Les rues de Reims-Métropole - f

Faber, allée Gaston [1982].

<= rue Edmond-Rostand, => esplanade Hemingway.

31 mètres de longueur.

(1909-1981). Gaston Faber, grand handicapé, fonda à Reims une délégation de l’Association des paralysés de France. À l’origine de la création du Centre d’aide par le travail, on lui doit l’ouverture, en 1954, du premier atelier et celle, en 1968, du Foyer d’hébergement. Pour services exceptionnels rendus à la cité il reçut la Grande médaille de la Ville de Reims en 1972

Fabien, rue du Colonel [1946].

<= 192-193, rue de Vesle, => 1-2, avenue de Paris.

Ancienne rue de Vesle, débaptisée pour la partie comprise entre le pont de Vesle et l’ancien emplacement de la Porte-Paris, à l’endroit par lequel, venant de la capitale, le Colonel-Fabien serait entré dans notre cité. Ce changement de dénomination fut imposé par le gouvernement.

(1919-1944). Résistant. Né à Paris le 21 janvier 1919, mort à Habsheim (Haut-Rhin) le 25 décembre 1944. Georges Pierre, dit Fabien, ouvrier métallurgiste, commanda un des premiers groupes d’action du parti communiste. Le 21 août 1941, Fredo, à la station de métro Barbès, tua d’un coup de revolver un aspirant de la Kriegsmarine. 50 otages furent fusillés le lendemain. Il mit ainsi en branle l’engrenage des attentats et des exécutions d’otages. A 26 ans, il fut nommé colonel par ses camarades et lors de la Libération s’élança à leur tête à la poursuite de l’ennemi. Quelques jours après la délivrance de notre ville, son groupe se serait présenté aux portes de Reims et aurait été reçu, dans Courlancy par une quarantaine de partisans rémois. En Haute Alsace, où il rejoignit la 1ère armée française, le 25 décembre au soir, le poste de commandement de Fabien sauta. En voulant étudier le mécanisme d’une mine, Fabien causa ainsi sa mort et celle de ses compagnons. La dépouille du Colonel-Fabien repose au Père-Lachaise sous le Monument de la brigade Fabien.

Fabre, rue Jean [1981].

<= rue Sainte-Thérèse, => rue René-Hanriot.

(1823-1915). Entomologiste. Né à Saint-Léons (Aveyron), mort à Sérignan-du-Comtat (Vaucluse). Jean Henri Fabre fut l’auteur de remarquables Souvenirs entomologiques.

Faivre, rue André [1973].

<= rue Stéphane-Mallarmé, => rue Armand-Bouxin.

(1902-1969). Résistant. Né à Saint-Hippolyte (Doubs) le 11 mai 1902, mort à Montrichard (Loir-et-Cher) le 4 juillet 1969. André Arsène Faivre, fut directeur départemental des Impôts dans la Marne. Membre de Ceux de la Résistance, il fut arrêté le 15 juin 1944 et déporté à Neuengamme. Rapatrié le 28 mai 1945, il reçut la Croix de guerre avec palmes, la Médaille de la déportation et la Croix de combattant volontaire de la Résistance et fut promu officier de la Légion d’honneur. Il était président de l’Association rémoise des membres de la Légion d’honneur, président d’honneur des officiers de réserve et président d’honneur de l’UNADIF. Il épousa Marie Madeleine Clour.

Falala, rue Marcel [1961].

<= 6, rue Général-Carré, => 3, rue Paul-Fort.

Nouvelle voie contournant le groupe scolaire.

(1897-1960). Député. Né à Charency-Vezin (Meurthe-et-Moselle) le 24 avril 1897, décédé à Reims, 1, rue de Chevigné, le 30 novembre 1960. Marcel Ernest Falala se fixa à Reims en 1941. Il y fut chef de gare de 1942 à 1955. Ancien combattant de la guerre 1914-1918, il entra dans la Résistance-Fer dès le début de l’occupation en 1940. Arrêté en mai 1944, il fut interné avant d’être déporté dans les camps de Dachau et d’Albach. Chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Médaille militaire, des Croix de guerre 1914-1918, 1939-1940 et 1944-1945, de la Médaille de la Résistance, Marcel Falala fut officier d’Académie, chevalier du Mérite social, Médaille d’or de l’Éducation physique et des Sports, officier de l’ordre grand ducal de la Couronne de chêne. Élu conseiller général du 2ème canton de Reims en 1951 et en 1958. Conseiller municipal en 1953, il fut nommé adjoint au maire et premier adjoint jusqu’en 1957. Élu député de la Marne le 30 novembre 1958, il épousa Blanche Marie Catherine Lardin et repose au Cimetière de l’Est. Sa sépulture est fleurie chaque année par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims. Son fils, Jean Falala, député, fut maire de Reims de 1983 à 1999, et son petit-fils, Francis Falala, fut élu député en 2002.

Fanart, rue [1931].

<= 122-126, rue de Neufchâtel, => 31, rue Jacques-Cellier.

Ancienne rue du Tank.

(1807-1883). Musicien. Né à Reims le 7 avril 1807, y est décédé, 48, rue des Capucins, le 6 septembre 1883. Louis Simon Fanart fut maître de chapelle de la cathédrale en 1830, créateur de la Société philharmonique en 1831 et du premier conservatoire de musique dont l’existence fut éphémère (1844-1850). Il épousa Marguerite Joséphine Goulet (1812-1906) et repose au Cimetière du Nord.

Fandre, avenue Charles [2006].

Fandre, Institut Michel [2003].

<= 51, rue Léon-Mathieu.

Centre de rééducation et d’éducation spécialisée pour la vision, l’audition et le langage (CRESVAL), anciennement Institut régional de rééducation sensorielle et motrice (IRRSEM).

(1918-1991). Pédiatre. Né à Chamalières (Puy-de-Dôme) le 16 juillet 1918, mort à Reims, 34, rue de la Cerisaie, le 6 février 1991. Michel Jean Fandre, docteur en médecine, reconnu pédiatre dès 1954, professeur agrégé en 1961, fut nommé professeur de clinique pédiatrique et de puériculture en 1967. Il fut en outre médecin conseil régional de pédiatrie, responsable du service médical du Foyer de l’enfance. Le professeur Fandre prit sa retraite en 1987 après trente années au chevet de l’enfance. Décoré de la Croix de guerre, issu de l’industrie textile rémoise, il épousa Nicole Yvonne Pigeon, des Galeries Rémoises, et repose au Cimetière du Nord.

Faneurs, allée des [1976].

<= rue Robert, => impasse [Bétheny].

167 mètres de longueur.

Fargue, allée Léon Paul [1978].

<= avenue François-Mauriac, => rue Georges-Bernanos.

Voie piétonnière desservant le lotissement de La Lézardière et Closerie II.

(1876-1947). Poète et écrivain. Né à Paris le 4 mars 1876, Léon-Paul Fargue, mort à Paris, repose au Cimetière Montparnasse.

Farman, avenue Henri [1963].

<= rue Jankel-Ségal, => route de Châlons.

