Le Pampre

16/07/2005

par henri Druart

Le Pampre, n° 2, 1922, 1ère année, p. 26 :

Eug. DUPONT[1]. – Reims, échos et visions du passé, 1921. Dessin-frontispice de E. Kalas et 5 vues hors texte (La Dépêche).

M. Eug. Dupont a réuni dans son livre des souvenirs du passé et des visions actuelles de ruines. Il a si bien connu Reims que là même où la destruction semble avoir aboli tout vestige, le « Flâneur des Ruines » indique avec précision le numéro de l'immeuble, son architecture, ses hôtes successifs avec leurs habitudes.

« La Merveille », qu’illustre en frontispice le dessin de notre collaborateur. M. Kalas, est prétexte à digression sur les orgues, les processions, les cloches, le parvis, la maîtrise. Puis c’est la flânerie à travers les antiques quartiers aux maisons qui ont beaucoup vécu : l’hôtel de Courtagnon, la rue Hincmar, le Jard, et la plus récente rue Petit-Roland, l'ancien Bourg Saint-Denis, les Loges Coquault. De là on enfile la rue de Contrai pour monter au Barbâtre, ou bien la rue de la Fleur-de-Lys pour aller au Collège des Bons-Enfants. M. Dupont nous guide même au Bois d’Amour et au pont de Saint-Brice pour examiner les travaux de réfection du canal.

Henri Druart

[1] Né à Reims, le 7 Février 1859, a publié : La Laine de France. Paris, Amat (s. d.), in-8° illustré de 568 pages, tiré à 500 ex. – Le Fils de la Galiléenne. Récit antique. Reims. Impr. Nouvelle, 1912, in-18 de 118 pages. – Pierre Dubois, imprimeur et littérateur rémois (1823-1868). Reims. Impr. Nouvelle, 1912, in-8° de 156 pages, – Antoine Renard et le Jardin Besnard. Reims, Matot, 1912, in-8° de 16 pages. – Souvenirs de la Maison d’école, « Le Jard » 1860-1875). Reims. Impr. Réunies, 1913, in-18 de 32 pages. - Un Cinquantenaire. La « Bibliothèque Nationale (1863-1913). N. David et H. Gautier. Reims, Impr. Réunies, 1914, in-32. – à ces publications il y a lieu d’ajouter la traduction d’ « Anticipation » d’H.-G. Wells, donnée par la Grande Revue, de Septembre 1903 à Janvier 1904. (Les traducteurs en nom, Davray (Henri Dufour) et Bronislas Kozakiewicz, n’étant l’un que le correcteur et l'autre que l’éditeur).

M. Dupont a encore écrit une pièce en cinq actes, Danton à Arcis, jouée en 1899, au Théàtre, et, en 1913, un « Nicolas David », prote et littérateur rémois (1822-1874), couronné en 1921 par l’Académie de Reims.