles de Lorraine, était abbesse ; - c’est là, dans notre ville, qu’elle passa l’hiver de 1560 à 1561, ayant reçu en douaire la ville et seigneurie d’Épernay ; - c’est là qu’elle porta les deuils successifs de son mari et de sa mère la reine d’Écosse, morte quelques mois auparavant, le 11 juin 1560 et dont les restes venaient d’être apportés d’Edimbourg à Reims. C’est de là, enfin, qu’elle partit pour s’embarquer à Calais et quitter définitivement la France, le 14 août 1561. Avant la démolition des bâtiments qui bordaient, en 1919, la rue dont le nom évoque aujourd’hui la fastueuse abbaye, on montrait encore, dans les ruines, la fenêtre de la chambre qu’aurait occupée Marie Stuart pendant son séjour dans notre cité. Marie Stuart, victime des passions religieuses qui divisèrent l’Écosse, souhaita d’être inhumée à Reims, à côté de sa mère, de son oncle le cardinal, de sa tante l’abbesse, à Reims où elle vécut les quelques heures de calme et de tranquillité de son existence orageuse et tragique. Ses restes furent inhumés à Westminster en 1612.

Subé, crèche.

<= 179, rue de Courlancy.

Subé, fontaine [1906].

<= carrefour place Drouet-d’Erlon, rue de l’Étape, rue Buirette.

Subé, passage.

<= 22-26, rue Condorcet, => 31-33, rue de l’Étape.

(1807-1899). Bienfaiteur. Né à Reims, rue Vieille-Couture, le 12 septembre 1807, décédé à Saint-Germain-en-Laye le 17 juin 1899. Auguste Frédéric Subé, négociant en tissus à Paris, célibataire, légua des sommes importantes aux musées de Reims pour l’achat de tableaux modernes, aux Hospices, et à la Ville pour élever une fontaine monumentale. Celle-ci, due à l’architecte André Narjoux, aux sculpteurs Paul Gasq, grand prix de Rome, Paul Auban, Louis Baralis et au Rémois Joseph Wary (1849-1918), qui en fut l’ornemaniste et aussi le constructeur, fut inaugurée le 15 juillet 1906 par Léon Bourgeois, ministre des Affaires étrangères. Le Génie en bronze, enlevé par les Allemands lors de la dernière guerre, fut remplacé par une Victoire ailée en 1983.

Sud, quai du [1961].

<= rue Henri-Midol, => avenue Brébant.

Suffren, allée.

<= allée Jean-Bart, => impasse vers rue Marceau [Bétheny].

44 mètres de longueur.

(1726-1788). Vice-amiral. Né au château de Saint-Cannat, près d’Aix-en-Provence le 17 juillet 1729, mort à Paris le 8 décembre 1788. Pierre André, bailli de Suffren, franc-maçon, bailli et commandeur de l’ordre de Malte, chef d’escadre et commandant des forces françaises dans l’Inde en 1779, vice-amiral de France en 1789, ambassadeur de l’ordre de Malte, chevalier du saint-Esprit.

Suhard, rue Cardinal [1965].

<= rue du Ruisselet, => passage vers la rue Simon.

(1874-1949). Archevêque de Reims. Né à Brains-sur-les-Marches (Mayenne) le 5 avril 1874, mort à Paris le 30 mai 1949. Emmanuel Suhard, professeur de philosophie, puis de théologie au Grand séminaire de Laval, évêque de Bayeux et Lisieux, fut nommé archevêque de Reims le 18 décembre 1930. Promu cardinal le 20 novembre 1935, Mgr Suhard présida, comme légat du pape, les fêtes de restauration de la cathédrale du 8 au 10 juillet 1938. Il fut nommé archevêque de Paris le 8 mai 1940.

Suippe, avenue de la [1887].

À l’origine rue, elle fut ouverte en 1887 et longeait l’établissement Walbaum. Débaptisée en 1930 pour devenir avenue Georges-Clemenceau.

Sully, écoles.

<= 1 à 9, rue Arthur-Honegger.

Sully, rue [1976].

<= rue Richelieu, rue Mazarin, => rue Richelieu.

(1560-1641). Homme d’État. Né au château de Rosny-sur-Seine le 13 décembre 1560, Maximilien de Béthune, baron de Rosny, duc de Sully, est mort au château de Villebon (Eure-et-Loir) le 22 décembre 1641.

Surcouf, rue Robert.

<= allée Samuel-Champlain, => impasse vers rue Curie [Bétheny].

190 mètres de longueur.

(1773-1827). Corsaire. Né à Saint-Malo (Ille-et-Villaine) le 12 décembre 1773, mort à Riancour en Saint-Servan (Ille-et-Villaine) le 8 juillet 1827. Robert Charles, baron Surcouf, enseigne de la Marine royale en 1792, corsaire de 1795 à 1820, causa des pertes considérables à la marine anglaise. Franc-maçon, baron de l’Empire en 1809, colonel de la Garde nationale de Cancale, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. Il repose au cimetière de Rocabey à Saint-Malo.

Sureau, rue Jean-Nicolas [1960].

<= => rue du Mont-Saint-Pierre [Tinqueux].

Nouvelle voie, en raison de sa proximité de la mairie on lui attribua le nom du second maire de Tinqueux.

(1763-1820). Maire de Tinqueux. Mort à Tinqueux le 25 décembre 1820. Jean Nicolas Sureau, cultivateur à Montloué (Aisne), puis à Tinqueux dès 1804, fut nommé par l’Empereur maire de la commune de Tinqueux, en 1808, et le resta jusqu’en 1817. Il épousa Catherine Jobart (1767-1841) dont il eut 10 enfants. Celle-ci, veuve, se retira à Roizy (Ardennes).

Surelle, rue René [1946].

<= Grande-Rue, => impasse vers la Vesle [Tinqueux].

Ancienne impasse de l’Abreuvoir, dont le nom avait été maintenu en 1925.

(1901-1945). Résistant. Né à Couvrelles (Aisne) le 10 mai 1901, mort pour la France à Flossenburg (Allemagne) le 15 janvier 1945. René Virgile Surelle, jardinier, fut déporté politique. Il épousa Paulette Suzanne Henriette Bagary, giletière.

Sutaine, rue [1903].

<= 84, rue de Courlancy, => boulevard du Président-Wilson.

Ancienne impasse des Vignes.

(1690-1765). Lieutenant des habitants. Né à Reims le 14 septembre 1690, mort à Soissons le 5 août 1765. Jean-Baptiste Sutaine, écuyer, conseiller-secrétaire du roi, maison-couronne de France et de ses finances, chevalier de Saint-Michel, fut lieutenant des habitants de 1763 à 1765. Sous son consulat, furent achevés les travaux de construction de la place Royale, de la rue Trudaine à la rue des Tapissiers (aujourd’hui Carnot). Il épousa, en 1719, Marie-Thérèse Hibert. Lors de son décès, un grand service solennel eut lieu, le 10 août 1765, en l’église Saint-Hilaire, toute drapée de noir avec catafalque entouré de 40 chandeliers d’argent. Il habitait la maison de l’Arquebuse.

Suzain, rue.

<= rue Brûlée, => rue des Capucins. Elle prit le nom de rue Hincmar, en 1841.

Nom populaire du sureau au Moyen Âge.

Suzanne, place [avant 1856].

<= 161, rue Gambetta, => 1, rue d’Oseille.

35 x 30 mètres.

Henri Jadart nous dit, en 1897, que le nom est très ancien et d’origine inconnue.