Les rues de Reims-Métropole - a

ABREUVOIR, chemin de l’.

Ce chemin prit en 1900 le nom de rue du Gué en raison de la rue qui portait et porte toujours ce nom, près du pont de Vesle.

Abreuvoir, impasse de l’.

Ancienne voie à Tinqueux, dont le nom avait été maintenu en 1925 et quit le nom de rue René-Surelle en 1946.

Abreuvoir, place de l’.

Cette place qui existait dans la rue de Vesle sur l’emplacement de l’ancienne buerie, ou buanderie, sur les bords de la Vesle, où était lavé le linge de l’Hôtel-Dieu de Reims, fut redénommée place Colin en 1903.

Abreuvoir, rue de l’ [1887].

<= 2, rue du Colonel-Fabien, => rue du Moulin-Brûlé.

125 mètres de longueur.

Le nom de cette rue fut maintenu en 1887, mais existait dès 1884.

Le plan Colin de 1665 indique la présence d’un abreuvoir, vers l’entrée de l’actuelle chaussée Bocquaine. La rue aboutissait à la Vesle qui servait encore d’abreuvoir en 1914.

Abreuvoirs, rue des.

Dénommée ainsi populairement. Elle fut dénommée rue Saint-André en 1841.

Accart, rue Général Jean [2000].

<= rue Desburaux, => rue du Général-Battesti.

(1912-1992). Né à Fécamp (Seine-Maritime) le 7 avril 1912, décédé à La Gaude (Alpes-Maritimes) le 19 août 1992. Jean-Mary Accart, officier navigant de l’Armée de l’Air, eut pour second, en 1936, le lieutenant Marin La Meslée. Il prit le commandement de la Base aérienne 112 de Reims, en septembre 1952, baptisée par ses soins en 1953 Marin La Meslée, et dont il dirigea la reconstruction. Le 15 septembre 1955, le colonel Accart quitta Reims pour rejoindre l’Etat-major de l’Armée de l’Air. Grand’croix de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1939-1945, le général Accart fut membre du Conseil supérieur de l’Air et auteur de plusieurs ouvrages sur l’aviation.

Adam, rue Paul [1924].

<= 33-35, rue du Jard, => 26-32, rue de Venise.

195 mètres de longueur.

Ancienne rue Petit-Roland.

(1862-1920). Littérateur. Né à Paris le 7 décembre 1862, décédé le 1er janvier 1920. Paul Auguste Marie Adam, chevalier de la Légion d’honneur, consacra sa dernière production littéraire, en 1916, à Reims dévastée et le manuscrit de cette œuvre fut déposé par sa veuve à la Bibliothèque. Il appartenait à une famille originaire de l’Artois et son père fut directeur des postes sous le second Empire. Il épousa, en 1897, Marthe Meyer, avec laquelle il vécut au château de Chaignes (Seine-et-Oise).

Ader, rue Clément [1977].

<= rue Gabriel-Voisin, => rue Gabriel-Voisin.

(1841-1925). Ingénieur. Né à Muret (Haute-Garonne) le 2 avril 1841, mort à Toulouse le 3 mai 1925. Clément Agnès Ader construisit L’Éole, première machine ayant effectivement volé, le 9 octobre 1890. On le considère comme le père de l’aviation. Chevalier de la Légion d’honneur, tardivement en 1923, il repose à Muret.

Ader, rue Clément [1967].

<= rue des Terres-Saint-Remi, => chemin des Berceaux [Bétheny].

139 mètres de longeur.

Ancienne rue Principale.

Adet, rue Pierre Auguste [1981].

<= 11, rue Sainte-Thérèse, => rue du Général-Jean-Baptiste-Corbineau.

(1763-1834). Diplomate. Né à Nevers le 17 mai 1763, mort à Paris le 19 mars 1834. Pierre Auguste Adet, docteur-régent de la Faculté de médecine de Paris, fut ministre plénipotentiaire aux États-unis de 1795 à 1797. Membre du Tribunat, il se prononça pour le maintien de l’esclavage et de la traite, celle-ci nécessaire, disait-il, aux colonies et utile aux nègres eux-mêmes. Préfet de la Nièvre de 1803 à 1809, puis conseiller-maître à la Cour des comptes de 1813 à 1834, il fut chevalier de la Légion d’honneur, promu officier en 1814, et chevalier de l’Empire en 1808. Il consacra ses loisirs à la chimie.

Adrian, rue Robert [1995].

<= rue du Chalet, => chemin des Bouchers.

(1897-1969). Résistant. Né à Anould (Vosges) le 2 mai 1897, mort à Reims, 60, rue Camille-Lenoir, le 19 décembre 1969. Aimé Robert Adrian, employé des chemins de fer, contribua à la libération de Paris et du dépôt de la Villette. Il fut président départemental de la Fédération nationale des Combattants Républicains, secrétaire général adjoint de l’U.F.A.C. rémoise, vice-président de Libération-Nord, président d’honneur des Maquisards. Chevalier de la Légion d’honneur, Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, il épousa Lucie Petit.

Adriatique, rue de l’ [1966].

<= 16-18, avenue de l’Europe, => avenue de l’Europe, face au C.E.T.

A.F.N., avenue des Anciens d’ [1987].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => allée Alphonse-Daudet [Tinqueux].

Voie du quartier du Champ-Paveau.

En hommage aux anciens combattants d’Afrique du Nord.

Aix-la-Chapelle, rue d’ [1966].

<= 7-9, avenue de l’Europe, => avenue de l’Europe, rue de la Méditerranée.

Ancienne capitale de l’Empire de Charlemagne, dont le jumelage avec Reims fut prévu pour la saint Charlemagne en 1967.

Alain, allée Jehan [1961].

<= boulevard Docteur-Roux, => impasse.

(1911-1940). Compositeur et organiste. Né à Saint-Germain-en-Laye. Jehan Alain, appelé à un grand avenir, fut tué en 1940 à la défense de Saumur. Jehan Alain joua sur les grandes orgues de la cathédrale de Reims en 1938 et fut émerveillé par l’instrument nouvellement restauré.