(1874-1958). Constructeur d’avions. Né à Paris le 26 mai 1874, y est mort le 17 juillet 1958. Harry Edgar Mudford Farman, dit Henri Farman, anglais naturalisé français en 1937, fut un des précurseurs de l’aviation. Il gagna, en janvier 1908, le grand prix d’aviation Deutsch-Archdeacon et le 30 octobre 1908, il accomplit le premier vol de ville à ville en parcourant sur biplan Voisin, en 20 minutes, les 27 km de Bouy à Reims, soit à la vitesse de 80 km/h, record mondial de vitesse à l’époque. Le lendemain, il gagna à Châlons-sur-Marne le prix de hauteur en s’élevant à 25 m au-dessus du sol. En 1909, il remporta le concours de la plus grande distance parcourue avec 108 km. Il fonda en 1919 une des premières compagnies aériennes de transport de passagers. Henri Farman installa ses ateliers à Bouy, plus exactement à 2 km 500, dans une dépendance de la commune qui s’appela Bouy-Aviation. Chevalier de la Légion d’honneur en 1909. Il repose au Cimetière de Passy.

Farman, rue [1961].

<= route de Reims, => allée des Tulipes [Bétheny].

650 mètres de longueur.

Ancien chemin de Derrière-le-Four. Rue prolongée en 1975.

Faubourg-Cérès, rue du [1887].

Cette voie, dont le nom avait été maintenu en 1887, fut longtemps appelée Grande rue du Faubourg-Cérès. Elle fut débaptisée, en 1921, pour devenir avenue Jean-Jaurès.

Faubourg-de-Laon, rue du [1841].

Le Faubourg de Saint-Thomas, qu’on appela aussi Faubourg de Mars, puis Faubourg de La Neuvillette, prit officiellement le nom de rue du Faubourg-de-Laon en 1841. En 1885 l’ancienne rue du Faubourg-de-Laon fut transformée en rue de Laon. Le quartier de Laon, relié à la ville par une place monumentale, ne pouvait plus être considéré comme un faubourg. Mais quelques jours plus tard il fut décidé de l’appeler avenue de Laon à la suite d’une pétition signée par un grand nombre d’habitants de la rue du Faubourg-de-Laon.

Faubourg-d’Épernay, rue du [1893].

Ancienne rue Faubourg Saint-Éloi. Elle fut rebaptisée en 1901 rue Martin-Peller.

Faubourg Saint-Éloi, rue du.

Elle fut rebaptisée rue du Faubourg-d’Épernay en 1893.

En souvenir d’une chapelle d’hôpital datant du 7e siècle et vouée à ce saint.

Faucher, rue Léon [1892].

<= place Auguste-Blanqui, => 60, rue de la Husselle.

1000 mètres de longueur.

(1803-1854). Député. Né à Limoges le 8 septembre 1803, mort à Marseille le 14 décembre 1854. Léonard Joseph Léon-Faucher, économiste, journaliste à Reims dès 1844, député de Reims sous la monarchie de Juillet en 1846, député de la Marne sous la seconde République en 1848, fut ministre de l’Intérieur et des Travaux publics en 1851.

Fauré, rue Gabriel [1932].

<= 9-11, rue Saint-Léonard, => impasse.

(1845-1924). Compositeur de musique. Né à Pamiers le 13 mai 1845, décédé à Paris le 4 novembre 1924. Gabriel Fauré, directeur du Conservatoire de Paris, fut un familier du salon de Mme de Saint-Marceaux. Il repose au Cimetière de Passy.

Fauvette, allée de la [entre 1922 et 1925].

<= 29, avenue de l’Yser, => impasse.

43 mètres de longueur

Foyer Rémois.

Favart-d’Herbigny, rue [1864].

<= 126-128, avenue Jean-Jaurès, => 89-91, rue de Cernay.

335 mètres de longueur.

Ancienne rue des Dimanches.

(1735-1800). Général. Né à Reims le 3 janvier 1735, mort à Paris en 1800. Nicolas Remi Favart d’Herbigny, commanda en 1792 la ville et le camp de Neuf-Brisach. Il mit en état de défense les places fortes de l’Alsace. Il épousa à Reims, en 1780, Marie Julie de Rutlidge (1748-1806). Son frère, l’abbé Christophe Élisabeth Favart (1727-1793), né et mort à Reims, homme de lettres, naturaliste distingué, créa un cabinet d’histoire naturelle, ouvert au public, et publia en 1775 un Dictionnaire d’histoire naturelle des testacés.

Favart d’Herbigny, rue.

Cette voie prit le nom de rue Boucher-de-Perthes avant 1876.

Faverolles, rue de [1892].

Dénommée et projetée en 1892. Elle s’appela aussi rue Gambrinus, et fut débaptisée en 1903 pour prendre le nom de rue Dallier.

Favorite, rue.

Ancienne cour Favorite, prolongée en 1840. Elle fut redénommée rue Jacquart en 1841.

Fédérés, rue des [1989].

<= rue de la Commune, => vers les limites de Reims [Saint-Brice-Courcelles].

En mémoire des soldats et gardes nationaux au service de la Commune de Paris en 1871. De nombreux fédérés furent exécutés au cimetière du Père-Lachaise et laissèrent leur nom au mur des Fédérés.

Femmes, chemin des.

<= rue de la Croix-Cordier, => chemin de Ville-en-Tardenois [Tinqueux].

Lieudit cadastral.

Femmes-Sauvages, rue des.

Cette rue, appelée aussi rue des Filles-Sauvages, fut redénommée rue des Murs au 18e siècle.

Du nom d’une enseigne.

Fénelon, rue [1979].

<= rue Blaise-Cendrars, => rue Mazarin.

(1651-1715). Écrivain. Né au château de Fénelon (Périgord) le 6 août 1651, mort à Cambrai le 7 janvier 1715. François de Salignac de la Mothe-Fénelon, nommé précepteur du duc de Bourgogne en 1689, fut archevêque de Cambrai.

Fer-à-Cheval, allée du [après 1936].

<= 59-63, rue du Bois-d’Amour, => 71-75, rue du Bois-d’Amour.

778 mètres de longueur.

Elle doit son nom à son tracé, commençant et finissant rue du Bois-d’Amour.

Fermat, place Pierre-de [1967].

<= rue Docteur-Schweitzer, rue Pierre-Laplace, => rue Docteur-Lucien-Bettinger.

(1601-1665). Mathématicien. Né à Beaumont-de-Lomagne, mort à Castres. Pierre de Fermat, partage avec Pascal la découverte du calcul des probabilités.

Fernandel, avenue [1981].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => place Jules-Raimu [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau. Elle absorba en 1990 les anciennes allées Marcel-Pagnol et Jules-Raimu.

(1903-1971). Acteur de cinéma. Fernand Joseph Désiré Condandin, dit Fernandel. Né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 8 mai 1903, mort à Paris le 27 février 1971. Son père fut chanteur de café-concert, sous le nom de Sined. Fernandel débuta à 15 ans comme comique troupier et tourna quelque 150 films entre 1930 et 1969. Il épousa Henriette Manse et repose au Cimetière de Passy, mais il fut question, en 1994, de transférer ses cendres à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône). Son fils Franck Contantin épousa une Soissonnaise, Corinne Delahaye, qui consacra un ouvrage à son beau-père en 2004.

Ferrand, rue [1885].

<= 7-9, place Alfred-Brouette, => 39-41, boulevard Jamin.

L’ancienne rue de la Barre. Débaptisée en faveur de Ferrand qui y habita longtemps au n° 6.

