Les rues de Reims-Métropole - t

Tabarly, square Éric [1999].

<= entre la tour des Argonautes, la MJC Le Phare et le Centre social.

(1931-1998). Navigateur. Né à Nantes, disparu en mer le 14 juin 1998 au large des côtes du pays de Galles. Eric Tabarly, officier de marine, vainqueur de la seconde course transatlantique en solitaire en 1964, remporta la course transatlantique en 1976 et en 1980 battit le record de traversée de l’Atlantique.

Tahure, rue de [1971].

<= rue du Commandant-Lamy, => rue Maréchal-Galliéni.

Village de la Marne entièrement détruit pendant la Première Guerre mondiale et qui ne fut jamais reconstruit.

Une carte postale, représentant un poilu en prise avec un contrôleur des chemins de fer, avait pour légende : Je m’suis battu d’vant Tahure, j’peux bien fumer d’vant ta g…

Taissy, ancien chemin de.

Cette voie de Cormontreuil a pris le nom de rue de la Gare, en 1905.

Taissy, chemin de.

Cette voie de Cormontreuil a pris le nom de rue Gérard-Chardonnet en 1904.

Taissy, route de.

<= rue Victor-Hugo, => vers Taissy [Cormontreuil].

1045 mètres de longueur.

Taissy, rue de [1887].

<= 14-16, boulevard Dieu-Lumière, => 12-14, rue Henri-Paris.

930 mètres de longueur.

Ancien chemin de la Papeterie, du voisinage d’un établissement de cette industrie.

Taittinger, rue Pierre [1968].

<= avenue Président-Kennedy, => rue Henri-Royer.

(1887-1965). Homme politique. Né à Paris le 4 octobre 1887, y est mort le 22 janvier 1965. Pierre Charles Taittinger était issu d’une vieille famille lorraine qui quitta la Moselle en 1871 pour demeurer française. Sa carrière politique fut interrompue par la Grande Guerre dont il revint capitaine avec la rosette de la Légion d’honneur et plusieurs citations. Il fut élu député de Charente Inférieure en 1919, puis, en 1924, député de Paris dont il représenta le premier arrondissement jusqu’en 1940. Il fut maire de Saint-Georges-des-Côteaux (Charente-Maritime) jusqu’à sa mort. Élu conseiller municipal de Paris et conseiller général de la Seine en 1937, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur en mars 1940. Président du Conseil municipal de Paris depuis 1937, Pierre Taittinger, à la Libération, aux côtés du consul général de Suède Nordling, dissuada le général von Scholtitz de détruire la capitale rue par rue. Son livre …Et Paris ne fut pas détruit fut couronné par l’Académie française. En 1954, il fut nommé député honoraire. Financier, il fonda à Reims, en 1932, la maison de vins de Champagne qui porte son nom, et qui occupe les caves de l’ancienne abbaye Saint-Nicaise. Il fit restaurer l’hôtel Chastelain, dit des comtes de Champagne, rue de Tambour, qui fut classé monument historique et légua à la Ville sa propriété de La Grainetière, à l’île de Ré, devenue colonie de vacances pour les enfants de Reims. Il épousa en 1917 Gabrielle Guillet (1893-1924), puis en 1925 Anne-Marie Mailly (1887-1986) et repose avec sa seconde épouse au Cimetière du Nord, près de son fils François (1921-1960). Son fils, Jean Taittinger, fut maire de Reims de 1959 à 1977 ; l’un des plus longs mandats de l’histoire de la ville.

Talleyrand, rue de [1816].

<= 8-10, rue de Vesle, => 37-39, rue Thiers.

460 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Comédie, ainsi dénommée en 1778, pour la partie qui commençait rue de Vesle, et qui devint rue de Talleyrand en 1816, et ancienne rue de Gueux, pour la partie qui allait de la rue Noël à la rue de l’Étape. Ces deux rues furent réunies sous le même vocable en 1841.

(1736-1821). Né à Paris le 16 octobre 1736, y est mort le 20 octobre 1821. Alexandre Angélique de Talleyrand-Périgord, aumônier du roi, abbé du Gard, coadjuteur de l’archevêque de Reims en 1766, abbé d’Hautvillers en 1769, président suppléant de l’assemblée quinquennale du clergé en 1770, archevêque de Reims le 27 octobre 1776, il fut député du clergé aux États-Généraux de 1789 et émigra l’un des premiers. Il se lia en exil avec le comte de Provence et fut nommé grand aumônier de Louis XVIII en 1808, pair de France en 1814. On lui confia l’administration générale des cultes en 1816. Il fut nommé cardinal le 28 juillet 1817 et archevêque de Paris dont il ne prit possession du siège qu’en 1819. Il était l’oncle du célèbre diplomate et ministre Charles Maurice de Talleyrand-Périgord (1754-1838), prince de Bénévent, qui fut ordonné prêtre dans la chapelle du palais archiépiscopal de Reims le 18 décembre 1779, et nommé par son oncle vicaire général du diocèse de Reims, avant de devenir évêque d’Autun. Son épiscopat fut bénéfique pour l’Église de Reims ; en outre, Mgr de Talleyrand prit d’heureuses initiatives sur le plan social. C’est ainsi qu’il obtint en 1785 la démolition de la rue de la Comédie, qui était le tronçon de l’actuelle rue de Talleyrand compris entre rue de Vesle et rue des Élus. Cette rue – plutôt ruelle – était très étroite et coudée, les maisons vétustes ; la nouvelle voie reçut son nom en témoignage de reconnaissance. Talleyrand créa la Caisse de prêt gratuit, devenu Mont-de-Piété en 1822, ainsi que la Caisse des incendiés qui secourait les sinistrés. Pour sa résidence à la campagne, Mgr de Talleyrand fit construire le magnifique château de Saint-Thierry, à la place de l’ancien monastère en ruines. Il fut inhumé à Notre-Dame de Paris et son cœur fut transféré à Reims pour être déposé dans le tombeau de saint Remi.

Talleyrand, passage.

<= rue de Talleyrand, => passage Subé.

Tamaris, allée des [1970].