Albert-Ier, boulevard [1934].

<= avenue de Laon, => place Max-Rousseaux.

Ancien chemin des Baraquements.

La Ville de Reims avait déjà reconnu les services rendus à notre nation par le peuple belge, en donnant le nom de boulevard des Belges à l’une des grandes artères tracées à la périphérie du 4e canton. Cette voie fut jugée trop étendue et on la sectionna en deux tronçons afin de donner le nom d’Albert-Ier à la partie située entre l’avenue de Laon et la place des Belges (aujourd’hui place Max-Rousseaux).

(1875-1934). Roi des Belges. Né à Bruxelles le 8 avril 1875, mort accidentellement à Marche-les-Dames, dans les Ardennes belges, le 17 février 1934. Léopold Clément Marie Meinrad prince de Saxe-Cobourg Gotha, succéda, sous le nom d’Albert-Ier, en novembre 1909, à son oncle Léopold II. C’était un ami de la France. Sa loyale intervention en 1914, retarda l’investissement de notre pays et sauva peut-être le pays d’une défaite rapide et définitive.

Alembert, allée d’ [1973].

<= rue Galilée, => impasse.

37 mètres de longueur.

(1717-1783). Écrivain, philosophe et mathématicien. Né à Paris le 16 novembre 1717, y est mort le 29 octobre 1783. Jean Le Rond, dit d’Alembert, fils naturel du chevalier Destouches et de la marquise de Tencin, qui le déposa sur les marches de l’église de Saint-Jean le Rond. Il fut un des fondateurs avec Diderot de l’Encyclopédie, fut reçu à l’Académie des sciences en 1741 et devint secrétaire perpétuel de l’Académie française en 1772.

Alger, rue d’ [entre 1906 et 1911].

<= 4-8, route de Witry, => rue du Caporal-Chef-Divry.

En souvenir de notre ancienne colonie. Le maréchal Drouet d’Erlon y fut nommé, le 27 juillet 1834, gouverneur général des possessions françaises dans le nord de l’Afrique. Également, le général Chanzy fut nommé, en 1873, gouverenur général de l’Algérie.

Algésiras, rue d’ [entre 1925 et 1929].

<= 177, rue Saint-Thierry, => 118, rue Pierre-Brossolette.

Devenue rue de la Démocratie, entre 1931 et 1933.

Allégret, allée Marc [1981].

<= avenue du Champ-Paveau, => allée Henri-Vidal [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1900-1973). Réalisateur de cinéma. Né à Bâle (Suisse) le 22 décembre 1900, mort à Paris le 4 novembre 1973. Marc Allégret eut une longue carrière de réalisateur, habile et commercial, de 1927 à 1970. Il repose à Versailles (Yvelines).

Allende-Gossens, avenue Salvador [1977].

<= 470, avenue de Laon, => boulevard des Tondeurs.

Cette voie, comme la rue Frédéric-Jacob, est devenue la prolongation du boulevard des Tondeurs.

(1908-1973). Socialiste chilien. Né à Santiagio-du-Chili le 26 juillet 1908, y est mort le 11 septembre 1973. Salvador Allende Gossens fut élu président de la République du Chili le 24 octobre 1970. Il fut assassiné dans la nuit du 10 au 11 septembre 1973, lors d’un coup d’état.

Allende, rue Salvador [1979].

<= route de Taissy, => impasse vers le chemin de Vrilly [Cormontreuil].

107 mètres de longueur.

Nouvelle voie desservant le lotissement Les Sources.

Alleux, allée des.

<= chemin du Moulin-de-l’Écaille, => 5, rue du Jardin-Petit [Bezannes].

64 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral.

Alleux, rue des [1988].

<= place de la Fraternité, => rue de la Sentelle [Cormontreuil].

Alouette, allée de l’ [entre 1922 et 1925].

<= 51-53, avenue de l’Yser, => allée du Pinson.

96 mètres de longueur.

Foyer Rémois.

Alouettes, impasse des.

<= rue Victor-Lambert [Bezannes].

109 mètres de longueur.

Alsace, rue d’ [1873].

Ouverte en 1869, elle fut d’abord appelée rue Boucton. Elle fut débaptisée en raison de l’incessante confusion avec la rue d’Alsace-Lorraine dans le même quartier, pour prendre le nom de rue Jean-de-La-Fontaine en 1886.

Alsace-Lorraine, boulevard d’ [1975].

<= avenue Georges-Pompidou, => place de l’Égalité [Cormontreuil].

1308 mètres de longueur.

Alsace-Lorraine, rue d’ [1887].

<= 208-210, avenue Jean-Jaurès, => 153-155, rue de Cernay.

510 mètres de longueur.

Cette voie existait déjà en 1876, son nom fut maintenu en 1887. Elle fut tracée en partie sur l’ancien chemin de la Procession.

Comme celles de Strasbourg, Thionville et Metz situées dans le même quartier, cette rue rappelle qu’après 1870 beaucoup de familles, qui optèrent pour la France, vinrent s’installer dans le faubourg de Cernay, après l’annexion par l’Allemagne de l’Alsace et de la Lorraine en 1871.

Alsace-Lorraine, impasse d’ [1977].

<= 17-19, rue d’Alsace-Lorraine.

Alsaciens, allée des [1972].

<= 10-12, rue du Dauphiné, => passage vers allée des Basques.

97 mètres de longueur.

Américains, rue des.

Ancienne rue des Anglais.

Amour, rue d’.

Une ordonnance du 29 avril 1839 fut prise pour son prolongement à droite et à gauche de la rue de Vesle (voir rue Clovis). En 1860, la rue existait de la rue Large (Buirette) à la rue de Thillois. La Ville fit l’acquisition du 92, rue de Vesle (maison Arlot-Strapart) afin de la prolonger de la rue de Thillois jusqu’à la rue de Vesle. Une partie de cette rue prit le nom de rue Clovis en 1864, et l’autre partie celui de rue Jeanne-d’Arc en 1865.

