Rues de Tinqueux a-k

A

A.F.N., avenue des Anciens d’ [1987].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => allée Alphonse-Daudet 

Voie du quartier du Champ-Paveau.

En hommage aux anciens combattants d’Afrique du Nord.

Allégret, allée Marc [1981].

<= avenue du Champ-Paveau, => allée Henri-Vidal 

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1900-1973). Réalisateur de cinéma. Né à Bâle (Suisse) le 22 décembre 1900, mort à Paris le 4 novembre 1973. Marc Allégret eut une longue carrière de réalisateur, habile et commercial, de 1927 à 1970. Il repose à Versailles (Yvelines).

Anémones, rue des [1958].

<= place du Commerce, => avenue Roger-Salengro

Appert, rue Nicolas [1972].

<= chemin des Femmes, => rue Joseph-Cugnot

Voie de la zone industrielle du Moulin-de-l’Ecaille.

(1749-1841). Inventeur de la conserve. Né à Châlons-sur-Marne le 17 novembre 1749, mort à Massy (Essonne) le 1er juin 1841. Nicolas Appert fut officier de bouche du duc de Deux-Ponts à Forbach, puis confiseur à Paris. Il épousa à Reims, en 1785, Élisabeth Benoist. Durant la Révolution, il sera nommé président de la Section des Lombards. Mis en accusation, à la chute des Girondins, il fut arrêté à Reims, le 29 germinal an 2, chez son cousin Nicolas Louis Benoist, 27, rue de l’Arbalète. Emprisonné à Reims, puis à Paris, il sera libéré après Thermidor. Il découvrit le procédé de conservation des aliments par chauffage en récipient hermétiquement clos, l’appertisation. Ses premières conserves furent effectuées dans des bouteilles de vin de Champagne. Il installa un atelier à Ivry-sur-Seine, en 1795, puis une importante fabrique à Massy, en 1802. Son établissement de conserves fut à l’origine de l’expansion de cette industrie dans le monde entier. Après le saccage de ses ateliers en 1814, il se rendit en Angleterre où son procédé fut utilisé avec des boîtes en fer blanc. De retour en France il perfectionna ce nouvel emballage. En 1815, son usine fut à nouveau détruite. Il se réinstalla à Paris et continua ses expérimentations. Il découvrit le procédé de chauffage des vins, dit aujourd’hui pasteurisation. Il serait mort dans le plus grand dénuement et aurait été inhumé en fosse commune.

Auzers, place des [1983].

<= rue Pierre-Destouches, => rue du Marilhou

Localité du Cantal où la commune de Tinqueux possédait un centre de vacances.

B

Barbusse, rue Henri.

<= rue Voltaire, => C.R. 1 d’Ormes

(1873-1935). Écrivain. Né à Asnières (Hauts-de-Seine) le 17 mai 1873, mort à Moscou le 30 août 1935. Henri-Barbusse, militant communiste, épousa, en 1898, Hélyonne Mendès, fille du poète Catulle Mendès (1841-1909). Il repose au Père-Lachaise.

Baur, rue Harry [1984].

<= Champ-Paveau, => allée Henri-Vidal

Voie de la ZAC du Champ-Paveau.

(1880-1943). Acteur. Né à Montrouge (Hauts-de-Seine) le 12 avril 1880, mort à Paris le 8 avril 1943. Henri, dit Harry Baur, fut l’un des monstres sacrés du cinéma de l’entre-deux-guerres. Il mourut après avoir été torturé par la Gestapo et repose au Cimetière Saint-Vincent, de la butte Montmartre.

Beauséjour, école maternelle [1967].

<= 1, rue de la Croix-Cordier

Beauséjour, école primaire.

<= 35, rue Danièle-Casanova

Becker, cours Jacques [1981].

<= allée Jean-Grémillon, => allée Albert-Préjean

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1906-1960). Cinéaste. Né à Paris le 15 septembre 1906, y est mort le 21 novembre 1960. Jacques Becker ne réalisa que 13 films, mais de grande qualité, de 1942 à 1960, dont Casque d’or. Le plus français des cinéastes français, dit-on, repose au Cimetière Montparnasse.

Becquerel, rue Henri [2006].

<= , =>

Bernard, rue Claude [1970].

<= rue Roger-Salengro, => avenue Paul-Vaillant-Couturier

Voie du lotissement du Val de Muire.

(1813-1878). Physiologiste. Né à Saint-Julien (Rhône) le 13 juillet 1813, mort à Paris le 10 février 1878. Claude Bernard, membre de l’Académie française, définit les principes fondamentaux de la recherche scientifique. Il repose au Père-Lachaise.

Bernhardt, avenue Sarah [1981].

<= rue du 29-août-1944, => rue de la Croix-Cordier

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1844-1923). Tragédienne. Née à Paris le 25 octobre 1844, y est morte le 26 mars 1923. Henriette Rosine Bernard, dite Sarah Bernhardt, sociétaire de la Comédie-Française, excella aussi au Boulevard avant de fonder son propre théâtre. Ses interprétations de Phèdre, de La Dame aux camélias et de L’Aiglon sont demeurées fameuses. On dut l’amputer d’une jambe en 1915. La Divine repose au Père-Lachaise.