<= avenue Bonaparte, => impasse vers RN 380 [Tinqueux].

Voie du lotissement de la Haute-Borne.

Tamaris, rue des [1969].

<= avenue des Sorbiers, => rue Lucien-Léger [Cormontreuil].

215 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement Champagne-Ardennes.

Tambour, rue de.

<= 42-44, place du Forum, => 2-4, place de l’Hôtel-de-Ville.

135 mètres de longueur.

Citée dès 1426, sous le nom de rue de Tabours, et en 1540 sous le nom de rue de Tambour. La rue tire son nom de l’instrument de musique, tambourin ou tambour que tenait l’une des statues de la célèbre façade du 13e siècle, dite Maison des Musiciens. Le nom serait dû au joueur de tambour - ou plutôt de tambourin - dont l’effigie ornait, avec celles de quatre autres personnages, la façade de la maison dite des musiciens (13e siècle). La maison a disparu sous les bombes de 1917 ; heureusement, les cinq statues venaient d’être déposées pour être transférées au musée des Beaux-Arts, après avoir failli émigrer aux États-Unis. Ces sculptures sont aujourd’hui visibles au musée Saint-Remi.

Tanger, rue de [1912].

<= rue de la Husselle, => impasse.

Ville du Maroc, en souvenir de notre ancien protectorat, à la suite du traité de Fès du 30 mars 1912.

Tank, rue du [1929].

Cette voie fut rebaptisée rue Fanart en 1931.

Tanguy, voir Rol.

Tannerie, rue de la.

<=.

D’un établissement de tannerie.

Tapissiers, impasse des [1961].

<= 6-8, rue Carnot.

En 1611 on l’appelait ruelle du Gros-Rubis, d’une enseigne d’auberge.

Rappelle l’ancien nom de la rue Carnot et l’industrie qui s’y exerçait.

Tapissiers, rue des.

La rue fut débaptisée, en 1894, pour prendre le nom de rue Carnot. Elle s’appela précédemment rue de la Fourbisserie et rue des Hermines en 1639.

Tarbé, rue [1903].

<= 1, rue de Saint-Brice, => 54, avenue Brébant.

200 mètres de longueur.

Ancienne rue de Trianon prolongée.

(1809-1871). Historien. Né à Paris le 24 août 1809, mort à Neuilly-sur-Seine le 13 janvier 1871. Louis Hardouin Prosper Tarbé, substitut du procureur du roi à Etampes, puis à Reims, correspondant de l’Institut, acquit une grande réputation dans notre région comme historien et archéologue. Il épousa à Reims en 1838 Caroline Colombe Marguet (1819-1871) et habita le bel hôtel particulier du 154, rue de Vesle. Tarbé publia Reims, essais historiques sur ses rues et ses monuments, et fit un don posthume de précieux livres, manuscrits et autographes aux Archives municipales, bien connu sous le nom de Fonds Tarbé. Prosper Tarbé fut inhumé à Reims, au Cimetière du Nord, le 28 octobre 1871.

Téchoueyres, rue Docteur [1973].

<= 5-9, rue René-Bourgeois, => rue de Mulhouse.

(1878-1954). Né à Bordeaux le 15 décembre 1878, y est mort le 6 octobre 1954. Émile Téchoueyres, médecin militaire à Reims en 1904, fut professeur d’histologie à l’École de médecine et de pharmacie de Reims. Après avoir été à l’Institut Pasteur de 1919 à 1921, il se réinstalla dans notre ville où il reprit ses cours d’histologie à l’École de médecine. Il dirigea dès sa création le laboratoire municipal de bactériologie et participa à la création de l’École de Plein-Air Urbaine et de celle de Villers-Allerand. En 1931, il fut nommé directeur du Centre régional anticancéreux et en 1934, directeur de l’École de médecine, prenant la succession du docteur Jacquinet. Le docteur Téchoueyres procéda pendant la guerre, à Verdun, aux premiers essais de verdunisation des eaux suivant le procédé Butiau-Varilla. Il en fit l’application définitive à Reims, première ville de France ayant décidé l’assainissement régulier et obligatoire des eaux. Il habitait 72, rue des Moissons en 1932.

Telliers, rue des [avant 1661].

<= 18, rue du Cadran-Saint-Pierre, => place Jules-Lobet.

160 mètres de longueur.

On y trouvait les ateliers de teillage de chanvre. Les toiles de Reims étaient réputées en France comme à l’étranger pour leur qualité et leur finesse ; on en trouve mention dès 1265.

Temple, boulevard du [1841].

Les terrains furent lotis à la suite de la destruction des remparts de 1848 à 1869. Les anciens fossés furent comblés pour faire place à des boulevards plantés d’arbres et bordés de constructions élégantes. Il fut débaptisé, en 1887, pour prendre le nom de boulevard Lundy.

En raison de la commanderie des Templiers qui se trouvait à cet endroit et qui y aurait été fondée en 1173.

Temple, rue du.

<= 18, place Léon-Bourgeois, => 48-50, rue de Mars.

325 mètres de longueur.

En 1886 on débaptisa la rue de Coucy, en raison de la nouvelle dénomination de la rue Notre-Dame, devenue rue Robert-de-Coucy, en prolongeant ainsi la rue du Temple dont elle était la continuation. La rue du Temple est ainsi formée des anciennes rues des Écus, de Coucy et de la place Cana, réunies en 1841.

Citée dès 1600. Le nom évoque le souvenir de l’église et des bâtiments de la commanderie des Templiers, entre les actuels boulevard Lundy et rue du Temple. Les Templiers s’y installèrent en 1170. Après la dissolution de l’ordre en 1311 sous Philippe le Bel, les bâtiments passèrent à l’Ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem ; en 1792 ils furent vendus et détruits presque en totalité.

Temples, chemin des.

<= chemin de Saint-Thierry, => chemin des Marais [Saint-Brice-Courcelles].

Lieudit cadastral.

Templiers, rue des.

<= 12-16, boulevard Lundy, => 1-3, rue Savoye.

240 mètres de longueur.

