Biographies rémoises - M N

Note : Cet essai de Dictionnaire de biographie rémoise comporte, dans un premier temps, les notices principalement extraites des ouvrages cités dans les sources ci-dessous. Il s’enrichira, au fil du temps, d’autres sources et des notices auxquelles vous voudrez bien contribuer dans ce site interactif.

Sources :

LRDR = Les Rues de Reims, mémoire de la ville, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2002.

LRDT = Les Rues de Tinqueux, par Jean-Yves Sureau, Reims, 2003.

LRDRM = Les Rues de Reims Métropole, par Jean-Yves Sureau, en préparation.

Mabillon, dom.

(1632-1707). Né à Saint-Pierremont (Ardennes) le 23 novembre 1632, mort à Paris le 27 décembre 1707. Dom Jean Mabillon, bénédictin du monastère Saint-Remi, fit toutes ses études au Collège des Bons-Enfants et sa profession religieuse à Reims. On lui doit entre autres écrits, le traité De Re diplomatica, qui était la base de toutes les études paléographiques. Il fut nommé par le roi en 1701 membre de l’Académie royale des Inscriptions. Une plaque apposée rue d’Anjou, sur l’ancien hôtel de la Pourcelette, rappelle qu’il y habita de 1644 à 1650. Il repose dans la chapelle de la Vierge de l’église Saint-Germain-des-Prés.

Source : LRDR.

Macé, Jean. (1815-1894). Publiciste. Né à Paris le 22 août 1815, mort à Monthiers (Aisne) le 13 décembre 1894. Jean François Macé‚ modeste professeur issu d’une humble famille d’ouvriers, fut le premier en France à concevoir l’heureuse idée de composer des ouvrages de vulgarisation scientifique à l’usage des enfants. Son nom reste attaché à une œuvre qu’il créa en 1866 : la Ligue de l’Enseignement, dont il fut l’âme pendant un quart de siècle. Franc-maçon, Macé devint sénateur inamovible le 8 décembre 1883. Son épouse Marie Louise Antoinette Sollier mourut à Monthiers le 19 septembre 1876. En 1931, un buste de Jean Macé fut élevé à sa mémoire, à Beblenheim (Haut-Rhin) où il s’était réfugié après le coup d’État du 2 décembre et où il écrivit son ouvrage le plus connu : Histoire d’une bouchée de pain. Source : LRDR.

Machault, Guillaume de. (1310-1377). Poète et chanoine de Reims. Serait né à Machault (Ardennes), mort à Reims. Guillaume de Machault fut secrétaire et aumônier de Jean de Luxembourg, roi de Bohème, puis chanoine de la cathédrale de Reims. Son œuvre poétique fut considérable (on lui doit environ 80.000 vers), mais il excella surtout dans la composition musicale, bien en avance sur son siècle. Ses recherches musicales ont inauguré les messes polyphoniques des 15e et 16e siècles. Tant par ses œuvres littéraires qui en font, selon Remy de Gourmont et notre compatriote Ernest Kalas, un des poètes les plus délicats du Moyen Age, que par son dévouement pendant l’épidémie de 1348-49, on se devait de tirer de l’oubli sa mémoire et on choisit, en 1924, la petite rue en équerre ouverte entre la rue du Trésor et la rue Robert de Coucy, dans le quartier où son souvenir évoqué et ressuscité fleurira aussi modeste que l’était sa personne, à l’ombre de la cathédrale, sur l’emplacement de l’ancien cloître… Source : LRDR.

Machet, Marie Philibert.

(1803-1861). Bienfaiteur des Hospices. Né à Reims le 15 septembre 1803, décédé à Versailles le 15 juillet 1861. Marie Philibert Machet, littérateur, légua d’importantes sommes d’argent aux établissements de bienfaisance.

Source : LRDR.

Machet, Jean.

(1929-1994). Conseiller municipal. Né à Saint-Memmie (Marne) le 8 mars 1929, décédé à Reims, 38, rue de Courlancy, le 12 septembre 1994. Jean Ernest Eugène Machet, agent hospitalier au CHU de Reims, de 1952 à 1989, fut élu représentant du personnel au sein des organismes paritaires et conseiller municipal dès 1983. Il épousa à Reims, en 1950, Jacqueline Liliane Roberte Thabuis et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Machuel, Paul.

(1898-1984). Industriel. Né à Reims, 102, rue de Fléchambault, le 7 juin 1898, y est décédé, 11, rue Defrançois, le 21 septembre 1984. Paul Henri Alfred Machuel, polytechnicien, dirigea les usines Machuel de 1922 à 1969. A ce titre, il fut le dernier des industriels du textile de Reims. Il fut conseiller prud’homme de 1950 à 1980 et membre associé de la Chambre de commerce et d’industrie de Reims. Fils de l’apprêteur Machuel-Houpin, il épousa à Reims, en 1922, Suzanne Mathilde de Rungs (1900-1946), des biscuits, puis à Conflans-Sainte-Honorine, en 1958, Marie Françoise Lavallou (1924-1994). Il repose au Cimetière du Sud.

Source : LRDR.

Mackensie, Jean.

(1923-1943). Pilote australien abattu par la D.C.A. allemande au-dessus de La Neuvillette. Jean Mackensie réussit à poser son avion en flammes en dehors de l’agglomération, évitant ainsi une catastrophe, et fut trouvé mort aux commandes. Un monument commémore cet exploit.

Source : LRDR.

Macquart, Jean Nicolas.

(1752-1831). Né aux Mazures (Ardennes) le 6 avril 1752, mort à Reims, 20, rue de l’Université, le 4 juin 1831. Jean-Nicolas Maquart , chanoine, aumônier et professeur de philosophie au Lycée. A la Révolution il émigra en Russie où il exerça dans une école de cadets. Il eut pour élève le prince Serge Volkonski, qui devint gouverneur militaire de Reims en 1814. Une intervention de Jean-Nicolas Maquart auprès de son ancien élève sauva la ville du pillage par les troupes d’occupation. Il repose au Cimetière du Nord (voir aussi Maquart).

Source : LRDR.

Magneux, Mme de.

(…-1650). Morte à Reims le 27 septembre 1650. Barbe Martin, épousa en 1593 Nicolas Colbert, marchand à Rethel, qui devint seigneur de Magneux. Veuve en 1627, elle fonda en 1631 l’Hôpital ou Hospice de Sainte-Marthe, dit aussi des Magneuses, où se trouva ensuite le Lycée de jeunes filles, et le dota non seulement de cette importante demeure, mais encore de nombreux héritages sis à Reims, Lucquy, Germigny et Chevrières, dont les revenus assuraient son entretien à perpétuité. Cet Hôpital fut annexé à l’Hôpital général le 1er prairial an VII et cette annexion fut confirmée par décret impérial du 3 janvier 1812. – L’œuvre des Magneuses s’est perpétuée à l’Hôpital général et douze jeunes filles y furent encore élevées gratuitement, en 1894, pour former, suivant le vœu de Mme de Magneux, d’intelligentes et honnêtes servantes et de bonnes ouvrières. L’institution fonctionna jusqu’en 1957.

Source : LRDR.