Bir-Hakeim, rue de [1946].

<= avenue Gabriel-Péri, => impasse de la Muire

Ancienne rue du Vélodrome.

Rappelle la localité dans laquelle, du 27 mai au 11 juin 1942, les troupes françaises libres, commandées par le général Kœnig, furent encerclées pendant 16 jours par l’Armée allemande de Libye (Rommel).

Bolland, allée Adrienne [1982].

<= rue de Sévigné, => impasse

Voie du Lotissement de la Vanette.

(1896-1975). Aviatrice. Décédée le 18 mars 1975. Adrienne Bolland fut la première femme à franchir la Cordillère des Andes, seule à bord de son avion, le 1er avril 1921. Championne de l’acrobatie, elle exécuta, au-dessus d’Orly, 212 loopings en 72 minutes. Adrienne Bolland, veuve d’Ernest Vinchon, ancien pilote, repose à Dommery (Loiret).

Bonaparte, avenue Napoléon [1961].

<= rue du 29-août-1944, => chemin des Femmes

En raison de nombreux souvenirs napoléoniens qui se trouvaient dans une propriété à proximité de cette voie.

Deux monuments rappellent la bataille du 13 mars 1814. L’un fut érigé à La Haubette en 1908 et l’autre au Mont-Saint-Pierre en 1909.

Boucher, rue Hélène [1971].

<= => chemin des Femmes

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Ecaille.

Boucicaut, rue Aristide [1988].

<= rue Anatole-France, => rue Charles-Boucton

(1810-1877). Philanthrope. Né à Bellême (Orne) le 14 juillet 1810, mort à Paris le 26 décembre 1877. Jacques Aristide Boucicaut, employé de commerce, acquit en 1852 le Bon Marché, petit magasin dont il fit rapidement le plus grand magasin de Paris sous le second Empire. Il consacra son immense fortune aux œuvres philanthropiques, dont l’hôpital Boucicaut. Il repose au Cimetière Montparnasse avec son épouse, Marguerite Guérin (1816-1887), qui le seconda et continua son œuvre.

Boucton, rue Charles [1987].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => route de Champigny

Voie de l’hypermarché.

(1876-1949). Maire de Tinqueux. Né à Tinqueux, La Haubette, le 30 juin 1876, mort à Reims, 8, rue Sainte-Geneviève, le 9 décembre 1949. Charles Félix Boucton, agriculteur à la ferme de La Haubette, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1919 à 1925. Il épousa à Tagnon (Ardennes), en 1904, Henriette Mathilde Georgette Dupuit (1884-1936) et repose à Reims au Cimetière de l’Ouest.

Bourvil, avenue André [1981].

<= place Robert-Lynen, => place Jules-Raimu

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1917-1970). Acteur et chanteur. Né à Prétot-Vicquemare (Seine-Maritime) le 27 juillet 1917, mort à Paris le 23 septembre 1970. André Zacharie Raimbourg, dit Bourvil, du village de Bourville, en Normandie, où il passa son enfance. Bourvil tourna dans de nombreux films, de 1945 à 1970. Il repose à Montainville, près de Maule (Yvelines).

Boutréaux, rue des.

<= rue du Mont-Saint-Pierre, => rue Albert-Collet

Lieudit cadastral.

Bréguet, rue Louis [1986].

<= CD 75, => impasse

(1880-1955). Pionnier de l’aviation. Né à Paris le 2 janvier 1880, mort à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) le 4 mai 1955. Louis Bréguet fut l’un des premiers constructeurs d’avions, en 1909, et d’hélicoptères en France.

Brès, rue Madeleine [1982].

<= rue de Sévigné, => rue Diderot

Voie du Lotissement de la Vanette.

(1839-1925). Médecin. Née à Bouillargues (Gard). Madeleine Gebelin, épouse Brès, fut la première française à obtenir le diplôme de docteur en médecine. Elle obtint, de l’impératrice Eugénie, une dérogation en 1866 pour passer son bac. Mariée à 15 ans, veuve très jeune, elle fut immatriculée en 1868. Interne suppléante en 1870, elle obtint le doctorat le 3 juin 1875. Elle fonda à Paris, rue Nollet, une crèche qui porte aujourd’hui son nom.

Briand, rue Aristide [entre 1933 et 1936].

<= 18-20, avenue Paul-Vaillant-Couturier, => 33, avenue Roger-Salengro

1862-1932). Homme d’État, Apôtre de la Paix. Né à Nantes (Loire-Atlantique) le 28 mars 1862, décédé à Paris le 7 mars 1932. Avocat à Saint-Nazaire, puis à Paris, député socialiste de Saint-Étienne, président du Conseil, ministre de l’Instruction publique, de la Justice et des Cultes, puis des Affaires étrangères. L’un des fondateurs de la Société des Nations, il fut un précurseur de l’unité européenne. Franc-maçon, rapporteur de la loi sur la séparation de l’Église et de l’État, il reçut le prix Nobel de la paix, en 1926, et repose à Houlbec-Cocherel (Eure) où il s’était retiré dans sa propriété.