Amour-maternel, allée de l’ [entre 1922 et 1925].

<= 8-9, allée de l’Argonne, => rue du Chemin-Vert.

147 mètres de longueur.

Amours-d’antan, allée des.

<= ZAC du Mont-Ermé [Saint-Brice-Courcelles].

En souvenir d’une chanson de Georges Brassens, dont le texte et la musique furent écrits en 1962

Ampère, rue André.

<= 96, avenue Nationale, => rue Louis-Pasteur [La Neuvillette].

(1775-1836). Physicien et mathématicien. Né à Poleymieux-lès-Mont-d’Or, près de Lyon, le 22 janvier 1775, mort à Marseille le 10 juin 1836. André Marie Ampère, inventeur du premier télégraphe électrique, épousa, en 1799, Julie Carron et repose au Cimetière Montmartre.

Amsterdam, allée d’ [1966].

<= 7, avenue de l’Europe, => allée de Lausanne.

287 mètres de longueur.

Amundsen, rue [1966].

<= 10-20, boulevard Vasco-de-Gama, => 31-33, avenue Cook.

(1872-1928). Explorateur norvégien. Né à Börje le 16 juillet 1872, disparu dans l’Arctique en juin 1928. Roald Amundsen, franchit le premier le passage du Nord-Ouest et atteignit le pôle Sud en 1911. Disparu avec l’aviateur Guilbaud, alors qu’ils recherchaient l’expédition italienne du général Nobile.

Ancien-Château, place de l’.

<= rue du Battoir, => rue de l’Église [Bezannes].

Ancien-Château, rue de l’.

<= Grande-Rue, => chemin des Têtes-de-Fer [Bezannes].

323 mètres de longueur.

Ancienne-Croix.

Ce lieudit de Cormontreuil prit le nom de rue Carnot en 1904.

Ancienne-École, rue de l’ [entre 1933 et 1935].

<= route de Bétheny, => chemin des Bouchers [Bétheny].

85 mètres de longeur.

Ancienne rue de l’École, en 1911, dite aussi rue des Anciennes-Écoles en 1935.

Andersen, rue [1971].

<= rue de Salzbourg, => passage vers l’avenue François-Mauriac.

(1805-1875). Écrivain danois. Né à Odense. Hans Christian Andersen, fut l’auteur de contes remarquables.

André, rue Alphonse [1958].

<= 108-110, rue Roger-Salengro, => rue Jules-Poullot.

(1857-1920). Né à Hammeville (Meurthe-et-Moselle) le 1er octobre 1857, décédé à Paris, 26, rue de Picpus, le 1er août 1920. Alphonse Eugène André, licencié en droit, inspecteur de l’Enseignement primaire à Rethel (1885-1889), puis à Reims (1889-1910), enfin de la Seine en 1910, chevalier de la Légion d’honneur en 1914. Fondateur, en 1897, et président de l’Œuvre des Voyages scolaires, qui fit connaître aux enfants les monuments les plus remarquables et les sites les plus pittoresques de leur région. Il fondera aussi une colonie de vacances à Berck-sur-Mer en 1904 et secondera Mme Paul Deschanel, présidente de la Sauvegarde des Enfants, durant la première guerre mondiale. Alphonse André épousa à Reims, en 1890, Gabrielle Juliette Druart (1862-1934), nièce d’Ernest Druart. Sans postérité, ils reposent tous deux à Hammeville.

André, complexe sportif Géo [1991].

<= avenue François-Mauriac.

(1889-1943). Athlète. Né à Paris le 13 août 1889, mort le 4 mai 1943. André Georges, dit Géo André, journaliste de grand renom, sportif accompli, obtint la médaille d’argent du saut en hauteur aux Jeux olympiques de Londres en 1908. Il fut 23 fois champion de France, recordman national du 110 m haies, du 400 m haies, de la hauteur. Passionné d’aviation, il fut pilote de chasse pendant la Grande Guerre. Engagé volontaire à 54 ans, il mourut héroïquement sur le front de Tunisie.

Andrieux, rue [1849].

<= 31-33, rue Courmeaux, => 54, rue de Mars.

560 mètres de longueur.

Ancien boulevard de Mars.

En 1855, Eugène Rœderer, M. de Bary et Mme Veuve Clicquot-Ponsardin prirent à leur charge, chacun pour un tiers, le pavage de la rue, de la rue Saint-Hilaire à la rue Linguet prolongée.

(1761-1835). Maire de Reims. Né à Reims le 22 septembre 1761, y est mort, rue de la Grosse-Bouteille, le 14 novembre 1835. Florent Simon Andrieux, négociant en vins de Champagne, chevalier de la Légion d’honneur, fut adjoint au maire de Reims sous l’Empire, puis maire de Reims de 1828 à 1832, et conseiller municipal jusqu’à sa mort. Il épousa Marie Lasnier (1768-1842) et repose au Cimetière du Nord. Le salon de Mme Andrieux, où se réunissait la société rémoise, eut son historien en Arthur Barbat de Bignicourt (1824-1888), petit-fils d’Andrieux.

Anémones, rue des [1958].

<= place du Commerce, => avenue Roger-Salengro [Tinqueux].

Anglais, rue des.

Ancienne rue Longueau, qui devint sous la révolution rue des Américains.

D’un ancien séminiare de catholiques anglais réfugiés en France et établis à Reims en 1556. Ce séminiaire produisit un grand nombre d’hommes célèbres, entre autres Guillaume Clifford, archevêque de Reims.

Anglemont de Tassigny, rue Léon d’ [1952].

<= 59, avenue Nationale, => avenue John-Kennedy.