Celle-ci fut percée, en 1861, sur l’emplacement du Jardin-Besnard, bal champêtre qui fut créé en 1839 et fermé en 1854 pour s’installer dans le quartier Sainte-Anne. Ce qui fera dire à Eugène Dupont : Le Jardin Besnard quitte le quartier aristocratique pour finir dans un faubourg populacier. Toujours selon E. Dupont, cette rue fut remise à la Ville, presque terminée, en 1873, par ses principaux bâtisseurs et propriétaires : Brasseur, Jacquart et Strapart.

Les Templiers de Reims, dont la commanderie était toute proche, avaient une propriété à l’emplacement de cette rue.

Tendresse-Maternelle, rue de la [1793].

Ancienne rue d’Anjou.

Termes, impasse des [1979].

<= allée de la Pierre-Madame, => impasse [Bétheny].

121 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral, situé vers le Linguet, près du lieudit Les Épinettes.

Ternaux, rue [1925].

<= 59-61, rue de Verdun, => 78-80, rue Gosset.

Initialement, en 1925, on donna le nom de Ternaux à la rue qui longeait la Brasserie du XXe siècle entre l’avenue Brébant et la rue Ernest-Renan.

(1763-1833). Manufacturier. Né à Sedan le 7 octobre 1763, mort à Saint-Ouen le 2 avril 1833. Guillaume Louis, baron Ternaux, manufacturier des Ardennes, seconda sous le Directoire le maire de Reims Jobert-Lucas, auquel il s’associa pour installer, en 1812, dans la vallée de la Suippe, à Bazancourt, la première filature industrielle. Ils donnèrent une forte impulsion au commerce de Reims par la beauté et la perfection de leurs schalls, de leurs casimirs et de leurs gilets. Ternaux, qui fut membre de l’administration municipale de Sedan en 1792, plus ou moins compromis avec Lafayette, dut émigrer. Il voyagea en Allemagne, en Angleterre, où il étudia les différentes fabrications des étoffes. De retour en France, il fonda de nombreuses fabriques dans notre région et à Louviers, avec tout l’outillage et les perfectionnements qui constituaient alors un réel progrès ; il acclimata en France les chèvres du Tibet et créa sous le nom de cachemire de Ternaux un châle qui fut très répandu. Ternaux accueillit favorablement le retour des Bourbons, qui lui semblaient devoir ramener la paix. Il fut anobli sous la Restauration, député de l’Eure de 1818 à 1822, puis de la Haute-Vienne en 1827 et 1830. Il épousa Françoise Lecomte. Il repose au Cimetière d’Auteuil.

Terres-Saint-Remi, rue des.

<= rue de Courcy, => Chemin des Terres-Saint-Remi [Bétheny].

250 mètres de longueur.

Têtes-de-Fer, rue des [2007].

<= rue Alfred-Gérard, => rue Raymond-Mathieu [Bezannes].

2173 mètres de longueur.

Ancien chemin des Têtes-de-Fer, devenu rue par délibération du 12 juin 2007.

Théron, crèche [1907].

<= 15, rue de Bétheny.

(1855-1904). Bienfaitrice. Née à Reims, 18, rue Henri IV, le 20 août 1855, y est morte, 6, boulevard Louis Rœderer, le 29 novembre 1904. Louise Declerc, épousa à Reims en 1877 Louis Stanislas Théron (1853-1895), administrateur-fondateur des Docks Rémois. Elle permit, par ses libéralités, de construire cette crèche en 1907. Alphonse Gosset en fut l’architecte. Les Théron-Declerc reposent au Cimetière du Nord.

Thibierge, foyer Jean.

<= 65, rue Edmond-Rostand.

Jean Thibierge, père d’un enfant infirme moteur cérébral (IMC), s’associa au professeur Guy Tardieu, précurseur et initiateur de traitements rééducatifs spécifiques pour enfants cérébraux lésés. Dans les années 60, ces deux pionniers s’associèrent pour créer la première association destinée à soutenir les enfants IMC.

Thibierge, foyer Jean.

<= 18-22, rue Pierre-Mendès-France [Saint-Brice-Courcelles].

Thiénot, rue André [1956].

<= 82-84, rue Camille-Lenoir, => 19, rue Ferrand.

(1886-1954). Adjoint au maire, conseiller général. Né à Reims, 1, rue de la Clef, le 21 décembre 1886, y est décédé, 58, avenue d’Épernay, le 10 juin 1954. André Thiénot, notaire à Reims, succéda à son père Paul Louis Émile Thiénot (1851-1923), dans l’étude de la rue de la Clef, qui avait lui-même succédé au père de Pol Neveux. Conseiller municipal puis adjoint au maire, conseiller général de la Marne, il fut président du Comité de Libération. Chevalier de la Légion d’honneur, décoré de la Croix de guerre, il épousa à Reims en 1912 Léonie Nelly Lucie Charbonneaux (1892-1959), des verreries, et repose à Orbais-l’Abbaye (Marne).

Thiénot, allée Claude [2000].

<= rue de Saint-Brice, => rue Ernest-Renan.

167 mètres de longueur.

(1917-1988). Né à Tours (Indre-et-Loire) le 16 février 1917, décédé à Reims, 12, rue Pol Neveux, le 18 octobre 1988. Claude André Thiénot, notaire, fut membre fondateur de l’Effort Rémois, administrateur du Foyer Rémois, président de la Société protectrice de l’Enfance, président du Cercle Colbert, conseiller technique à la Chambre de commerce et d’industrie, président de la Société des Amis du Vieux Reims de 1980 à 1988. Chevalier de l’ordre national du Mérite, grande médaille de la Ville de Reims, il épousa à Orbais-l’Abbaye en 1939 Françoise Fourmon, des tissus, où il repose.

Thiérot, rue [1931].

<= 163, rue de Neufchâtel, => 16-18, rue Docteur-Schweitzer.

Ancienne rue de la Fosse-Dienne.