Bridoux, parc André [1976].

Parc de 2.500 m² créé en 1975, à l’entrée du lotissement des Boutréaux, en bordure de la route de Champigny, et où il avait été prévu d’y édifier une école maternelle

(1919-1975). Adjoint au maire de Tinqueux. Né à Braine (Aisne) le 13 décembre 1919, décédé à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 29 septembre 1975. André Louis Bridoux, employé de bureau, fut adjoint au Maire de Tinqueux. Il épousa Georgette Juliette Florentine Blaise.

Bronquart, gymnase Frédérique.

<= rue de la Croix-Cordier

(1966-1978). Sportive. Née à Reims, 99, rue des Capucins, le 14 juin 1966, y est décédée, 45, rue Cognacq-Jay, le 16 mars 1978. Frédérique Colette Françoise Berthe Bronquart était un espoir en patinage de vitesse, lorsqu’elle mourut subitement avant d’avoir atteint l’âge de 12 ans. Ses parents, Roland Auguste Charles Bronquart et Claudine Charlotte Yvonne Bizouard, étaient alors tous deux professeurs et habitants de Tinqueux.

Brossolette, rue Pierre [1946].

<= avenue Roger-Salengro, => impasse vers la Vesle

Ancien chemin de la Roseraie.

(1903-1944). Résistant. Né à Paris le 25 juin 1903, y est décédé le 22 mars 1944. Pierre Brossolette, professeur au Lycée d’Amiens, journaliste, franc-maçon, résistant, se jeta du 5ème étage des locaux de la Gestapo, avenue Foch. Il épousa la journaliste Gilberte Bruel, sénateur, fille d’un directeur de banque. Ses cendres furent déposées au Père-Lachaise.

Buisson-de-Muire, allée du [1971].

<= rue Pierre-Destouches, => impasse

Voie du lotisement du Foyer Rémois.

C

Campion, rue Paul [2003].

<= rue Roger-Salengro, => impasse

Nouvelle voie du lotissement Roger-Salengro.

(1891-1945). Résistant. Né à Arleux (Nord) le 10 janvier 1891, mort pour la France à Vahingen (Allemagne) le 6 janvier 1945. Paul Edmond Ernest Campion, industriel à Tinqueux, y établit dès 1926, La Savonnerie du Nord et de l’Est, 27, route de Paris. Durant la guerre, il aida la Résistance et constitua chez lui des dépôts d’armes et de carburant. Sa maison était le lieu de rendez-vous des agents de liaison. Il fut arrêté par la Gestapo le 21 août 1944 et déporté à Natzwiller-Struthof, Dachau, puis Vahingen. Paul Campion épousa Marthe Gabrielle Corneille Bouquet, qui devint gérante de société à sa mort.

Carné, rue Marcel [1987].

<= => avenue Fernandel

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1909-1996). Cinéaste. Né à Paris le 18 août 1909, mort à Clamart (Hauts-de-Seine) le 31 octobre 1996. Marcel Carné fut réalisateur, de 1929 à 1976, et eut Jacques-Prévert pour scénariste de la plupart de ses films.

Casanova, rue Danièle [1946].

<= rue Voltaire, => avenue Bonaparte

Ancien chemin de Vrigny, qui avait été ainsi dénommé en 1925.

(1909-1943). Résistante. Née à Ajaccio (Corse) le 9 janvier 1909, morte au camp d’Auschwitz (Pologne) le 9 mai 1943. Vincentella Perini, épouse Laurent, dite Danièle-Casanova, chirurgien-dentiste, mi­litante com­muniste, prit part à la guerre civile espagnole, puis à la Résistance. Elle fonda en 1936 l’Union des jeunes filles de France. Arrêtée le 15 janvier 1942, elle fut déportée en Allemagne. Une rue de Paris porte aussi son nom.

Cassin, allée René [1987].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => avenue du Champ-Paveau

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1887-1976). Juriste. Né à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), mort à Paris le 19 février 1976. René Cassin fut administrateur, à Londres, auprès du général de Gaulle, et membre de l’Assemblée consultative d’Alger en 1944. Il participa à de nombreuses conférences internationales, fit adopter la Déclaration universelle des droits de l’homme et reçut le prix Nobel de la paix en 1968. Ses cendres furent transférées au Panthéon en 1986.

Champaubert, rue de [1961].

<= => rue de la Liberté

Le 10 février 1814, Napoléon remporta, dans ce village de la Marne, au sud-ouest d’Épernay, une victoire sur les Russes, commandés par le général Olsufiev. Une colonne commémorative y fut érigée en 1865 sur les plans de Visconti, architecte.

Champigny, rue de [1925].

<= Grande Rue, => vers Champigny

Champ-Paveau, avenue du [1981].

<= rue du Général-Kléber, => place Robert-Lynen

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

Lieudit cadastral.

Champ-Paveau, parc du.

<= avenue Sarah-Bernhardt

D’une superficie de 5 hectares, ce parc a été créé, à partir de 1986, par l’Effort Rémois.

Charpin, impasse [1981].