Mahuet, Jean. (1912-1983). Né à Reims, 49, rue Favart d’Herbigny, le 25 novembre 1912, y est mort, 227, rue du Barbâtre, le 13 janvier 1983. Jean Adrien Mahuet, artisan ébéniste, président de l’Union départementale des Syndicats de maîtres-artisans de la Marne, fut président-fondateur en 1953 de l’Union de défense des artisans et commerçants de la Marne. Administrateur de la Chambre de métiers, son activité constante aboutit, en 1960, à la création de la Maison de l’artisanat et du commerce de Reims. Titulaire des Palmes académiques en 1963, chevalier de l’ordre national du Mérite en 1971, commandeur de l’ordre du Mérite et dévouement français en 1976, chevalier de la Légion d’honneur en 1977. Il épousa à Reims, en 1937, Solange Germaine Gruez et repose au Cimetière du Sud. Source : LRDR.

Maillefer, Jean.

(1611-1684). Mémorialiste. Né à Reims le 1er décembre 1611, y est mort le 13 mai 1684. Jean Maillefer, bourgeois de Reims, auteur d’intéressants mémoires sur la vie publique et privée au 17e siècle. Il y relate notamment les voyages qu’il fit en divers pays d’Europe et le sacre de Louis XIV le 7 juin 1654. Il épousa Madeleine Ravaux. On voulut également honorer dom Maillefer qui est cité dans l’Histoire littéraire de la Congégation de Saint-Maur.

Source : LRDR.

Maillot, Maurice. (1906-1968). Acteur de cinéma. Né à Rethel (Ardennes) le 18 septembre 1906, décédé à Paris, à l’hôpital Broussais, le 8 février 1968. Fils du confectionneur rémois Maillot-Bourbon, Maurice Edmond Maillot, membre de l’équipe de rugby de la Société sportive du Parc Pommery (SSPP), fit ses débuts à l’écran en 1930. Il joua dans Le Testament du Docteur Mabuse, de Fritz Lang, et dans Rouletabille aviateur. Grand et beau garçon, Maurice Maillot était appelé à devenir un grand acteur. Malheureusement, l’apparition du cinéma parlant lui fut fatale. Sa voix flûtée n’allait pas avec son physique d’athlète. Il tourna néanmoins 27 films jusqu’en 1955. En 1961, il épousa l’actrice Blanchette Brunoy (1915-2005). Maurice Maillot repose à Reims, au Cimetière du Nord.Filmographie.Source : LRDR.

Maingot, Marie-Dominique.

(1946-1998). Conseillère municipale. Née à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) le 12 mai 1946, décédée à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 2 mai 1998. Marie-Dominique Louise Maingot fut conseillère municipale de 1994 à 1998. Son dévouement à la collectivité, malgré la grave maladie dont elle était atteinte, ne l’empêchait pas de pratiquer le soutien scolaire et de donner des cours bénévoles pour analphabètes. Elle était la fille du commandant d’infanterie Henri Maingot (1916-2001), officier de la Légion d’honneur, médaillé militaire. Elle fut un temps l’épouse du journaliste Jean Marie Paul Pinçon.

Source : LRDR.

Maino, Paul.

(1928-1986). Né à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) le 29 septembre 1928, décédé à Reims, 21, rue Ruinart-de-Brimont, le 21 janvier 1986. Paul Maurice Maino, HEC, fut directeur général et administrateur de la société des transports PMV (Plumet, Migny et Vasseur), administrateur de l’AGRR Champagne-Ardenne, administrateur de l’ORRPA, président du Rotary-Club de Reims. Officier de réserve, Paul Maino fut titulaire de la Croix de la valeur militaire. Il épousa Nicole Hélène Minet.

Source : LRDR.

Maître, Pierre.

(1945-1977). Militant syndicaliste. Né à Reims, 53, rue Simon, le 9 novembre 1945, y est mort, 45, rue Cognacq-Jay, le 6 juin 1977. Pierre Maître fut abattu d’une balle dans la nuit du 4 au 5 juin 1977, alors qu’il participait à un piquet de grève devant les portes des Verreries Mécaniques Champenoises, à l’extrémité de la rue Ernest-Renan. Il épousa à Fagnières (Marne) en 1973 Yolande Fernande Valentin et repose au Cimetière de l’Ouest.

Source : LRDR.

Maldan, docteur.

(1807-1881). Conseiller municipal. Né à Charenton le 20 mars 1807, mort à Hermonville (Marne) le 11 avril 1881. Pierre Joseph Camille Dubourg-Maldan, médecin, fut pendant près de vingt ans directeur de l’École de médecine de Reims. Il fut l’auteur d’une Histoire de l’éclairage à Reims et d’une étude historique sur l’ancienne Faculté de médecine de notre ville, où l’on peut lire la liste fort longue des illustrations médicales qui en sont sorties. Chevalier de la Légion d’honneur, il fut conseiller municipal. Il épousa Anne Marguerite, dite Anaïs Lombard (1808-1865), veuve de Michel Lemoine (1808-1838), et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Mansuy, Mme.

(1830-1887). Bienfaitrice. Née à Rethel le 4 avril 1830, morte à Reims, 5, boulevard de la République, le 7 juillet 1887. Adélaïde Camille Villeminot, veuve de l’ancien syndic des courtiers de commerce de Reims, Jean Mansuy (1824-1864), fit d’importants legs aux établissements hospitaliers et légua au musée deux Corot et diverses statues et objets d’art. Elle était la fille de Villeminot-Huard (voir ce nom) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Maquart, Jacques-Joseph.

(1803-1873). Né à Reims, rue de Berry , le 14 thermidor an 11, mort à Limoges le 3 avril 1873. Jacques-Joseph Maquart fut dessinateur et graveur de renom, ainsi qu’écrivain d’art. On lui doit entre autres les illustrations de l’ouvrage de Prosper Tarbé Reims, essai historique sur ses rues et ses monuments, et un album sur les Anciens remparts et portes de Reims. Il épousa en 1827 Claudine Sophie Nancy Barbereux.

Source : LRDR.

Marchandeau, Paul. (1882-1968). Maire de Reims. Né à Gaillac (Tarn) le 10 août 1882, décédé à Paris 15e le 31 mai 1968. Paul Henri Marie Joseph Marchandeau, avocat et journaliste, entra en 1911 à l’Éclaireur de l’Est dont il devint rapidement rédacteur-en-chef, puis président directeur général. Il fut élu au Conseil municipal et devint maire de Reims en 1925 jusqu’à ce qu’il démissionna en 1942. En 1926, Paul Marchandeau commença une prestigieuse carrière politique sur le plan national. Élu député de la Marne, il occupa d’abord un certain nombre de postes de sous-secrétaire d’État puis détint successivement des portefeuilles aussi importants que ceux de ministre des Finances, ministre de l’Intérieur, ministre du Commerce et de l’Industrie, et garde des Sceaux. Au surplus, il fut élu conseiller général du 3ème canton en 1935 et président du Conseil général de la Marne en 1937. À tous ces titres s’ajoute celui de président de l’Association des maires de France, en 1934. Chevalier de la Légion d’honneur il fut titulaire de la Croix de guerre 1914-1918. Franc-maçon, il fut l’auteur du décret-loi d’avril 1939 interdisant toute manifestation et toute parole hostile aux juifs. Il fut incinéré au Père-Lachaise et ses cendres furent ramenées à Reims pour être inhumées au Cimetière du Sud où l’on peut voir son médaillon en bronze par Léon Margotin (1859-1937), daté 1930. Source : LRDR.