(1823-1904). Architecte. Né à Reims le 18 avril 1823, y est décédé, dans la cour du palais archiépiscopal, le 7 mars 1904. François Édouard Thiérot fut pendant 50 ans l’architecte de la cathédrale, travaillant sans relâche à sa restauration et à sa conservation. Parmi ses autres œuvres, citons la chapelle du Cimetière de l’Ouest et le gracieux château de Boursault. Il épousa Suzanne Marie Clouet (1827-1893) et repose au Cimetière du Nord.

Thiers, rue [1878].

<= place de l’Hôtel-de-Ville, => 35-37, boulevard Foch.

273 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Gare. Débaptisée, par ordre du gouvernement en 1946, en faveur de Lucien Sampaix, elle redevint rue Thiers en 1955.

(1797-1877). Homme d’État. Né à Marseille le 15 avril 1797, mort à Saint-Germain-en-Laye le 3 septembre 1877. Adolphe Marie Joseph Louis Thiers, président de la République de 1871 à 1873, épousa à Paris 1833 Elise Eulalie Dosne (1818-1880). Il repose au Père-Lachaise, où sa chapelle fut plastiquée lors du centième anniversaire de la Commune.

Thiers, rue [1905].

Ancienne rue des Ex-Carrières à Cormontreuil, dénommée en 1905 et qui prit le nom de rue Gabriel-Péri en 1945.

Thiéry, allée Jacques [1988].

<= avenue André-Bourvil, => place Jules-Raimu [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1814-1893). Maire de Tinqueux. Né à Reims, rue Neuve, le 29 avril 1814, y est mort, 29, rue Hincmar, le 8 juillet 1893. Jacques Thiéry fut maire de la commune de Tinqueux de 1860 à 1878, puis de 1881 à 1892. Limonadier à Reims, 72, rue de Vesle, en 1856, il est mort, propriétaire, ancien négociant en vins, conseiller municipal et ancien maire de Tinqueux, commissaire du Bureau de bienfaisance de la ville de Reims. Il épousa Marie Nicole Adèle Thullier (1818-1856), puis Honorine Adélaïde Bouilly (1812-1892) et repose à Reims au Cimetière du Nord. Sa fille, Nicole Félicie Thiéry (1832-1871), épousa Jean Eugène Charles Drouet, loueur de chevaux à Reims, 20, rue de Vesle, et son fils Alphonse Thiéry-Picotin (1852-1884) fut aussi loueur de voitures et chevaux à Reims, 72, rue de Talleyrand et 47, rue des Telliers.

Thil, chemin de.

Cette voie était ainsi appelée, également chemin de Saint-Thierry, au 19e avant de prendre le nom de rue de Cormicy en 1840.

Thil, rue de [1894].

<= 80, rue Alexandre-Henrot, => 121, boulevard Charles-Arnould.

100 mètres de longueur.

Dénommée ainsi par les habitants, et officialisée en 1894 car elle fut tracée dans la direction de ce village.

Thil, rue Marcel [1969].

<= 82-84, rue du Mont-d’Arène, => 7-9, rue Alexandre-Henrot.

305 mètres de longueur.

Ancienne rue des Trois-Fontaines.

(1904-1968). Champion du monde de boxe. Né à Saint-Dizier le 29 mai 1904, décédé à Cannes en août 1968. Marcel Thil, boxeur, acquit entre les deux guerres une immense popularité tant en France qu’à l’étranger. Il remporta son premier titre de champion en 1924, deux ans après de brillants débuts au Wonderland. En 1932, il conquit le titre de champion du monde poids moyen au Parc des Princes. Il fut le seul boxeur français à disputer victorieusement douze fois un titre de champion du monde. Sa carrière sportive prit fin en 1937, il se retira avec un actif de 78 victoires pour 96 combats. Il dirigea alors un négoce de charbon à Reims et consacra ses loisirs à prodiguer de judicieux conseils aux jeunes boxeurs du Ring régional de Champagne. En 1961, il reçut la Légion d’honneur. Marcel Thil épousa Georgette Taitard, fille de son manager Alex Taitard. Il mourut des suites d’un accident de la route et repose à Cannes, au Cimetière du Grand-Jas.

Thil, stade et gymnase Marcel.

<= rue de Normandie [Cormontreuil].

Thillois, rue de [avant 1765].

<= 1, place Drouet-d’Erlon, => 14-18, rue des Poissonniers.

252 mètres de longueur.

Connue dès 1294 sous le nom de rue de Tillois, son origine ne viendrait pas du village ou des seigneurs de ce nom, mais de tiller ou teiller, c’est-à-dire faire une corde avec l’écorce du tilleul. À la fin du 19e siècle, il existait encore, à l’entrée de cette rue, des loges où l’on trouvait du til, du chanvre et des toiles qui se vendaient à la foire de la Madeleine.

Thionville, rue de [1887].

<= 47, rue Favart-d’Herbigny, => 26-30, rue de Srasbourg.

107 mètres de longueur.

Ancienne rue Devivaise. Le nom de Thionville, qui existait déjà en 1876, fut maintenu en 1887.

Thomas, rue Albert [1932].

<= place des Droits-de-l’Homme, => chaussée de Cormontreuil.

1700 mètres de longueur.

Ancien chemin de Cormontreuil.

(1878-1932). Homme d’État. Né à Champigny-sur-Marne (Val-de-Marne) le 16 juin 1878, mort à Paris le 7 mai 1932. Albert-Thomas, ancien élève de l’École normale, agrégé d’histoire, fut l’un des rédacteurs de l’Humanité en 1904. Député de Sceaux en 1910, puis conseiller et maire de Champigny, il apparaissait comme l’héritier présomptif de Jaurès. Sous-secrétaire d’État aux Munitions en 1915, puis ministre de l’Armement, il fut adjoint, en 1919, aux conférences de Genève où il obtint la création du Bureau international du travail dont il prit et garda la direction jusqu’à sa mort. Tous les ans il recevait des petits Rémois dans sa belle fondation des bords du lac de Genève. Le 28 février 1931 il vint inaugurer, au Cirque de Reims, la section locale du Comité national des loisirs. Il repose à Champigny-sur-Marne.

Thomas, rue Docteur [1903].

