Les rues de Reims-Métropole - bo/bu

Bocquaine, chaussée [avant 1856].

<= 1, rue du Colonel-Fabien, => 6-8, rue Clovis-Chézel.

Rue prolongée, en 1925, jusqu’au faubourg Fléchambault, en attendant que la commission de dénomination des rues trouve un autre nom, tout au moins pour une partie de cette voie jugée beaucoup trop longue et qui d’ailleurs n’était pas encore bâtie et même ouverte qu’en partie à cette époque.

Viendrait du nom du propriétaire d’une blanchisserie installée dans ce quartier, à la fin du 18ème siècle.

Bocquaine, allée [1974].

<= chaussée Bocquaine, => impasse vers le Lycée Marc-Chagall.

59 mètres de longueur.

Bocquet, impasse du.

<= rue de la-Malle, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

Bocquet viendrait du dialecte picard, boqueteau, signifiant un groupe d’arbres ou d’arbustes.

Bocquet, rue Louis-Paul [1987].

<= rue Docteur-Georges-Quentin, => rue Félix-Médoc.

(1915-1984). Pharmacien. Né à Paris 9ème le 28 mars 1915, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 2 août 1984. Louis-Paul Bocquet, fils du peintre Paul Bocquet, fut pharmacien pendant 43 ans. Président du Syndicat d’initiative de 1960 à 1968, il présida le Comité départemental du Tourisme et la Fédération régionale Champagne-Ardenne des Offices de tourisme, ainsi que le comité de jumelage Reims-Salzbourg. Il organisa à Reims, en 1961, le circuit des monuments illuminés. Passionné de botanique, d’entomologie et de minéralogie, il fut fait chevalier de l’ordre du Mérite en 1968 et reçut la grande médaille de la Ville de Reims. Il épousa Elisabeth Thérèse Thomas (1919-2005) et repose à Villers-Allerand (Marne).

Bocquet, square Paul [1950].

<= place Colin, => allée des Tilleuls.

À l’emplacement de l’ancienne chaussée Saint-Louis.

(1868-1947). Artiste peintre. Né à Reims, 67, rue de Venise, le 17 octobre 1868, y est décédé, 80, rue Libergier, le 7 septembre 1947. Paul Bocquet, orphelin de bonne heure, fut élevé par son grand-père maternel Jean-Baptiste Nicolas Langlet, courtier en laine et conseiller municipal. Il fit ses études au Lycée de Reims, puis fut élève de l’académie Julian à Paris en 1889, admis à l’école des Beaux-Arts de Paris en 1891, puis dans l’atelier d’Alfred Roll et de Puvis de Chavannes. Il revint à Reims définitivement en 1898 et y épousa Juliette Martin (1875-1963). Il s’attacha surtout à représenter les divers aspects de la Champagne dont il nia la monotonie, trouvant en elle de subtiles variations de lumière à travers les saisons. Il fonda en 1922, avec Abel Jamas et Ernest Kalas, l’Union champenoise des arts-décoratifs. Chevalier de la Légion d’honneur en 1935, Paul Bocquet repose au Cimetière du Sud.

Boïeldieu, allée François [1973].

<= avenue John-Kennedy, => impasse lotissement Iris [La Neuvillette].

106 mètres de longueur.

(1775-1834). Compositeur. Né à Rouen le 16 décembre 1775, mort à Jarcy (Essonne). François Adrien Boïeldieu, membre de l’Institut en 1817, repose au Père-Lachaise.

Bois-d’Amour, rue du [1894].

<= 21, rue du Docteur-Bienfait, => 7-36, rue de la Victoire.

1000 mètres de longueur.

Nom très ancien, consacré officiellement en 1929. Cet ancien lieu de délices était une plantation forestière aménagée au 18ème siècle, et dont les sentiers ombragés attiraient les promeneurs. La construction du canal de l’Aisne à la Marne et le déplacement du lit de la Vesle bouleversèrent complètement le quartier ; les arbres du Bois d’Amour furent abattus vers 1845. Le rétablissement de l’ancien bain public du Bois d’Amour fut demandé, en 1894, suite au curage de la Vesle, pour éviter de longues courses aux habitants du faubourg de Laon qui avaient toute la ville à traverser pour se rendre aux bains situés au-delà de Fléchambault.

Bois-d’Amour, impasse du [1929].

<= 77-79, rue du Bois-d’Amour, => impasse vers la Vesle.

Voie nouvelle partant de la rue du Bois d’Amour, entre les n° 23 et 25 et aboutissant à la Vesle, fut dénommée en 1929 pour faire disparaître de récentes mais désagréables et nauséabondes appellations telles que le Chemin des Dépotoirs et le Chemin des Marais qu’un imprimeur de cartes avait inventé, vers 1929, au grand scandale et à la réprobation unanime des habitants de ce quartier.

Bois-de-mon-cœur, allée au [1992].

<= allée Yves-Montand, => esplanade Georges-Brassens [Saint-Brice-Courcelles].

D’une chanson de Georges Brassens, de 1957, dont le refrain était : Au bois d’Clamart, y a des petit’s fleurs/Y a des petit’s fleurs/Y a des copains au Bois

Bois-de-Vincennes, rue du.

Cette ancienne voie fut réunie en 1841 à l’ancienne rue Saint-Symphorien pour ne plus former qu’une seule rue.

Bolland, allée Adrienne [1982].

<= rue de Sévigné, => impasse [Tinqueux].

Voie du Lotissement de la Vanette.

(1896-1975). Aviatrice. Décédée le 18 mars 1975. Adrienne Bolland fut la première femme à franchir la Cordillère des Andes, seule à bord de son avion, le 1er avril 1921. Championne de l’acrobatie, elle exécuta, au-dessus d’Orly, 212 loopings en 72 minutes. Adrienne Bolland, veuve d’Ernest Vinchon, ancien pilote, repose à Dommery (Loiret).

Bonaparte, avenue Général [1971].

<= avenue du Président-Kennedy, => avenue d’Épernay.

(1769-1821). Empereur des Français. Né à Ajaccio le 15 août 1769, mort à Longwood House (Ile de Sainte-Hélène) le 5 mai 1821. Lors de la « bataille de Reims », Napoléon séjourna les 14, 15 et 16 mars 1814 dans notre ville reprise à l’occupant russe. Il logea à l’hôtel Ponsardin fils, situé rue de Vesle, près de l’angle de la rue Talleyrand. Une plaque commémorative est apposée sur l’ancien immeuble des Docks Rémois, reconstruit à l’emplacement dudit hôtel. Le Champagne Veuve Clicquot-Ponsardin possède le lit dans lequel coucha Napoléon dans cette maison.

Bonaparte, avenue Napoléon [1961].

<= rue du 29-août-1944, => chemin des Femmes [Tinqueux].

En raison de nombreux souvenirs napoléoniens qui se trouvaient dans une propriété à proximité de cette voie.

Deux monuments rappellent la bataille du 13 mars 1814. L’un fut érigé à La Haubette en 1908 et l’autre au Mont-Saint-Pierre en 1909.

Bonaparte, rue Napoléon.

<= 75 bis, avenue Nationale, => rue Jean-Jaurès [La Neuvillette].

Bône, rue de [entre 1914 et 1922].

<= 2, rue de Sfax, => 65, rue de la Maladrerie.

Ancienne ville d’Algérie, devenue Annaba après l’indépendance.

Bonheur, rue du [1794].

Ancienne rue des Élus.

Bonhomme, rue [1894].

<= 25-27, rue Cérès, => 14-16, rue Courmeaux.

Ancienne rue Victor-Rogelet, dénommée ainsi populairement à son ouvertutre en 1893.

(17e Siècle). Jean Bonhomme, premier architecte de l’Hôtel de Ville de Reims dont la construction commença en 1627. Il semble avoir fondé une dynastie d’architectes rémois, parmi lesquels son homonyme Jean (cloître de l’abbaye Saint-Remi, 1710-1730) et Nicolas Bonhomme (Porte Neuve, aujourd’hui disparue, en face de la gare, 1740). On peut voir à Laon le magnifique escalier de la Bibliothèque municipale, ancienne abbaye Saint-Martin, chef d’œuvre de stéréotomie, dû à Charles Bonhomme (1701-1737) qui était également l’auteur à l’abbaye de Prémontré d’un superbe et inimitable escalier qui a fait l’admiration de tous les connaisseurs de l’univers pour reprendre les termes employés en 1793 lors de la vente des biens nationaux et d’un superbe escalier en pierres, de forme spirale, admiré des connaisseurs pour son élégance. Celui-ci subsiste toujours alors que l’escalier d’honneur a été démoli pendant la Révolution.

Bonhuil, place Bruno [2006].

Bonnard, allée [1978].

<= rue Marcel-Forestier, => impasse.

55 mètres de longueur.

(1867-1947). Peintre. Né à Fontenay-aux-Roses le 3 octobre 1867, décédé au Cannet le 23 janvier 1947. Pierre Bonnard réalisa en 1891 la célèbre affiche France-Champagne et le musée des Beaux-Arts de Reims possède une de ses œuvres, La Femme au chien, du legs Paul Jamot. Il repose au Cannet (Alpes-Maritimes).

Bonne-Femme, rue de la [1887].

<= 118-120, rue de Courlancy, => rue Hector-Berlioz.