(1802-1885). Né à Reims le 6 janvier 1802, y est mort, 6, rue de la Barre, le 16 avril 1885. Jean François Xavier Ferrand, contremaître de l’usine de textiles Ch. Patriau, fut représentant du peuple en 1848, fondateur et président de l’association fraternelle des ouvriers de la fabrique de Reims, président de la Société de secours mutuel de Reims. Ferrand fit don au musée, en 1882, de ses insignes de représentant du peuple. Il épousa Marie Félicité Ancelet (1799-1886). Au Cimetière du Nord, on pouvait voir sur sa tombe son médaillon en bronze, par Léon Chavalliaud, qui a été volé il y a quelques années.

Ferrand de Monthelon, rue [1935].

<= 415-449, avenue de Laon, => rue Alfred-de-Musset.

Ancienne rue de la Croix-Simonnart. Une malencontreuse déformation a fait que la plaque de rue à longtemps indiqué Fernand de Monthelon et la rue se trouvait ainsi répertoriée sous le prénom de Fernand. Cette erreur a été rectifiée en 2005.

(1686-1752). Créateur des Écoles de dessins de Reims. Né à Paris le 11 avril 1686, y est mort le 20 mars 1752. Antoine Ferrand de Monthelon, fils et élève de Jacques Philippe Ferrand de Monthelon, peintre-émailleur du roi, appartenait à l’Académie de peinture et de sculpture de Paris, lorsqu’il fut nommé professeur de dessin à Reims en 1748. Il fut chargé d’organiser la nouvelle école de dessins qui fut ouverte la même année. Monthelon légua à la Ville de Reims une collection de plus de 3.000 dessins et de nombreux tableaux qui constitua les premiers éléments de notre musée des Beaux-Arts

Ferreira, parc Gilles [1995].

<= rues André-Chénier et Richelieu.

Ce parc est un des plus grands de la ville, en plein cœur du quartier Murigny et à proximité du Ludoval, des espaces de loisirs, de jeux et de sport, équipements qui touchaient aux activités publiques de Gilles Ferreira.

(1958-1995). Adjoint au maire. Né à Reims, 18, rue du Clou-dans-le-Fer, le 5 novembre 1958, y est décédé le 14 août 1995. Gilles Marcel Joaquim Ferreira, attaché immobilier, conseiller municipal depuis 1983, adjoint au maire depuis 1990, chargé de la jeunesse, fut également conseiller général du quartier Murigny depuis 1992. Il fut victime, ainsi que sa compagne, d’un accident de moto au carrefour de l’avenue de Paris et de la rue Martin-Peller. Il repose au Cimetière du Nord.

Ferry, groupe scolaire Jules [1931].

<= 1-3, rue Henri-Paris.

Le groupe scolaire de la rue Henri Paris fut inauguré en 1931, à l’occasion du cinquantenaire de la laïcité, et reçut ainsi le nom de Jules Ferry.

Ferry, place Jules [1925].

<= 55-56, rue de Cernay, => 1-2, boulevard Saint-Marceaux.

(1832-1893). Créateur de l’enseignement laïque. Né à Saint-Dié le 5 avril 1832, décédé à Paris le 17 mars 1893. Jules François Camille Ferry, franc-maçon, créa sous la troisième République l’enseignement primaire, laïque, gratuit et obligatoire. Il mourut président du Sénat et repose à Saint-Dié. Jules Ferry avait des origines champenoises par sa mère Joséphine Adèle Jamelet (1800-1836), née à Attigny (Ardennes), fille de Jean Jamelet (1756-1826), juge au Tribunal de Vouziers, qui fit ses études à Reims.

Ferry, rue Jules [1921].

<= route de Bétheny, => chemin des Bouchers [Bétheny].

106 mètres de longueur.

Féry, rue [1841].

<= place Saint-Remi, => place des Droits-de-l’Homme.

165 mètres de longueur.

Ancienne rue aux Porcs.

(1716-1773). Né à Reims, mort à Paris le 5 septembre 1773. Le père André Remi Féry, entré dans l’ordre des Minimes, hydraulicien, fut professeur de mathématiques et ingénieur fort habile. Il inventa et fit construire en 1748 une pompe actionnée par le courant de la Vesle, dont elle élevait l’eau de 20 mètres dans le château d’eau qui existe toujours sur le bord du canal et que l’on appelait la Tour Godinot. L’eau parvint ainsi aux fontaines publiques des quartiers les plus élevés de la ville (Saint-Nicaise). En 1753, l’eau fut distribuée par 17 fontaines, dont la plus éloignée se trouvait place de l’Hôtel-de-Ville. La machine devenue insuffisante dut être renforcée, mais assura néanmoins son service jusqu’en 1834. Le père Féry dota d’installations analogues les villes d’Amiens et de Dôle.

Fesneau, rue Docteur-Roger [1985].

<= cours Marc-Wawrzyniak, => reliant la rue Jean-Le-Men.

(1920-1983). Né à Reims, 50, rue Duruy, le 24 janvier 1920, mort à Fréjus (Var) le 1er octobre 1983. Roger Auguste Camille Fesneau, étudia à Reims et devint interne des hôpitaux. Médecin du travail, médecin-chef à l’Institut Jean Godinot, membre du Conseil supérieur d’hygiène publique de France, médecin légiste auprès des tribunaux, membre fondateur de la Société française de thanatologie, il acquit le titre d’expert national près la Cour de cassation. Secrétaire général de la Fédération française des syndicats médicaux de la Marne, président fondateur de la Compagnie des experts près la Cour d’appel de Reims, son éclectisme et sa vaste culture firent également de lui un membre de la Société des artistes indépendants. Il épousa à Reims, en 1943, Nicole Anne-Marie Durand et repose à Courtisols (Marne).

Feuilles-mortes, allée des [1992].

<= allée Yves-Montand, => rue de la Commune [Saint-Brice-Courcelles].

De la chanson, interprétée par Yves Montand, d’après un poème de Jacques-Prévert.

Feydeau, allée Georges [1978].

<= rue Georges-Bernanos, => rue Gustave-Flaubert.

75 mètres de longueur.

Voie piétonnière desservant le lotissement La Lézardière et Closerie II.

(1862-1921). Auteur dramatique. Né à Paris, mort à Rueil. Georges Feydeau repose au Cimetière de Montmartre.

Fiévet, rue Rosa [1988].

<= avenue d’AFN, => avenue André-Bourvil [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1855-1928). Maire de Tinqueux. Né à Sobre-le-Château (Nord) le 25 mai 1855, mort à Tinqueux, 12, route de Paris, le 23 novembre 1928. Rosa Julien Fiévet, négociant en bois, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1901 à 1919. Il y épousa, en 1877, Juliette Amélie Mitouart, fille d’un marchand de bois établi à La Haubette.

Filles-Dieu, rue des.

<= 29-31, rue Saint-Symphorien, => 6-8, rue Diderot.

A la suite de l’ouverture de la rue Diderot, la rue des Filles-Dieu fut partagée en deux tronçons, dont le plus petit a formé le prolongement de la rue Montoison. On décida en 1932 de lui donner le nom de Montoison, la rue des Filles-Dieu fut donc réduite à la partie actuelle.

Nom d’une communauté de femmes qui y auraient vécu en béguinage et dont la présence est attestée dès 1226. Leur but était d’arracher au vice les femmes de mauvaise vie et de soulager les miséreux.

Filles-Sauvages, rue des.

Voir rue des Femmes-Sauvages.