<= rue Gabrielle-Dorziat, => impasse

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1887-1944). Acteur de cinéma. Né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 1er juin 1887, mort à Paris le 6 novembre 1944. Fernand Charpin, au bel accent marseillais, joua dans de nombreux films et eut surtout du succès dans ceux réalisés par Marcel Pagnol. Le rôle de Panisse le rendit célèbre.

Clouzot, allée Henri [1987].

<= => avenue Fernandel

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1907-1977). Cinéaste. Né à Niort (Deux-Sèvres) le 20 novembre 1907, mort à Paris le 12 janvier 1977. Henri Georges Clouzot, maître du suspense et des atmosphères troubles, réalisa des films de 1931 à 1968. Il repose au Cimetière de Montmartre.

Collet, rue Albert.

<= rue du Mont-Saint-Pierre, => rue Victor-Hugo

(1909-1963). Né à Nantua (Ain) le 10 octobre 1909, mort à Reims, 4, rue Warnier, le 17 janvier 1963. Albert Lucien Collet, ingénieur des T.P.E., fut l’aménageur de la commune de Tinqueux. Il épousa Paule Joséphine Marie Louise Favier. Il reposait à Reims, au Cimetière de l’Est, mais sa sépulture, arrivée à terme, fut reprise par l’Administration municipale.

Commerce, place du.

<= rue de Lorraine, rue des Anémones, => rue de l’Ile-de-France

Coulmeaux, allée Pierre-Alexis [1988].

<= allée Alphonse-Daudet, => impasse

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1783-1839). Maire de Tinqueux. Né à Tinqueux en 1783, y est mort le 29 décembre 1839. Pierre Alexis Coulmaux, cultivateur, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1817 à 1822. À son décès, il était ancien cultivateur et adjoint de la commune. Il eut pour successeur le manufacturier rémois, Augustin Dérodé (1788-1823), membre de la Chambre consultative de Commerce, capitaine de la 1ère compagnie de la Garde nationale à cheval de la ville et de l’arrondissement de Reims. Pierre Alexis Coulmaux épousa à Champigny-sur-Vesle, en 1808, Anne Catherine Griffon (1787-…).

Cousin, rue Victor [1972].

<= rue Henri-Barbusse, => rue Diderot

Voie du lotissement Champagne-Ardennes.

(1792-1867). Philosophe et homme politique. Né à Paris le 28 novembre 1792, mort à Cannes (Alpes-Maritimes) le 14 janvier 1867. Victor Cousin introduisit la philosophie allemande en France et fonda l’histoire de la philosophie. Membre de l’Académie française en 1830, il fut ministre de l’Instruction publique en 1840. Il repose au Père-Lachaise.

Croix-Cordier, rue de la [1961].

<= avenue Bonaparte, => chemin des Femmes, avenue Sarah-Bernhardt

Lieudit cadastral.

Croix-Cordier, lycée d’enseignement professionnel [1966].

<= 40, rue de la Croix-Cordier

Croix-Cordier, parc de la [1977].

Ce parc de 10 hectares, créé en 1977, avec une superficie initiale de 6 hectares, fut agrandi de 4 hectares en 1992

Cugnot, rue Joseph [1972].

<= chemin des Femmes, => rue Nicolas-Appert

La dénomination de cette voie, dans la zone industrielle du Moulin-de-l’Écaille, fut chosie en raison de la présence d’une entreprise de transports.

(1725-1804). Ingénieur. Né à Void (Meuse) le 25 septembre 1725, mort à Paris le 2 octobre 1804. Nicolas Joseph Cugnot construisit, en 1770, la première voiture automobile à vapeur. Louis XV lui fit verser une pension.

Curie, rue Marie [1971].

<= => rue de Sévigné

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Écaille.

(1867-1934). Physicienne. Née à Varsovie le 7 novembre 1867, morte au sanatorium de Sancellemoz (Haute-Savoie), près de Sallanches, le 4 juillet 1934. Marie Sklodowska, arriva de Pologne à Paris en 1892 et y épousa, en 1895, Pierre Curie. A la mort accidentelle de son mari elle fut titulaire de la chaire de physique à la Sorbonne. Elle reçut le prix Nobel de chimie en 1911. Marie Curie reposait à Sceaux (Hauts-de-Seine), comme Jacques Renaudin, dit Valentin-le-Désossé (1843-1907). Ses cendres, ainsi que celles de son mari, furent transférées au Panthéon en 1995.

D

Dassault, rue Marcel [1986].

<= => CD 75

(1892-1986). Ingénieur et industriel de l’aviation. Né à Paris le 22 janvier 1892, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 18 avril 1986. Marcel Bloch, prit le nom de Dassault après sa déportation à Buchenwald. Il créa une société qui se plaça au premier rang de l’aviation militaire mondiale. Marcel Dassault fut également patron de presse en fondant Jours de France et producteur de cinéma. Député des Alpes-Maritimes, en 1951, puis de l’Oise. Ses obsèques eurent lieu aux Invalides et il fut inhumé au Cimetière de Passy.

Daudet, allée Alphonse [1987].