360 mètres de longueur.

Le nom de cette rue, qui existait déjà en 1885, fut maintenu en 1887.

La rue Saint-Julien, à côté de la basilique Saint Remi, portait autrefois ce nom qui lui venait d’une enseigne laquelle on voyait une femme... sans tête.

Bons-Enfants, allée des [entre 1922 et 1925].

<= 12-14, avenue de l’Yser, => 9-11, rue Lanson.

384 mètres de longueur.

Foyer Rémois.

De nombreuses rues du Foyer Rémois, au milieu des noms de fleurs et d’oiseaux, célèbrent des vertus domestiques et familiales et leurs bienfaits.

Bons-Malades, chemin des [1887].

<= 3-5, rue du Docteur-Bienfait, => rue de l’Égalité.

130 mètres de longueur.

Dans la direction de l’ancienne léproserie de Saint-Éloi, au faubourg d’Épernay. Le nom du chemin fut maintenu en 1887.

Bons-Malades, chemin des.

Redénommé en 1903 rue Bienfait, qui est devenue par la suite rue du Docteur Bienfait.

Bons-Malades, rue des [1973].

<= 4-6, avenue de Paris, => rue du Moulin-Brûlé.

Bontemps, allée Georges.

<= route de Reims, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

(1799-1884). Verrier. Né à Paris le 7 septembre 1799. Georges Bontemps, fils d'un officier de l’Empire, entra à polytechnique, fut officier d'infanterie puis d'état-major, chevalier de la Légion d’honneur et retraité comme chef de bataillon. Associé avec Thibaudeau, fils du conventionnel, pour la direction des verreries de Choisy-le-Roi, il partagea en 1840 avec Guinand le prix Lalande, de la Société d’encouragement, pour la fabrication du flint-glass. Exilé en Angleterre, pour raison politique après 1848, il en rapporta de nouveaux procédés pour l'industrie des verres colorés et des verres d'optique. On lui doit de grands progrès dans la réalisation des verres filigranés, genre Venise, dont il retrouva les secrets de fabrication, perdus depuis la Renaissance. Il publia, en 1868, le Guide du verrier et se retira à la fin de sa vie à Amboise.

Booth, allée William-et-Catherine [1978].

<= rue Vauban, => impasse.

(1829-1912). Prédicateur évangélique britannique. Né à Nottingham le 10 avril 1829, mort à Londres le 20 août 1912. William Booth, fut le fondateur, avec sa sœur Catherine Booth (1829-1890), de la Mission chrétienne en 1865, qui devint l’Armée du Salut en 1878.

Borda, rue [1966].

<= 49-51, rue Dumont-d’Urville, => 8-10, rue La-Bourdonnais.

(1733-1799). Mathématicien, physicien et marin. Né à Dax le 4 mai 1733, mort à Paris le 20 février 1799. Jean Charles Borda fut l’un de ceux qui mesurèrent un arc du méridien pour l’établissement du système métrique. On donna son nom au vaisseau qui porta l’École navale de 1840 à 1913.

Bordeaux, rue de [1930].

<= 10, rue de Brest, => 19, rue du Havre.

Voir place du Souvenir.

Bordet, rue Jules [1979].

<= rue René-de-Bovis, => impasse vers l’A 4.

(1870-1961). Médecin et microbiologiste belge. Né à Soignies, mort à Bruxelles. Jules Bordet découvrit les microbes de la diphtérie aviaire et de la coqueluche. Il reçut le prix Nobel de médecine en 1919.

Bords-de-l’eau, rue des [1995].

<= ZAC des Bords-de-Vesle [Saint-Brice-Courcelles].

La délibération du 24 mars 1995 dénomma cette voie rue du Bord de l’eau, mais il apparut certainement plus euphonique de l’appeler des Bords de l’eau.

Bossuet, rue Jacques Bénigne [1979].

<= rue Mazarin, rue Sully => rue Michel-Simon.

(1627-1704). Prélat et écrivain. Né à Dijon le 27 septembre 1627, mort à Meaux le 12 avril 1704. Jacques Bénigne Bossuet, évêque de Meaux, membre de l’Académie française, repose dans le chœur de sa cathédrale.

Boucher, place Hélène [1937].

<= 15-16, rue Foulquart, => 18-21, rue de Burigny.

Cette voie fut dénommée à la demande des habitants de la Cité des Villas Rémoises (Cité Gauthier).

(1908-1934). Aviatrice. Née à Paris le 23 mai 1908, morte à Guyancourt (Yvelines) le 29 novembre 1934. Hélène Boucher fut détentrice de sept records mondiaux. Connue du grand public, elle accepta les offres des agences d’exhibition, et fit de la haute école aérienne à Reims. Elle sera la femme la plus « vite » du monde. Elle se tua au cours d’acrobaties aériennes. Son cercueil fut porté aux Invalides, dans la chapelle de Napoléon, où le peuple de Paris défila devant sa dépouille. Elle repose à Yermenonville (Eure-et-Loir).

Boucher, rue Hélène [1971].

<= => chemin des Femmes [Tinqueux].

Voie du lotissement du Moulin-de-l’Ecaille.

Boucher, place Marcel [1982].

<= rue de la Paix, => impasse [Cormontreuil].

41 mètres de longueur.

(1926-1980). Maire de Cormontreuil. Né à Reims le 7 décembre 1926, y est décédé le 29 mai 1980. Marcel Georges Boucher, préparateur en pharmacie, puis adjoint de direction, fut élu au conseil municipal en 1959, et devint maire de la commune de Cormontreuil de 1960 à 1979. Il fut également élu vice-président du District en 1965. Michel Voisin, dit Lacroix, conseiller général, qui était son collaborateur depuis 1971, est son successeur à la mairie de Cormontreuil depuis 1979.

Boucher-de-Perthes, rue [avant 1876].

<= 140-142, avenue Jean-Jaurès, => 11-13, rue de Thionville.

155 mètres de longueur.

Anciennement rue Favart-d’Herbigny. Une partie de cette rue, comprise entre la rue de Cernay et la rue de Thionville, fut débaptisée pour prendre le nom de rue Chavalliaud en 1925.

(1788-1868). Archéologue. Né à Rethel le 10 septembre 1788, mort à Abbeville le 2 août 1868. Jacques Boucher de Crèvecœur de Perthes, fut le fondateur, avec d’Archiac, de la préhistoire géologique en France. Son père, Jules Armand Guillaume Boucher de Crèvecœur, né à Paray-le-Monial en 1757, mort à Abbeville en 1844, fit ses études à l’Université de Reims et fut contrôleur des finances à Soissons, puis directeur des douanes à Abbeville. Boucher de Perthes fonda un prix de vertu à Reims. Il succéda à son père, comme directeur des douanes à Abbeville et fut autorisé, sous la Restauration, à ajouter à son nom légal celui de sa mère. Grand collectionneur, il mourut célibataire et son hôtel particulier à Abbeville est devenu le musée Boucher de Perthes.

Boucher-de-Sorbon, rue.

Ancienne voie qui fut redénommée rue Reimbeau en 1887.

Boucheries, rue des.

<= 9-11, rue Thiers, => 42-44, cours Jean-Baptiste-Langlet.

110 mètres de longueur.

La fontaine des Boucheries, du 18e siècle, qui était située à l’extrémité du cours Langlet depuis 1935, a été à nouveau déplacée en 2009 poyur rejoindre la place Jules-Lobet en raison du passage du tramway.

Des anciennes boucheries, devenues école ménagère en 1905. En 1722, on obtint la permission d’y vendre de la viande de porc. En 1763 les boucheries occupèrent l’emplacement de l’Hôpital-Général lorsque celui-ci fut transféré dan sl’ancien collège des Jésuites. Des loges y furent construites en 1773.

Bouchers, chemin des [entre 1906 et 1911].

<= boulevard Marcelin-Berthelot, => C.F.P.A.

Bouchers, chemin des [avant 1922].

<= rue de l’Ancienne-École, => impasse vers SNCF [Bétheny].

168 mètres de longueur.

Une rue des Bouchers existait en 1913.

Bouchers, rue des.

Cette rue, avec la rue du Pied-de-Boeuf et la rue Monginglon, forma la rue Linguet en 1841.

Bouchers, rue des.

Cette voie fut débaptisée, en 1932, pour prendre le nom de rue Docteur-Doyen.

Bouches-du-Rhône, boulevard des [1930].

<= 24-30, rue Cognacq-Jay, => 37-43, avenue d’Épernay.

Ce boulevard fut prolongé jusqu’à l’avenue d’Épernay en 1958.

Voir place du Souvenir.

Bouchez, esplanade du Colonel [1987].

<= hautes-promenades.

(1899-1982). Résistant. Né à Reims, 20, rue de l’Isle, le 29 octobre 1899, y est décédé, 35, rue Hincmar, le 26 août 1982. Pierre Jean Michel Bouchez, fut commandant militaire des Forces Françaises de l’Intérieur du département de la Marne de fin 1943 à 1945, et commandant d’armes de la Place de Reims du 2 septembre 1944 au 30 décembre 1945. Officier de la Légion d’honneur, il fut décoré des Croix de guerre 14/18 et 39/45 et de la Médaille de la Résistance. Président fondateur en 1936 du Groupement interprofessionnel des Syndicats patronaux de Reims et de la Région, il devint président directeur général des Filatures et Tissages de Reims en 1950, directeur-gérant du Journal l’Union de 1956 à 1981. Il épousa à Fismes, en 1962, Germaine Charlot et repose à Warmeriville (Marne).