Margot, André.

(1911-1984). Né à Reims, 18, rue Dorigny, le 5 septembre 1911, y est décédé, 45, rue Cognacq-Jay, le 9 avril 1984. André Henri Margot, agent de maîtrise à la SARLINO, fonda, en 1935, les jeunesses de l’Union fédérale marnaise baptisées Génération de la Paix. Il devint secrétaire général de l’Union fédérale des mutilés, puis président de l’Union fraternelle des mutilés et administrateur de la France mutualiste. Chevalier du Mérite social, Médaille d’or du travail, chevalier de la Légion d’honneur, il épousa à Reims en 1938 Madeleine Lucienne Lambert, puis en 1952 Cécile Anne Marie Tribout. Décédé des suites d’un accident de la circulation, il repose au Cimetière de l’Est.

Source : LRDR.

Marin-La-Meslée, commandant. (1912-1945). Aviateur. Né à Valencienne le 5 février 1912. Edmond Marin La Meslée fut sous-lieutenant pilote d’active, de 1937 à 1939, à la 5e escadre de chasse à Reims. Il fut promu commandant le 25 juin 1944. Combattant à la tête du groupe de chasse 1/5 Champagne pour la libération de l’Alsace, il fut abattu le 4 février 1945 au-dessus de Dessenheim (Haut-Rhin) et inhumé par les Allemands à Rustenhart. Décoré de la Croix de guerre avec 9 palmes et une étoile d’argent, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. La B.A. 112 porte son nom, depuis le 14 février 1953, ainsi que le Cercle des officiers de l’Armée de l’Air, ancien hôtel Lochet, boulevard Desaubeau. Source : LRDR.

Marlin, Jean-Baptiste.

(1742-1817). Conseiller municipal. Né à Cumières (Marne), mort à Reims, rue du Comte d’Artois, le 22 mai 1817. Jean-Baptiste Marlin fut pendant vingt-cinq ans vice-président de la commission des Hospices de Reims, de 1797 à 1817. Il rendit aux Hospices les plus grands services dans les revendications pour la reconstitution de leur patrimoine et pour obtenir les indemnités auxquelles ils avaient droit pour les soins donnés pendant les guerres du premier Empire, tant à nos soldats malades qu’aux nombreux prisonniers de guerre qui furent traités dans le couvent de St-Remi, alors hôpital militaire. Il fut président du tribunal des Traites foraines jusqu’à sa suppression, membre du Conseil d’arrondissement, du Conseil général de la Commune et du Conseil municipal de Reims. Il épousa Marie Louise Joseph Pichart.

Source : LRDR.

Marlot, dom.

(1596-1667). Dom Guillaume Marlot, grand prieur de l’abbaye Saint-Nicaise, savant bénédictin, auteur de l’Histoire de la Ville, Cité et Université de Reims, en 1666, qui fut publiée, en français, en quatre volumes de 1843 à 1846 par l’Académie de Reims. Il était le fils de Nicaise Marlot, docteur en médecine, et de Pérette Bignicourt.

Source : LRDR.

Marteau, Albert.

(1820-1876). Adjoint au maire. Né à Heutrégiville (Marne), mort à Ivry (Seine) le 9 novembre 1876. Albert Marteau, négociant, président du Tribunal de commerce, vice-président de la Chambre de commerce, conseiller municipal, fut adjoint au maire de Reims. Il épousa Stéphanie Vanier (1823-1886) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Marteau, Henri. (1874-1934). violoniste virtuose et compositeur. Né à Reims le 31 mars 1874, mort à Lichtenberg (Franconie), le 3 octobre 1934. Petit-fils du précédent. Sa mère, Clara Louise Dorothée Schwendy, fut l'élève de Clara Schumann. Il donna spn premier concert au Cirque de Reims en 1884. Charles Gounod, qui fréquentait le salon de ses parents, écrivit pour le jeune virtuose l'offertoire et un interlude de sa Messe à la mémoire de Jeanne d'Arc, créée en 1887 à la Cathédrale de Reims. Henri Marteau enseigna au Conservatoire de musique de Genève de 1900 à 1908, puis à celui de Berlmin. Du fait de la guerre, il perdit sa place et fut fait citoyen suédois en 1915. Ce grand virtuose, encore évoqué de nos jours sur France Musiques, donna des concerts dans toute l'Europe et aux Etats-Unis. Il composa une quarantaine d'oeuvres et a fait l'objet d'une biographie publiée en allemand, par Günther Weib, en 2002.

Martelet, Jules. (1843-1916). Membre de la Commune. Né à Saint-Brice-Courcelles le 27 septembre 1843, mort à Ivry le 27 avril 1916. Jules Martelet, peintre sur verre, quitta Saint-Brice en 1863 pour s’enrôler dans la Garde nationale à Paris. Membre actif de l’Internationale, il prit part aux journées révolutionnaires des 31 octobre 1870 et 21 janvier 1871. Le 18 mars il s’empara de la Mairie du 14e arrondissement et fut élu membre de la Commune. Il fut nommé administrateur du 14e arrondissement. Après la défaite de la Commune il fut condamné en 1873 à la déportation, mais réussit à s’échapper de Paris et se réfugia en Suisse, où il devint professeur de dessin à la Chaux-de-Fonds, puis en Belgique et enfin à Londres. Source : LRDR.

Martin-Peller, Emmanuel François.

(1824-1887). Conseiller municipal. Né aux Paroches (Meuse) le 20 décembre 1824, mort à Reims, 85, rue de Vesle, le 7 janvier 1887. Emmanuel François Martin, vint à Reims, où il entra en qualité d’employé dans les bureaux de la mairie. Il reprit, vers 1853, un cabaret qu’il tint jusqu’en 1887. Républicain, il fut président du Comité des ouvriers, puis des Comités cantonaux républicains-radicaux, conseiller municipal en 1871. Marchand de liqueurs au 85, rue de Vesle, il semblerait que son établissement fut la halte traditionnelle des convois funèbres. Il épousa Virginie Peller (1832-ap. 1887) et reposait au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Mathieu, Léon.

(1868-1928). Adjoint au maire. Né à Dampierre-au-Temple (Marne) le 11 août 1868, mort à Reims, 7, rue Jules Guesde, le 25 juin 1928. Gustave Léon Mathieu, syndicaliste, fut conseiller prud’homme de 1901 à 1904, secrétaire-adjoint de la Bourse du travail de 1908 à 1914, conseiller municipal en 1919, adjoint au maire de 1921 à 1928. Il épousa Pauline Adrienne Duchâteau, puis Julie Wihelmine Collé.

Source : LRDR.

Maucroix, chanoine.

(1619-1708). Né à Noyon (Oise), mort à Reims. François Maucroix, fit ses études à Château-Thierry où il se lia d’amitié avec La Fontaine, amitié qui dura plus de 50 ans. Maucroix fut le parrain, en 1653, du fils unique du fabuliste. Avocat puis prêtre, chanoine de la cathédrale de Reims, homme de lettres, auteur de mémoires et de poésies, il était également lié avec Racine et Boileau. Jean de La Fontaine fit quelques séjours, chez Maucroix, à Reims.