<= 54-56, avenue de Laon, => 71-73, rue Lesage.

Ancienne rue Saint-Thomas, débaptisée sous Charles Arnould.

(1826-1899). Né à Saint-Masmes (Marne) le 30 octobre 1826, décédé à Reims, 15, boulevard des Promenades, le 28 janvier 1899. Jean Alfred Jules Thomas, représenta la ville à l’Assemblée nationale de 1871 à 1876 et à la Chambre des députés de 1876 à 1885 et de 1889 à 1893. Pendant la guerre de 1870-71, le docteur Thomas organisa un service de communication avec le gouvernement de la Défense nationale, malgré l’occupation allemande ; découvert, il fut arrêté et interné à la citadelle de Magdebourg. Il épousa à Reims en 1859 Henriette Ernestine Clémence Rouget (1830-1903), veuve de Paul René Edmond Mahieu. Franc-maçon, le docteur Thomas repose au Cimetière du Nord.

Tilleuls, allée des.

<= 54-56, pont du Général-de-Gaulle, => Stade Auguste-Delaune.

586 mètres de longueur

La charmante promenade des Tilleuls, entre la Vesle et le canal, a été largement amputée par le passage de l’autoroute A4 qui coupe la ville en deux. Ce lieu paisible est devenu l’endroit le plus assourdissant de la ville.

Tilleuls, avenue des.

Redénommée rue Bazin en 1925.

Tilleuls, place des.

<= rue du Commerce, => rue des Berceaux [Bétheny].

Tilleuls, rue des [1962].

<= avenue Nationale, => chemin de la Petite-Canetière [La Neuvillette].

Ancien chemin du Cimetière. Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue des Tilleuls – La Neuvillette.

Tilleuls, rue des.

Cette rue de Cormontreuil a pris le nom de rue Parmentier en 1904.

Tinqueux, route de.

Ancienne voie de Tinqueux, de la rue de la Concorde à la place du village et qui prit le nom de rue Roger-Salengro en 1946.

Tinqueux, rue de [1892].

<= 1, rue Docteur-Bienfait, => rue Édouard-Redont.

450 mètres de longueur.

Ancien chemin de Muire, de l’ancien château de ce nom, près la route de Paris, démoli à la Révolution.

Tir, rue du [1894].

<= avenue Jean-Jaurès, => rue de Bône.

La Société de Tir de Reims, fondée en 1875, avait siège dans ce quartier, près du Cimetière de l’Est, qui a d’ailleurs gardé le nom de Tir aux pigeons. En 1876, cette société fit construire, sur les plans de Millard, un Stand de tir organisé complet, réputé parmi les plus renommés en 1880, selon Alphonse Gosset. En 1919, la société s’installa à Tinqueux.

Tirelire, impasse de la.

<= 1-3, rue de la Tirelire.

23 mètres de longueur.

Tirelire, rue de la.

<= 24-26, rue Thiers, => 27-29, boulevard Foch.

100 mètres de longueur.

Son nom était connu dès 1075, en tant que lieudit. Une tirelire, disparue depuis longtemps, était sculptée sur la façade d’une maison au numéro 10 de la rue. En 1857, la Ville fit l’acquisition du n° 9 pour permettre d’ouvrir le 1er tronçon jusqu’à la rue de Talleyrand.

Tirevis, rue.

Citée en 1403, près l’Hôtel de Ville.

Tisserands, impasse des [1975].

<= rue du Moulin, => impasse [Bétheny].

59 mètres de longueur.

Tissier, cour.

<= 2-4 bis, rue de Thionville, => impasse.

Tixier, rue Léon [1966].

<= 3-5, rue Pierre Mougne, => boulevard des Phéniciens.

(1865-1962). Adjoint au maire. Né à Murat, commune de Saint-Dizier Leyrenne (Creuse), le 2 octobre 1865, mort à Reims, 15, rue de Courcelles, le 26 mai 1962. Léon Tixier, entrepreneur de maçonnerie, fut nommé administrateur puis vice-président du Syndicat des entrepreneurs de maçonnerie. Franc-maçon, administrateur des Hospices, officier de l’Instruction publique, chevalier de la Légion d’honneur en 1929, il reçut la Médaille de vermeil de la Ville de Reims et la Médaille de l’Assistance publique. Arrêté le 15 juin 1944 par la Gestapo, il fut conduit à la prison de Châlons-sur-Marne et libéré après 20 jours de détention en raison de son grand âge. Il épousa à Reims, en 1891, Eugénie Vassal (1870-1968) et repose au Cimetière de l’Est.

Tocqueville, rue Alexis de [1984].

<= rue Edmond-Rostand, => aux champs.

(1805-1859). Homme politique et historien. Né à Paris le 29 juillet 1805, mort à Cannes le 16 avril 1859. Alexis Charles Henri Maurice Clérel de Tocqueville, fut membre de l’Académie française en 1841. Il repose à Tocqueville (Manche).

Tolstoï, rue Léon [1981 et 1987].

<= rue Richelieu, => rue Fédor-Dostoïevski.

(1828-1910). Écrivain russe. Né à Iasnaïa Poliana le 28 août 1828, Léon Nikolalevitch Tolstoï, romancier, conteur et auteur dramatique, est mort le 7 novembre 1910.

Tondeurs, boulevard des.

<= , => [Bétheny].

3.157 mètres de longueur.

Rappelle sans doute le chemin que suivaient les bergers pour amener les moutons à la baignade puis à la tonte. Le nom pourrait aussi désigner l’endroit où habitaient les tondeurs, ouvriers des manufactures rémoises.

Tondeurs, rue des.

<= avenue Salvador Allende-Gossens, => rue Bertrand-Russel [La Neuvillette].

172 mètres de longueur.

Lors du rattachement de La Neuvillette-lès-Reims à la ville de Reims, le 30 décembre 1970, la rue fut nouvellement dénommée officiellement rue des Tondeurs – La Neuvillette.

Tonneliers, rue des [1992].

<= rue du Commerce, => zone artisanale Les Nuisements [Cormontreuil].

110 mètres de longueur.