Boucicaut, rue Aristide [1988].

<= rue Anatole-France, => rue Charles-Boucton [Tinqueux].

(1810-1877). Philanthrope. Né à Bellême (Orne) le 14 juillet 1810, mort à Paris le 26 décembre 1877. Jacques Aristide Boucicaut, employé de commerce, acquit en 1852 le Bon Marché, petit magasin dont il fit rapidement le plus grand magasin de Paris sous le second Empire. Il consacra son immense fortune aux œuvres philanthropiques, dont l’hôpital Boucicaut. Il repose au Cimetière Montparnasse avec son épouse, Marguerite Guérin (1816-1887), qui le seconda et continua son œuvre.

Boucton, rue [1869].

Ouverte en 1869, elle prit le nom du premier propriétaire, puis devint rue d’Alsace en 1873. Elle fut débaptisée en raison de l’incessante confusion avec la rue d’Alsace-Lorraine dans le même quartier, pour prendre lre nom de rue Jean-de-La-Fontaine en 1886.

Boucton, rue Charles [1987].

<= avenue Sarah-Bernhardt, => route de Champigny [Tinqueux].

Voie de l’hypermarché.

(1876-1949). Maire de Tinqueux. Né à Tinqueux, La Haubette, le 30 juin 1876, mort à Reims, 8, rue Sainte-Geneviève, le 9 décembre 1949. Charles Félix Boucton, agriculteur à la ferme de La Haubette, fut maire de la commune de Tinqueux, de 1919 à 1925. Il épousa à Tagnon (Ardennes), en 1904, Henriette Mathilde Georgette Dupuit (1884-1936) et repose à Reims au Cimetière de l’Ouest.

Boudet, rue [1892].

<= 274-276, avenue de Laon, => 27-41, rue Roger-Salengro.

265 mètres de longueur.

Ancienne rue de Marzilly.

(1748-1828). Pharmacien. Né à Reims le 26 octobre 1748, mort à Paris le 18 décembre 1828. Jean-Baptiste Pierre Boudet, pharmacien chimiste, fut nommé en 1793 inspecteur de région de l’Est pour l’extraction du salpêtre et la fabrication de la poudre. En 1798, le Directoire lui confia les fonctions de pharmacien en chef de l’armée d’Orient. Membre de l’Institut d’Égypte, Boudet fit les campagnes de l’Empire et mourut avec le titre de pharmacien en chef de la Charité. Son neveu, Jean-Pierre Boudet (1778-1849), également pharmacien, membre de l’Académie de médecine, s’occupa particulièrement des embaumements. Boudet repose au Père-Lachaise où son monument a été remis en état, en 2003, par le Souvenir français.

Boudsocq, rue.

En 1887, Mme Boudsocq adressa une pétition tendant à faire appliquer le nom de rue Sœur Boudsocq à la voie construite sur des terrains lui appartenant, en souvenir d’une sœur de son mari, qui, religieuse à l’Hôpital Général pendant 52 ans, dont 36 ans comme supérieure, consacra sa vie au service des pauvres de la Ville. Le résultat de cette démarche, non dépourvue de risques auprès d’une municipalité anticléricale, ne se fit pas attendre. La même année, cette voie devint rue Jobert-Lucas.

Bougainville, rue [1967].

<= 116-118, boulevard Vasco-de-Gama, => rue Sébastien-Cabot.

(1729-1811). Navigateur. Né à Paris le 11 novembre 1729, y est mort. Louis Antoine de Bougainville, auteur du Voyage autour du Monde qu’il fit de 1766 à 1769. Membre de l’Institut en 1795, sénateur, il fut inhumé au Panthéon.

Bouin, institut Pol.

Boulard, rue [1864].

<= 32-38, rue Brûlée, => 35-37, boulevard Paul-Doumer.

450 mètres de longueur.

Ancienne rue Marlot, pour la partie supérieure de la rue, comprise entre la rue Brûlée et la rue Marlot actuelle. Ce tronçon porta avant 1841 le nom de rue des Treize-Maisons. Elle prit son nom actuel lorsqu’elle fut prolongée en 1864, à travers le Grand Jard, jusqu’au port.

On a longtemps écrit Boulart, avec un t, et Gustave Laurent demanda dès 1903 que l’on modifia la plaque, ce qui n’était toujours pas fait en 1933.

(1776-1842). Général d’artillerie. Né à Reims le 20 mai 1776, mort à Besançon le 20 octobre 1842. Jean-François Boulard assista aux plus grandes batailles de la République et de l’Empire ; son nom est inscrit sur l’Arc de triomphe de l’Étoile. Il fut inspecteur général d’artillerie et reçut la grand’croix de la Légion d’honneur.

Boulingrin, place du [1949].

<= 50, rue de Mars, => rue Olivier-Métra, boulevard Lundy.

En 1948, cette place fut débaptisée en l’honneur du Général-Leclerc. Finalement, l’année suivante elle reprit son ancien nom.

Le nom boulingrin, est d’origine anglaise, (bowling-green) signifiant gazon pour jouer aux boules.

Boult, rue de.

Cette ancienne voie, située derrière l’usine Walbaum, prit le nom de rue de la Pompelle en 1892.

Bouquet, rue.

Rebaptisée rue de Chevigné en 1887.

Du nom du propriétaire du terrain. Il s’agit probablement de Charles Bouquet (1807-1879), agriculteur réputé, ancien fabricant. Sa ferme longeait la rue de Beine et le champ dit des Coutures, derrière l'usine Lelarge. Il épousa Prudence Potier (1811-1884), de Saint-Hilaire-le-Petit, qui décèda chez son gendre Jules Demaison, rue Rogier. Ils eurent pour petit-fils Louis Demaison (voir ce nom).

Bourbon, cour.

<= 44, avenue Jean-Jaurès.

Cette cour rejoint actuellement la cour des Échelles et forme un passage en U.

Bourdelle, rue Antoine [1978].

<= rue Jacques-Prévert, => rue Marcel-Forestier.

(1861-1929). Sculpteur. Né à Montauban le 30 octobre 1861, mort au Vésinet. Émile Antoine Bourdelle, est l’auteur du célèbre Héraclès archer. Son atelier à Paris est devenu le musée Bourdelle. Il repose au Cimetière Montparnasse.

Bourg-de-Vesle, rue du.

En 1841 cette rue fut réunie à la rue de la Porte-aux-Ferrons et à la rue de Vesle, sous la seule dénomination de rue de Vesle.

Bourgeois, place Léon [1925].

<= 16-18, rue Jean-Jacques-Rousseau, => rue Pluche, rue Saint-Hilaire.

Ancienne place du Peuple. Le côté pair correspond à l’ancienne rue de l’Échauderie.

(1851-1925). Homme politique. Né à Paris le 21 mai 1851, décédé au château d’Oger (Marne) le 29 septembre 1925. Léon Victor Auguste Bourgeois, avocat, fut secrétaire général de la préfecture de la Marne le 26 décembre 1877, puis sous-préfet de Reims en novembre 1880. Il devint député de la Marne, arrondissement de Châlons, en 1888, puis sénateur de la Marne en 1905. Membre de l’Académie française, il fut un des promoteurs de la Société des Nations, dont il fut le premier président. Prix Nobel de la paix en 1920, il épousa Virginie Marguerite Sellier (1851-1904), native de Châlons-sur-Marne, et termina ses jours au château d’Oger, près d’Épernay. Ses cendres furent dispersées au Cimetière de l’Ouest à Châlons. Léon Bourgeois, sénateur de la Marne, ministre des Affaires étrangères, vint à Reims le 15 juillet 1906 inaugurer la fontaine Subé.

Bourgeois, impasse Léon.

<= rue Jean-Jaurès [Tinqueux].

La rue Léon-Bourgeois, qui prêtait à confusion avec cette impasse, a été débaptisée en 1988 au profit de Louis Werkeyn.

Bourgeois, rue Léon.

Ancienne voie de Tinqueux qui prêtait à confusion avec l’impasse du même nom. Elle fut redénommée rue Louis-Werkein en 1988.

Bourgeois, rue René [1903].

<= 39-53, rue Martin-Peller, => 1, rue Jules-Siegfried.

415 mètres de longueur, en 1929.

Ancienne rue de la Croix. Elle fut débaptisée sous le maire anticlérical Charles Arnould.

(1608-1688). Mémorialiste. Né à Reims en 1608, y est mort le 19 novembre 1688. René Bourgeois, avocat, conseiller et échevin de Reims de 1648 à 1670, fut l’auteur d’intéressants mémoires. Il épousa, en 1640, Antoinette Le Fondeur, puis Thomasse Lespagnol et enfin Claude Lespagnol. Mort dans la paroisse Saint-Hilaire, il fut inhumé dans l’église Saint-Étienne.

Bourges, rue de [1930].

<= 10, rue Chanoine-Camus, => 9, rue du Havre.

Voir place du Souvenir.

Bourgogne, rue de [1891].

<= 218-222, avenue de Laon, => 2, boulevard Robespierre.