<= avenue des Anciens-d’AFN, => av. André- Bourvil

Voie du quartier du Champ-Paveau.

Decoin, allée Henri [1981].

<= allée Gabrielle-Dorziat, => impasse

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1896-1969). Cinéaste. Né à Paris le 18 mars 1896, y est mort le 4 juillet 1969. Henri Decoin réalisa quelque 45 films, de 1933 à 1964. Il épousa Danielle Darrieux (1917), qu’il dirigea dès 1935. Il repose à Chaufour-lès-Bonnières (Yvelines).

Destouches, rue Pierre [1946].

<= 37-39, avenue Paul-Vaillant-Couturier, => rue François-Dor

Ancienne rue du Buisson-de-Muire.

(1925-1944). Résistant. Né à Paris le 21 mai 1925, tué en 1944. Pierre Destouches, enfant de Tinqueux, rejoignit le maquis et servit sous le nom de Cuistot-Cuisinier. Dénoncé, il fut tué par les Allemands lors d’un combat.

Diderot, école maternelle [1985].

<= 10, rue Madeleine-Brès

Cette école occupa des locaux provisoires, route de Dormans, de 1972 à 1985.

(1713-1784). Philosophe. Né à Langres (Haute-Marne) le 5 octobre 1713, mort à Paris le 30 juillet 1784. Denis Diderot, fut à la tête d’une société d’écrivains qui publia au 18e siècle L’Encyclopédie. Il épousa à Paris, en 1743, Anne-Antoinette Champion. Diderot reposait dans l’église Saint-Roch, avant que sa tombe ne soit profanée par les révolutionnaires. Son cénotaphe est au Panthéon.

Diderot, rue [1925].

<= avenue Bonaparte, => vieux chemin de Ville-en-Tardenois

Dolet, rue Étienne [1925].

<= 53, avenue Paul-Vaillant-Couturier, => rue Jean-Gutemberg

(1509-1546). Humaniste. Né à Orléans (Loiret) le 3 août 1509, mort à Paris le 3 août 1546. Etienne Dolet, imprimeur, à l’esprit libre, ami de Marot et de Rabelais, fut accusé d’hérésie et d’athéisme. Il fut pendu et brûlé.

Dormans, route de.

<= avenue Gabriel-Péri, => vers Ormes et Pargny

Dorziat, allée Gabrielle [1981].

<= rue des Frères-Glorieux, => avenue du Champ-Paveau

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1880-1979). Artiste dramatique. Née à Épernay, rue de la Rigole, le 25 janvier 1880, décédée à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Woodshed, avenue du Bois-de-Boulogne, le 30 novembre 1979. Gabrielle Dorziat, pseudonyme de Marie Odile Léonie Gabrielle Sigrist, se produisit de nombreuses années au théâtre avant de devenir une vedette de cinéma après 1936. Elle fut la partenaire de Lucien Guitry et de Louis Jouvet, interpréta avec autorité Bourget, Bernstein, Giraudoux, Cocteau et joua dans plus de 70 films. Elle obtint, en 1949, le Prix féminin du cinéma de la meilleure interprète et tourna son dernier film, pour Jean-Claude Brialy, à 90 ans. Officier de la Légion d’honneur, Gabrielle Dorziat épousa au Caire, en 1925, le comte Michel de Zogheb († 1964), cousin du roi Fouad. Le théâtre d’Épernay porte aujourd’hui le nom de Gabrielle Dorziat. La comtesse de Zogheb repose à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Duvivier, place Julien [1981].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => rue de la Croix-Cordier

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1896-1967). Cinéaste. Né à Lille (Nord) le 8 octobre 1896, mort à Paris le 29 octobre 1967. Julien Duvivier fut acteur et régisseur de théâtre, puis réalisateur, producteur et scénariste. Il réalisa 67 films, dont 22 muets, de 1919 à 1967. Il repose dans l’ancien cimetière de Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine).

E

Éboué, impasse Félix [1987].

<= avenue du Champ-Paveau [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1884-1944). Homme politique. Né à Cayenne (Guyane) le 26 décembre 1884, mort au Caire, hôpital français, le 17 mai 1944. Adolphe Silvestre Félix Éboué, fils d’un chercheur d’or, devint lieutenant gouverneur des colonies en 1930, secrétaire général de la Martinique, gouverneur de la Guadeloupe en 1936, gouverneur du Tchad en 1938, gouverneur général de l’Afrique équatoriale française. Félix Éboué, franc-maçon, fut le premier noir gouverneur général. Il rallia le Tchad à la France libre et mérita de ce fait le titre de Premier résistant de la France d’Outre-Mer. Félix Éboué repose au Panthéon depuis le 20 mai 1949. Une place de Paris porte son nom ainsi que le lycée de Cayenne.

F

Femmes, chemin des.

<= rue de la Croix-Cordier, => chemin de Ville-en-Tardenois

Lieudit cadastral.

Fernandel, avenue [1981].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => place Jules-Raimu

Voie du lotissement du Champ-Paveau. Elle absorba en 1990 les anciennes allées Marcel-Pagnol et Jules-Raimu.