(1862-1944). Maire de La Neuvillette. Né à Reims, 177, rue de Vesle, le 5 mai 1862, y est décédé, 25, boulevard Pasteur, le 1er janvier 1944. Léon d’Anglemont de Tassigny, négociant en vins de Champagne, fut maire de La Neuvillette de 1904 à 1929. Chevalier du Mérite agricole, il était propriétaire de domaines agricoles et de la Verrerie de la Neuvillette, détruite pendant la guerre 1914-1918. Otage des Allemands en 1914, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur. Il épousa à Reims, en 1884, la sœur du romancier Maurice Renard (voir à ce nom), Florence Alexandrine Hélène Jeanne Renard (1864-1938), officier d’Académie, chevalier du Mérite agricole, médaillée de la Reconnaissance française, et citée à l’ordre de la Nation. Il repose au Cimetière du Nord.

Anjou, rue d’ [avant 1765].

<= 5-7, rue du Cardinal-de-Lorraine, => 9, rue Voltaire.

260 mètres de longueur.

En 1793 elle fut redénommée rue de la Tendresse-Maternelle.

Henri Jadart nous dit, en 1897, que l’origine était inconnue. À la fin du 14e siècle, cette voie s’appelait rue d’Azzou. On a prétendu que le nom venait des ducs d’Anjou avec lesquels le cardinal de Lorraine était allié.

Anjou, rue d’ [1975].

<= boulevard des Phéniciens, => rue du Maire [Cormontreuil].

175 mètres de longueur.

Anot, rue [1841].

<= 34-40, rue Dieu-Lumière, => rue de l’Écaille.

170 mètres de longueur.

Ancienne rue aux Porcs ou aux Cochons.

(1763-1823). Chanoine. Né à Saint-Germainmont (Ardennes) le 21 juin 1763, mort à Reims, 4, rue du Trésor, le 21 octobre 1823. Pierre Nicolas Anot, prêtre et enseignant ardennais au début de la Révolution, refusa de prêter serment à la Constitution et émigra en novembre 1791. Docteur en théologie, grand-pénitencier, théologal, il devint chanoine de Notre-Dame de Reims après la Révolution. En 1819, il prononça l’éloge funèbre de Louis XVI. Il fut également aumônier des prisons, et les détenus qui l’estimaient voulurent assister à ses obsèques. Il reposait au Cimetière du Nord jusqu’en 1978, année où la Ville de Reims reprit sa sépulture pour état d’abandon.

Anquetil, rue [avant 1868].

<= 15-17, rue Paul-Vaillant-Couturier, => rue Lecointre.

230 mètres de longueur.

(1723-1808). Historien. Né à Paris le 20 janvier 1723, mort le 6 novembre 1808. Louis Pierre Anquetil, chanoine génovéfain, fut directeur du séminaire de Reims, puis du collège de Senlis. Il était curé de la Villette, près Paris, lorsque la Révolution éclata. Auteur d’une Histoire civile et politique de la Ville de Reims (1756), qui serait son premier et meilleur ouvrage, et d’une Histoire de France en 14 volumes en 1806, il fut membre de l’Institut et attaché au ministère des Relations extérieures.

Antombrandi, rue François-André [1979].

<= 229, rue Ledru-Rollin, => place Charles-Lépagnol.

(1892-1948). Conseiller municipal. Né à Zalana (Corse) le 25 janvier 1892, mort à Reims, 63, rue de Latteignant, le 14 mai 1948. François Paul André Antombrandi, militant syndicaliste des P.T.T., combattit dans les rangs de la Résistance, décoré de la Croix de guerre. Il fut conseiller municipal de Reims, de la Libération jusqu’en 1947. Il épousa Nelly Angéline Marie Lefèvre et repose au Cimetière de l’Est.

Antonin-le-Pieux.

Ancienne voie, créée entre 1880 et 1884. Elle fut redénommée rue de Villers-Franqueux en 1894.

Villers-Franqueux.

Apollinaire, rue Guillaume [1975].

<= rue Jean-d’Aulan, => rue Jean-d’Aulan.

(1880-1918). Poète. Né à Rome le 26 août 1880, mort à Paris le 9 novembre 1918. Wilhelm Apollinaris de Kostrowitzky, dit Guillaume Apollinaire, mourut de la grippe espagnole l’avant-veille de l’Armistice et repose au Père-Lachaise. À la Ville-aux-Bois-lès-Pontavert (Aisne), sur la route de Pontavert, une stèle rappelle qu’en 1916, Guillaume Apollinaire fut grièvement blessé à la tête, alors qu’il était en première ligne dans le bois des Buttes. Ce monument récent fut élevé sur l’initiative de l’écrivain Yves Gibeau (1917-1994), retiré à Roucy et inhumé dands le cimetière abandonné de l’ancien Craonne.

Appert, rue Nicolas [1972].

<= chemin des Femmes, => rue Joseph-Cugnot [Tinqueux].

Voie de la zone industrielle du Moulin-de-l’Ecaille.

(1749-1841). Inventeur de la conserve. Né à Châlons-sur-Marne le 17 novembre 1749, mort à Massy (Essonne) le 1er juin 1841. Nicolas Appert fut officier de bouche du duc de Deux-Ponts à Forbach, puis confiseur à Paris. Il épousa à Reims, en 1785, Élisabeth Benoist. Durant la Révolution, il sera nommé président de la Section des Lombards. Mis en accusation, à la chute des Girondins, il fut arrêté à Reims, le 29 germinal an 2, chez son cousin Nicolas Louis Benoist, 27, rue de l’Arbalète. Emprisonné à Reims, puis à Paris, il sera libéré après Thermidor. Il découvrit le procédé de conservation des aliments par chauffage en récipient hermétiquement clos, l’appertisation. Ses premières conserves furent effectuées dans des bouteilles de vin de Champagne. Il installa un atelier à Ivry-sur-Seine, en 1795, puis une importante fabrique à Massy, en 1802. Son établissement de conserves fut à l’origine de l’expansion de cette industrie dans le monde entier. Après le saccage de ses ateliers en 1814, il se rendit en Angleterre où son procédé fut utilisé avec des boîtes en fer blanc. De retour en France il perfectionna ce nouvel emballage. En 1815, son usine fut à nouveau détruite. Il se réinstalla à Paris et continua ses expérimentations. Il découvrit le procédé de chauffage des vins, dit aujourd’hui pasteurisation. Il serait mort dans le plus grand dénuement et aurait été inhumé en fosse commune.