205 mètres de longueur.

Ancienne rue Parmentier.

En 1891, Eugène Parmentier, entrepreneur de travaux publics, sollicita la reconnaissance comme voie publique de la rue de Bourgogne qu’il ouvrit sur sa propriété et dont il consentit à céder le sol gratuitement. Le pétitionnaire entretenait la rue depuis sa construction en 1886.

De la commune des environs de Reims.

Bourgogne, chemin de.

Ancien chemin du Poteau-Rouge, il prit ensuite le nom de chemin de Saint-Étienne.

Bourgogne, rue de [1975].

<= boulevard des Phéniciens, => rue du Maine [Cormontreuil].

345 mètres de longueur.

Bourgouin, rue [1933].

<= 64-66, boulevard Charles-Arnould, => 3, rue Roland-Dorgelès.

Ancienne impasse Charles-Arnould. Bien que dénommée officiellement, rue Bourgouin, l’usage en a fait la rue Eugène-Bourgouin.

(1880-1924). Statuaire. Né à Reims, 11, rue de l’Échauderie, le 12 février 1880, décédé à Paris le 30 octobre 1924. Marie Joseph Eugène Bourgouin entra à l’École des arts décoratifs en 1901, puis à l’École des beaux-arts. Il fut Sociétaire de la Nationale des Beaux-Arts, et l’auteur de projets pour travaux d’orfèvrerie, dont la couronne du Sacré-Cœur de Montmartre. On lui doit le Monument aux morts de la Verrerie au Cimetière du Sud. A quelques mètres de sa tombe, au Cimetière du Nord, où repose également sa petite-nièce Danièle Guyader-Follias (1942-1993), maîtresse de ballet du Grand-Théâtre de Reims, on peut voir une de ses œuvres : le très beau buste du compositeur Ernest Lefèvre-Dérodé. Son nom est fréquemment écorché sous la forme Bourgoin, le u disparaissant, comme sur la plaque de rue. Il fit un mariage mondain en épousant à Clessy (Saône-et-Loire), en 1923, Françoise de Ponnat, fille du baron Henri et de la baronne née de Boutechoux de Chavanes Le Roy de Buxières. Le ménage fut malheureux et Bourgouin se suicida.

Bourg-Saint-Denis, impasse du.

L’impasse du Comte-d’Artois fut dénommée officiellement impasse du Bourg-Saint-Denis, en 1841, mais cette décision ne semble pas avoir été suivie d’effet.

Bourg-Saint-Denis, rue du.

Cette rue s’était appelée précédemment rue Saint-Denis, puis rue du Comte-d’Artois. Avant 1841, seule la partie allant de la rue Libergier aux Loges-Coquault s’appelait rue du Bourg-Saint-Denis. En 1841, les deux rues furent réunies sous la seule dénomination de rue du Bourg-Saint-Denis. Elle fut redénommée rue Chanzy en 1884.

Du nom de l’église collégiale et de la paroisse Saint-Denis. Elle portait ce nom dès 1402.

Bourguignons, allée des [1972].

<= rue des Auvergnats, => passage vers l’allée des Landais.

234 mètres de longueur.

Bourrache, allée de [1998].

<= 3-5, allée de Courtemont, => 25-32, allée de Courtemont [Bétheny].

Bourreliers, rue des [1993].

<= rue des Blancs-Monts, => chemin des Carreaux [Cormontreuil].

Bien que dénommée par délibération du 31 mars 1993, cette voie ne semble pas avoir d’existence physique.

Bourvil, avenue André [1981].

<= place Robert-Lynen, => place Jules-Raimu [Tinqueux].

Voie du lotissement du Champ-Paveau.

(1917-1970). Acteur et chanteur. Né à Prétot-Vicquemare (Seine-Maritime) le 27 juillet 1917, mort à Paris le 23 septembre 1970. André Zacharie Raimbourg, dit Bourvil, du village de Bourville, en Normandie, où il passa son enfance. Bourvil tourna dans de nombreux films, de 1945 à 1970. Il repose à Montainville, près de Maule (Yvelines).

Boussinesq, rue Georges [1929].

<= 16-20, rue Henri-Barbusse, => 25-27, avenue Georges-Clemenceau.

Ancienne rue Saint-Louis.

(1886-1914). Historien. Né à Saint-André-de-Sangonis (Hérault) le 22 avril 1886, mort pour la France à Vailly-sur-Aisne le 30 octobre 1914. Georges Marie Joseph Léon Boussinesq, parent du physicien Joseph Boussinesq (1842-1929), vint habiter fort jeune notre région avec sa famille. Après ses études au Lycée de Reims, il passa sa licence et fut attaché à la Bibliothèque municipale en qualité de conservateur-adjoint. Parmi ses ouvrages, citons surtout ce monument d’érudition, achevé par Gustave Laurent : l’Histoire de Reims depuis les origines jusqu’à nos jours, édité chez Matot-Braine en 1933 et qui le réédita en 1980. Son nom est gravé dans le cloître du temple protestant.

Boutigny, rond-point Marguerite [1998].

<= avenue Général-Kœnig, => rue Stéphane-Mallarmé.

Ce rond-point fut inauguré le 28 février 2000.

(1892-1987). Sage-femme. Née à Jumeaux (Puy-de-Dôme) le 16 mai 1892, décédée à Reims, 1, boulevard Docteur-Roux, le 14 mars 1987. Marguerite Marie Champeyroux, épouse d’Alfred Félix Boutigny (1893-1979), infirmière, demanda à servir sur le front et fut affectée à l’ambulance du Camp de Bouleuse qui se fixa à Reims en novembre 1918. Elle accéda aux fonctions de secrétaire, puis de présidente du syndicat départemental des sages-femmes et enfin de vice-présidente de l’ordre national. Elle reçut la médaille des Anciens Combattants. Officier de la Santé publique, chevalier de l’Ordre national du Mérite, titulaire de la médaille des Anciens Combattants, Marguerite Boutigny repose au Cimetière du Sud.

Bouton, impasse (1887)

À la Haubette.

Bouton, rue.

Cette voie devint impasse Achille-Bureau en 1887.

Bouton-Gérard, avenue.

Cette voie, qui était privée, fut longtemps appelée du nom de son propriétaire. Celui-ci s’opposa, en 1889, au projet de la Ville de la dénommer rue Achille Bureau. Elle reçut le nom de rue de la Chicane et ce nom fut maintenu en 1887

Louis Benoît Bouton, propriétaire et marchand de grève, est mort, 3, rue de la Concorde, le 14 juin 1902. Il épousa à Reims, en 1858, Adélina Ismérie Gérard, morte à Saint-Ouen (Seine) le 13 novembre 1900. Leur fille Jeanne Nicole Colette Bouton épousa à Reims, en 1890, l’industriel Louis Henri Napoléon Saint-Laurent, fabricant de produits chimiques.

Boutons-d’or, allée des [1973].

<= route de Reims, => impasse [Bétheny].

184 mètres de longueur.

Ancienne impasse des Boutons-d’or, devenue allée en 1973.

Boutons-d’or, impasse des [1971].

Devenue allée, cette ancienne impasse a prit le nom d’allée des Boutons-d’or en 1973.

Boutréaux, rue des.

<= rue du Mont-Saint-Pierre, => rue Albert-Collet [Tinqueux].

Lieudit cadastral.

Bouvier, rue Docteur Joseph [1985].

<= rue Edmond-Rostand, => croisant le cours Marc-Wawrzyniak.

(1883-1978). Maire de Reims. Né à Reims, 15, rue des Murs, le 2 mai 1883, y est mort, 39, rue de Talleyrand, le 28 septembre 1978. Marie Joseph Jules Bouvier fut professeur d’anatomie et chargé de travaux de physiologie à l’École de médecine de Reims, chirurgien honoraire des hôpitaux et du centre anticancéreux. Décoré des Croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, il fut promu commandeur de la Légion d’honneur, par le général de Gaulle, en 1964. Par arrêté ministériel du 15 avril 1942, il fut nommé maire de Reims jusqu’au 17 août 1943. Conseiller municipal, il fut le 11 juillet 1944 à nouveau appelé à remplir les fonctions de maire, lors de la déportation d’Henri Noirot. Il inspira le personnage principal du roman de Lucienne Ercole, Les Augures en veston, paru en 1932, sous le nom de docteur Viennet. Un film calomnieux, Sept morts sur ordonnance, lui fait porter la responsabilité d’un effroyable drame dans lequel Charles Vanel incarne le personnage du docteur Bouvier. Il épousa à Reims Émilie Mennesson (1884-1973) et repose au Cimetière du Nord.

Bouxin, rue Armand [1977].

<= rue André-Faivre, => rue Jean-d’Aulan.

(1880-1972). Peintre et graveur. Né à Reims, 16, faubourg d’Épernay, le 4 juillet 1880, y est décédé, 24, rue Martin-Peller, le 5 février 1972. Armand Bouxin, élève de Félix Régamey, fut lauréat du Salon des Artistes français. Titulaire de la Croix de guerre 1914-1918 et de la Médaille de la France libérée, il fut promu officier dans l’ordre des Palmes académiques en 1957. Il épousa à Reims, en 1903, Delphine Berthe Cahart (1880-1906), puis à Saint-Dizier en 1908 Marie Virginie Lucie Husson (1883-1950) et repose au Cimetière de l’Ouest. Armand Bouxin fut le grand-père de Marc Bouxin, actuel conservateur du musée Saint-Remi.

