Rues de Saint-Brice-Courcelles m-v

M

Malle, avenue de la.

<= rue de la Malle, => rue de la Fosse-Cochard

Malle, rue de la.

<= rue Sorbon, => vers la ferme des Baslieux

Cette voie menait à l’ancien château de La Malle qui était occupé, en 1792 et 1796, par le sieur Divory, propriétaire, premier maire de la commune de Saint-Brice. Le domaine appartenait en 1843 à Étienne Louis Joseph Camu-Didier (1771-1848), chevalier de la Légion d’honneur, adjoint au maire de Reims, puis à son fils Philogène Camu-Bertherand (1800-1880), conseiller général de la Marne, chevalier de la Légion d’honneur. Il fut occupé par l’architecte Eugène Clicquot (1812-1885), qui y mourut, puis revint dans la famille précédente, par l’alliance de Marie Andrès-Camu, avec le général baron Henry Berge (1828-1926), ancien gouverneur de Lyon, grand croix de la Légion d’honneur, puis à son fils le général baron Louis Berge (1860-1940), commandeur de la Légion d’honneur, et enfin à son gendre le comte Xavier de Vaugiraud (1897-1985). Ce château, avait été reconstruit après la Grande Guerre, mais fut rasé, en état de ruine, il y a quelques années. La municipalité a eu l’heureuse idée d’en sauver la belle grille en fer forgé et de la replacer, après restauration, sur la façade lattérale de la Mairie de Saint-Brice. Le 10 décembre 2003 la CCAR racheta à l’Effort Rémois, qui en était devenu propriétaire, le château de la Malle, soit 20,6 hectares de terres classées inconstructibles, pour le futur aménagement du canal et de la Vesle dans le cadre de la coulée Verte.

Maraîchers, rue des.

<= rue de la Malle, => avenue des Coïdes

Cette profession très développée au XIXe siècle, était représentée en 1885 par les familles Billard, Dorigny, Manchon, J. Roze, Petit et Vandestine, à Saint-Brice ; et Hérisson, Jaillot, Marly et Taillet, à Courcelles. On les appelait alors jardiniers potagers. Aujourd’hui, cette profession est toujours représentée par la famille Michels.

Marais, chemin des.

<= avenue des Chénevières, => vers Saint-Thierry

Ces marais étaient propices aux cultures maraîchères développées à Saint-Brice comme à Tinqueux.

Martelet, rue Jules [1995].

<= rue de Luzarches, => rue Danton

Cette rue fut inaugurée par Louis Besson, secrétaire d’État au Logement.

(1843-1916). Membre de la Commune. Né à Saint-Brice-Courcelles le 27 septembre 1843, mort à Ivry le 27 avril 1916. Jules Martelet, peintre sur verre, quitta Saint-Brice en 1863 pour s’enrôler dans la Garde nationale à Paris. Membre actif de l’Internationale, il prit part aux journées révolutionnaires des 31 octobre 1870 et 21 janvier 1871. Le 18 mars il s’empara de la Mairie du 14e arrondissement et fut élu membre de la Commune. Il fut nommé administrateur du 14e arrondissement. Après la défaite de la Commune il fut condamné en 1873 à la déportation, mais réussit à s’échapper de Paris et se réfugia en Suisse, où il devint professeur de dessin à la Chaux-de-Fonds, puis en Belgique et enfin à Londres.

Mendès-France, rue Pierre.

<= rue de la Commune, => rue Louis-Blanc

(1907-1982). Homme politique. Né à Paris le 11 janvier 1907 et décédé le 18 octobre 1982. Pierre Isaac Isidore Mendès-France, avocat, franc-maçon, fut député radical-socialiste de l’Eure de 1932 à 1940, sous-secrétaire d’Etat au Trésor en 1938, ministre de l’Economie nationale en 1944, président du Conseil en 1954-55. Son gouvernement fut marqué par la fin de la guerre d’Indochine. Commandeur de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-45, médaille des Évadés, il fut en outre titulaire de la rosette de la Résistance. Veuf, il se remaria avec Marie-Claire Servan-Schreiber, fille du fondateur du journal Les Échos. La famille Mendès-France était issue de Portugais venus s’installer en France au XVIe siècle. Les cendres de Pierre Mendès-France furent dispersées à Louviers (Eure) après son incinération au Père-Lachaise.

Midi, chemin du [1983].