Appert, allée Nicolas.

<= route de Reims, => impasse vers la Verrerie [Saint-Brice-Courcelles].

Aquitaine, rue d’ [1973].

<= rue de Bretagne, => chemin des Darzillières [Cormontreuil].

173 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Enelle.

Arago, rue François [1971].

<= rue Général-Bonaparte, => rue Joliot-Curie.

(1786-1853). Astronome et physicien. Né à Estagel (Pyrénées-Orientales) le 26 février 1786, mort à Paris, à l’Observatoire, le 2 octobre 1853. Dominique François Jean Arago, membre de l’Académie des sciences, député des Pyrénées-Orientales, fut président du gouvernement provisoire en 1848 et ministre de la Guerre et de la Marine. Franc-maçon, il fit abolir l’esclavage dans les colonies françaises.

Aragon, bibliothèque municipale Louis.

<= 5, place Jacques Brel [Saint-Brice-Courcelles].

(1897-1982). Écrivain. Né à Paris le 3 octobre 1897, y est décédé le 24 décembre 1982. Louis Aragon fut l’un des fondateurs du surréalisme et se consacra à l’illustration des thèmes du communisme et de la Résistance. Louis Aragon et son épouse Elsa Triolet (1896-1970) reposent à Saint-Arnoult-en-Yvelines, dans le parc de leur propriété devenue la fondation Aragon-Triolet.

Aragon, place Louis [1991].

<= rue Arthur-Rimbaud => rue René-Char [Cormontreuil].

115 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

Arbalète, rue de l’ [18e siècle].

<= 9-13, place du Forum, => 20-23, cours Jean-Baptiste-Langlet.

136 mètres de longueur.

Elle aurait aussi porté les noms de rue des Sacqs, de la Hérisanderie, de la Chanvrerie et de la Cloche-Perse.

Du nom d’une enseigne d’hôtellerie, sise au coin de la rue du Carrouge-Saint-Pierre, connue dès 1485 et qui existait encore en 1543.

http://www.reimsavant.documentation-ra.com/?p=370

Archiac, rue d’ [1925].

<= 39-41, boulevard Dauphinot, => impasse vers voie ferrée.

Sa ville natale voulant consacrer son souvenir, dénomma, en 1925, une rue de 10 mètres de long, qui aboutissait au chemin de fer de l’Est.

(1802-1869). Géologue et paléontologiste. Né à Reims le 2 vendémiaire an II, décédé à Meulan le 24 décembre 1868. Étienne Jules Adolphe Desmier de Saint-Simon, vicomte d’Archiac, fut élevé à Mosbrecourt (Aisne). Officier de cavalerie, il quitta l’armée pour se consacrer aux études scientifiques et devint membre de l’Académie des sciences en 1857, professeur de paléontologie au Muséum en 1861. Il fut, avec Boucher de Perthes, le véritable fondateur de la préhistoire géologique en France. Le vicomte d’Archiac, célibataire, après avoir démissionné de l’Académie des sciences, se suicida en décembre 1868 ; on retrouva son cadavre, à Meulan, dans la Seine, le 30 mai 1869.

Ardennes, rue des [entre 1912 et 1913].

<= 19-23, rue Roger-Salengro, => 8-10, rue d’Asfeld.

Département limitrophe d’où provenaient les premiers habitants, précise un annuaire de 1922.

Arènes du Sud, square des.

<= boulevard Dieu-Lumière, => avenue Saint-Pol.

Les arènes occupaient le centre de l’esplanade du Sud et furent nivelées au début du 20e siècle.

Argonautes, place des [1966].

<= 8-11, rue Christophe-Colomb, => 1-2, avenue Ponce-de-Léon.

Les Argonautes, héros de la mythologie grecque, qui, montés sur le navire Argo, allèrent conquérir la Toison d’or en Colchide.

Argonne, allée de l’ [entre 1922 et 1925].

<= 21-23, avenue du 132e R.I., => 19-21, rue Lanson.

519 mètres de longueur.

Foyer Rémois.

En souvenir des sanglants combats qui s’y sont livrés en 1914.

Armonville, rue [1903].

<= 20-22, rue d’Oseille, => 15-17, rue des Créneaux.

165 mètres de longueur.

Ancienne rue Perdue.

(1756-1808). Né à Reims le 18 novembre 1756, y est mort le 11 décembre 1808. Jean-Baptiste Armonville, ouvrier cardeur de laine, devint représentant de notre ville à la Convention. Il fut nommé en l’an VII inspecteur des routes dans l’Oise, puis dans les Ardennes, enfin il finira sa vie comme garde-magasin à Nantes et reviendra mourir dans sa ville natale, pauvre jusqu’à l’indigence. Surnommé Bonnet Rouge il mourut fidèle à ses convictions qui l’ont fait considérer comme un des précurseurs du communisme. Il épousa à Reims, en 1779, Marie-Anne Landrouin (1756-1790), puis à Nantes Marie-Louise Gobert (1758-1806) et enfin toujours à Nantes en 1806 Catherine Renée Nau (1759-…). Son fils, Jean-Regnault Armonville, né à Reims le 6 août 1786, entra à l’École impériale des arts et métiers de Châlons, puis le 4 mars 1809 au Conservatoire des arts et métiers de Paris, dont il devint un des professeurs et administrateurs ; il publia un certain nombre d’études sur le commerce et l’industrie qui le mirent au rang des personnalités scientifiques de l’époque. Il mourut à Paris le 11 avril 1837.

Arnaud, rue Commandant [1965].

<= 79, rue de Neufchâtel, => 75-77, rue de Brimontel.