(1903-1971). Acteur de cinéma. Fernand Joseph Désiré Condandin, dit Fernandel. Né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 8 mai 1903, mort à Paris le 27 février 1971. Son père fut chanteur de café-concert, sous le nom de Sined. Fernandel débuta à 15 ans comme comique troupier et tourna quelque 150 films entre 1930 et 1969. Il épousa Henriette Manse et repose au Cimetière de Passy, mais il fut question, en 1994, de transférer ses cendres à Carry-le-Rouet (Bouches-du-Rhône). Son fils Franck Contantin épousa une Soissonnaise, Corinne Delahaye, qui consacra un ouvrage à son beau-père en 2004.

Fiévet, rue Rosa [1988].

<= avenue d’AFN, => avenue André-Bourvil

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1855-1928). Maire de Tinqueux. Né à Sobre-le-Château (Nord) le 25 mai 1855, mort à Tinqueux, 12, route de Paris, le 23 novembre 1928. Rosa Julien Fiévet, négociant en bois, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1901 à 1919. Il y épousa, en 1877, Juliette Amélie Mitouart, fille d’un marchand de bois établi à La Haubette.

Fleming, rue Alexander [1987].

<= rue de la Liberté, => avenue John-Kennedy

Voie du quartier du lotissement Les Jonquilles.

France, rue Anatole [1925].

<= avenue du 29-août-1944, => Grande-Rue

(1844-1924). Littérateur. Né à Paris le 18 avril 1844, mort à La Béchellerie-en-Saint-Cyr, près Tours, le 12 octobre 1924. Anatole François Thibault, dit Anatole France, fils d’un libraire parisien, fut membre de l’Académie française en 1896 et prix Nobel de littérature en 1921. Par son épouse, née Guérin de Sauville, Anatole France avait quelques attaches champenoises. C’est au prieuré de Saint-Thomas (Aisne), à la pension de famille tenue par Mme Bernardini, qu’il composa, en 1892, La Rôtisserie de la Reine Pédauque. C’est également de Saint-Thomas qu’il écrivit, le 11 août 1892, Notre-Dame de Liesse. Anatole France fréquenta le salon de la comtesse de Loynes, avant celui de Mme de Caillavet, et repose à Neuilly-sur-Seine.

Fresnay, allée Pierre [1988].

<= => avenue Fernandel

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1897-1975). Acteur. Né à Paris le 4 avril 1897, y est mort le 9 janvier 1975. Pierre Jules Louis Laudenbach, dit Pierre Fresnay, fut membre de la Comédie française en 1915. Il s’illustra au théâtre comme au cinéma. Pierre Fresnay épousa, en 1917, l’actrice Rachel Berendt, puis en 1919, Berthe Bovy, enfin, en 1934, Yvonne Printemps (1894-1977), divorcée de Sacha Guitry. Il repose à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) auprès de sa dernière épouse.

G

Gabin, allée Jean [1987].

<= => avenue Fernandel 

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1904-1976). Acteur de cinéma. Né à Mériel (Val-d’Oise) le 17 mai 1904, mort à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 15 novembre 1976. Jean Alexis Moncorgé, dit Jean Gabin, fut la vedette de nombreux films dans la période comprise entre 1930 et 1977. Il épousa en 1923 la comédienne Gaby Basset, puis en 1933 la ballerine Jeanne Mauchain, et en 1949 le mannequin Dominique Fournier. Ses cendres furent dispersées en mer d’Iroise, au large de Brest. Jean Gabin fit son service militaire, dans la Marine à Cherbourg, avec le Rémois Marcel Thil (1904-1968), champion du monde de boxe. Ils restèrent amis et c’est ainsi que Jean Gabin vint quelquefois chasser, aux environs de Reims, en compagnie de Marcel Thil et de Roger Maillot, de la flanelle.

Gance, allée Abel [1981].

<= allée du Champ-Paveau, => allée Marc-Allégret

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1889-1981). Cinéaste. Né à Paris le 25 octobre 1889, y est mort le 10 novembre 1981. Abel Gance fut, avec Louis Delluc et Marcel L’Herbier, un pionnier du cinéma français. Connu pour son célèbre film Napoléon, sorti en 1927, il reçut un César d’honneur en 1980 et repose au Cimetière d’Auteuil.

Gaulle, place du Général-de [1987].

<= avenue du 29-août-1944, => avenue Paul-Vaillant-Couturier, avenue Gabriel-Péri

Carrefour du Pont-de-Muire.

(1890-1970). Libérateur de la Patrie. Né à Lille (Nord) le 22 novembre 1890, décédé à Colombey-les-Deux-Églises (Haute-Marne), à la Boisserie, le 9 novembre 1970. Charles André Marie Joseph de Gaulle, avait des origines familiales à Châlons-sur-Marne. Le trisaïeul du général y était né en 1720 et son ancêtre le plus éloigné, Claude de Gaulle, né en 1630, y était marchand. Le général de Gaulle rencontra à Reims, les 7 et 8 juillet 1962, Conrad Adenauer, chancelier d’Allemagne ; cette date marqua le début de la coopération franco-allemande. Il épousa à Calais, en 1921, Yvonne Charlotte Anne Marie Vendroux (1900-1979) et repose à Colombey-les-Deux-Églises.