<= rue Boris-Vian, => impasse

Ce chemin est orienté plein sud, d’où son nom.

Milieu, chemin du.

<= rue Morvan-Lebesque, => limites du territoire de Reims

Millot, rue Paul [1976].

<= place Charles-de-Gaulle, => rue de la Commune

Ancienne rue Curie, pour la portion en venant de Reims. Cette voie, bien que dénommée depuis 1976, fut à nouveau dénommée le 25 janvier 1985, probablement lors de son extension jusqu’à la rue de la Commune. En effet, le 16 novembre 1984, la voie qui allait de la rue Robespierre à la rue Mendès-France fut dénommée rue du Parc. Cette décision fut annulée le 25 janvier 1985 pour prendre les noms de rue Paul-Millot et rue de la Commune.

Paul Millot fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1929 à 1934.

Montand, allée Yves [1992].

<= parc du Mont-Hermé

(1921-1991). Chanteur et acteur. Né à Monsummano, Toscane, mort à Senlis le 9 novembre 1991. Ivo Livi, dit Yves Montand se rendit populaire grâce à ses chansons chaleureuses et à ses rôles au cinéma. Il débuta au cinéma en 1946 et se rendit célèbre dans Le salaire de la peur. Il joua dans Z, L’aveu, Manon des sources, Jean de Florette, etc. De ses chansons, on retiendra : À bicyclette, Grands boulevards, Les feuilles mortes. Il repose au Père-Lachaise auprès de Simone Signoret (1921-1985).

Mont-Baron, rue du [1990].

<= Croix-Maurencienne, => hypermarché Leclerc

Ancien lieudit cadastral.

Mont-César, rue du [1990].

<= Croix-Maurencienne, => hypermarché Leclerc

Ancien lieudit cadastral.

Mont-Ermé, rue du [1929].

<= rue de la Victoire, => chemin du Milieu

Voie partant de la rue de la Victoire, à l’angle de la propriété de M. Hotat et se dirigeant au Nord-Ouest vers Saint-Brice, dénommée, en 1929, pour faire disparaître de récentes mais désagréables et nauséabondes appellations telles que le Chemin des Dépotoirs et le Chemin des Marais qu’un imprimeur de cartes avait inventé, vers 1929, au grand scandale et à la réprobation unanime des habitants de ce quartier.

Mont-Hermé, parc du.

Il existe à Reims, à proximité de ce lieu, avec une variante dans la graphie, une rue du Mont-Ermé.

Ancien lieudit cadastral. Zone à aménagement concerté (ZAC).

Moulin, rue Jean.

<= rue Alphonse-Détrès, => rue Nicolas-Savin

Moulin-de-l’Archevêque, rue du.

<= rue de la Libération, => rue Curie

Le moulin de l’Archevêque utilisait l’eau de la Vesle tout comme les nombreux blanchisseurs de linge qui exerçaient à Saint-Brice. Cette profession était exercée à Saint-Brice par les familles ….

N

Noir, chemin.

<= route de Reims, CD 75, => rue Émile-Dorigny

Ce nom lui vient probablement de son revêtement qui était constitué de mâchefer.

P

Pagnol, rue Marcel.

<= rue Paul-Millot, => rue Paul-Millot

(1895-1974). Écrivain et cinéaste. Né à Aubagne (Bouches-du-Rhône) le 28 février 1895, mort à Paris le 18 avril 1974. Marcel Pagnol fut l’auteur de comédies, de recueils de souvenirs, et le réalisateur de films à l’accent méridional. Angèle, César, La femme du boulanger pour ne citer que les plus connus. Il repose au Cimetière de la Treille à Marseille.

Paix, impasse de la.

<= rue Curie, => impasse vers voie ferrée

Ce nom aurait été donné à la fin de la Grande Guerre pour célébrer la paix.

Paraisons, rue des.

<= route de Reims, => rue Saint-Laurent

La paraison est une opération de l’ouvrier verrier qui consiste à tourner et retourner une masse de verre en fusion au bout de la canne, sur une plaque de verre nommée marbre, afin de l’égaliser autour de l’instrument pour pouvoir la travailler ensuite.

Pasteur, rue [avant 1926].

<= place Roosevelt, => rue de la Victoire, à Reims

Ancienne rue du Paugeon, ou Pangeon, en 1920.