Toulouse, rue de [1930].

<= 16-18, boulevard du Chili, => 7-9, avenue d’Avignon.

Voir place du Souvenir.

Toulouse-Lautrec, place [1974].

<= avenue du Maréchal-Juin, => impasse vers l’allée Blanche-Cavarrot.

(1864-1901). Peintre. Né à Albi le 24 novembre 1864, mort au château de Malromé (Gironde) le 9 septembre 1901. Henri Marie Raymond de Toulouse-Lautrec, sur les instances de son ami et condisciple de l’atelier Cormon, le peintre rémois Frédéric Wenz (1865-1940), il exposa au Cirque de Reims en 1886. C’est ainsi que Lautrec vendit sa première toile à des bourgeois. Le négociant en laines Émile Wenz (1834-1926) lui acheta le portrait de son fils et le célèbre tableau A la Bastille. Frédéric Destremau a révélé que Lautrec réalisa 12 portraits de Jeanne Wenz, compagne supposée de Frédéric Wenz. Lautrec fut encore à l’honneur à Reims lors de la fameuse expositon d’affiches qui eut lieu au Cirque en 1896. Il repose à Verdelais (Gironde).

Touraine, rue de [1975].

<= rue du Maine, => impasse [Cormontreuil].

41 mètres de longueur.

Tourangeaux, allée des [1974].

<= rue Joliot-Curie, => allée des Gascons.

213 mètres de longueur

Tourbières, chemin des.

<= chemin des Marais, => avenue des Chènevières [Saint-Brice-Courcelles].

Marécages où se formait la tourbe, qui était utilisée comme combustible mais de médiocre qualité.

Tourizet, allée du [1982].

<= allée des Vaugerots, => allée des Vaugerots [Bétheny].

697 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Tournebonneau, rue.

<= rue Ambroise-Petit, => boulevard Dieu-Lumière.

255 mètres de longueur.

Au Moyen Age, la rue s’appelait Tournebouel ou Tourneboyau, vocable dont la véritable origine reste inconnue, et qui pourrait venir simplement de ce que la rue tournait ou faisait un circuit. Il y avait près de cette rue une tour des remparts, appelée Tournebouel en 1428 et Tourneboyaux en 1536.

Tournelles, rue des.

<= 9, rue du Cardinal-de-Lorraine, => 25-33, rue Chanzy.

87 mètres de longueur.

Elle fut prolongée jusqu’à la rue Chanzy en 1925.

Le nom, déjà cité en 1283, proviendrait des artisans du bois qui y tournaient les fuseaux tels qu’on les utilisait dans la proche rue des Fuseliers. Sur les anciens plans on voit, près de la rue des Tournelles, la rue de la Tournelle, appelée aussi rue de la Tournelle à Fuzeliers ou encore rue des Trois Tournelles ; elle disparut lors du percement de la rue Voltaire.

Tourte, espace Suzanne [1999].

<= 4C, rue Simon-Dauphinot [Cormontreuil].

Salle de la chapelle Saint-François-Xavier, qui a été réaménagée et sert fréquemment de lieu d’exposition, dite aussi Salle d’Exposition Suzanne Tourte.

(1904-1979). Peintre-graveur. Née à Cormontreuil, 1, rue Jean-Jaurès, le 16 décembre 1904, décédée à Argenteuil le 18 avril 1979. Suzanne Tourte fut élève du Conservatoire de musique et de l’école des Beaux-Arts de Reims, puis de l’école des Arts décoratifs et des Beaux-Arts de Paris. Elle obtint en 1932 le prix Blumenthal de gravure. Après avoir parcouru l’Europe elle se fixa à Paris. Sociétaire du Salon d’Automne et du Salon des Indépendants, elle laissa une œuvre considérable. Membre d’honneur du Salon des femmes peintres, présidente d’honneur des Ecrivains et Artistes de Champagne, chevalier de la Légion d’honneur en 1954, elle était en outre chevalier des Arts et Lettres. Suzanne Tourte qui signait X. Suzanne Tourte, en souvenir de son ami Xavier, mort à la guerre en 1940, repose à Cormontreuil.

Tourterelles, allée des [après 1936].

<= 4-7, allée de la Mésange, => chemin des Moines.

73 mètres de longueur

Tourville, rue de [1966].

<= boulevard des Phéniciens, => 31-33, rue Dumont-d’Urville.

(1642-1701). Marin. Né au château de Tourville, près de Coutances, le 24 novembre 1642, Anne Hilarion de Cotentin, comte de Tourville, est mort à Paris le 28 mai 1701.

Toussaint-Louverture, rue [1998].

<= boulevard d’Alsace-Lorraine, => rue Victor-Schoelcher [Cormontreuil].

154 mètres de longueur.

(1743-1803). Homme politique haïtien. Né à Saint-Domingue, mort au fort de Joux, près de Pontarlier. Toussaint-Louverture, un des chefs de la révolte des noirs en 1791, maître de l’île en 1801, il capitula et fut interné en France.

Tranchées, rue des.

Débaptisée, en 1841, pour prendre le nom de rue Saint-Jacques.

Tranchois, rue du.

Ancienne voie qui fut redénommée en 1841 rue Rainssant, puis rue Diderot en 1923.

Traverse, rue de la [entre 1914 et 1922].

<= 36, rue Pierre-Sémard, => 31, rue des Deux-Cités.

Traverse, rue de la.

<= 31-33, rue Edmée-Moreau, => 6-8, rue Fanart.

Redénommée rue Auger en 1931.

Traversière, la [1980].

<= rue Pasteur, => route de Champigny [Saint-Brice-Courcelles].

Déviation du CD 75.

Traversière, rue.

Cette rue de Bétheny fut redénommée rue Abel-Douay, entre 1911 et 1913.

Traversière-Saint-André, rue (1875).

Elle s’embranchait à travers la rue Nouvelle-Saint-André, et fut débaptisée en 1887 pour prendre le nom de rue Mabillon.

Treille, rue de la.

Cette rue de Cormontreuil fut dénommée rue Chanzy en 1904.

Treize-Maisons, rue des.