(1907-1944). Pilote de chasse. Henri Arnaud, fut commandant en second, en 1937, de la fameuse patrouille acrobatique d’Étampes devenue la Patrouille de France. Son avion fut abattu le 12 septembre 1944 à Roppe (Territoire de Belfort). Il totalisait 3000 heures de vol et fut désigné par le tirage au sort pour être le symbole des officiers et sous-officiers, morts au champ d’honneur, pour représenter l’armée de l’Air, parmi 12 cercueils dans la crypte du Mont-Valérien.

Arnould, boulevard Charles [1906].

<= 217-223, avenue de Laon, => 86-88, avenue Brébant.

1600 mètres de long.

(1847-1904). Maire de Reims. Né à Reims, 41, rue de Talleyrand, le 24 février 1847, y est mort, 37, rue de Talleyrand, le 30 mars 1904. Jean-Baptiste Joseph Charles Arnould, négociant en vins de Champagne, conseiller municipal de 1888 à 1892, conseiller général du 4e canton de 1894 à 1900, chevalier de la Légion d’honneur, fut maire de Reims du 20 mai 1900 à sa mort. Il créa en 1902 la Bourse du Travail. Fondateur à Reims d’une section de la Libre Pensée, anticlérical virulent, on lui doit le changement de nom de nombreuses rues à connotation religieuse. Il épousa à Paris, en 1900, Marie Becker (1863-1919). Il fut inhumé à Birkadem, en Algérie, où il possédait un important domaine viticole.

Arnould, impasse Charles [1929].

Dénommée ainsi provisoirement, en 1929, à la demande des riverains, en attendant le percement de cette voie alors en cours de construction. Elle fut dénommée officiellement, rue Bourgouin, en 1933.

Arnould, rue Frère [1989].

<= rue Sully, => impasse.

(1838-1890). Frère des Écoles chrétiennes. Né à Landroff (Moselle) le 2 septembre 1838, mort à Reims, Maison du Sacré-Cœur, 86, rue de Courlancy, le 22 octobre 1890. Nicolas Jules Rèche travailla comme maçon, en 1859, à la construction de l’église Notre-Dame Saint Remi de Charleville. Il prit l’habit en 1862, à Beauregard Thionville, et devint frère Arnould. Il enseigna à Reims au pensionnat des Frères, rue de Venise, puis fut nommé directeur du noviciat de Reims, alors à Thillois, en 1877. Frère Arnould repose au Cimetière du Nord, où sa tombe, très visitée, comporte de nombreux ex-voto. Sa béatification fut célébrée à Rome le 1er novembre 1987 par le pape Jean-Paul II, à la suite du tribunal ecclésiastique constitué par le cardinal Suhard en 1938.

Arquebuse, rue de 1’.

<= 45-56, rue Buirette, => 77-79, boulevard Général-Leclerc.

140 mètres de longueur.

De l’ancien hôtel de MM. les Arquebuziers de Reims, détruit à la Révolution. L’institution des arquebusiers aurait été fondée à Reims par François Ier en 1527.

Arquès, rue Émile [1991].

<= rue Léon-Patoux, => entrée parc des Expositions.

(1910-1987). Proviseur de lycée. Né à Oran (Algérie) le 17 avril 1910, mort à Reims, 38, rue de Courlancy, le 31 mai 1987. Julien Émile Arquès, nommé professeur au Lycée technique Roosevelt, s’installa à Reims en 1934. A la libération, il reprit ses fonctions de directeur des études au Lycée Roosevelt, qu’il exerçait depuis 1939. En 1960, Émile Arquès accéda au poste de proviseur et prit également la direction de l’École supérieure de commerce qui se trouvait alors dans le même bâtiment. Il dirigea également le Centre associé au Conservatoire des arts et métiers jusqu’à sa retraite en 1974. La Légion d’honneur ainsi que les Palmes académiques lui furent décernées. Il épousa Georgette Delpeuch et repose au Cimetière de l’Est.

Artillerie, rue de l’.

Située entre le parc d’artillerie et le dépôt de cavalerie. Elle fut communément appelée rue de l’Artillerie, mais fut dénommée officiellement, en 1892, rue Desbureaux.

Artisans, rue des [1977].

<= rue de l’Industrie, => rue du Commerce [Cormontreuil].

161 mètres de longueur.

Artois, rue d’ [1975].

<= rue du Maire, => rue d’Anjou [Cormontreuil].

113 mètres de longueur.

Artois, impasse du Comte d’.

<= 17-19, rue Chanzy.

Cette voie fut dénommée officiellement impasse du Bourg-Saint-Denis, en 1841, mais cette décision ne semble pas avoir été suivie d’effet.

(1757-1836). Né à Versailles le 9 octobre 1757, mort à Goritz (Frioul, Italie) le 6 novembre 1836. Charles Philippe de France, comte d’Artois, épousa, en 1773, Marie-Thérèse de Savoie. Il succéda à son frère Louis XVIII et fut sacré roi de France à Reims, le 29 mai 1825, sous le nom de Charles X. Il abdiqua le 2 août 1830 à la suite de la révolution de juillet.

Artois, rue (1765).

Celle-ci fut réunie en 1841 à la rue des Cordeliers.

Artois, rue du Comte d’ [1775].

Anciennne rue Saint-Denis. En 1841, cette rue fut réunie à la rue du Bourg-Saint-Denis et en prit le nom en la prolongeant.

En souvenir du séjour que fit à Reims le comte d’Artois, en 1775, à l’occasion du sacre de son frère Louis XVI. Il y logea chez le marquis de Saint-Claire, qui y avait une maison.

Arvor, rue Jean d’ [2001].

<= rue Monseigneur-Georges-Béjot, => intersection des rues Docteur-Serge-Bazelaire et Joannès-Brochet.

Inaugurée le 5 avril 2003, en présence de Patrick et d’Olivier Poivre d’Arvor accompagnés de leurs parents, Jacques et Madeleine Poivre, et d’Arnaud Poivre d’Arvor, fils de Patrick.