Glorieux, allée des Frères [1944].

<= avenue du 29-août-1944, => av. du Champ-Paveau

Ancienne rue du Cimetière.

(1920-1944). Maurice Robert Glorieux, né à Houdan (Yvelines) le 26 août 1920, garde des voies de communication, épousa à Reims, en 1944, Madeleine Olga Marie Siméon.

(1925-1944). Marceau Jean Glorieux, né le 28 décembre 1925, surveillant élève à l’École des beaux-arts de Reims.

Réfractaires au S.T.O. (service du travail obligatoire instauré par l’occupant), tous deux membres des F.F.I., les frères Glorieux furent exécutés à Tinqueux, près de la rue qui porte leur nom, le 29 août 1944. Ils avaient 24 ans et 18 ans et reposent à Reims au Cimetière du Sud. Leur sépulture est fleurie par la Ville de Reims, le 30 août, pour l’anniversaire de la Libération de Reims.

Grande-Rue.

<= avenue Roger-Salengro, => chemin départemental de Champigny 

Grémillon, allée Jean [1981].

<= avenue du Champ-Paveau, => avenue Sarah-Bernhardt 

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1902-1959). Cinéaste. Né à Bayeux (Calvados) le 3 octobre 1902, mort à Paris le 25 octobre 1959. Jean-Grémillon fut réalisateur de films, de 1924 à 1959, mais aussi écrivain et compositeur de musique. Il a laissé, avec une œuvre inégale, le souvenir d’un artiste exceptionnel.

Guitry, allée Sacha [1987].

<= avenue Fernandel, => allée Jean-Gabin 

Voie du quartier du Champ-Paveau.

Gutenberg, rue Jean [1925].

<= rue de Bir-Hakeim, => rue de la Muire  

(v. 1397-1468). Imprimeur allemand. Né à Mayence entre 1394 et 1404, y est mort en février 1468. Henne Gensfleisch zur Laden, dit Johannes Gutenberg, s’installa à Strasbourg en 1434 où il mit au point, vers 1440, l’imprimerie à caractères mobiles.

H

Hallet, salle des fêtes Guy.

<= rue de la Croix-Cordier

Inaugurée le 5 janvier 1974 par Jean Taittinger, garde des Sceaux, maire de Reims, ce n’est que par la suite qu’elle prit le nom de Guy Hallet.

(1925-1992). Philanthrope. Né à Reims, 79, avenue Jean-Jaurès, le 22 mars 1925, y est décédé, 18, rue de l’Écu, le 3 janvier 1992. Guy René Bernard Hallet, magasinier, fut président du comité des fêtes et président du comité de jumelage avec la ville de Leimen de 1979 à 1990. Il œuvra beaucoup pour la réalisation de cette salle. Il épousa à Reims, en 1946, Pierrette Marthe Gauché et repose à Reims au Cimetière du Sud.

Haute-Borne, rue de la [avant 1928].

<= avenue Gabriel-Péri, => rue Romain-Rolland

La partie comprise entre l’avenue Gabriel-Péri et la rue François-Dor prit le nom de rue Maurice-Lahaye en 1946.

Lieudit cadastral.

Huart, chemin Auguste.

<= avenue Roger-Salengro, => impasse vers la Vesle

(1817-1894). Propriétaire. Né à Reims, rue d’Artois, le 19 avril 1817, mort à Tinqueux, en sa propriété de Muire, le 18 août 1894. Auguste Huart épousa Marie-Jeanne, dite Maria Brion (1831-1913). Il fut inhumé à Reims au Cimetière du Nord, puis au Cimetière de l’Ouest en 1902. Il eut pour gendre Charles Maximilien Hurault (1850-1917), avocat, puis président du Tribunal de commerce de Reims, conseiller général du 1er canton de Reims, qui fut adjoint au maire de Tinqueux en 1887. Sa petite-fille, Andrée Hurault (1881-1975), épousa à Tinqueux, en 1903, Jean Marie Joseph Marcotte de Sainte-Marie (1877-1915), secrétaire du Comice agricole, mort pour la France à la Ferme de Navarin (Champagne). Auguste Huart créa une magnifique propriété, qui fut embellie par Charles Hurault et qui est aujourd’hui occupée par le prestigieux restaurant l’Assiette Champenoise.

Hugo, rue Victor.