(1822-1895). Chimiste et biologiste. Né à Dôle (Jura) le 27 décembre 1822, mort à Villeneuve-l’Étang (Seine-et-Oise) le 28 septembre 1895. Louis Pasteur vint à Reims, en 1873 et 1874, pour étudier les procédés de la brasserie et fut l’hôte de MM. de Tassigny. Dans ses Souvenirs, Mme Maldan nous dit que Pasteur fut logé, avec son domestique, par ses parents dans leur appartement de la place Royale. Il n’était pas beau, nous dit-elle, le visage olivâtre et froid, impassible, parlant peu et le faisant à la façon posée et classique d’un professeur. Au repas de famille, à la place d’honneur, après avoir essuyé son verre, puis son assiette et ses couverts, alors que le service était impeccable, il dit à Mme de Tassigny inquiète, : Excusez-moi Madame, je vous demande pardon. Ce geste est chez moi instinctif ; je suis poursuivi par mes idées de microbes et crois en voir partout. Puis il envoya son neveu et élève, M. Loir, chez Mme Pommery, en décembre 1887, pour enrayer la prolifération des lapins qui se multipliaient d’une manière très inquiétante dans les terrains des caves de champagne. Pasteur et son épouse reposent dans une crypte byzantine à l’Institut Pasteur, rue du Docteur-Roux à Paris 15e.

Père-La-Varingue, allée du.

<= rue Saint-Laurent, => rue des Paraisons

D’une expression de verrier, qui signifiait être fatigué. Lors de la Saint-Laurent, fête des verriers, ceux-ci brûlaient un mannequin représentant le père La Varingue, symbole de leur fatigue.

Piaget, rue Jean [1980].

<= rue Robespierre, => rue de la Commune

(1896-1980). Psychologue et pédagogue suisse. Né à Neuchâtel le 9 août 1896, mort à Genève le 16 septembre 1980. Jean Piaget est l’auteur de travaux sur le développement de la pensée et du langage chez l’enfant.

Ponton, chemin de.

<= rue de la Liberté, => impasse vers la Vesle

En 1920, la Grande-Rue de Saint-Brice se nommait encore rue du Ponton, ou rue de Ponton, car elle conduisait à une maison isolée portant ce nom.

Pontons, rue des [1997].

<= rue Curie, => rue de la Cascade

Est-ce en souvenir des pontons sur lesquels furent déportés…

Pré-Richard, rue du [1990].

<= Croix-Maurencienne, hypermarché Leclerc

Lieudit cadastral.

Prévert, école primaire Jacques [1977].

<= rue de Luzarches

(1900-1977). Poète. Né à Neuilly-sur-Seine le 4 février 1900, mort à Omonville-la-Petite le 11 avril 1977. Jacques-Prévert, auteur de pièces de théâtre, de chansons, et de scénarios de films, allia la fantaisie anticonformiste à la gouaille populaire. Il repose à Omonville-la-Petite (Manche).

Q

Queneau, rue Raymond [1980].

<= rue de la Croix-l’Abbesse, => rue Louis-Blanc .

(1903-1976). Écrivain. Né au Havre le 21 février 1903, mort à Paris le 25 octobre 1976. Raymond Queneau publia son premier roman en 1933 et se mêla un temps au groupe des Surréalistes. On tira d’un de ses romans, une comédie musicale, Zazie dans le métro. Membre de l’Académie Goncourt, Raymond Queneau repose au cimetière ancien de Juvisy-sur-Orge (Essonne).

R

Reims, route de.

<= passage à niveau du chemin de fer, => rue Pierre-Maître, à Reims

Robespierre, rue.

<= rue Alphonse-Détrès, => rue Paul-Millot

Roosevelt, place [1946].

<= rue Jean-Baptiste-Vaillant, => rue Pasteur, place Roze

Ancienne place de la Mairie, qui fut dénommé place du Général-de-Gaulle, le 25 août 1945. Peu de temps après, le 16 novembre 1946, on la dénomma place Franklin-Roosevelt.

(1882-1945). Président des États-Unis. Né à Hyde Park (Etat de New York) le 30 janvier 1882, mort à Warm Springs le 12 avril 1945. Franklin Delano Roosevelt fut élu président des États-Unis d’Amérique en 1932. Réélu en 1944, pour la 4e fois, il mourut épuisé par sa lourde charge le 12 avril 1945, moins d’un mois avant la capitulation de l’armée allemande. Celle-ci fut signée au Collège moderne et technique dont la rue porte désormais le nom du président Roosevelt, et où le général Eisenhower établit son quartier général avancé. La salle de jeux des internes, à jamais célèbre par l’événement historique qui s’y déroula dans la nuit du 7 au 8 mai 1945, est devenue Salle de Reddition. Roosevelt, accompagné de sa famille, vint à Reims, en 1909, assister à la Grande Semaine d’Aviation de Champagne.