Cette voie, comprise entre la rue Brûlée et la rue Marlot, prit le nom de rue Marlot, en 1841, et forma un coude avec l’ancienne rue Robin-le-Vacher devenue Marlot. Elle prit le nom de rue Boulart lorsqu’elle fut prolongée, en 1864, à travers le Grand Jard, jusqu’au port.

30-août-1944, place du [1944].

<= 37-38, rue de Cernay, => 35-46, rue Ruinart-de-Brimont.

Ancienne place Ruinart-de-Brimont, débaptisée en 1944. Le souvenir de cet ancien maire de Reims étant rappelé par la rue qui porte également son nom.

En souvenir du jour de la Libération de Reims par les armées alliées.

Trésor, rue du.

<= place Myron-Herrick, => rue Robert-de-Coucy.

60 mètres de longueur.

Citée dès 1328. Du vaste édifice claustral du Chapitre de la cathédrale, qui s’étendait entre les rues de la Peirière (cours Anatole France), la place Royale, la rue des Tapissiers (rue Carnot), la rue du Trésor, la cathédrale et la rue de Lorraine, il ne reste guère que la porte sur la rue Carnot et une partie de l’antique et vaste promenade du cloître dont les arceaux furent découverts sur l’emplacement des bâtiments du cartulaire et du Trésor de Notre-Dame. Autour de ces ruines bordées aujourd’hui par les rues Robert de Coucy, Guillaume de Machault et du Trésor, un square a été créé et conserve par son nom le souvenir de la salle du Trésor du Chapitre qui s’ouvrait sur le cloître. Ces ruines ont été aménagées pour l’Office de tourisme en 1985.

Trésor, rue du (1839).

Serait devenue rue de la Barre.

Trésor, square du [1925].

<= 7, rue du Trésor, => rue Guillaume-de-Machault.

Trianon, rue de [1840].

<= 13, rue de Courcelles, => 2, rue de Saint-Brice.

175 mètres de longueur.

Le couvent des religieuses du Clairmarais fut vendu à la Révolution comme bien national. Les bâtiments furent démolis et un jardin de plaisance Le Trianon fut créé sur le domaine qui devint un but de promenade très apprécié des Rémois. Il disparut lors de la construction de la voie ferrée (1855). La porte de ce jardin subsistait encore en 1897.

Trianon prolongée, rue de.

Cette ancienne voie prit le nom de rue Tarbé en 1903.

Trieu-Kaisin, rue.

Ancienne voie qui fut redénommée en 1886 rue de Witry.

Du nom d’un charbonnage belge qui y avait un très important dépôt de houille.

Trois-Fontaines, chemin des.

<= rue Saint-Thierry, => place des Trois-Fontaines.

500 mètres de longueur.

Il s’agissait de trois sources qui jaillissaient dans les parages et s’écoulaient dans le ruisseau du même nom ; à présent elles sont captées.

Trois-Fontaines, collège des.

<= 247, rue Paul-Vaillant-Couturier.

Trois-Fontaines, rue des.

Ancienne voie redénommée rue Marcel-Thil en 1969.

Trois-Gares, rue des.

<= 84, rue Docteur-Lemoine, impasse, => 137, rue Léon-Faucher, impasse.

580 mètres de longueur, en 1929.

En raison de nombreux raccordements ferroviaires desservant les établissements industriels du Port Sec.

Trois-Piliers, rue des.

<= 72-74, rue Émile-Zola, => 35, rue Paulin-Paris.

250 mètres de longueur.

Ancien nom des fourches patibulaires. Jusqu’au 19e siècle on y voyait trois piliers provenant d’une villa ou d’un palais gallo-romain ; ils servaient de gibet lors des exécutions capitales.

Trois-Puits, rue de.

<= rue du Moulin-à-Vent, => chemin de la Vallée-Ancienne [Cormontreuil].

258 mètres de longueur.

Trois-Raisinets, rue des.

<= 10-14, rue Eugène-Desteuque, => rue des Cordeliers.

125 mètres de longueur.

En 1828 fut réunie à la rue des Trois-Raisinets, la rue Saint-Pierre et Saint-Paul pour ne plus former qu’une seule rue. Cette voie se serait appelée rue de la Chèvre dès 1328.

Une enseigne de cette rue montrait un cep chargé de trois grappes de raisin, avec un oiseau qui becquetait les grains.

Trois-Rois, rue des.

Citée dès 1486.

Tronsson-Ducoudray, rue [1842].

<= place Myron-Herrick, => place du Cardinal-Luçon.

130 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Poissonnerie.

(1750-1798). Né à Reims le 18 novembre 1750, mort à Sinnamary (Guyane) le 27 mai 1798. Guillaume Alexandre Tronsson, après des voyages d’affaires en Allemagne, en Pologne et en Russie, devint avocat. Il prit comme son frère le nom de Tronson du Coudray que ses descendants portèrent au 19e siècle. Il s’offrit à la Convention pour la défense de Louis XVI et plaida pour la défense de la Reine Marie-Antoinette. Emprisonné sous la Terreur, libéré, il fut élu député au Conseil des Anciens en 1795. Victime d’un Directoire corrupteur, il fut condamné à la déportation, en 1797, en Guyane où il mourut l’année suivante. Il épousa en 1789 Alexandrine Françoise Nau (1770-1846), fille d’un secrétaire du Roi. Jacques de Cazotte a consacré, en 1993, une biographie à l’ancêtre de son épouse Mireille de Laboulaye Un avocat dans la tourmente. Son frère Philippe Charles Jean-Baptiste Tronsson-Ducoudray, né à Reims le 8 septembre 1738, mort célibataire à Papahaunac (Etats Unis) le 11 septembre 1777, officier d’artillerie et de génie, fut général d’artillerie dans l’armée de Washington, et périt au cours de la campagne d’Indépendance américaine, en traversant une rivière à cheval. Il publia en 1772 un Traité d’Artillerie nouvelle.

Tronsson-Lecomte, rue [1894].

<= 17-19, rue de Verdun, => 52-56, rue Gosset.

140 mètres de longueur.