Fini, rue Léonor [2003].

<= allée Jean-Bart, => rue Camille-Guérin [Bétheny].

156 mètres de longueur.

Fismes, rue de [1887].

<= 153-155, rue de Courcelles, => 193, boulevard Charles-Arnould.

495 mètres de longueur.

Ancienne petite rue de Courcelles. À noter qu’il existait une rue de Fismes, qui fut débaptisée la même année pour prendre le nom de rue de Fresne.

Fismes, rue de.

Débaptisée en 1887 pour prendre le nom de rue de Fresne.

Flamandes, allée des [1981].

<= rue Robespierre, => place Jacques-Brel [Saint-Brice-Courcelles].

Voie de desserte à l’arrière des commerces de la place Jacques Brel.

En souvenir de cette célèbre chanson de Jacques Brel, de 1959.

Les Flamandes dansent sans rien dire/ Sans rien dire aux dimanches sonnants/ Les Flamandes dansent sans rien dire/ Les Flamandes c’est pas causant/ Si elles dansent c’est parcequ’elles ont vingt ans/ Et qu’à vingt ans il faut se fiancer/ Se fiancer pour pouvoir se marier/ Et se marier pour avoir des enfants/ C’est ce que leur ont dit leurs parents/ Le bedeau et même son Éminence/ L’Archiprêtre qui prêche au couvent/ Et c’est pour ça et c’est pour ça qu’elles dansent/ Les Flamandes/ Les Flamandes/ Les Fla/ Les Fla/ Les Flamandes.

Flamant, rue Alfred [1974].

<= rue Saint-Léonard, => rue Roger-Foucry.

(1872-1961). Né à Bohain (Aisne) le 19 décembre 1872, mort à Reims, 57, rue Albert-Thomas, le 31 janvier 1961. Alfred Flamant fut maçon puis employé, du 10 mai 1890 au 1er octobre 1953, à la Verrerie Charbonneaux dont il devint contremaître. Chevalier de la Légion d’honneur au titre du travail, il épousa Julie Pauline Béthune et repose au Cimetière du Sud.

Flandre, rue Pierre [1994].

<= rue Louis-Lobet, => rue Louis-Lobet.

(1925-1993). Né à Mézières (Ardennes) le 12 août 1925, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 23 mars 1993. Pierre Adrien Auguste Émile Flandre, directeur de la F.D.S.E.A. de 1958 à 1985, directeur de la Marne Agricole de 1965 à 1987, président de la Fédération nationale de la Presse agricole et rurale de 1979 à 1987, président de la Société d’horticulture de 1986 à 1993, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur et épousa Éliane Christophe.

Flaubert, rue Gustave [1975].

<= rueAlexandre-Noll, => rue Georges-Bernanos.

(1821-1880). Romancier. Né à Rouen le 12 décembre 1821, mort à Croisset, près Rouen, le 8 mai 1880. Gustave Flaubert entretint des relations d’affectu­euse sympathie avec le sénateur Diancourt, ancien maire de Reims. Il fut aussi un des admirateurs d’Apollonie Sabatier et un familier du salon de la comtesse de Loynes, avec laquelle il entretint une correspondance de 1864 à 1879. Flaubert fut souvent l’hôte de Victor Diancourt, à Reims, avec lequel il échangea aussi une correspondance suivie. Il était le fils du chirurgien Achille Cléophas Flaubert, directeur de l’École de médecine de Rouen, né à Maizières-la-Grande-Paroisse (Aube), et repose au Cimetière monumental de Rouen.

Fléchambault, boulevard.

Cette voie fut débaptisée en 1925 pour prendre le nom de boulevard Docteur-Henri-Henrot.

Fléchambault, esplanade.

<= place du Chanoine-Ladame, => pont de Fléchambault.

Emplacement de l’ancienne rue de Fléchambault.

Ce nom, qui est aussi celui du quartier, du pont et de l’ancienne porte, est d’origine incertaine. Dès 1215, est cité le moulin de Frichambaut.

Fléchambault, rue de.

Connue sous ce nom dès le 15e siècle et qui était le nom d’une tour des remparts située à proximité. On l’appela aussi rue du Chastel de Fléchambault au 16e siècle.

Fléchambault, rue du Faubourg (1834).

Cette voie fut redénomée rue Clovis-Chézel en 1941.

Fleming, rue Alexander.

<= rue de la Liberté, => avenue John-Kennedy [La Neuvillette].

(1881-1955). Médecin anglais. Né à Darvel, Ayrshire, mort à Londres le 11 mars 1955. Sir Alexander Fleming, découvrit la pénicilline en 1928 et reçut le prix Nobel de médecine en 1945.

Fleming, rue Alexander [1987].

<= rue de la Liberté, => avenue John-Kennedy [Tinqueux].

Voie du quartier du lotissement Les Jonquilles.

Fleur-de-Lys, impasse de la.

<= 1, rue de Contrai, => sortie C.E.S. Université.

20 mètres de longueur.

Nom tiré de l’enseigne d’un tripot. Une enseigne de ce nom est citée en 1302. Le nom de cette voie est peu connu car la plaque de voirie est absente depuis bien des années.

Fleur-de-Lys, rue de la.

Voie disparue après la Grande Guerre lors du percement de la rue Voltaire.

Fleurs, place des.

<= rue de Reims, rue Neuve, => allée du Muguet [Bétheny].

42 mètres de longueur.

Flin-des-Oliviers, rue [1873].

<= 8-10, rue François-Dor, => 91, avenue de Paris.

Ancienne rue du Moulin.

320 mètres de longueur.

(1757-1806). Né à Reims, mort à Vervins (Aisne). Charles Louis Marie Emmanuel Carbon de Flins des Oliviers, avocat, magistrat, poète et auteur dramatique. Il publia sous le pseudonyme de Louis-Emmanuel les Voyages de l’Opinion dans les quatre parties du monde, journal de durée éphémère de 1789 à 1790.

Flodoard, rue [1887].

<= 178-182, avenue Jean-Jaurès, => 1, place Nicolas-Bergier.

95 mètres de longueur.

Le nom de cette rue fut maintenu en 1887.

(894-966). Chanoine et historiographe. Né à Épernay. Flodoard fut l’auteur d’une Histoire de l’Eglise de Reims et de la Chronique des années 919 à 976. Son œuvre lui valut le titre de Père de l’histoire de Reims.

Florence, rue de [1958].

<= 39-41, rue Desbureaux, => 47-49, rue Desbureaux.

Rappelle le serment de jumelage conclu le 3 juillet 1954 entre la ville de Reims et la ville de Florence, capitale de la Toscane. Ce jumelage, consacré dans les deux villes par d’imposantes fêtes et manifestations, fut renouvelé le 28 février 2004.

Foch, boulevard [1929].

<= 39, rue Général-Sarrail, => 92, place Drouet-d’Erlon.

Ancien boulevard de la République.

(1851-1929). Maréchal de France. Né à Tarbes le 2 octobre 1851, mort à Paris le 20 mars 1929. Ferdinand Foch commanda l’École de guerre en 1907 et fut généralissime des troupes alliées en 1918. Il repose aux Invalides sous un sarcophage dû à Landowski.

Foigny, rue Jean de [1937].

<= 6-8, rue de Roubaix, => rue de la Bonne-Femme.