Routy-des-Vaches, chemin du.

<= rue de la Malle, => chemin des Marais

Chemin de traverse empunté par les troupeaux. L’expression : prendre le routy des vaches, signifie emprunter les chemins de traverse.

Roze, place.

<= rue de la Libération, => rue de Houdan

(1836-…). Maire de Saint-Brice-Courcelles. Né à Reims le 11 septembre 1836, Jules Louis Roze, jardinier-potager, fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1892 à 1896, de 1908 à 1919 , puis de 1925 à 1927. Il succéda au filateur Louis Edmond Routhier (1828-1909), qui, élu maire le 15 mai 1892, démissionna le 26 mai de la même année. Jules Roze épousa à Saint-Brice en 1862 Françoise Stéphanie Delahautemaison (1841-…).

S

Saint-Fiacre, rue [1980].

Cette voie, bien que dénommée le 6 novembre 1980, ne semble pas avoir d’existence physique

(v. 610-670). Moine celte, qui se fête le 30 août. Patron des jardiniers, spécialement fêté à Reims où existaient de nombreux maraîchers et une vivante société de jardiniers amateurs.

Saint-Laurent, rue.

<= route de Reims, => route de Reims

Saint Laurent, né en Espagne en 210, diacre à Rome, martyr en 258, est le patron des verriers, parce qu’il fut, selon la légende, brûlé vif sur un gril.

Saint-Thierry, chemin de.

<= rue Gutenberg, => pont de Saint-Thierry

De la commune de ce nom. À la suite de l’incendie du monastère de Saint-Thierry, Mgr de Talleyrand-Périgord y fit bâtir un château pour sa résidence à la campagne. En 1898, on y visitait encore la salle capitulaire, qui avait gardé ses voûtes et ses chapiteaux du 12e siècle, et on y voyait, rappelant le palais épiscopal qui avait si peu duré, une des quatorze colonnes qui en formaient le péristyle. Ce château fut en effet en grande partie détruit à la Révolution.

Savin, rue Nicolas [1974].

<= rue Morvan-Lebesque, rue Louis-Blanc, => rue Pasteur

Nicolas Savin fut nommé maire de la commune Saint-Brice-Courcelles le 1er janvier 1808 et le resta jusqu’en 1816. Il succéda à André Charles Louis Divory, propriétaire à La Malle, avait été nommé maire le 28 pluviôse an 8 et dont Nicolas Savin avait été l’adjoint à la même date. Nicolas Savin eut pour successeurs Emery Bouilly, propriétaire, nommé maire le 27 mars 1816 jusqu’en 1831.

Schweitzer, rue Docteur [1969].

<= rue de La Liberté, => impasse

(1875-1965). Né à Kaysersberg (Haut-Rhin), mort à Lambaréné (Gabon) le 4 septembre 1965. Albert Schweitzer, pasteur protestant, musicologue, organiste et médecin, fondateur de l’hôpital de Lambaréné, fut prix Nobel de la paix en 1952.

Sorbon, rue.

<= route de Reims, => rue Marguerite-Harang

(1839-1910). Maire de Saint-Brice-Courcelles. Né à Vandy (Ardennes) le 18 octobre 1839, mort à Saint-Brice-Courcelles le 9 juin 1910. Prosper Lucien Sorbon fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1896 à 1904. Il fut également conseiller général du 4ème canton de Reims. Ancien pharmacien à Reims, 34, rue de Vesle, Lucien Sorbon, propriétaire rentier, acheta en 1890 un des quatre châteaux, ou grosses propriétés, de Courcelles. Cette propriété comprenait une maison de campagne et diverses dépendances sur 24.000 m². Ce domaine lui fut cédé par le négociant en épicerie Eugène Bonant, qui aura pour associé et successeur Édouard Mignot, fondateur des Comptoirs Français. Lucien Sorbon repose à Reims au Cimetière du Nord auprès de son épouse Pauline Duterre (1849-1895).

Temples, chemin des.