Source : LRDR.

Maupinot, Émile.

(1865-1923). Philanthrope. Né à Lavannes (Marne) le 24 octobre 1865, mort à Reims, 59, boulevard Charles-Arnould, le 26 décembre 1923. Rose Victor Émile Maupinot fut pendant 37 ans professeur au Lycée de Reims. Mais il consacra surtout la plus grande partie de son existence aux délicates et importantes fonctions de président de la Commission administrative du Bureau de bienfaisance. Son épouse, Marie Constance Élise Leriche (1865-1942), fut directrice de l’école maternelle Anquetil pendant de nombreuses années. Ils reposent au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Source : LRDR.

Mazillier, général. (1862-1937). Défenseur de Reims en 1918. Né à Courcelles-Frémoy (Côte-d’Or) le 15 octobre 1862, mort le 8 septembre 1937. Émile Alexis Mazillier fut placé en 1918 à la tête de l’armée coloniale et chargé du sort de notre cité jusqu’à la fin de septembre de cette même année. La conservation de Reims, où ce qu’il en restait, lui est due en très grande part. Il fut promu grand officier de la Légion d’honneur. Source : LRDR.

Médoc, Félix.

(1895-1958). Conseiller municipal. Né à Reims, 27, rue Simon, le 25 mai 1895, y est mort, 31, rue Simon, le 6 mars 1958. Félix Marcel Médoc, médaillé militaire, Croix de guerre, officier de l’Instruction publique, médaillé d’honneur du travail, fut promu officier de la Légion d’honneur. Retraité du bâtiment il fut vice-président de l’U.F.A.C. Il épousa à Reims en 1913 Gabrielle Andrée Danielle Jaunet, puis à Reims en 1952 Marie Blanche Lorrillière et repose au Cimetière du Sud.

Source : LRDR.

Méhault, Pierre.

(1921-1977). Syndicaliste ouvrier. Né au Thour (Ardennes) le 14 novembre 1921, mort à Reims, 11, rue Alexis-Carrel , le 4 juin 1977. Pierre Maurice Méhaut, chef de service, décoré de la Croix de guerre 1939-1945, fut administrateur du COPLORR du 10 janvier 1962 jusqu’à sa mort. Il épousa Marcelle Alphonsine Journée.

Source : LRDR.

Méhaut-Dupont, Théotime Joseph.

(1843-1929). Bienfaiteur de la commune de Cormontreuil. Théotime Joseph Méhaut Dupont, agriculteur, obtint en 1865 une médaille du Comice agricole pour sa charrue brabant qu’il perfectionna. Il fut également le premier commandant des sapeurs-pompiers de Cormontreuil, en 1866. Joseph Méhaut fit des dons importants à la commune, pour les écoles, le monument aux morts, les sapeurs-pompiers, l’église, le bureau de bienfaisance et pour l’entretien de sa sépulture.

Source : LRDR.M.

Mencière, Louis, Docteur(1870-1941) Le Docteur Louis MENCIÈRE est né le 25 septembre 1870 à Saint-Genis-de-Saintonge.Il a soutenu sa thèse en 1896 à Bordeaux puis vint à Paris oû il fut assistant dans les services des Professeurs Lannelongue et Broca.

Il vint s’installer à Reims en 1898.

Spécialisé dans l’orthopédie, il avait installé une Clinique à Reims, rue du Pont Neuf.

La renommée de cette clinique orthopédique, obligea le Docteur MENCIÈRE à s’établir, l’année suivante, en 1899, dans un immeuble plus vaste, rue Libergier pour aller ensuite au 38 rue de Courlancy à REIMS. Il fonde «la Clinique de Chirurgie Osseuse et Orthopédique de Reims». Il n’en existait aucune en France; il fut le pionnier de cette spécialité en. Très vite par ses techniques et ses méthodes opératoires (phénolisation, phénopuncture des tuberculoses osseuses, traitement de la luxation congénitale de hanche, transplantations tendineuses, création des tendons artificiels, …) il eut une renommée internationale. Il fut aussi le précurseur de nombreux instruments opératoires ( pour la phénopuncture, ostéome révolver, levier de MENCIÈRE …)

Le 01 janvier 1905 le Dr Louis MENCIÈRE est Officier d’Académie.

Il préconisa qu’il fallait obligatoirement prendre en charge le patient dans sa totalité; ainsi après l’intervention qu’il a subit sa prise en charge devait se prolonger par des méthodes rééducatives à l’aide d’appareils de mécanothérapie et de physiothérapie qu’il avait lui-même conçus.

En 1907 le Pr LANDOUZY, doyen de la faculté de médecine de Paris, a tenu à faire visiter son établissement unique en France par les membres du congrès de l’Association de médecine qui s’est tenu le 1er Août 1907.

Mobilisé pendant la 1ère guerre mondiale, il entreprit dans ses laboratoires de la Clinique, dans les premiers mois de la guerre, ses études sur le pansement de guerre.

Attaché à la VIè armée, sous les ordres du médecin inspecteur général Nimier, comme chirurgien-chef à l’hôpital des Sablons à Compiègne et chirurgien consultant du Centre hospitalier. Ce Centre hospitalier recevait tous les blessés provenant de Quennevières, Tracy-le-val, Tracy-le-Mont et de tous les combats livrés sous Compiègne.

Il fût chargé de mission par le sous-secrétariat du Service de Santé pour étudier aux armées le pansement de guerre et le problème des évacuations.

En effet une victime était mis en attente, avant d’être évacué à l’arrière du front pour se faire soigner; mais souvent l’attente était longue, tellement longue que ces plaies avaient le temps de se surinfecter et étaient la cible favorite des bactéries responsables de la gangrène gazeuse. Devant une telle situation le seul recours était alors d’amputer le malade pour essayer de le sauver…

Il préconisa «son traitement de l’embaumement des plaies» par un liquide, dit « Liquide de MENCIÈRE ». Ce traitement porta le nom de «pansement MENCIÈRE ».

Immédiatement appliqué sur les plais délabrées, il avait pour effet d’empêcher toute infection secondaire, en éloignant ainsi toute menace de gangrène, et donc d’amputation.

Au cours des terribles batailles livrées sous Verdun et dans la Somme, les grandes évacuations de blessés ne devinrent possible que grâce à ce pansement.

En 1916 il fut chargé d’un service spécial de chirurgie osseuse au Grand Palais. Un médecin Major (M.M. Creignon) a été délégué auprès de lui pour «...étudier dans quelles conditions le pansement MENCIÈRE pourrait être utilisé aux évacuations.»

Adoptée par les armées françaises et alliées, la méthode MENCIÈRE fut appliquée dans une mesure de plus en plus large jusqu’à la fin des hostilités.

Par ailleurs avec le liquide de MENCIÈRE , les résultats sont si probants que la plupart des soldats peuvent être renvoyés sur le front!.

Puis il fut nommé chirurgien-chef de lhôpital militaire du Vésinet (en région Parisienne).

Promu médecin-major de première classe il a été nommé Chevalier de la légion d’Honneur en 1917 à titre militaire pour son traitement salvateur proposé pendant la guerre 14-18 et qui sauva plusieurs milliers de blessés de la gangrène et donc de l’amputation.