Bouzy, avenue de.

Autrefois avenue, cette voie est devenue rue de Bouzy en 1887.

Bouzy, rue de [1887].

<= boulevard Henri-Vasnier, => impasse vers Champagne Piper.

Ancienne avenue de Bouzy.

Bovis, rue René de [1979].

<= 49-61, rue Albert-Thomas, => impasse vers A 4.

(1866-1941). Médecin. Né à Marseille le 16 juillet 1866, mort à Reims, 34, rue du Pont-Neuf, le 7 janvier 1941. Marie René Victor de Bovis, fit ses études médicales à Lyon, puis il dirigea la maternité de l’Hôpital de Reims. Chevalier de la Légion d’honneur en 1915. Il épousa à Reims, en 1903, Amélie Marie-Thérèse Bergasse (1869-1954). Il repose au Cimetière du Sud.

Boyer, rue Gaston [2002].

<= rue Édouard-Mignot, => rue des Romains.

Cette rue ne fut entièrement percée qu’en 2003. Inaugurée le 10 février 2003, en présence de Gérard Boyer et de sa famille. Prolongée en 2009.

(1913-2000). Cuisinier. Né à Chelles (Seine-et-Marne) le 16 novembre 1913, décédé à Reims, 38, rue de Courlancy, le 25 novembre 2000. Gaston Robert Boyer, cuisinier-restaurateur aux Crayères, arrivé à Reims en 1961, mit tout son talent et son art au service du restaurant La Chaumière qu’il créa avenue d’Épernay, établissement devenu aujourd’hui Le Chardonnay. Sa renommée fut pour beaucoup dans l’ouverture du restaurant Les Crayères par son fils, Gérard Boyer en 1983. Chevalier du Mérite agricole, Gaston Boyer fut vice-président des Maîtres cuisiniers de France. Il épousa Françoise Marguerite Féret.

Brachet-Bouton, rue.

Ancienne voie qui prit le nom de rue de Villedommange en 1887.

Du nom du propriétaire du terrain, la rue était alors de création récente.

Brahms, allée Johannès [1982].

<= rue Igor-Stravinsky, => impasse.

(1833-l897). Compositeur allemand. Né à Hambourg, Johannes Brahms est mort à Vienne le 3 avril 1897.

Branly, rue [1934].

<= 81-83, rue de Bezannes, => 50-50 bis, rue Léon-Mathieu.

Voie nouvellement ouverte en 1934 et dénommée officiellement à la demande de l’Association syndicale du 1er canton, en consacrant le nom que lui avaient donné ses habitants, alors que Branly vivait encore. Cette rue existait déjà sous ce nom en 1928 et était habitée dès cette époque.

(1844-1940). Physicien, inventeur de la T.S.F. Né à Amiens le 23 octobre 1844, mort à Paris le 24 mars 1940. Désiré Eugène Édouard Branly, passa son enfance à Saint-Quentin où son père fut professeur de lettres au Lycée. Licencié ès sciences physiques et ès sciences mathématiques, il fut chef des travaux au laboratoire de physique à la Sorbonne, puis docteur en médecine en 1882. La générosité de François Coty lui permit d’installer, en 1932, un laboratoire digne d’un grand savant. Sa trouvaille la plus sensationnelle fut celle de la télégraphie sans fil qui sera exploité par Marconi. Victime de sa foi catholique, il ne fut admis à l’Académie des sciences qu’en 1911. Commandeur de la Légion d’honneur, il eut des funérailles nationales à Notre-Dame, et fut inhumé au Père-Lachaise. Son épouse, née Lagarde était une proche parente de la famille Verdun, de Reims, alliée aux Druart et aux Neuville.

Braque, place Georges [1971].

<= avenue Général-Bonaparte, => rue Léon-Blum.

(1882-1963). Artiste peintre. Né à Argenteuil le 13 mai 1882, mort à Paris le 31 août 1963. Georges Braque repose à Varengeville-sur-Mer.

Bras-d’Or, impasse du.

<= 9, place du Forum.

33 mètres de longueur.

De l’enseigne d’une ancienne auberge connue en 1667. Cette impasse aurait porté le nom de rue d’Hautvillers, car s’y touvait le refus des moins de l’abbaye d’Hautvillers.

Brassens, espace Georges [1992].

<= parc du Mont-Hermé [Saint-Brice-Courcelles].

(1921-1981). Chanteur. Né à Sète le 22 octobre 1921, mort à Saint-Gély-du-Fesc, près Sète, le 29 octobre 1981. Georges Brassens, parolier et compositeur, découvert par Patachou en 1952, reçut le grand prix de poésie de l’Académie en 1967. Parmi ses chansons poétiques, non conformistes, pleines de verve, écrites sur une musique très simple, citons : Les Copains d’abord, Je me suis fait tout petit, La mauvaise réputation, Le gorille, La chasse aux papillons, Les amoureux des bancs publics, La cane de Jeanne, Chanson pour l’Auvergnat. En outre, il mit en musique des poèmes du Rémois Paul Fort (Le petit cheval), dont il était ami et c’est d’ailleurs sur la scène de Bobino qu’il apprit la mort de son ami le 20 avril 1960. Brassens repose à Sète, au cimetière du Py, dit le cimetière des pauvres.

Brazzaville, rue de [1961].

<= 8, rue du Général-Carré, => 25, rue Verrier.

Rappelle le jumelage, prévu en juillet 1961, de Reims avec la capitale de la République du Congo, qui ne sera effectif qu’en 1969. Cette ville fut fondée, en 1880, par Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905). Ce dernier, gouverneur du Congo, vint à Reims, le 11 octobre 1885, et fut reçu au Grand-Hôtel. On lui fit visiter les grands établissements industriels de la ville : peignage et tissage Lelarge, la Société des Déchets, la teinturerie Poirrier & Mortier, et la Chambre de commerce. Après un long sommeil, un nouvel engagement de jumelage fut à nouveau signé en février 2005.

Brébant, avenue [1892].

<= boulevard Louis-Roederer, => Nouveau Port-Colbert.

On jugea opportun de donner au docteur Brébant la voie qui conduisait alors aux champs d’épuration, en raison des longues années d’études qu’il consacra à l’épuration de nos eaux d’égout. En 1951, l’avenue Brébant fut étendue au chemin établi en bordure du canal entre la rue Ernest-Renan et la darse du nouveau port. Auparavant on donna en 1889 le nom de rue Brébant à l’ancienne rue des Sept-Maisons.

(1827-1886). Conseiller municipal. Né à Balham (Ardennes) le 13 janvier 1827, mort à Reims, 3, rue Hincmar, le 29 juin 1886. Jean-Louis Nicolas Brébant, docteur en médecine, lauréat de l’Institut et de l’Académie de médecine, président du Conseil d’arrondissement, membre de la Chambre consultative d’agriculture, conseiller municipal pendant la guerre 1870-1871, fut pris comme otage par les Allemands et emprisonné à Magdebourg. Brébant eut l’idée géniale, dit-on en 1887, de la construction de l’égout transversal supérieur. Il épousa Marie Apolline Leroy (1835-1881) puis Marie Amélie Fournier (1845-1925) et repose au Cimetière du Nord.

Brébant, rue [1889].

Ancienne rue des Sept-Maisons. Débaptisée à nouveau, en 1892, elle prit le nom de rue Belly.

Voir ci-dessus.

Bréguet, allée Louis [1978].

<= allée des Frères-Morane, => allée des Frères-Morane [Bétheny].

238 mètres de longueur.

Lotissement de La Croix-Bazin.

Bréguet, rue Louis [1986].

<= CD 75, => impasse [Tinqueux].

(1880-1955). Pionnier de l’aviation. Né à Paris le 2 janvier 1880, mort à Saint-Germain-en-Laye (Yvelines) le 4 mai 1955. Louis Bréguet fut l’un des premiers constructeurs d’avions, en 1909, et d’hélicoptères en France.

Bréhier, rue Louis [1958].

<= 3-5, rue Jules-Hansen, => rue Maurice-Renard.

Nouvelle rue, qui fut prolongée en 1978.

(1868-1951). Historien. Né à Brest le 5 août 1868, décédé à Reims, 27, rue Ruinart-de-Brimont, le 13 octobre 1951. Louis René Bréhier, docteur ès lettres, fut professeur au Lycée de Reims. Écrivain d’art, il composa à Reims son ouvrage capital Le Monde Byzantin, et fut l’auteur en 1916 d’un ouvrage sur la cathédrale de Reims. Membre de l’Institut, professeur honoraire de l’Université de Clermont, officier de la Légion d’honneur, frère du philosophe Émile Bréhier (1876-1952), il épousa Marthe Marguerite Émilie Lefebvre (1874-1944). Il repose à Jonchery-sur-Vesle et son épouse repose à Chamalières (Puy-de-Dôme).

Brel, parc Jacques.

<= rue Jacques-Brel [Cormontreuil].

Brel, place Jacques [1980].

<= rue Robespierre, => place de la Fontaine [Saint-Brice-Courcelles].

Cette place fut inaugurée le 8 janvier 1983.