(1535-1587). Imprimeur. Jean de Foigny fut le gendre et le successeur immédiat de Bacquenois, premier imprimeur rémois, qui ne travailla qu’une dizaine d’années dans notre ville. Aussi peut-on considérer que c’est Jean de Foigny qui établit définitivement l’imprimerie à Reims. Il épousa, en 1559, Françoise Gosme, belle-fille de Nicolas Bacquenois.

Folie, place de la.

<= rue Sorbon, => rue Émile-Dorigny [Saint-Brice-Courcelles].

Cette place existait déjà à Courcelles, au début du XIXe siècle. C’est sur celle-ci que se tenait la fête communale de Courcelles. Il y eut jusqu’en 1963 une fête à Saint-Brice et une fête à Courcelles.

Le nom pourrait venir de ces petits châteaux, où maisons de campagne, qui existaient à Courcelles et que l’on appelait folies aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Folle-Peine, rue [dès 1430].

<= 83-85, rue de Venise, => 98-100, rue des Moulins.

Ancienne rue de la Chasserie. Elle fut prolongée, jusqu’à la rue des Moulins, par l’acquisition du lavoir dit du Ruisselet en 1837. Réunie en 1841 à la rue de la Sécherie, ou de la Chasserie, elle commençait autrefois rue du Jard et prit le nom de rue Clovis pour la portion entre les rues du Jard et de Venise.

225 mètres de longueur, en 1929.

Pour l’historien Jadart, Folle Peine ou Follis Poena signifie mauvais terrain, qu’on a une folle peine à cultiver, ce qui peut s’expliquer, en l’occurrence, par la nature marécageuse du sol. Le quartier fut asséché, des habitations s’y créèrent en bordure de ce qui devint la rue Folle-Peine. Une tour de l’enceinte, proche de la rue en cause, était appelée tour Folle-Peine. C’est dans cette rue que Victor Hugo y aurait découvert le personnage d’Esméralda, fille de Pâquette-la-Chantefleurie, l’héroïne de son roman Notre-Dame de Paris.

Fonck, allée René [1970].

<= rue des Terres-Saint-Remi, => chemin de la Croix-Bazin [Bétheny].

217 mètres de longueur.

(1894-1953). Aviateur. Né à Saulcy-sur-Meurthe le 27 mars 1894, décédé à Paris le 18 juin 1953. René Fonck, commandant de l’escadrille des Cigognes, fut le premier as français de la première guerre mondiale avec 75 victoires homologuées.

Fonck, allée René [1988].

<= rue Gabriel-Voisin, => impasse.

Fond-Paté, rue du [1931].

<= 398-400, avenue de Laon, => 7, rue du Docteur-Schweitzer.

Ancien lieudit, dont la dénomination fut ratifiée officiellement en 1931.

Fontaine-de-la-Solidarité, place [1982].

<= rue Condorcet, => place Drouet-d’Erlon.

Fontaine constuite en 1981 par la Société Menet, de Lille.

Fontaines, chemin des [entre 1922 et 1925].

<= rue des Maraîchers, => rue des Naussonces.

Forain, rue [1934].

<= 73-79, rue de la Bonne-Femme, => rue de la Maison-Blanche.

Ancienne rue Sainte-Marie.

(1852-1931). Peintre et dessinateur. Né à Reims, 63, rue des Moulins, à l’angle de la rue Folle-Peine, le 23 octobre 1852, décédé à Paris le 11 juillet 1931. Louis Henri, dit Jean-Louis Forain, d’une famille de fileurs et de tisserands du 3e canton, commença sa carrière en exposant avec les Impressionnistes en 1884, le Veuf, tableau que l’on peut voir aujourd’hui au musée d’Orsay. Forain s’affirma par d’innombrables caricatures, parues dans différents journaux, où il fit preuve d’une ironie pleine de verve, le plus souvent amère. Les originaux de quelques-unes de ses meilleures productions prises pendant l’affaire Dreyfus (procès de Rennes), et pendant la guerre, figurèrent dans une des salles de notre musée des Beaux-Arts. Il fonda avec Caran d’Ache le Psst !, journal antidreyfusard, de durée éphémère et fut un familier du salon de la comtesse de Loynes. Pour prouver son attachement à sa ville natale, il offrit au musée de Reims, en 1921, un lot important de dessins préparatoires. Forain épousa à Paris, en 1891, Jeanne Bosc (1865-1954), artiste sculpteur, et repose au Chesnay, près Versailles, où il possédait une propriété du 18e siècle aujourd’hui habitée par sa petite-fille, Mme Chagnaud-Forain.

Forboteaux, allée Edmond [1973].

<= rue Marie-Ognois, => impasse vers la route de Witry.

67 mètres de longueur

(1904-1944). Résistant. Né à Ludes (Marne) le 18 octobre 1904, mort pour la France le 15 juillet 1944. Edmond Just Forboteaux, agent d’assurances, entra au mouvement Libération-Nord et participa à la rédaction des premiers numéros de l’Union, qui était alors un journal clandestin. Dans la Résistance il fut responsable des cartes d’identité et d’alimentation dont on munissait les réfractaires. Arrêté le 13 juin 1944, il fut interné, puis dirigé vers le camp de Neuengamme le 15 juillet 1944. Il épousa Carmen Gabrielle Regard.

Forestier, rue Marcel [1978].

<= rue Michel-Simon, => rue Mazarin.

(1877-1929). Né à Esternay (Marne) le 6 décembre 1877, mort à Reims, 6, rue Berton, le 23 février 1929. Marcel Nicolas Forestier, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de guerre 1914-1918, directeur des travaux de la Ville de Reims de 1921 à 1929. Il fut l’auteur du plan définitif de reconstruction de la ville, après la guerre 1914-1918, inspiré de celui de l’urbaniste américain Georges B. Ford, en le rendant plus réaliste. Le plan Ford fut déclaré d’utilité publique le 13 août 1920, mais avait le grave défaut, selon Edmond Herbé, de ne pas tenir compte de la question budgétaire qui aurait mis en péril les finances de la Ville. Il épousa Marguerite Marie Guillaumet.

Forgerons, rue des.

<= rue des Compagnons, => impasse [Cormontreuil].

79 mètres de longueur.

Fort, collège Paul.

<= 141-143, rue de Louvois.

Fort, rue Paul [1963].

<= 4 bis, rue Général-Carré, => impasse.

Nouvelle voie desservant deux tours de 15 étages.

(1872-1960). Poète. Né à Reims, 4, rue Caqué, le 1er février 1872, mort à Montlhéry (Essonne) le 20 avril 1960. Jules Jean Paul Fort fonda le Théâtre d’Art et créa en 1905 la revue Vers et Prose. Il contribua à donner à Montparnasse son renom artistique et fut élu en 1912 Prince des poètes. Auteur des Ballades françaises dont les plus connues sont La ronde autour du Monde, Le Bonheur est dans le pré, Le petit Cheval Blanc. Bien que né rue Caqué, où son père était agent d’assurances, Paul Fort passa sa prime enfance à l’angle de la rue de Vesle et de la rue du Clou-dans-le-Fer. Il revint officiellement à Reims en 1954 inaugurer une exposition qui lui était consacrée à la bibliothèque Carnegie. Commandeur de la Légion d’honneur, il épousa à Paris 5e, en 1956, Germaine Georgette Claire Pouget. Leur fils Robert épousa la fille d’Alfred Vallette (1858-1935), directeur du Mercure de France, et de Marguerite Eymery (1860-1953), femme de lettres connue sous le nom de Rachilde. Paul Fort repose à Montlhéry.