Démobilisé il poursuivit ses recherches. Les vertus stérilisantes, et en même temps favorables à la vitalité des tissus musculaires et osseux des principes actifs de la série aromatique utilisés dans la méthode, l’incitèrent à poursuivre ses recherches. Il constate que sa méthode, avec quelques variantes suivant les cas particuliers, parvenaient à amener la guérison radicale des tuberculoses osseuses et articulaires, des coxalgies, des tumeurs blanches, des ostéomyélites, des séquelles de guerre, des fistules osseuses.

C’est le 13 février 1939 que le Docteur Louis MENCIÈRE arrête officiellement d’exercer son métier confiant à son fils la poursuite de son oeuvre, le Docteur Jean-Louis MENCIÈRE , qui en avait déjà pris le relais depuis 1935. Mais c’est malheureusement la guerre qui a mis fin à ses ambitions.

Le Docteur Marie François Louis Ernest MENCIÈRE est décédé le 5 octobre 1941 à OSSUN ( Hautes Pyrénées )(en exode) dans sa 72e année.

Mennesson-Tonnelier, Jean Louis Isidore.

(1789-1875). Maire de Reims. Né à Neufchâtel-sur-Aisne (Aisne) le 13 juin 1789, décédé à Reims, 5, rue du Marc, le 15 mai 1875. Jean Louis Isidore Mennesson, membre de l’Administration provisoire de la ville de Reims en 1848, fut conseiller général. Il épousa Apolline Aglaé Tonnelier (1804-1893) et repose à Villedommange (Marne).

Source : LRDR.

Menu, Henri.

(1842-1910). Bibliophile. Né à Reims, 5, rue des Anglais, le 30 octobre 1842, y est mort, 40, rue de Bourgogne, le 15 mars 1910. Henri Jean-Baptiste Menu, rassembla pendant toute sa vie une masse considérable de documents et d’ouvrages. Établi libraire à Paris, rue Bonaparte, il y resta une vingtaine d’années et revint à Reims en 1892. Enfin, en juin 1893, il devint sous-bibliothécaire à la Bibliothèque municipale où il resta en fonction jusqu’à sa mort. Officier de l’Instruction publique, il laissa sur Reims et la Champagne, une véritable mine de travaux et de documents historiques de toute nature. Il épousa à Reims, en 1896, Jeanne Clémentine Édart, veuve de l’ancien entrepreneur de maçonnerie Édouard Menu (1840-1895), vice-président de la Compagnie des sauveteurs. Henri Menu repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Métra, Olivier. (1830-1889). Musicien. Né à Reims, 5, rue Pavée-d’Andouilles, le 2 juin 1830, mort à Bois-le-Roi le 22 octobre 1889. Jules Louis Olivier Métra, fils de comédiens, était de tous les compositeurs français, le plus populaire. Tout le monde connaissait ses charmantes valses. Il repose à Bois-le-Roi (Seine-et-Marne). Source : LRDR.

Michaud, Léon. (1875-1958). Libraire. Né à Reims, 23, rue du Cadran-Saint-Pierre, le 17 septembre 1875, y est mort, 22, rue du Clou-dans-le-Fer, le 11 octobre 1959. Léon Frédéric Michaud, fut président de la Chambre syndicale des Libraires de France, président de la Caisse d’Épargne de Reims, administrateur de l’Office public des H.L.M. de Reims. Il était le fils du libraire Frédéric Michaud (1845-1911), installé 23, rue du Cadran-Saint-Pierre dès 1875. Il épousa à Reims en 1903 Lucie Alice Quentin, des Docks Rémois, et repose au Cimetière de l’Est. Source : LRDR.

Midol, Henri.

(1903-1944). Résistant. Né à Montargis (Loiret) le 30 mars 1903, mort pour la France à Brimont, lieudit Ancienne Redoute du Cran, le 28 août 1944. Henri Midol, ingénieur des Ponts-et-Chaussées qui, après avoir assumé ses fonctions dans des conditions difficiles, mit au point les projets de construction du Port Colbert. Arrêté pour faits de résistance, Henri Midol fut fusillé au fort de Brimont. Il épousa Denise Delvincourt et repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Source : LRDR.

Migeo, Marcel.

(1901-1990). Né à Tantonville (Meurthe-et-Moselle) le 4 septembre 1901, décédé à Reims, 140, rue des Capucins, le 13 mai 1990. Marcel Charles Pierre Migeo, agent d’assurances, chevalier de la Légion d’honneur, Médaille de l’aéronautique, Croix de guerre des T.O.E, officier des Arts et des Lettres, membre de la Commission d’histoire, arts et lettres de l’Aéro-Club de France, fut écrivain et conférencier. Il est l’auteur notamment d’une biographie d’Henri Guillaumet, de Saint-Exupéry et de Maryse Bastié. Il épousa Thérèse Amanda Émilienne Chenu (1907-2003) et repose à Bourg-et-Comin (Aisne).

Source : LRDR.

Mignot, Édouard. (1867-1949). Industriel. Né à Soissons le 24 septembre 1867, mort à Paris le 15 mars 1949. Édouard Victor Onésime Mignot vint à Reims, en 1889, et dès 1891 devint l’associé du négociant en épicerie Eugène Bonant. En 1897, il créa un certain nombre de succursales sous la dénomination des Comptoirs Français. Il fut conseiller municipal de 1904 à 1908, et inspecteur départemental de l’Enseignement technique. Extrêmement généreux, il fut le fondateur et le bienfaiteur de nombreuses sociétés et d’œuvres de notre ville. Il fut président du Conseil d’administration de la Maison Heidsieck & Cie Monopole. Chevalier de la Légion d’honneur en 1906 il fut promu officier dans cet ordre. Édouard Mignot se fit construire en 1911 un somptueux hôtel particulier au 17, boulevard Lundy, qu’il mit généreusement à la disposition du général Eisenhower en 1945 ainsi que le château qu’il fit construire à Sept-Saulx. Il épousa à Paris, en 1894, Gabrielle Darteyre (1876-1947) et repose au Cimetière du Nord. Source : LRDR.

Millet, Ernest.

(1899-1984). Né à Terron-sur-Aisne (Ardennes) le 12 décembre 1899, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 11 décembre 1984. Ernest Jules Millet fut inspecteur des écoles primaires de la Ville de Reims jusqu’en 1965. Ancien élève de l’École normale supérieure de Saint-Cloud, auteur de plusieurs ouvrages, dont une géographie de la Champagne en deux volumes, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur et commandeur de l’ordre des Palmes académiques. Il épousa Madeleine Henriette Hutinet (1906-1995) et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Millot, Paul.

Paul Millot fut maire de la commune de Saint-Brice-Courcelles de 1929 à 1934.

Source : LRDR.M.

Miquel, Jean-Pierre. (1937-2003). Acteur et metteur en scène. Né à Neuilly-sur-Seine le 22 janvier 1937, mort à Vincennes le 22 février 2003. Jean-Pierre Miquel, metteur en scène et acteur de cinéma et de télévision, fut chargé de la direction artistique du Théâtre national de l’Odéon en 1971, professeur au Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris en 1975, dont il devint directeur en 1983, puis fut administrateur général de la Comédie-française de 1993 à 2001. Il prit la direction du Centre dramatique national de Reims de 1979 à 1983. A ce titre, il joua un rôle important pour la création et la renommée de cette salle. Jean-Pierre Miquel est venu à Reims en décembre 2002 inaugurer cette petite salle de 82 places qui venait d’être entièrement rénovée. Source : LRDR.