(1929-1978). Chanteur et acteur. Né à Bruxelles le 8 avril 1929, mort à Bobigny le 9 octobre 1978. Jacques Brel fut également parolier et compositeur. On lui doit des titres poétiques ou satiriques : Quand on a que l’amour, La valse à mille temps, Ne me quitte pas, Le moribond, Madeleine, Les bourgeois, Le plat pays, Bruxelles, Rosa, La Fanette, Amsterdam, Mathilde, Les bonbons…

Brel, rue Jacques [1979].

<= rue de Taissy, => impasse [Cormontreuil].

317 mètres de longueur.

Voie nouvelle reliant le lotissement Fortec à la route de Taissy. Cette place fut inaugurée le 8 janvier 1983.

1929-1978). Chanteur et acteur. Né à Bruxelles le 8 avril 1929, mort à Bobigny le 9 octobre 1978. Jacques Brel fut également parolier et compositeur.

Brès, rue Madeleine [1982].

<= rue de Sévigné, => rue Diderot [Tinqueux].

Voie du Lotissement de la Vanette.

(1839-1925). Médecin. Née à Bouillargues (Gard). Madeleine Gebelin, épouse Brès, fut la première française à obtenir le diplôme de docteur en médecine. Elle obtint, de l’impératrice Eugénie, une dérogation en 1866 pour passer son bac. Mariée à 15 ans, veuve très jeune, elle fut immatriculée en 1868. Interne suppléante en 1870, elle obtint le doctorat le 3 juin 1875. Elle fonda à Paris, rue Nollet, une crèche qui porte aujourd’hui son nom.

Bressy, rue [1934].

<= 35-37, rue Saint-Léonard, => rue Butot.

C’est à tort que la plaque de la voirie porte le nom de rue de Bressy, particule que le docteur Bressy n’aurait guère appréciée !

(1806-1853). Démocrate rémois. Né à Arpajon (Seine-et-Oise) le 13 novembre 1806, mort en Algérie. Agathon Bressy, médecin oculiste, chirurgien, s’installa à Reims après 1848, et y organisa le mouvement prolétarien. Avec le concours de Courmeaux et de quelques démocrates rémois, il créa des œuvres sociales très bien conçues, lança le premier l’idée d’habitations ouvrières pour les tisseurs, installa, au sein même de l’Association ouvrière, une coopération d’achat de denrées en commun, une boulangerie, une boucherie sociétaire ouverte le 23 novembre 1848, rue Fléchambault, un atelier de confection d’habits géré par les ouvriers tisseurs eux-mêmes. Il lança en janvier 1849 le journal L’Association rémoise. Il fut arrêté le 4 décembre 1851 et déporté en Algérie.

Brest, rue de [1930].

<= 42, rue de la Seine-Maritime, => 11, rue du Havre.

Voir place du Souvenir.

Bretagne, rue de [1973].

<= rue d’Aquitaine, => rue de Normandie [Cormontreuil].

424 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement de L’Énelle.

Bretons, allée des [1972].

<= F 21, rue du Dauphiné, => passage vers l’allée des Basques.

129 mètres de longueur.

Breyer, rue André [1996].

<= avenue François-Mitterrand, => rue Paul-Langevin [Cormontreuil].

122 mètres de longueur.

Voie nouvelle de la ZAC du Champ-Berdin.

(1913-1944). Résistant. Né à Reims le 21 avril 1913. André Breyer s’engagea, à l’âge de 18 ans, au 4ème régiment de cuirassiers en garnison à Reims. Sous-officier dans les transmissions, il habitait la région de Tarbes en 1940. Membre des F.F.I. il participa à des opérations dans les Hautes-Pyrénées. Il fut tué lors d’une mission de reconnaissance le 20 août 1944. Ses deux enfants sont domiciliés à Reims et à Cormontreuil.

Briand, place Aristide [1932].

<= 56-57, rue Cérès, 1-2, boulevard de la Paix, => 1-2, avenue Jean-Jaurès, 1-2, boulevard Lundy.

90 x 70 mètres.

Débaptisée le 18 mars 1932, soit 11 jours après la mort de Briand, cette place demeurera cependant toujours, pour les anciens Rémois, l’Esplanade Cérès. En 1765, on l’appelait esplanade Coquebert. Elle prit le nom d’esplanade Cérès en 1841, qu’on appela aussi place de l’Esplanade jusqu’après 1870.

1862-1932). Homme d’État, Apôtre de la Paix. Né à Nantes (Loire-Atlantique) le 28 mars 1862, décédé à Paris le 7 mars 1932. Avocat à Saint-Nazaire, puis à Paris, député socialiste de Saint-Étienne, président du Conseil, ministre de l’Instruction publique, de la Justice et des Cultes, puis des Affaires étrangères. L’un des fondateurs de la Société des Nations, il fut un précurseur de l’unité européenne. Franc-maçon, rapporteur de la loi sur la séparation de l’Église et de l’État, il reçut le prix Nobel de la paix, en 1926, et repose à Houlbec-Cocherel (Eure) où il s’était retiré dans sa propriété.

Briand, rue Aristide [1933].

<= place de la Liberté, => place de l’Egalité [Cormontreuil].

657 mètres de longueur.

Briand, rue Aristide [entre 1933 et 1936].

<= 18-20, avenue Paul-Vaillant-Couturier, => 33, avenue Roger-Salengro [Tinqueux].

Bricaille, chemin de la.

<= rue de Sacy, => impasse [Bezannes].

Bride, esplanade René [1999].

<= rue de Courcelles.

Inaugurée en février 2000, en présence de Mme René Bride et de ses enfants.

(1906-1998). Maire de Reims. Né à Laneuveville-en-Saulnois (Moselle) le 24 novembre 1906, décédé à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 26 mai 1998. René François Joseph Bride, pharmacien à Reims dès 1932, créa un laboratoire pharmaceutique en 1938. Conseiller municipal, premier adjoint au maire en 1949, il fut maire le 9 mai 1953, poste duquel il démissionna le 21 janvier 1957, à la suite d’un grave accident de la route. Il fut également conseiller général de 1949 à 1955 et de 1961 à 1973, soit pendant 18 ans. Chevalier de la Légion d’honneur, René Bride épousa Anne-Marie Eugénie Amélie Charlier et repose dans la crypte de l’abbaye Saint-Hilaire (Vaucluse), sa propriété, qu’il fit restaurer.

Bridoux, parc André [1976].

Parc de 2.500 m² créé en 1975, à l’entrée du lotissement des Boutréaux, en bordure de la route de Champigny, et où il avait été prévu d’y édifier une école maternelle [Tinqueux].

(1919-1975). Adjoint au maire de Tinqueux. Né à Braine (Aisne) le 13 décembre 1919, décédé à Reims, 45, rue Cognacq-Jay, le 29 septembre 1975. André Louis Bridoux, employé de bureau, fut adjoint au Maire de Tinqueux. Il épousa Georgette Juliette Florentine Blaise.

Brienne prolongée, rue de.

Rebaptisée en 1931 rue Edme-Moreau.

Brimont, rue de.

Elle prit le nom de rue Duruy en 1903.

Du nom du village de Brimont où elle conduisait.

Brimontel, chemin de.

<= rue Jean-XXIII, => impasse vers le boulevard des Tondeurs [Bétheny].

De l’ancien village de ce nom, près Brimont, dont l’église fut démolie en 1676.

Brimontel, rue de [entre 1886 et 1905].

<= 92-119, rue Lesage, => 120, boulevard des Belges.

1100 mètres de longueur.

Brimontel, rond-point de.

<= 120, boulevard des Belges, cité SNCF, => rue de Brimontel.

Briqueterie, rue de la [1887].

<= 38-40, rue de Louvois, => 1, boulevard Louis-Barthou.

155 mètres de longueur

Le nom de cette rue fut maintenu en 1887, elle était encore en pleins champs en 1897, et tenait son nom d’une briqueterie voisine.

Broca, rue Paul [1979].

<= rue Louis-Pichon, => impasse.

(1824-1880). Chirurgien et anthropologiste. Né à Sainte-Foy-la-Grande, mort à Paris. Paul Broca, repose au Cimetière Montparnasse.

Brochet, rue Joannès [2000].

<= rond-point intersection des rues Creusat, Garnier, Chaillot.

(1920-1996). Conseiller municipal. Né à Condrieu (Rhône), le 20 mai 1920, décédé à Reims, 11, rue Alexis-Carrel, le 5 décembre 1996. Joannès Joseph Brochet fut affecté à l’Éducation nationale en 1965. Intendant universitaire, il géra trois établissements scolaires à Reims. Conseiller municipal de Reims de 1989 à 1995, membre du bureau du District de 1989 à 1994, il en fut vice-président en 1995. Officier de la Légion d’honneur, officier de l’ordre national du Mérite, il fut promu officier des Palmes académiques. Il épousa Michelle Durand et repose au Cimetière de l’Ouest.

Broglie, rue Louis de [1966].

<= rue Pierre-Curie, rue de la Liberté, => boulevard Hector-Berlioz [La Neuvillette].

(1892-1987). Physicien. Né à Dieppe le 15 août 1892, mort à Louveciennes le 19 mars 1987. Louis Victor, duc de Broglie, fut le créateur de la mécanique ondulatoire. Il reçut le prix Nobel de physique en 1929.