Fortel, rue [1887].

<= 60-64, rue Ernest-Renan, => 37-41, rue de Fismes.

Ancienne rue Piesvaux.

125 mètres de longueur.

(1808-1886). Bienfaiteur. Né à Reims le 2 septembre 1808, y est mort, 7, rue Noël, le 3 juin 1886. Marie Renauld Fortel, manufacturier, colonel de la Garde nationale de Reims, bienfaiteur des Hospices, dirigeait une importante usine avec son associé M. Larbre, qui fut l’une des premières à appliquer à la fabrication des tissus de Reims le métier Jacquard. Proposé pour la croix, Fortel fit décorer à sa place le populaire sapeur-pompier Besnard. Il épousa Pierre Claire Émilie Scheppers (1825-1890) et repose au Cimetière du Nord.

Fortes Terres, chemin des [après 1936].

<= 13-15, rue de Sidi-Bel-Abbès, => champs.

Forum, place du [1932].

<= 10, rue Colbert, 16, rue des Élus, => rue Courmeaux, rue Pluche.

Ancienne place des Marchés. En 1932 elle fit l’objet d’un nouveau numérotage des immeubles à la suite de son agrandissement et de la suppression de la rue Saint-Crépin.

85 x 60 mètres.

L’ancien marché couvert édifié en 1838 sur les dessins de H. Durand et Brunette, architectes, se composait de façades à arcades en pierre, couvert d’une charpente en fer. Il était l’un des premiers spécimens de ce genre de construction, d’après Alphonse Gosset. A la suite de la réédification des halles au Boulingrin, la place des Marchés perdit sa signification. La démolition des anciennes halles permit de dégager l’ancien Forum de l’époque gallo-romaine. C’est un des plus grands vestiges que l’on connaisse de l’ancienne Gaule, désigné en archéologie sous le nom de cryptoportique. La place était coupée en deux par le Rang Sacré, file de maisons anciennes et pittoresques allant à peu près de la rue de Tambour à la rue Bertin ; le marché au drap se tenait du côté de l’hôtel Le Vergeur, alors que du côté de la rue de l’Arbalète on trouvait le marché au blé, au pain, la boucherie et la harangerie (poissonnerie). Le Rang Sacré fut abattu en 1837. Une maquette ancienne du Rang Sacré, par Dallier-Bonnette, est visible au musée Saint-Remi.

Fossé-Briotin, rue du [1932].

<= 29-31, route de Witry, => rue Général-Micheler.

Lieudit, dont on jugea bon de conserver le souvenir en 1932.

Fosse-Cochard, rue de la.

<= rue Marguerite-Harang, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

Ancien lieudit cadastral. Ce quartier de Courcelles existait déjà au début du XIXe siècle.

Fosse-Dienne, impasse [entre 1914 et 1922].

<= 193-195, rue de Neufchâtel, => rue de Tahure.

Ancien lieudit cadastral.

Fosse-Dienne, rue de la.

Ancienne voie redénommée rue Thiérot en 1931.

Fosse-Jean-Fat, rue de la [entre 1914 et 1922].

<= 1, rue de la 12e Escadre-d’Aviation, => 3-5, rue Pierre-Sémard.

Cité du Dépôt.

Ancien lieudit cadastral.

Fossé-Julien, rue du [1958].

<= 141-161, rue Paul-Vaillant-Couturier, => 96-112, rue Saint-Thierry.

Désigne le lieudit cadastral sur lequel ont été édifiés, par l’Office public d’H.L.M., un important groupe d’habitation, et par la Ville de Reims, un groupe scolaire, sur les anciens jardins riverains des rues Paul-Vaillant-Couturier et Saint-Thierry.

Fossé-Saint-Julien, rue du.

Cette voie appartenait à l’Association syndicale de Clairmarais qui demanda de procéder à sa dénomination officielle en 1934. Elle prit le nom de rue Lacatte-Joltrois en 1934.

Foucry, rue Roger [1972].

<= rue des Essillards, => impasse vers la rue Adolphe-Cambien.

(1908-1969). Adjoint au maire. Né à Roanne le 5 janvier 1908, mort à Meylan (Isère) le 16 mars 1969. Roger Foucry, instituteur puis conseiller d’orientation professionnelle, participa à la résistance contre l’occupant et fut nommé, en 1944, membre du Comité départemental de libération nationale. Conseiller municipal en 1953, réélu en 1957, il fut nommé adjoint au maire et occupa ce poste jusqu’au 15 mars 1959.

Foujita, chapelle [1964].

<= 33, rue du Champ-de-Mars.

La chapelle Notre-Dame de la Paix, de style néo-roman, construite en 1964, sur le terrain de la maison Mumm, par l’architecte Maurice Clauzier (1897-1984), fut bénie le 1er octobre 1966 et inaugurée le 18 courant. Outre les fresques de Foujita, on peut y voir des vitraux, du même artiste, réalisés par les ateliers Jacques Simon. Cette chapelle n’est pas ouverte au culte.

(1886-1968). Peintre. Né à Edogawa (Tokyo) le 27 novembre 1886, mort à Zurich le 29 janvier 1968. Tsuguharu Foujita, artiste peintre, fils d’un général et médecin de l’armée impériale, vint exercer son art à Paris dès 1913. À Montparnasse, peintre des femmes, des enfants et des chats, il fut fait chevalier de la Légion d’honneur en 1925, et promu officier en 1957. C’est à Reims, dans la basilique Saint-Remi, qu’il eut une illumination mystique. Baptisé Léonard François René en la cathédrale de Reims, le 14 octobre 1959, en présence du Tout-Paris, il eut pour parrain René Lalou et pour marraine Mme François Taittinger, née Béatrice Sellier (1930-2001). À 80 ans Léonard Foujita décora entièrement à fresque cette chapelle. Il y fut inhumé, après avoir reposé provisoirement au Cimetière du Nord, le 4 octobre 1968. Le 19 août 1971 il en fut exhumé, selon le désir de sa veuve, à la suite d’un retentissant procès, dans lequel Me Floriot plaida pour l’association Les Amis de Léonard Foujita opposée à cette exhumation. Il reposa à Villiers-le-Bâcle (Essonne) jusqu’à son retour des cendres à Reims le 6 octobre 2003, à la demande de sa veuve. Foujita épousa Tomiko, puis en 1917 Fernande Barrey, puis en 1924 Lucie Badoud (1903-1966), dite Youki, et enfin en 1954, à Paris 14e, Kimiyo Horiuchi, baptisée Marie-Ange Claire (1910). Le musée des Beaux-Arts de Reims possède la première œuvre de Foujita, signée de son nouveau prénom et datée du jour de son baptême, Vierge et Enfant.

Foulon, rue Charles Clotaire [1954].

<= rue Anatole-France, => rue Désiré-Seguin [Cormontreuil].

(1862-1939). Maire de Cormontreuil. Né à Villeret (Aisne) le 7 avril 1862, mort à Cormontreuil le 21 septembre 1939. Charles Clotaire Foulon, journaliste, rédacteur à l’Éclaireur de l’Est et au Franc Parleur, conseiller municipal en 1912, il fut élu maire de la commune de Cormontreuil en 1919 et le resta jusqu’en 1939. Officier d’Académie, il était en outre chevalier de la Légion d’honneur. En reconnaissance du dévouement de M. Foulon, la commune pris à sa charge ses frais d’obsèques par délibération du 7 octobre 1939.