Miroy, abbé. (1828-1871). Né à Mouzon (Ardennes) le 24 novembre 1828, exécuté à Reims le 12 février 1871. Eugène Charles Miroy, curé de Cuchery, fut fusillé par les Allemands, après la signature de l’armistice, sous l’inculpation d’avoir abrité des francs-tireurs dans le presbytère de Cuchery près Châtillon-sur-Marne, et d’avoir caché des armes sous l’autel de l’église. L’abbé Miroy repose au Cimetière du Nord sous un magnifique gisant en bronze de René de Saint-Marceaux. Cette œuvre réaliste a marqué l’art funéraire en France. Son aspect pathétique frappe le visiteur, si bien qu’elle est constamment fleurie. La sépulture de l’abbé Miroy, devenue symbole de la Résistance, fait l’objet d’un dépôt de gerbe par la Municipalité à chaque commémoration de la Libération de Reims. Source : LRDR.

Moineau, Môme. (1908-1968). Née à Reims, 53, rue Simon, hôpital civil, le 15 janvier 1908, décédée à Neuilly-sur-Seine, hôpital américain, le 18 janvier 1968. Lucienne Suzanne Dhotelle, dite la Môme Moineau, était la fille d’un marchand forain natif de Saint-Quentin, et d’une marchande ambulante, qui demeuraient alors 12, rue des Moulins. Vendeuse de fleurs dans les boîtes de nuit de Montmartre et de Montparnasse, elle fut engagée comme mannequin par Paul Poiret en 1925. Chanteuse à succès, concurrente d’Édith Piaf, vedette de Broadway, elle fit la connaissance à New York du richissime Valentino Benitez Reixach, dit le roi de Porto Rico, qui l’aurait épousée. Devenue milliardaire, propriétaire d’un yacht somptueux, habituée des casinos de la Côte d’Azur, le vol de ses fabuleux bijoux défraya la chronique et Roger Borniche en tira un ouvrage, « L’affaire de la Môme Moineau », publié chez Grasset en 1986. La Môme Moineau repose à Porto Rico.

Monaux, Georges.

(1908-1944). Résistant. Né à Reims, 28, rue Pierret, le 13 avril 1908, mort pour la France à l’Épine (Marne) le 6 juin 1944. Georges Roger Monaux, chauffeur à la SNCF, du groupe Libération-Nord, fut arrêté le 26 décembre 1943 à la suite de sabotage de machines au dépôt de la SNCF. Lieutenant des Forces françaises de l’intérieur, il fut condamné à mort par le Conseil de guerre siégeant à Châlons-sur-Marne et fusillé le même jour, au terrain de la Folie, près de Châlons. Il épousa à Reims en 1931 Emilienne Joséphine Lécuyer (1910-1989) et repose au Cimetière de l’Est. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Source : LRDR.

Mondet, Fernande.

(1897-1944). Résistante. Fernande Julienne Dietrich, épouse Mondet, née à Montmort (Marne) le 4 avril 1897, morte pour la France à Ravensbrück le 30 juin 1944. Fernande Mondet, avec Berthe Aubert, faisaient partie d’un réseau de rapatriement d’aviateurs alliés. Elles furent arrêtées le 4 janvier 1944 à la suite d’une descente de la Gestapo dans le quartier de la rue Lesage, puis déportées. Fernande Mondet fut reconnue morte en déportation par arrêté du 8 septembre 1988.

Source : LRDR.

Monin, Gabriel.

(1915-1945). Résistant. Né à Reims, 23, rue Vernouillet, le 7 juin 1915, mort pour la France à Natzwiller (Allemagne) le 16 février 1945. Gabriel Marcel Aimé Monin, membre du Parti communiste français, entra aussitôt dans la Résistance. Arrêté une première fois, sur dénonciation, en avril 1943, il fut relâché par les Allemands faute de preuves. Il reprit son activité et, peu après, fut de nouveau arrêté. Il fut interné à Châlons-sur-Marne où il fut torturé. Envoyé au camp de Dachau, avec son frère Charles, il y décéda. Charles fut transféré à Bergen-Belsen où il mourut après la libération du camp. Il fut reconnu mort en déportation par arrêté du 2 décembre 1996.

Source : LRDR.

Monthelon, Ferrand de (voir à Ferrand de Monthelon).

Montlaurent, famille de.

Hubert Féret de Montlaurent fut à trois reprises, entre 1543 et 1554, lieutenant des habitants de Reims. Il appartenait à la famille qui fit construire le vaste et bel hôtel de Montlaurent qui se situait à l’angle de cette rue et de la rue du Barbâtre. On y installa une manufacture lorsque, en 1665, Colbert multiplia les établissements industriels. Il disparut pendant la tourmente de 1914-1918.

Source : LRDR.

Morandat, Yvon et Claire. (1913-1972). Homme politique. Né à Buellas (Ain) le 25 novembre 1913, mort à Marseille le 8 novembre 1972. Marie Léon Ivan, dit Yvon Morandat, franc-maçon, fonda à la Libération l’Agence européenne de Presse qu’il dirigea jusqu’en 1947. Il entra en 1949 aux Charbonnages de France et fut président des Houillères de Provence, du Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. En juin 1960 il fut nommé secrétaire d’Etat aux Affaires sociales, chargé des problèmes de l’emploi (1968). Promu grand officier de la Légion d’honneur et Compagnon de la Libération, il épousa à Paris 6e, en 1946, Monique Walbaum, petite-fille d’Auguste Walbaum, née à Reims, 1, rue des Marmouzets, le 4 novembre 1920, décédée à Paris 17e le 1er avril 1985. Celle-ci entra dans la Résistance sous le nom de Claire, qu’elle conserva. Secrétaire d’Yvon Morandat, envoyé spécial du général de Gaulle, elle fonda avec lui le réseau Action. A l’heure de la Libération, Yvon et Claire Morandat furent chargés par le général de Gaulle de prendre possession de l’Hôtel Matignon. Titulaire de la Médaille militaire, de la Croix de guerre et de la Médaille de la Résistance, elle reçut la Légion d’honneur des mains du président de la République Giscard d’Estaing. Après le décès de son mari, Claire Morandat accepta la présidence nationale des villages d’enfants S.O.S. Ils reposent tous deux à Ventaben (Bouches-du-Rhône). Source : LRDR.

Morange, Georges.

(1878-1959). Conseiller municipal. Né à Reims, 21, rue David, le 10 avril 1878, y est décédé, 21, place du Chapitre, le 10 août 1959. Georges Pierre Morange, juge de paix honoraire, fut élu conseiller municipal en 1947 et 1953. Avocat honoraire, il s’attacha particulièrement aux problèmes de l’enfance malheureuse et de la délinquance juvénile. Président-fondateur du service social de la région de Reims, il fut, durant des années, le seul délégué à la Liberté surveillée. Administrateur du CHR de Reims, ainsi que de la Caisse des écoles, bâtonnier de l’Ordre des avocats, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur. Il épousa à Tagnon (Ardennes), en 1908, Marie Augustine Germaine Drouet, où il repose.