Bronquart, gymnase Frédérique.

<= rue de la Croix-Cordier [Tinqueux].

(1966-1978). Sportive. Née à Reims, 99, rue des Capucins, le 14 juin 1966, y est décédée, 45, rue Cognacq-Jay, le 16 mars 1978. Frédérique Colette Françoise Berthe Bronquart était un espoir en patinage de vitesse, lorsqu’elle mourut subitement avant d’avoir atteint l’âge de 12 ans. Ses parents, Roland Auguste Charles Bronquart et Claudine Charlotte Yvonne Bizouard, étaient alors tous deux professeurs et habitants de Tinqueux.

Brossolette, collège Pierre.

<= 7, rue Roland-Dorgelès.

Brossolette, rue Pierre [1946].

<= 60-62, rue des Romains, => 15-21, rue du Progrès.

Ancienne rue de Merfy, débaptisée par ordre du gouvernement.

(1903-1944). Résistant. Né à Paris le 25 juin 1903, y est décédé le 22 mars 1944. Pierre Brossolette, professeur au Lycée d’Amiens, journaliste, franc-maçon, résistant, se jeta du 5ème étage des locaux de la Gestapo, avenue Foch. Il épousa la journaliste Gilberte Bruel, sénateur, fille d’un directeur de banque. Ses cendres furent déposées au Père-Lachaise.

Brossolette, rue Pierre [1946].

<= avenue Roger-Salengro, => impasse vers la Vesle [Tinqueux].

Ancien chemin de la Roseraie.

Brouette, place Alfred [1934].

<= 91-120, avenue Jean-Jaurès, => boulevard Jamin.

La petite place située derrière la Bibliothèque Holden, fut attribuée à Alfred Brouette, dans le quartier où il naquit et passa toute son existence.

(1876-1933). Adjoint au Maire. Né à Reims, 2, rue de la Barre, le 15 août 1876, y est décédé, 5 bis, rue du Cardinal-Gousset, le 21 mai 1933. Alfred Constant Brouette, entrepreneur, succéda à son père Brouette-Lalique, lequel construisit la plupart des rues de ce quartier, dont l’une d’elles, la rue David, porta son nom. Conseiller municipal en 1919, conseiller d’arrondissement en 1926, il devint adjoint au maire en 1929. Chevalier de la Légion d’honneur, président du Tribunal de commerce, il épousa à Bessy-sur-Cure (Yonne), en 1899, Jeanne Antoinette Longpré, puis à Clavy-Warby (Ardennes), en 1927, Jeanne Ursule Petitfils et repose au Cimetière de l’Est.

Brouette, rue (av. 1873).

Elle prit le nom de rue David en 1873. Cette fut ouverte par Achille Brouette sur son propre terrain. Il dut intenter une action en justice contre la Ville, en 1879, afin de la faire reconnaître comme voie publique et ne plus avoir ainsi la charge de son entretien. Elle fut reconnue officiellement en 1892.

(1845-1910). Entrepreneur. Mort à Reims le 30 avril 1910, Achille Zéphir Brouette, entrepreneur de couvertures, épousa Clémence Marie Lalique. Leur fils Alfred donna son nom à la place Brouette. Le Brouette-Lalique reposent au Cimetière de l’Est

Brûlart, rue [entre 1856 et 1876].

<= 179-187, rue du Barbâtre, => 150, rue Ponsardin.

95 mètres de longueur.

Le nom de la famille Brûlart de Sillery reste attaché à la fondation du Collège des Jésuites. François, fils du chancelier Brûlart de Sillery, donna au Jésuites son hôtel de Cerny en 1608. On y voit encore ses armoiries. Charles Alexis Brûlart, comte de Genlis, marquis de Sillery (1737-1793), fut ministre des affaires étrangères sous Louis XV, député pour la noblesse de Reims aux États-généraux de 1789, député de la Somme à la Convention. Il fut guillotiné le 31 octobre 1793. Son épouse, la célèbre Mme de Genlis, née Stéphanie Félicité Ducrest de Saint-Aubin (1746-1830), devint gouvernante des enfants du duc d’Orléans, dont un de ses élèves monta sur le trône sous le nom de Louis-Philippe Ier, et devint la correspondante pensionnée de Napoléon Ier, qu’elle entretint des anciens usages et de l’étiquette de la cour. Elle publia plus de 80 volumes dont de nombreux ouvrages d’éducation pour la jeunesse et ses fameux mémoires sur le XVIIIe siècle et la Révolution française.

Brûlée, rue.

<= 17-19, rue Hincmar, => 30-34, rue du Jard.

302 mètres de longueur.

Ancienne rue des Prêcheurs, en 1722. Cette rue vient d’être repavée en 2002 et a retrouvé son charme d’antan.

En 1610, un violent incendie aurait ravagé cette rue. Une vingtaine de maisons furent détruites, ainsi que le portail et une partie de la nef de l’église des Jacobins, selon les mémoires de Jehan Pussot. C’est dans cette rue que mourut M. Diot que la Révolution en 1793 fit évêque, nous dit le chanoine Cerf.

Bruneau, rue Jules [1958].

<= 53-77, avenue Alexandre-de-Serbie, => impasse vers l’avenue de Champagne.

Nouvelle rue établie sensiblement dans le prolongement de la rue Machet, parallèle à la voie ferrée, dans le lotissement de la Cas-Fayère.

(1882-1957). Né à Issoudun (Indre), décédé à Herbault (Loir-et-Cher) le 15 avril 1957. Jules Bruneau, négociant en quincaillerie à Reims, rue Saint-Jacques, à l’enseigne Au Coin de St-Jacques. Fondateur et président de l’Office pour la prospérité de Reims, il fut le créateur des foires-expositions de Reims et organisa notamment, en 1928, l’Exposition internationale des meilleures marques. Président du Syndicat général du commerce et de l’industrie de Reims, juge au Tribunal de commerce, membre de la Chambre de commerce, il reçut la Légion d’honneur. Jules Bruneau épousa Adèle Branchu, puis la veuve Joly et repose au Cimetière de l’Est.

Brunet, rue [1892].

<= 39-41, boulevard Robespierre, => 30-32, rue Desbureaux.

420 mètres de longueur.

Cette rue fut choisie, en 1892, en raison de sa situation derrière le parc d’artillerie.

(1763-1824). Général. Né à Reims le 7 juillet 1763, mort à Vitry-sur-Seine le 21 septembre 1824. Jean-Baptiste Brunet se distingua à la bataille de Fleurus, puis à l’armée du Rhin et dans les campagnes d’Italie. Il fut fait prisonnier par les Anglais au retour de la seconde expédition de Saint-Domingue et ne recouvra sa liberté qu’en 1814. Il reprit du service en 1815.

Brunet, rue Fernand [1992].

<= impasse de la Chaufferie, => allée du Vignoble.

(1918-1985). Né à Saint-Florent-sur-Cher (Cher) le 17 avril 1918, mort à Reims, 48, rue de Sébastopol, le 25 décembre 1985. Fernand Louis Brunet fut directeur général adjoint des hôpitaux de Reims, dont on lui conféra l’honorariat. Croix de guerre 1939-1945, il fut fait chevalier de l’ordre national du Mérite. Il épousa Paulette Joséphine Lavigne.

Brunette, rue Narcisse [1925].

<= 71, rue d’Estienne-d’Orves, => 18-20, avenue Alexandre-de-Serbie.

Nouvelle rue ouverte, en 1925, dans le Lotissement de Champfleury.

(1808-1895). Architecte. Né à Breuvery (Marne) le 15 août 1808, mort à Reims, 2, place Royale, le 8 octobre 1895. Narcisse Brunette fut pendant près de 50 ans architecte de la Ville. On lui doit le sauvetage de la basilique Saint-Remi et la restauration de Saint-Maurice. Il construisit les églises Saint-André, Saint-Thomas, l’école professionnelle, la maison de retraite (démolie), le cirque et le manège, restaura la Porte Mars, etc. Il épousa à Reims, en 1846, Joséphine Philippine Rosalie Ponsin (1820-1901) et repose au Cimetière du Nord. Avec son fils, Ernest Brunette, il construisit de 1863 à 1880 la façade de l’Hôtel de Ville donnant sur la rue de la Grosse-Écritoire. Édouard Ernest Brunette, né à Reims le 30 juin 1848, décédé à Muizon le 6 mars 1932, reprit les fonctions de son père en 1873. Nous lui devons de nombreux édifices qui furent pour la plupart détruits. Il nous en reste principalement l’hôtel de la Caisse d’Épargne rue de la Grosse Écritoire, la synagogue, le crématorium et le cimetière de l’Est, ainsi que le cimetière de l’Ouest où il repose. Il épousa Marthe Eugénie Lelandais (1862-1957).

Bruyant, rue [1906].

<= 57, rue de Saint-Brice, => 74-76, avenue Brébant.

560 mètres de longueur.

Ancien chemin de Saint-Brice.