Foulquart, rue [1925].

<= 401, avenue de Laon, => 308, rue Paul-Vaillant-Couturier.

Nouvelle rue ouverte, en 1925, dans la Cité Gauthier.

(XVe siècle). Chroniqueur. Né à Reims dans la première moitié du 15e siècle. Jean Foulquart dressa l’inventaire des papiers du sacre de Louis XI et celui des archives de l’échevinage. Il composa d’importants mémoires dont la Bibliothèque possède des extraits : notices sur le Sacre de Charles VIII et l’Incendie de la Cathédrale ; Histoire de Cochinart et ses interrogatoires. On lui doit entre autres une description très intéressante sur le Mystère de la Passion joué en 1490.

Fourberie, rue de la.

Citée en 1659.

Fourbisserie, rue de la.

Ancien nom de la rue des Tapissiers, qui se serait également appelée rue des Hermines.

Fouriaux, rue Marie-Clémence [1932].

<= 10-16, rue du Président-Franklin-Roosevelt, => 29-58, rue Anquetil.

Ancienne rue Saint-Thierry en partie. Dans le quartier où Mlle Fouriaux passa la plus grande partie de son existence d’institutrice laïque. En 1939 on voulut donner son nom à l’école maternelle du Mont-d’Arène, mais il ne semble pas que la Ville ait obtenu le décret présidentiel nécessaire à ce changement.

(1857-1932). Fondatrice de l’École de plein-air. Née à Savigny-sur-Aisne (Ardennes) le 20 juillet 1857, y est décédée le 2 mai 1932. Marie-Clémence Fouriaux débuta comme institutrice adjointe dans un village de la banlieue de Reims et exerça près de 40 ans à Reims. Elle fut chargée, en 1883, de la direction de l’école maternelle de la rue Courmeaux où elle eut comme adjointe, collaboratrice et amie, Blanche Cavarrot. Elle fut directrice de l’école maternelle de la rue du Mont-d’Arène de 1888 à 1917, fonda l’Union de jeunes filles, l’Œuvre du trousseau de la future ménagère et les cantines scolaires. Elle collabora à l’organisation de l’école de plein air de la Rosière, propriété à Villers-Allerand que Mme Eugène-Desteuque légua à la Ville de Reims. Pendant la Grande Guerre, elle organisa l’hôpital militaire de la rue de l’Université, soigna les blessés, évacua les civils. Elle participa ensuite à l’œuvre du Retour à Reims. En 1917, elle reçut la Légion d’honneur et repose au Cimetière du Nord aux côtés de Blanche Cavarrot (voir ce nom).

Fournier, rue Antoine [1937].

<= 16 bis-18, boulevard Pommery, => impasse.

(1532-1610). Né à Reims. Antoine Fournier, élève du Collège des Bons-Enfants, obtint du cardinal Charles de Lorraine une bourse qui lui permit de prendre tous ses grades jusqu’au doctorat en théologie à l’Université de Reims tout nouvellement créée par le cardinal. Il en reporta toute sa reconnaissance à l’Université de Reims à laquelle il consacra la plus grande partie de sa considérable fortune. A diverses reprises, par de généreuses donations, il favorisa, non seulement la Faculté de théologie, mais surtout les facultés de droit et de médecine. A la mort du chanoine Fournier, l’École de médecine, dont il fut le véritable fondateur, avec son neveu, Antoine de Beauchêne, s’appela longtemps en reconnaissance École Furnérienne. Sur le bâtiment qu’ils firent construire une plaque en marbre noir portait, en lettres d’or, l’inscription suivante : Écoles fondées par les deux Antoines.

Frachon, avenue Benoît [1977].

<= avenue Salvador-Allende-Gossens, => rue de Bétheny [La Neuvillette].

Cette avenue fut prolongée en 1978 à l’intérieur de la Z.A.C. pour aboutir rue de Bétheny.

(1893-1975). Syndicaliste. Né au Chambon-Feugerolles (Loire) le 13 mai 1893, mort aux Bordes (Loiret) le 4 août 1975. Benoît Franchon fut secrétaire général du Parti communiste français, puis président de la C.G.T. de 1967 à sa mort. Il repose au Père-Lachaise.

Fragonard, place Jean [1971].

<= avenue Léon-Blum, => esplanade Paul-Cézanne.

(1732-1806). Peintre. Né à Grasse le 5 avril 1732, Jean Honoré Fragonard est mort à Paris le 22 août 1806 et repose au Cimetière de Montmartre.

Francart, rue René [2006].

France, cours Anatole [1925].

<= place des Martyrs-de-la-Résistance, => rue Voltaire, place Carnegie.

Cette voie fut créée, en partie, sur le tracé de l’ancienne rue de l’Université.

(1844-1924). Littérateur. Né à Paris le 18 avril 1844, mort à La Béchellerie-en-Saint-Cyr, près Tours, le 12 octobre 1924. Anatole François Thibault, dit Anatole France, fils d’un libraire parisien, fut membre de l’Académie française en 1896 et prix Nobel de littérature en 1921. Par son épouse, née Guérin de Sauville, Anatole France avait quelques attaches champenoises. C’est au prieuré de Saint-Thomas (Aisne), à la pension de famille tenue par Mme Bernardini, qu’il composa, en 1892, La Rôtisserie de la Reine Pédauque. C’est également de Saint-Thomas qu’il écrivit, le 11 août 1892, Notre-Dame de Liesse. Anatole France fréquenta le salon de la comtesse de Loynes, avant celui de Mme de Caillavet, et repose à Neuilly-sur-Seine.

France, rue Anatole [1925].

<= avenue du 29-août-1944, => Grande-Rue [Tinqueux].

France, rue Anatole [1954].

<= place Charles-Lépagnol, => rue Paul-Portier [Cormontreuil] (Rue à la limite de Cormontreuil, dont l’un des côtés se trouve à Reims et l’autre à Cormontreuil).

301 mètres de longueur.

Franche-Comté, rue de [1973].

<= rue de Champagne-Ardenne, => rue de Bretagne [Cormontreuil].

65 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Énelle.

Franchet-d’Esperey, boulevard [1961].

<= 48, boulevard du Président-Wilson, => 3-5, avenue d’Épernay.

(1856-1942). Maréchal de France. Né à Mostaganem (Algérie) le 25 mai 1856, mort au château de Saint-Amancet (Tarn) le 8 juillet 1942. Louis Félix Marie Franchet d’Esperey, alors qu’il commandait la 5e armée, reprit le 13 septembre 1914 la ville de Reims aux Allemands. Il repose dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides.

Franck, allée César [1961].

<= 110, rue d’Estienne-d’Orves, => impasse.

103 mètres de longueur.

(1822-1890). Compositeur et organiste. Né à Liège, mort à Paris. César Franck fut titulaire de l’orgue de Sainte-Clotilde à Paris en 1859 et professeur de la classe d’orgue au Conservatoire de Paris. En 1935 fut créée une école supérieure de musique qui porta son nom. César Franck repose au Cimetière Montparnasse, où son médaillon par Rodin fut volé.

Franklin, rue [entre 1911 et 1913].

<= route de Bétheny, => rue Marceau [Bétheny].

202 mètres de longueur.