Source : LRDR.

Moreau, Edme.

(1597-1660). Artiste rémois. Né à Châlons le 24 octobre 1597, décédé vers 1655-1660. Edme Moreau, architecte et graveur en taille douce, travailla à Paris et à Reims. Ses plus importants et ses meilleurs travaux ont été exécutés pour la Ville de Reims. L’ensemble de ses dessins et leurs planches constituaient, avant la guerre, l’importante chalcographie de la Ville. Les cuivres de Moreau, abîmés par l’incendie de 1917, furent restaurés et reconstitués par l’artiste rémois Abel Jamas.

Source : LRDR.

Moreau-Bérillon, Jules Camille.

(1872-1923). Conseiller municipal. Né à Branches (Yonne) le 10 août 1872, décédé à Reims, 32, rue des Moissons, le 24 février 1923. Jules Camille Moreau-Bérillon, ingénieur agronome, professeur d’agriculture à Reims en 1900, fut chargé, en 1911, d’établir le rapport dont les conclusions justifiant la division de la Champagne viticole en deux zones, furent adoptées par le Conseil d’État et servirent de base au décret établissant la délimitation. Rentré à Reims, en 1919, il fonda des coopératives agricoles de reconstitution et fut conseiller municipal en 1920. Il dirigea la Caisse régionale du Crédit agricole de la Marne, de l’Aisne et des Ardennes et organisa, en 1921, le Congrès de la Mutualité et de la Coopération agricole. Officier du mérite agricole, officier d’Académie, Camille Moreau épousa Yvonne Bérillon, professeur au Lycée de jeunes filles. Il repose à Guerchy (Yonne).

Source : LRDR.

Motte, Jean-Baptiste.

(1758-1824). Maire de Tinqueux. Né à Tinqueux, mort à Reims, 14, faubourg de Fléchambault, le 29 février 1824. Jean-Baptiste Thomas Motte, cultivateur et meunier à Tinqueux, puis meunier au moulin de Fléchambault à Reims, fut le premier maire de la commune de Tinqueux, de 1792 à 1808, après en avoir été le syndic dès 1789. Il épousa Marie Joseph Fayet.

Source : LRDR.M.

Mougne, Pierre.

(1891-1959). Conseiller municipal. Né à Reims, 13, rue Belin, le 9 décembre 1891, y est décédé, 21, rue Deville, le 10 mars 1959. Pierre François Mougne, mutilé de la guerre 1914-1918, entrepreneur de constructions métalliques et de serrurerie, fut conseiller municipal puis adjoint au maire. Secrétaire de la Chambre syndicale des Entrepreneurs, il fut administrateur des Hospices. Il épousa à Reims en 1923 Irène Marie Sidonie Lesur (1903-1990) et repose au Cimetière de l’Avenue de Laon.

Source : LRDR.

Mourlanne, Jean-Marcel.

(1919-1944). Déporté politique. Né à Captieux (Gironde) le 16 janvier 1919, disparu au camp de Neuengamme. Jean-Marcel Mourlanne, préparateur en pharmacie à Reims, milita à la J.O.C. dont il devint le secrétaire fédéral. En 1940, il participa aux combats, et obtint la Croix de guerre avec trois citations. Démobilisé, il dut, fin 1942, répondre à la réquisition pour le STO. En septembre 1944, il fut arrêté par la police allemande et conduit au camp de concentration de Neuengamme. Il a été impossible de déterminer la date exacte de sa disparition, mais un jugement en 1958 a fixé son décès au 15 septembre 1944. Le Ministère des Anciens Combattants lui a décerné le titre de déporté politique mort pour la France, en 1960, et de mort en déportation, par arrêté du 31 juillet 1997.

Source : LRDR.

Mumm, G.-H. (1816-1887). Bienfaiteur. Georges-Hermann von Mumm, né à Francfort-sur-le-Mein (Allemagne) le 23 novembre 1816, décédé le 16 juillet 1887, fut un des principaux négociants en vins de Champagne de la ville. L’établissement principal qu’il fonda se trouvait précisément situé sur l’ancien chemin de Bétheny. Après sa mort, son fils, désirant honorer sa mémoire, versa, le 6 février 1888, entre les mains de l’administration municipale, une somme de 100.000 francs destinée à la fondation d’un Prix de Vertu au profit des ouvriers du commerce des vins de Champagne. Source : LRDR.

Mun, Bertrand de. (1870-1963). Conseiller municipal. Né à Versailles le 26 janvier 1870, mort à Paris 8e le 9 mars 1963. Jean Marie Bertrand, comte, puis marquis de Mun, épousa à Reims en 1897 Céline Adrienne Barbe Marcelle Werlé (1877-1945), fille du comte Alfred Werlé et de Mathilde Lannes de Montebello. Il dirigea la maison Veuve Clicquot-Ponsardin jusqu’en 1951 et fut président de la Chambre de commerce et d’industrie de Reims et d’Épernay de 1929 à 1940. Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918, commandeur de la Légion d’honneur, conseiller municipal de Reims, il fut député de la Marne de 1914 à 1920 et de 1924 à 1928. Il était le fils d’Albert de Mun, de l’Académie française, père du catholicisme social avec Léon Harmel. Source : LRDR.

Murgier, Jacques. (1912-1986). Musicien. Né à Grenoble le 30 septembre 1912, décédé au Plessis-Robinson le 12 octobre 1986. Jacques Murgier étudia la musique au Conservatoire de Paris. Premier violon dans 1’orchestre de la Société des concerts du Conservatoire, il fonda le trio à cordes de Paris et effectua de nombreuses tournées à l’étranger. En 1951, il fut directeur du Conservatoire de Reims et y fonda une Société des concerts symphoniques et les Concerts du Lundi, consacrés à la musique contemporaine et d’avant-garde. Il fut l’artisan de l’enseignement à horaires aménagés au sein de la Commission interministérielle où 1’appela André Malraux. Sa dernière composition Trois évocations de Notre-Dame de Reims pour piano à quatre mains fut jouée à l’occasion du festival Cathédrale de Lumière. Il reçut la médaille d’honneur de la Ville de Reims, fut fait chevalier de la Légion d’honneur et promu officier des Arts et Lettres. Source : LRDR.

Museux, Nicolas.

(1714-1783). Chirurgien. Né à Travecy (Aisne) le 11 août 1714, mort à Reims le 10 février 1783. Nicolas Museux, prévôt des chirurgiens de Reims, chirurgien de l’Hôtel-Dieu, lieutenant du premier chirurgien du roi et membre correspondant de l’Académie de chirurgie, fut l’inventeur d’une pince qui porte aujourd’hui son nom et est restée dans l’arsenal chirurgical. Il eut pour fils Pierre Museux (1745-1817), lui aussi chirurgien de l’Hôtel-Dieu, qui épousa Marie Marguerite Lalondrelle.

Source : LRDR.