(1738-18..). Général. Né à Reims le 31 octobre 1738. Jean Pierre Joseph Bruyant servit 28 ans sous l’Ancien Régime, comme officier dans la gendarmerie et fut chevalier de Saint-Louis. Nommé aide-major de la Garde nationale rémoise à sa fondation en août 1789, il fut délégué à Paris aux fêtes de la Fédération en 1790. En 1793, Hoche l’appela près de lui pour remplir provisoirement les fonctions d’adjudant général chef de brigade. Bruyant prit sa retraite avec le grade d’adjudant-général. Il vécut quelques années à Reims et serait mort à Paris dans la gêne et le dénuement, selon Gustave Laurent.

Bruyères, allée des [1969].

<= rue des Tamaris, => impasse [Cormontreuil].

41 mètres de longueur.

Voie nouvelle du lotissement Champagne-Ardennes.

Buanderie, rue de la.

Cette rue prit le nom de chemin de Saint-Louis.

Du nom de l’ancienne buanderie de l’Hôtel-Dieu.

Buard, allée Marceau [1968].

<= rue Robert, => impasse [Bétheny].

149 mètres de longueur.

Rue nouvelle.

Instituteur.

Buchette, rue de la.

Les anciennes rues du Renard-Blanc, de la Buchette et de la Hure, furent réunies en 1841 pour former la rue Pluche.

Buffon, rue [1979].

<= rue Blaise-Cendrars, => impasse.

(1707-1788). Naturaliste. Né à Montbard (Côte d’Or) le 7 septembre 1707, mort à Paris le 16 avril 1788. Georges Louis Leclerc, comte de Buffon, fut le principal auteur d’une Histoire Naturelle et des Époques de la Nature, publiées de 1749 et 1789. La République reconnaissante guillotina son fils de 27 ans le 20 juillet 1794.

Buirette, rue [1873].

<= 35-37, place Drouet-d’Erlon, => rue de l’Arquebuse.

270 mètres de longueur.

Ancienne rue Large, où Pierre Marie Buirette demeurait au n° 21.

(1783-1866). Manufacturier. Né à Sainte-Ménehould le 28 décembre 1783, mort à Reims, 21, rue Large, le 16 mai 1866. Pierre Marie Buirette fonda plusieurs prix de vertu et légua une importante somme d’argent pour construite des bâtiments à l’Hôtel-Dieu. Il fut président du Conseil des prud’hommes. Mort célibataire, il repose au Cimetière du Nord sous un monument en marbre de Carrare, en forme de sarcophage. Le sculpteur Wendling y a sculpté ses armes parlantes : D’azur au chevron d’argent, à trois burettes, posées deux et un.

Buisson, rue Ferdinand [1998].

<= rue des Bords-de-l’eau, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

(1841-1932). Pédagogue et homme politique. Né à Paris le 20 décembre 1841, mort à Thieuloy-Saint-Antoine (Oise) le 16 février 1932. Ferdinand Édouard Buisson, docteur ès lettres en 1891, fut le principal collaborateur de Jules Ferry. Ce dernier l’imposa en 1878 comme inspecteur de l’Éducation primaire en France et directeur de l’Enseignement primaire au ministère de l’Instruction publique. Titulaire de la chaire de pédagogie à la Sorbonne, en 1896, il fut l’un des fondateurs de la Ligue des Droits de l’homme et son président de 1913 à 1926. Député radical-socialiste de la Seine, de 1902 à 1924, il défendit la laïcité de l’État et le droit de vote des femmes. Prix Nobel de la paix en 1927, Ferdinand Buisson repose à Thieuloy-Saint-Antoine.

Buisson-de-Muire, allée du [1971].

<= rue Pierre-Destouches, => impasse [Tinqueux].

Voie du lotisement du Foyer Rémois.

Lieudit cadastral.

Buisson-de-Muire, rue du.

Cette rue existait déjà en 1925, époque à laquelle fut confirmée sa dénomination, et qui prit par la suite le nom de rue Pierre-Destouches en 1946.

Buisson-Sarrazin, allée du [1983].

<= voie Romaine, => chemin des Pendants [Bétheny].

165 mètres de longueur.

Ancien lieudit cadastral, autrefois chemin du CBR.

Buisson, rue Ferdinand [1998].

<= rue des Bords de l’eau, => impasse [Saint-Brice-Courcelles].

(1841-1932). Pédagogue et homme politique. Né à Paris le 20 décembre 1841, mort à Thieuloy-Saint-Antoine (Oise) le 16 février 1932. Ferdinand Édouard Buisson, docteur ès lettres en 1891, fut le principal collaborateur de Jules Ferry. Ce dernier l’imposa en 1878 comme inspecteur de l’Éducation primaire en France et directeur de l’Enseignement primaire au ministère de l’Instruction publique. Titulaire de la chaire de pédagogie à la Sorbonne, en 1896, il fut l’un des fondateurs de la Ligue des Droits de l’homme et son président de 1913 à 1926. Député radical-socialiste de la Seine, de 1902 à 1924, il défendit la laïcité de l’État et le droit de vote des femmes. Prix Nobel de la paix en 1927, Ferdinand Buisson repose à Thieuloy-Saint-Antoine.

Buissonnets, chemin des.

<= rue Paul-Doumer, => rue du Commerce [Cormontreuil].

187 mètres de longueur.

Bureau, impasse Achille [1887].

<= 255-257, rue de Courlancy.

55 mètres de longueur.

Ancienne rue Bouton.

(1827-1870). Né à Reims, 6, rue de l’Arbalète, le 2 octobre 1827, mort le 6 août 1870. François Achille Bureau, ancien élève du Lycée de Reims, puis de Saint-Cyr, commandant un bataillon de chasseurs à pied, chevalier de la Légion d’honneur, fut tué à la bataille de Froeschwiller. Il fut inhumé en 1871 à Rilly-la-Montagne où son père, Jean-Baptiste Bureau-Diverchy (1794-1886), fut maire de Rilly et fondateur à Reims, vers 1840, du magasin Aux Deux Pommes d’Or, qui donna naissance aux Galeries Rémoises.

Bureau-de-la-Draperie, rue du (1765).

Ancien bourg du March au Moyen Age, cette voie reprit le nom de rue du Marc.

Burgert, rue Marie-Louise [1987].

<= rue des Tilleuls, => avenue Maurice-Plongeron.

(1912-1985). Conseillère municipale. Née à Mulhouse le 5 août 1912, décédée à Reims, 17, rue Général-Carré, le 29 janvier 1985. Marie-Louise Burgert obtint son diplôme d’état d’infirmière à Strasbourg en 1935. À son arrivée à Reims, en 1937, elle fut infirmière à l’Hôpital américain. En 1940, pendant l’évacuation, elle suivit son hôpital à Aurillac. De retour à Reims, elle fut chargée de 1940 à 1942 d’un secteur de protection maternelle infantile aux alentours de Reims. Puis en 1942, elle fut appelée à diriger le dispensaire de la rue Houzeau-Muiron jusqu’à son départ en retraite en 1977. Élue conseillère municipale en 1965, elle fut réélue en 1971. Célibataire, elle repose au Cimetière du Nord.

Burgod, impasse Claude [1945].

<= place de la République, => impasse vers la Vesle [Cormontreuil].

271 mètres de longueur.

Ancienne impasse Pinon.

(1898-1944). Claude, dit Claudius Burgod, ancien élève de l’École supérieure de l’enseignement technique, professeur de sciences commerciales, officier d’Académie, candidat du Front populaire aux élections législatives de 1936. Il fut arrêté par les Allemands et mourut en déportation en Allemagne. Une plaque commémorative a été posée sur sa maison à Reims, rue de Tambour.

Buridan, rue [1903].

<= 21-23, rue d’Estienne-d’Orves, => 22-30, rue de Louvois.

130 mètres de longueur.

Ancienne rue de la Pépinière.

(v. 1588-1633). Jurisconsulte. Né à Guise (Aisne), mort à Reims le 5 avril 1633. Jean-Baptiste Buridan, commentateur des coutumes du Vermandois et de Reims, vint se fixer dans notre ville où il fut l’un des organisateurs et professeur de l’Université de droit. Ses ouvrages furent publiés par son fils.

Burigny, rue de [1925].

<= 26-30, rue Champeaux, => 17-19, rue Regnesson.

Nouvelle rue ouverte, en 1925, dans la Cité Gauthier.

(1692-1785). Littérateur. Né à Reims, paroisse Saint-Denis, le 18 septembre 1692, décédé à Paris le 8 octobre 1785. Jean Lévesque de Burigny, frère du philosophe Lévesque de Pouilly, publia de nombreux mémoires, traités, dissertations d’histoire, de philosophie, etc. que publia l’Académie des Inscriptions dont il fit partie. Il mourut célibataire. Burigny était un village à proximité de Witry-lès-Reims, détruit au 17e siècle et dont il ne restait que quelques maisons en 1735 et qui devint un écart de Witry.

Butot, rue [1934].

<= 27-29, rue Saint-Léonard, => 15, rue Bressy.

(19e siècle). Membre de l’Administration municipale provisoire en 1848. Émile Butot, ouvrier tisseur à Reims, ancien chef du mouvement communiste, fut l’auteur de Deux mots aux citoyens électeurs où il s’intitule Président des socialistes pacifistes de Reims. Il calma l’émeute du 25 février 1848 où fut saccagée l’usine de tissage mécanique Croutelle. Adjoint temporairement à la municipalité, il perdit sa popularité auprès des ouvriers pour s’être compromis avec des bourgeois. Il participa aux banquets démocratiques en 1849.