<= chemin de Saint-Thierry, => chemin des Marais

Thibierge, foyer Jean.

<= 18-22, rue Pierre-Mendès-France

Tourbières, chemin des.

<= chemin des Marais, => avenue des Chènevières

Marécages où se formait la tourbe, qui était utilisée comme combustible mais de médiocre qualité.

V

Vaillant, rue Jean-Baptiste [1942].

<= place Roosevelt, => place Charles-de-Gaulle

Le 25 août 1945, il fut décidé de poser une plaque commémorative de l’arrivée des Américains à l’entrée de la rue Jean-Baptiste Vaillant.

Si la délibération du 29 janvier 1942 dénomma la rue Jean-Vaillant, la plaque de rue porte bien le nom de Jean-Baptiste Vaillant.

(1877-1941). Maire de Saint-Brice-Courcelles. Né à Burtoncourt (Moselle) le 9 mars 1877, mort le 17 octobre 1941. Jean-Baptiste Vaillant, après avoir été militaire de carrière pendant 20 ans dans la Légion Étrangère, fut maire de Saint-Brice-Courcelles de 1934 à 1941. En novembre 1941, par reconnaissance, la commune prit à sa charge les frais de ses obsèques On décida d’honorer la mémoire de cet homme de bien et de faire passer son nom à la postérité en donnant le nom de Jean Vaillant à une partie de la rue de la Gare, depuis la place de la Mairie jusqu’à la rue Curie. Jean-Baptiste Vaillant était le fils de Jean Vaillant (1847-1935), médaillé et ancien combattant 1870-71, et de Marie Marly. Son épouse, née Martin, fut sage-femme et leur fille, Anne-Marie Vaillant, épousa Georges Cédelle, pharmacien, qui fut lui aussi maire de Saint-Brice-Courcelles.

Vesle, impasse de la.

<= rue de la Victoire, à Reims, => impasse vers la Vesle

L’impasse tire son nom de la rivière qui arrose Reims, et pour laquelle on trouve de nombreuses formes latines : Vesula, Vidula, Vitula.... Elle prend sa source à Somme-Vesle, en Champagne pouilleuse, et se jette dans l’Aisne à …. Elle arrose les départements de la Marne et de l’Aisne sur une longueur de 143 kms.

Vian, rue Boris [1980].

<= rue Louis-Blanc, => chemin du Milieu

(1920-1959). Écrivain. Né à Ville d’Avray le 10 mars 1920, mort à Paris le 23 juin 1959. Boris Vian, ingénieur, trompettiste et critique de jazz, parolier et compositeur, fut une figure du Saint-Germain-des-Prés de l’après-guerre. Il publia sous un pseudonyme, en 1946, son premier roman J’irai cracher sur vos tombes. Sa chanson Le déserteur fut interdite pendant la guerre d’Algérie. L’auteur de L’écume des jours repose à Ville-d’Avray.

Vian, place Boris.

<= rue Mendès-France, => rue Boris-Vian

Cette place n’a pas reçue de dénomination officielle.

Victimes-de-toutes-les-guerres, place des [1982].

À la suite des propositions formulées par M. Lambin tendant à donner à des voies communales un nom rappelant les illustrations « belliqueuses ou défensives » de la France à travers les âges ; le Conseil décide qu’aucune guerre n’est à glorifier et que seules les victimes doivent être honorées. En conséquence la prochaine place (au Mont-Hermé) sera dénommée « place des victimes de toutes les guerres ». Le Conseil unanime adopta cette proposition le 15 juin 1982, mais elle ne semble pas avoir eu de suite.

Victoire, rue de la [1929].

<= rue Pierre-Maître, => rue Pasteur

Ancien chemin vicinal. Lors de la délivrance de Reims, en 1914, les troupes françaises sont entrées dans la Ville, le 12 septembre, en suivant cette voie. En rappelant ce petit souvenir de la recente histoire locale, en 1929, la commission de dénomination des voies voulut être agréable aux habitants du quartier.

Vilar, rue Jean [1980].

Cette voie, bien que dénommée le 6 novembre 1980, ne semble pas avoir d’existence physique

(1912-1971). Acteur et metteur en scène. Né et mort à Sète. Jean Vilar, créateur du Festival d’Avignon, fut l’animateur du Théâtre national populaire de 1951 à 1963. Il repose à Sète.

Viviers, chemin des.

<= rue de la Malle, => impasse