Ancienne rue Doublié.

(1706-1790). Homme d’État et physicien. Né à Boston le 17 janvier 1706, mort à Philadelphie le 17 avril 1790. Benjamin Franklin, inventeur du paratonnerre, conclut le traité d’amitié entre la France et les États-Unis en 1778.

Franklin, allée Benjamin [1966].

<= F 25, rue des Écoles, => passage vers la rue Georges-Charbonneaux [La Neuvillette].

87 mètres de longueur.

Franklin, allée Rosalind [2004].

<= rue Alfred-Nobel, => impasse [Cormontreuil].

39 mètres de longueur.

Initialement dénommée allée Rosalynd-Franklyn, le 16 décembre 2004, celle-ci a été corrigée par délibération du 26 septembre 2007.

Franquet, rue Nazaire [1958].

<= 33-35, rue de Verdun, => impasse vers la rue Gosset.

Nouvelle rue en forme de T au travers d’un lotissement en cours de création en 1958.

(1866-1945). Conseiller municipal. Né à Morangis (Marne) le 28 juillet 1866, décédé à Reims, 102, rue de Strasbourg, le 18 novembre 1945. Nazaire Eugène Franquet, directeur d’école publique à Reims de 1904 à 1928, fut conseiller municipal de Reims, conseiller d’arrondissement, délégué cantonal, membre du Conseil des directeurs de la Caisse d’épargne de Reims depuis 1929, réorganisateur de la Kermesse des écoles après la guerre de 1914-1918. Nazaire Franquet, père du professeur René Franquet, était officier de l’Instruction publique et chevalier de la Légion d’honneur. Il épousa Marie Clotilde Villet (1871-1960) et repose au Cimetière du Nord.

Franquet, rue Professeur René [1985].

<= rue Sully, => rue Jean-Le-Men, croisant le cours Marc-Wawrzyniak.

(1893-1979). Né à Aguilcourt (Aisne) le 4 avril 1893, mort à Reims le 22 août 1979. René Gaston Émilien Franquet, médecin à Reims, œuvra pour la construction des bâtiments qui abritèrent les facultés de médecine et de pharmacie. Décoré de la Croix de guerre avec palmes il fut promu officier de la Légion d’honneur et commandeur de la Santé publique. Il inspira, sous le nom de docteur Pimoule, un des personnages du roman de Lucienne Ercole, Les augures en veston, paru en 1932. Le professeur Franquet épousa Nelly Angèle Laure Notelet (1905-2000) et repose au Cimetière du Nord.

Fraternité, rue de la [2002].

<= rue de la Liberté, => rue des Bords-de-l’eau [Saint-Brice-Courcelles].

Le 22 mai 2002, le contexte politique d’alors, nous dit-on, nécessita de rappeler les valeurs républicaines.

Fraternité, place de la [1988].

<= route de Louvois, => entrée hypermarché [Cormontreuil].

118 mètres de longueur.

Carrefour giratoire situé sur le CD 9.

Frémyn, rue Antoine [1937].

<= 5-7, rue de La-Framboisière, => rue Gaucher-de-Châtillon.

(1559-1640). Né le 7 avril 1559, mort à Merfy (Marne) le 19 février 1640. Antoine Frémyn, seigneur du château de Baslieux, travailla, pendant les troubles de la Ligue, à la pacification des esprits et réussit à apaiser l’irritation d’Henri IV contre les ligueurs rémois. Il fut élu à Reims lieutenant des habitants de 1615 à 1617, et devint secrétaire des Commandements et finances de la reine Marie de Médicis en 1623. Il épousa à Reims, en 1580, Simone Moët (…-1624) et fut inhumé à Reims dans l’église des Cordeliers.

Frères, cour des.

<= 20, rue de Contrai, => impasse privée.

Ancien établissement des Frères des Écoles chrétiennes, rétabli en 1880.

Frères-Prêcheurs, rue des.

Appelée aussi rue des Jacobins, elle devint rue du Couchant. Puis en 1924 elle reprit le nom de rue des Jacobins.

Fresnay, allée Pierre [1988].

<= => avenue Fernandel [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1897-1975). Acteur. Né à Paris le 4 avril 1897, y est mort le 9 janvier 1975. Pierre Jules Louis Laudenbach, dit Pierre Fresnay, fut membre de la Comédie française en 1915. Il s’illustra au théâtre comme au cinéma. Pierre Fresnay épousa, en 1917, l’actrice Rachel Berendt, puis en 1919, Berthe Bovy, enfin, en 1934, Yvonne Printemps (1894-1977), divorcée de Sacha Guitry. Il repose à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) auprès de sa dernière épouse.

Fresnay, rue Pierre [1982].

<= rue Camille-Saint-Saëns, => place René-Clair.

Fresnes, route de.

<= allée Frédéric-Mistral, => vers Fresnes [Bétheny].

Fresnes, rue de [1887].

<= 302-306, avenue de Laon, => 59-61, rue Roger-Salengro.

Ancienne rue de Fismes. Elle fut débaptisée en 1932 pour prendre le nom de rue Antoine-Goussiez.

Freyssinet, rue Eugène [1968].

<= boulevard du Val-de-Vesle, => impasse vers le canal.

(1879-1962). Ingénieur et architecte. Né à Objat (Corrèze), mort à Saint-Martin-Vésubie (Alpes-Maritimes). Eugène Freyssinet, polytechnicien, ingénieur des Ponts et Chaussées, se livra à des travaux dans le but d’augmenter la compacité du béton. Il est le novateur du béton précontraint et du béton vibré. Sa technique et sa collaboration furent utilisées par l’architecte rémois Émile Maigrot (1880-1961) pour la construction des halles de Reims en 1928.

Fulton rue Robert [1992].

<= chemin du Moulin-de-Vrilly, => rue Maurice-Hollande.

Dès 1976 une rue Robert Fulton fut dénommée officiellement mais ne semble pas avoir eu d’existence physique. Une délibération de 1992 donna à nouveau ce nom à la rue actuelle.

(1765-1815). Mécanicien américain. Né à Little Britain, aujourd’hui Fulton (Pennsylvanie), mort à New-York le 24 février 1815. Robert Fulton, établi en France dès 1797, conçut l’idée du sous-marin, de la mine sous-marine, et réalisa industriellement la propulsion des bateaux à vapeur.

Fuseliers, rue des [1925].

<= 9, place du Cardinal-Luçon, => 3, rue Voltaire.

Ancienne rue des Fusiliers. On faisait dans ce quartier des fuseaux pour les fabricants. La rue porta longtemps, à tort, le nom de Fusiliers ; il fut rectifié en 1925, sur les instances de Gustave Laurent. La voie des Fuseliers est citée dans un titre de chapellenie en 1239 et un autre titre des archives de 1283 cite en cet endroit une maison dite de la Tournelle à Fuseliers. Au XVIIe siècle, avec la variante de la ruelle de la Fusellerie, la dénomination veut encore rappeler qu’autrefois, à l’époque où les corporations se localisaient, on faisait dans cette rue des fuseaux pour les fabricants de toile. La rue voisine, des Tournelles, indique le souvenir des machines avec lesquelles se confectionnaient ces fuseaux, on les faisait avec une tournelle ou tour. Une rue des Fuzelliers était connue dès 1544.

Fusiliers, rue des.

Cette voie fut redénommée rue des Fuseliers en 1925.