(1883-1970). Poète. Né à Pionsat (Puy-de-Dôme) le 8 janvier 1883, décédé à Reims, 22, rue de Talleyrand, le 25 février 1970. Jean-Baptiste Pierre Léon Jeuge, dit Jean d’Arvor, s’installa à Reims en 1928, pour y créer une affaire de gros. Il produisit des centaines de poésies dont beaucoup furent couronnées par la plupart des académies de France. Sa suite de sonnets sur la Cathédrale de Reims lui valut la médaille d’argent de l’académie de Montauban et un prix au 22ème congrès des Écrivains de France à Reims en 1953. Il épousa Eugénie Alexandrine Jouannet, puis Marie Victorine Nore (1896-1972). Sa fille épousa Jacques Poivre, de cette alliance sont issus le journaliste Patrick Poivre d’Arvor et le romancier Olivier Poivre d’Arvor, tous deux nés à Reims. Jean-Baptiste Jeuge et sa seconde épouse reposent au Cimetière du Nord. À l’occasion de l’inauguration de la rue, la famille a fait graver sous l’épitaphe de Jean-Baptiste Jeuge : Jean d’Arvor.

Asfeld, rue d’ [entre 1912 et 1913].

<= 31, rue du Colonel-Moll, => 17, rue des Ardennes.

Chef-lieu de canton des Ardennes où l’on peut voir une très curieuse église baroque, unique en son genre, construite en 1683, et classée monument historique.

Aubert, rue [1873].

<= 9, place Saint-Timothée, => 10-12, place Saint-Nicaise.

210 mètres de longueur.

Ancienne rue des Cloîtres. La plaque indicatrice porte, par erreur, le nom de Jean-Aubert.

(1801-1870). Curé de Saint-Remi. Né à Sévigny-la-Forêt (Ardennes) le 18 juillet 1801, mort à Reims, 10, rue Féry, le dimanche 9 janvier 1870. François Nicolas Aubert, chanoine honoraire, fut curé-doyen de Saint-Remi de 1839 à 1870. Il était très populaire, lors de la révolution de 1848, une main anonyme traça à la craie sur sa porte : le bon Pasteur, ce qui fut suffisant pour écarter les menaces des manifestants. Il eut des obsèques éclatantes suivies par un nombreux cortège. Après avoir été inhumé au Cimetière du Sud, un décret exceptionnel de l’Empereur autorisa son inhumation dans la basilique Saint-Remi.

Aubert, square Berthe-Aubert et Fernande-Mondet [1994].

<= rue Paulin-Paris, => rue Duruy.

(1895-1945). Résistante. Berthe Petit, épouse Aubert, née à Lepuix-Delle (territoire de Belfort) le 18 avril 1895, morte au camp de Ravensbrück en février 1945

(1897-1944). Résistante. Fernande Julienne Dietrich, épouse Mondet, née à Montmort (Marne) le 4 avril 1897, morte pour la France à Ravensbrück le 30 juin 1944. Elle fut reconnue morte en déportation par arrêté du 8 septembre 1988.

Ces deux femmes faisaient partie d’un réseau de rapatriement d’aviateurs alliés. Elles furent arrêtées le 4 janvier 1944 à la suite d’une descente de la Gestapo dans le quartier de la rue Lesage, puis déportées.

Aubry, rue Roger [1977].

<= rue Fernand-Cerveaux, => rue du Général-Kœnig.

(1916-1975). Instituteur. Né à Dormans (Marne) le 2 juillet 1916, mort à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 3 juin 1975. Roger Raoul Aubry, directeur de l’école Jamin, a créé en faveur de l’enfance et de la jeunesse rémoise des œuvres scolaires de caractère culturel, artistique et sportif. Il épousa Marie-Louise Suzanne Lejeune et repose au Cimetière de l’Est.

Aude, allée de 1’ [1968].

<= 27, rue de Narbonne, => passage rue de Rouen.

139 mètres de longueur.

La Cité de la Maison-Blanche a été construite après la Grande Guerre, en partie grâce à des participations de villes ou collectivités dont les rues de cette cité rappellent le souvenir. On choisit pour le département de l’Aude une voie proche de la rue de Narbonne.

Audiberti, rue Jacques [1991].

<= rue Arthur-Rimbaud, => rue René-Char [Cormontreuil].

497 mètres de longueur.

Nouvelle voie du lotissement Les Parques II.

(1899-1965). Écrivain. Né à Antibes, mort à Paris. Jacques Audiberti repose à Pantin.

Aufrant, allée Marie [1990].

<= place du 11-Novembre, => impasse.

(1908-1989). Infirmière. Née à Warmeriville (Marne) le 16 mai 1908, décédée à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 20 mai 1989. Marie Hélène Aufrant fut infirmière assistante sociale dans le quartier du Foyer Rémois pendant 28 ans. Elle se consacra aux autres sans compter et reçut la croix de chevalier du Mérite et du dévouement français.

Augé, ruelle François [1905].

<= place de la République, => rue Manoël-Pinto [Cormontreuil].

146 mètres de longueur.

Ancienne ruelle Perret.

François Augé, ouvrier teinturier, fut jugé sommairement et exécuté par les Prussiens pour avoir fait un geste provocateur vis-à-vis d’un soldat prussien. Un monument commémoratif, inauguré en 1896, existe toujours sur le lieu d’exécution à la limite de Reims et de Cormontreuil.

Auger, place François [1904].

Considérant qu’il importe de graver le souvenir de la terrorisation employée par l’ennemi pendant la guerre de 1870, on décida le 4 mars 1904 de débaptiser la place des Maronniers pour la dénommer place François Auger (sic), ouvrier rémois qui a passé sa dernière nuit dans la grange de M. Liévin faisant face à ladite place et qui fut fusillé injustement par les Prussiens en septembre 1870 à la limite du territoire. Mais le 2 février 1905, on donna le nom de François Augé à la ruelle Perret.

Auger, rue [1931].