(1749-1836). Maire de Reims. Né à Reims le 4 octobre 1749, y est mort le 9 mai 1836. Jacques Quentin Tronsson, négociant, capitaine de la Garde nationale, de 1789 à 1794, officier municipal en 1793, fut élu maire, du 22 germinal an XIII à 1809, et resta conseiller municipal de 1817 à 1830. Il fut appelé, en 1808, au Corps législatif et fut député jusqu’en 1813. Il reçut en 1810 le brevet de chevalier de l’Empire et en 1814 fut nommé officier de la Légion d’honneur. Il épousa à Reims, en 1776, Marie-Caroline Charlotte Le Comte (1759-1832) et repose à l’entrée du Cimetière du Nord où sa stèle est curieusement emprisonnée dans un if.

Trou-du-Cul, rue du.

Avant 1722, l’extrémité de la rue Courmeaux (côté boulevard Lundy) portait très officiellement un nom pour le moins surprenant : rue du Trou du Cul. Tarbé nous apprend que ce nom était dû à la présence d’une borne en pierre, cylindrique et percée d’un trou dans son axe, telles qu’on les plaçait aux coins de certaines rues pour indiquer les limites des bans ou des paroisses. En 1722, elle devint rue de Berry.

Trousset, rue Lucien [1988].

<= route de Louvois, => rue de la Sentelle [Cormontreuil].

299 mètres de longueur.

À la suite des travaux d’aménagement de la zone commerciale, une partie de la rue Lucien Trousset disparut. On dénomma le 11 décembre 1991 une nouvelle voie dans le prolongement de l’autre partie de la rue Lucien Trousset subsistante.

Lucien Trousset fut maire de la commune de Cormontreuil de 1941 à 1944. Il fut également commandant des sapeurs-pompiers de la commune de 1936 à 1957.

Troussieux, rue Mathieu [1988].

<= rue Jean-Louis-Debar, => impasse.

(1893-1985). Syndicaliste. Né à Firminy (Loire) le 29 juin 1893, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 23 mai 1985. Mathieu Michel Troussieux, entrepreneur de serrurerie, fut militant syndicaliste et administrateur à la Bourse du Travail de 1936 à 1955, avec une interruption pendant la guerre car la Gestapo le recherchait pour ses activités dans la Résistance. Mathieu Troussieux a également été administrateur de la Médecine du travail, conseiller prud’homme, secrétaire du Syndicat général des travailleurs des produits chimiques, secrétaire du Comité d’entreprise de la SARLINO, administrateur fondateur du COPLORR. Il épousa Pauline Albertine Charles.

Trudaine, rue [1762].

<= 3-5, place Royale, => 1, place du Forum.

50 mètres de longueur.

Bien que dénommée dès 1762, elle ne fut construite que de 1763 à 1787.

(1733-1777). Né à Clermont-Ferrand le 19 janvier 1733, mort au château de Montigny, à Montigny-Lencoup (Seine-et-Marne) le 5 août 1777. Jean Charles Philibert Trudaine de Montigny, conseiller d’Etat et intendant général des finances, contribua largement à l’embellissement de la ville, au moment de la création de la place Royale. Il succéda en titre, en 1769, aux fonctions de son père Daniel Charles Trudaine (1703-1769), directeur des ponts et chaussées, qui forma une école d’ingénieurs, d’où sortirent des hommes remarquables qui, sous sa direction, exécutèrent les beaux ponts et les routes magnifiques, véritables illustrations du règne de Louis XV.

Truie-qui-file, rue de la.

Ancienne voie qui, avec la rue Canneton, prit le nom de rue Rogier en 1841.

Son nom provenait d’une enseigne d’auberge.

Tuileries, rue des [1972].

<= rue des Moulins, => 18-20, rue du Ruisselet.

Une rue rappelant cette industrie se trouvait déjà précédemment dans le quartier Saint-Remi. Bien qu’il n’y avait aucun rapport avec le palais des Tuileries, l’ancienne rue des Tuilleries fut débaptisée en 1793, pour devenir rue de la Nation, probablement du fait de la proximité de la rue de Versailles.

Tulipes, allée des.

<= allée des Pâquerettes, => rue Farman [Bétheny].

243 mètres de longueur.

Tunis, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 122-124, rue du Chalet, => 25, rue de Philippeville.

300 mètres de longueur.

Capitale de la Tunisie, dont l’amiral Jean-Pierre Esteva fut résident.

Turenne, rue [1976].

<= rue Edmond-Michelet, => place des Combattants-d’Indochine.

(1611-1675). Maréchal de France. Né au château de Sedan le 11 septembre 1611, mort près de Sasbach, Bade, le 27 juillet 1675. Henri de la Tour d’Auvergne, vicomte de Turenne, fut tué par un boulet à Sasbach. Protestant, il fut converti au catholicisme par Bossuet. Turenne fut inhumé en la basilique Saint-Denis et repose aujourd’hui aux Invalides.

Tyrol, allée du [1968].

<= 2, avenue de l’Europe, => impasse.

73 mètres de longueur

Tys, complexe sportif René [1981]

<= 36, rue Léo-Lagrange.

La Maison régionale des sports, construite de 1976 à 1978, et considérablement agrandie en 2004-2005, prit le nom de René Tys le 8 mars 1981.

(1920-1980). Adjoint au maire. Né à Reims, 53, rue Simon, le 7 décembre 1920, y est mort, 18, rue Raymond-Guyot, le 29 janvier 1980. René Robert Tys, ajusteur, puis correspondant de presse, engagé volontaire en 1939, fut conseiller municipal de Reims en 1953, adjoint au maire en 1977, conseiller général du 3e puis du 7e canton depuis 1964, député de la Marne de 1956 à 1958. René Tys, secrétaire du Syndicat du textile de Reims, fut membre du comité fédéral du PCF en 1946 et premier secrétaire de la fédération de la Marne du PCF de 1953 à 1976. Il épousa à Reims en 1948 Janine Salanié, puis à Reims en 1970 Gisèle Marie Isabelle Fontaine, docteur en médecine.