<= rue du Mont-Saint-Pierre, => rue Albert Collet

(1802-1885). Écrivain. Né à Besançon (Doubs) le 26 février 1802, mort à Paris, 124, avenue d’Eylau, le 22 mai 1885. Victor Marie Hugo, membre de l’Académie française, fut député en 1848. Son corps fut porté directement au Panthéon après des obsèques nationales. Hugo vint à Reims et y séjourna à l’occasion du sacre de Charles X. Il y ébaucha son roman Notre-Dame de Paris, paru en 1831. C’est dans la rue Folle-Peine que Victor Hugo aurait rencontré le modèle d’Esméralda, héroïne de Notre-Dame de Paris ; le sonneur de Saint-Remi, précédemment sonneur à la basilique Saint-Nicaise, un nommé Nicart, lui aurait inspiré Quasimodo. Son petit-fils, Georges Victor-Hugo, vint à Courcelles-Sapicourt, en 1906, assister au mariage de la veuve d’Alphonse Allais avec Maurice Bertrand, le champagnographe bien connu disait Alphonse Allais. Celui que l’on avait surnommé le Monsieur de chez Maxim’s était représentant du champagne Heidsieck & Cie. Alfred Capus, directeur du Figaro, était aussi de la fête. Le mariage eut lieu à la Villa les Sapins, propriété du docteur Auguste Lüling (1859-1950), associé de la maison Walbaum, Lüling, Goulden & Cie, patron de Maurice Bertrand et maire de la commune de Courcelles-Sapicourt.

Humbert, rue Auguste [1958].

<= rue du Mont-Saint-Pierre, => Grande-Rue

(1863-1946). Adjoint au maire. Né à Malaucourt (Moselle) le 3 avril 1863, mort à Tinqueux, Grande-Rue, le 23 juillet 1946. Auguste Humbert, concierge, puis cultivateur, fut adjoint au maire et fit fonction de maire de la commune de Tinqueux, de 1940 à 1943, assisté de Louis Werkeyn, également adjoint. Il épousa Berthe Eugénie Michelot.

I

Ile-de-France, rue de l’ [1958].

<= rue de la Paix, => place du Commerce  

J

Jaurès, rue Jean [1925].

<= rue du-29 août-1944, => avenue Roger-Salengro 

(1859-1914). Homme d’État. Né à Castres (Tarn) le 3 septembre 1859, mort à Paris le 31 juillet 1914. Jean-Jaurès, le grand tribun socialiste, agrégé de philosophie, fut professeur à Albi (1881-1883), maître de conférences à l’Université de Toulouse (1883-1885), élu député du Tarn à 26 ans, en 1885, député socialiste de Carmaux en 1893. Il fonda, en 1901, le parti socialiste français, opposé au parti socialiste de France, et le journal L’Humanité en 1904. Il fut assassiné au café du Croissant, par un jeune Rémois, Raoul Villain (1885-1936) fils du greffier en chef du Tribunal civil de Reims, à la veille de la déclaration de guerre. Raoul Villain revenait de l’enterrement de sa grand-mère, décédée à Cormontreuil et inhumée à Reims au Cimetière du Nord, lorsqu’il assassina Jaurès. Jaurès repose au Panthéon. Le 21 juin 1896, Jaurès vint à Reims donner une conférence au Cirque, pour les verriers de Carmaux.

Joly, impasse François [1988].

<= avenue Roger-Salengro, => impasse vers la Vesle 

Ancienne impasse Jean-Jaurès.

(1815-1891). Maire de Tinqueux. Né à Ludres (Meurthe-et-Moselle) le 24 septembre 1815, décédé à Tinqueux le 24 avril 1891. François Joly, rentier, fut maire de la commune de Tinqueux de 1878 à 1881. Il épousa Marie Nicole Piplère. Leur fille, Louise Henriette, épousa en 1868 Louis Monfeuillart, loueur de voitures et chevaux à Reims, 20, rue de Vesle.

Jouvet, allée Louis [1987].

<= => avenue Fernandel

Voie du quartier du Champ-Paveau.

(1887-1951). Acteur et metteur en scène. Né à Crozon (Finistère) le 24 décembre 1887, mort à Paris le 16 août 1951. Jules Eugène Louis Jouvet, de mère ardennaise, a vécu à Rethel sa jeunesse et son adolescence, où son oncle maternel, Gustave Séjournet, était pharmacien. Il y fut élève du Collège Notre-Dame de 1901 à 1905. Le Théâtre de Rethel porte aujourd’hui le nom de Louis Jouvet. Officier de la Légion d’honneur, il épousa Else Collin et repose au Cimetière Montmartre. Le père Jacques Laval (1911-2002), dominicain et ami de Louis Jouvet, prononça un dernier adieu, dans la petite cour de l’entrée des artistes de son théâtre, où son cercueil fut exposé.

K

Kléber, rue du Général [1961].

<= avenue Bonaparte, => impasse vers C.E.S 

(1753-1800). Né à Strasbourg (Bas-Rhin) le 9 mars 1753, mort au Caire le 14 juin 1800. Jean-Baptiste Kléber, commanda les armées en Vendée, puis dirigea l’armée du Rhin. Il succéda à Napoléon en Égypte où il fut assassiné. Ses cendres ont été déposées sous son monument, place Kléber, à Strasbourg et son cœur a été déposé dans le caveau des gouverneurs de l’église Saint-Louis des Invalides.

Koch, rue Robert [1974].

<= rue Claude-Bernard, => rue Jean-Rostand 

Voie du lotissement du Val-de-Muire.

(1843-1910). Médecin allemand. Robert Koch découvrit le bacille de la tuberculose, en 1882, et le bacille virgule, agent du choléra. Il reçut le prix Nobel de physiologie et de médecine en 1905.