<= 31-33, rue Edmée-Moreau, => 6-8, rue Fanart.

Ancienne rue de la Traverse.

(1847-1922). Artiste peintre et dessinateur. Né à Reims le 21 juin 1847, mort à Saint-Maurice (Seine) le 28 janvier 1922. Célestin Eugène Auger, élève de Rève et de Ponsin, fut aquarelliste et illustrateur. Fils d’un ferblantier-lampiste, il reprit la succession de son père à l’enseigne A la Fontaine Godinot. Hugues Krafft lui commanda une série de 30 aquarelles sur le vieux Reims que l’on peut voir au musée Le Vergeur. Il épousa Marie Amélie Corbély et repose au Cimetière du Nord.

Augustins, rue des [14e siècle].

<= 7-9, rue du Barbâtre, => 36, boulevard de la Paix.

Rebaptisée en 1793 rue de la Salpêtrerie.

Ancien nom, la rue passe pour le surplus sur l’emplacement de l’ancien couvent des Augustins qui aurait été fondé en 1261, aujourd’hui rue Louis-Berton, qui en formait auparavant la seule issue. L’église des Augustins fut détruite à la Révolution, les bâtiments conventuels servirent aux réunions de la Société populaire de Reims. En 1792 et 1793 on y trouvait le Collège constitutionnel. Lui aussi dura peu faute d’élèves. Les bâtiments servirent ensuite de dépôt de salpêtre, puis abritèrent une manufacture privée.

Aulan, rue Jean d’ [1973].

<= rue André-Faivre, => rue du Général-Kœnig.

(1900-1944). Résistant. Né à Savasse (Drôme) le 20 novembre 1900, tué en combat aérien sur le territoire de la commune de Heidwiller, au lieudit Tagolsheimer Holz, le 8 octobre 1944. Le sous-lieutenant Marie Quenin Félix Ghislain Foulques Jean de la Croix de Suarez d’Aulan, dit Jean d’Aulan, fut champion universitaire de natation et champion d’Europe de plongeon de haut-vol. En bobsleigh, il fut capitaine de l’Équipe de France et 4 fois champion de France, médaillé olympique en 1928 et champion du monde en 1930. Il gagna deux fois les 24 heures du Mans dans sa catégorie et, dans le domaine de l’aviation, remporta les rallyes aériens d’Égypte en 1935 et d’Allemagne en 1936. Il fut président du Champagne Piper-Heidsieck et, pendant l’occupation, y cacha des armes dans les caves. Dénoncé à la Gestapo, il put néanmoins gagner l’Afrique du Nord. Il s’engagea, en dépit de son âge, dans la célèbre Escadrille La Fayette, devenant ainsi le plus vieil aviateur de chasse de la deuxième guerre mondiale. Après de nombreuses missions au-dessus de l’Allemagne, il fut abattu au-dessus de la forêt de Tagolsheïm (Haut-Rhin). Il épousa, en 1926, Anne Marie Yolande Kunkelmann, Croix de guerre 1939-1945, qui convola avec le général baron d’Alès. Jean d’Aulan, père de Catherine de Suarez d’Aulan, épouse de Claude Taittinger, présidente de la Société protectrice de l’Enfance, officier de l’ordre national du Mérite, repose au Cimetière du Nord dans la chapelle Kunkelmann.

Aumônes, rue des [entre 1922 et 1925].

<= 84-86, rue de Neufchâtel, => place du Nord.

Cité du Dépôt.

Aunis, rue d’ [1975].

<= rue Lucien-Léger, => impasse vers le boulevard des Phéniciens [Cormontreuil].

253 mètres de longueur.

Auvergnat, chemin de l’.

<= ZAC du Mont-Ermé [Saint-Brice-Courcelles].

En souvenir de la Chanson pour l’Auvergnat, de Georges Brassens, de 1954.

Auvergnats, rue des [1973].

<= avenue Robert-Schuman, => allée des Bourguignons.

Auvergne, rue d’ [1975].

<= avenue du Languedoc, => rue de Gascogne [Cormontreuil].

236 mètres de longueur.

Auzers, place des [1983].

<= rue Pierre-Destouches, => rue du Marilhou [Tinqueux].

Localité du Cantal où la commune de Tinqueux possédait un centre de vacances.

Avant-Garde, rue de.

Viendrait d’une garde bourgeoise établie dès 1346, ou des travaux avancés placés devant les portes de la ville.

Avenay, rue d’ [avant 1765].

<= 5-7, rue de la Gabelle, => 4-6, rue des Marmouzets.

50 mètres de longueur.

Ancienne rue Darnestal.

On trouvait dans cette rue la maison de ville, Metz d’Avenay, ou refuge en temps de guerre, des Dames de l’abbaye Saint-Pierre d’Avenay. Connue dès 1328, cette maison aurait été établie vers le 13e siècle.

Avenir, passage de l’ [entre 1922 et 1925].

<= 361-363, avenue de Laon, => 226-228, rue Paul-Vaillant-Couturier.

Avenir, rue de l’ [1961].

<= rue Méhaut-Dupont, => rue du Docteur-Roux [Cormontreuil].

144 mètres de longueur.

Aviation, rue de l’ [entre 1914 et 1922].

<= rue de la Fosse-Jean-Fat, => rue de la 12e Escadre-d’Aviation.

Cité du Dépôt.

Avignon, rue d’ [1930].

<= 27-29, rue de Cherbourg, => 6, rue de Dieppe.

Voir place du Souvenir.

Avranches, rue d’ [1963].

<= place de Lisieux, => 11-13, rue de Dunkerque.

Chef-lieu d’arrondissement de la Manche qui vit, le 31 juillet 1944, l’armée américaine faire une brèche dans le front allemand dans laquelle l’armée du général Patton s’engouffra en direction de la Bretagne et du Bassin parisien.

Ay, rue d’ [1887].

<= 10, rue Goïot, => 17, rue Saint-Nicaise.

615 mètres de longueur.

Du chef-lieu de canton de la Marne.