Nanteuil, Robert. (1623-1678). Graveur. Né à Reims en 1623, mort à Paris, St André-des-Arcs, le 9 décembre 1678. Robert Nanteuil, pastelliste, dessinateur, fut graveur au burin. Il fit ses études à Reims chez les Jésuites puis chez les Bénédictins et entra vers 1645, comme élève graveur chez Nicolas Regnesson dont il devint rapidement le collaborateur puis le beau-frère. Installé à Paris dès 1647, il y trouva de puissants protecteurs, et dès 1652, il y devint l’artiste à la mode. Il grava 11 fois le portrait de Louis XIV, 2 fois celui d’Anne d’Autriche, 14 fois celui de Mazarin, 6 fois celui de Colbert, 10 fois celui de Louvois. Son œuvre compte plus de 240 portraits des membres de la cour et des grands dignitaires du royaume. Il réunit dans son atelier plusieurs artistes de talent dont son beau-frère Regnesson. Nanteuil fut nommé graveur ordinaire du Roi en 1657. Sa fille épousa Michel Hardouin, architecte du roi, élève de Jules Hardouin-Mansard. Source : LRDR.

Naudin, Alphonse.

(1891-1966). Syndicaliste. Né à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher) le 21 novembre 1891, décédé à Reims, 13, rue de Grigny, le 29 janvier 1966. Alphonse Maximilien Naudin fut membre du Conseil d’administration et enquêteur du COPLORR, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Il épousa Marcelle Andrée Suzanne Cluzeau et fut inhumé au Cimetière du Nord, puis exhumé en 1967 pour Clermont-Ferrand.

Source : LRDR.

Nautré, Hélène. (1904-1976). Résistante. Née à Villers-Faucon (Somme) le 15 mars 1904, morte à Reims, 111, rue Paul-Vaillant-Couturier, le 26 octobre 1976. Hélène Laetitia Marie Gorguet, épousa à Reims, en 1922, André Marcel Nautré (1899-1986). Grande résistante, elle fut dénoncée et arrêtée le 6 mai 1943. Elle fut successivement internée dans les prisons de Reims, Laon, Compiègne et Romainville, avant d’être déportée vers l’Allemagne le 13 mai 1944. Elle fut libérée le 6 juin 1945. Hélène Nautré fut député de la Marne de 1948 à 1951. Décorée en 1962 de la Médaille militaire et de la Croix de guerre 1939-1945, elle reçut la croix de chevalier de la Légion d’honneur le 10 janvier 1976. Elle repose au Cimetière du Nord. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Son fils, Marcel Nautré (1924-1999), fut adjoint au maire de Reims de 1977 à 1983. Source : LRDR.

Navier, Jean-Claude.

(1750-1828). Médecin. Né à Châlons-sur-Marne le 15 décembre 1750, mort à Reims, 6, rue de Gueux, le 28 novembre 1828. Jean-Claude Navier, médecin en chef des Hospices civils de Reims, fut premier directeur de l’École de médecine, qu’il créa à Reims en 1809 et dirigea pendant vingt ans. Il contribua par ses analyses chimiques et ses écrits au développement du commerce des vins de Champagne. Navier, qui fut le dernier doyen de la Faculté de médecine de Reims en 1784-85 et 1791-93, fut chevalier de la Légion d’honneur, médecin des Épidémies du département de la Marne et conseiller municipal de Reims. Il était le fils de Pierre Toussaint Navier (1712-1779), conseiller médecin ordinaire du roi, correspondant de l’Académie royale des sciences de Paris et directeur de l’Académie des sciences arts et belles lettres de Châlons.

Source : LRDR.

Neveux, Pol. (1865-1939). Écrivain. Né à Reims, 1, rue de la Clef, le 25 août 1865, mort à Garches le 26 mars 1939. Pol Louis Neveux, inspecteur général des bibliothèques de France, fut membre de l’Académie Goncourt. Romancier, il est l’auteur de Golo et de La douce enfance de Thierry Seneuse, ouvrage autobiographique sur son enfance à Reims. Fils du notaire et conseiller municipal Jules Neveux, il épousa à Paris en 1904 Céline Mathilde Antoinette Pellet, dite Marcellin Pellet. Il repose à Garches. Mme Pol Neveux légua du mobilier 18e siècle au musée des Beaux-Arts de Reims et à la bibliothèque municipale une impressionnante collection de catalogues de ventes publiques. Source : LRDR.

Noël, Nicolas.

(1746-1832). Médecin. Né à Reims le 27 mai 1746, y est mort le 11 mai 1832. Nicolas Noël s’engagea dans l’armée de Washington et y fut chirurgien-major durant la Guerre d’indépendance d’Amérique, de 1776 à 1784. Il vécut dans l’intimité de La Fayette. Chargé d’une mission par le gouvernement républicain à l’armée du Nord et de l’Ouest, il dénonça à la Convention les conditions épouvantables de détention dans les prisons de Nantes ce qui lui valut d’être poursuivi par le sanguinaire Carrier. De retour à Reims, il fut nommé chirurgien-chef de l’Hôtel-Dieu où il succéda au docteur Caqué dont il devint le gendre. En 1799 il créa un jardin botanique, ouvert au public, entre les actuelles rues Noël, Talleyrand et boulevard Foch, sur l’emplacement de l’ancien cimetière de Saint-Pierre-le-Vieil. À la suite de la suppression de l’École de médecine par la Révolution, il y organisa des cours gratuits, ainsi qu’un service de santé avec visites médicales et soins à domicile. Il épousa à Reims en 1786 Jeanne Françoise Angélique Caqué et repose au Cimetière du Nord.

Source : LRDR.

Noirot, Henri. (1879-1972). Maire de Reims. Né à Reims, 33, rue de Tambour, le 1er mars 1879, y est décédé, 4, rue Condorcet, le 17 janvier 1972. Pierre Louis Henri Noirot, fils de Maurice Noirot, juge au Tribunal de commerce, conseiller municipal, sera nommé maire de Reims en 1943 à la suite de la démission de Joseph Bouvier. Arrêté le 15 juin 1944, il fut déporté au camp de Neuengamme. Le docteur Bouvier lui remit la Légion d’honneur en 1950. Il épousa à Paris, en 1908, Gabrielle Charlotte Suzanne Marquet (1884-1968). Il repose au Cimetière du Nord et sa sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Source : LRDR.

Noirot, Maurice. (1849-1930). Maire de Reims. Né à Vitteaux (Côte d’Or) le 12 mai 1849, décédé à Reims, 43, boulevard Foch, le 5 décembre 1930. Maurice Noirot, manufacturier (tissus), chevalier de la Légion d’honneur, entra au conseil municipal en 1896 et fut élu immédiatement maire de Reims de 1896 à 1900. Il épousa Marie Eulalie Amélia Hennegrave (1856-1934). Il repose au Cimetière du Nord et sa sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Source : LRDR.

Noll, Alexandre. (1890-1970). Sculpteur et graveur sur bois. Né à Reims, 87, rue Lesage, le 19 mai 1890, décédé à Fontenay-aux-Roses le 30 novembre 1970. Alexandre Henri Noll, fils de concierges, d’une famille originaire d’Alsace, après avoir été tisserand et employé de banque, créa pendant 50 ans des meubles et des sculptures abstraites en bois exotique. Il participa régulièrement au Salon des Artistes-décorateurs, dont il fut sociétaire en 1939, puis au Salon des Réalités nouvelles dès 1946. Il est représenté au musée d’Art moderne de Paris. Une exposition des ses œuvres eut lieu à Reims à la fin de l’année 1973. Source : LRDR.